mardi 1 janvier 2008

Solidarité !

Dans la série des valeurs et leur illustration, nous souhaitons évoquer en ce premier jour de l'année, la solidarité au travers du lieu privilégié de son expression : La SANTE.

2008 voit en effet la mise en place effective des franchises médicales et si la question de la santé pour tous a été pointée par notre Président, qui s’est engagé à faire mieux que ses prédécesseurs ( ce qui n’est pas difficile) nous considérons que celles-ci sont largement hors sujet. Il faut ajouter que les franchises font l'unanimité ... puisqu'elles sont rejetées par 75% des français .

En ce domaine, plus que touta autre, il faut éduquer la demande, et rendre le citoyen, financeur, patient « responsable » comme les contrats du même nom .

En 2008, au bas mot, le déficit de la sécurité sociale sera de l’ordre de 4 milliards d’€, et sans doute plus si les recettes de cotisations liées à la croissance se révèlent moins fortes que prévues.

C’est la raison qui nous conduit à penser, qu’il faut parler ici de solidarité et de choix de dépenses sociétales.

Les négociations avec les professionnels de santé sont des leurres, dans un système libéral qui produit un service reconnu comme bon. Il faut donc se tourner vers le citoyen en posant les bonnes questions.

Quel est le périmètre des soins, actes, prestations et médications qui doivent relever de la solidarité nationale, et donc apportés à tous ?

Quels sont les domaines qui doivent être exclus de cette solidarité, car relevant du confort ou de l’effet de mode ?

A la suite, il faut réorganiser totalement l’offre de soins, dans sa qualité et sa répartition, de manière autoritaire, car elle sera solvabilisée par le denier public. Vaste chantier, qui avec de la pédagogie, peut trouver dans le citoyen/patient un allié et un ambassadeur efficace.

Dans un système ou les professionnels de santé sont en concurrence, et pluri disciplinaires, il faut que la demande aille là ou la qualité et « le tact et la mesure » existent.

Cela permettrait l’expression d’une vraie solidarité, sans qu’il soit besoin de stigmatiser les citoyens en ALD (affection longue durée), ou de financer des aides à l’acquisition de complémentaires.

A cet égard, que l’on ne se trompe pas, cotisations à la sécurité sociale, cotisations à une complémentaire santé, ou aides publiques, tout cela sort de la même poche ... Celle du citoyen.


Richard HASSELMANN

Sources et copyright
Pratique.fr
Le FIGARO
Crédit et copyright image
FAUJOUR

5 commentaires:

  1. Mr HASSELMANN, nous savons qu'en matière de MUTUELLES vous savez de quoi vous parlez.
    Croyez vous vraiment que le mouvement mutualiste, soit bien défendu par des mutualistes qui sont d'abord des fonctionniares de l'éducation nationale ou des Impôts?

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  2. Logic,

    Méfiez vous des généralisations !!! N'oubliez pas qu'être mutualiste n'équivaut pas à adhérer à un parti politique mais un choix de gouvernance en ce qui concerne l'assurance de biens ou de personnes.

    Maintenant, il n'y a pas lieu d'être grand clair pour comprendre que pour vous les fonctionnaires représentent une sorte d'ennemi de l'intérieur.

    C'est ce genre de réactions épidermiques que la France doit voir disparaître sous peine de continuer à balancer d'un camp à l'autre.

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  3. un simple petit retour car les 2 commentaires, sur mon billet témoignent d'une certaine incompréhension.
    l'idéal mutualiste n'a pas a être défendu, il a à être expliqué et communiqué.Dans notre esprit, et dans un domaine aussi sensible que celui de la santé, la forme alternative de l'entreprise prend toute sa valeur, a condition qu'elle ne soit pas canibalisée, comme souvent par les corporatismes.
    S'agissant des fonctionnaires, ils seront demain ce que la collectivité nationale en fera.Je continue a dire qu'en regard de leurs rôles, ils doivent être les meilleurs, respectés et bien rémunérés, mais également conscients de leurs charges et devoirs.
    Je vais sans doute choquer, mais un fonctionnaire, n'est que l'instrument noble et dédié que se donne la collectivité. Dés lors il a moins que tout autre le droit de confisquer à des fins catégorielles, les services et moyens qu'il a en charge de gerer et d'animer!

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  4. En France, on est soigné gratuitement ! cotisations, CSG, impôts, taxes !

    Notre système de santé, qui est forcément le meilleur du monde puis-que "gratuit"

    La distinction entre cotisations employé et employeur n'est qu'apparente: les unes et les autres sont en fait payées par le salarié.

    Au total, la Sécurité sociale recevra en 2007 prés de 415 milliards d'Euros, versés par les contribuables par le biais de divers prélèvements.

    A luis seul, le régime général de la branche maladie devrait disposer, en 2007, de 147,5 milliards d'Euros, soit 8 % du PIB.

    L'insuffisante lisibilité de la feuille de paye du salarié ne lui permet pas de se rendre aisément compte de ce qu'il verse à la Sécurité Sociale. Si les salariés connaissaient la part de leur salaire affectée à la Sécurité sociale, ils s'inquiéteraient davantage de la démesure et du gaspillage. Aux cotisations élevées il convient de rajouter la mutuelle de 80 à 120 Euros, et les différentes franchises et forfait hospitalier. Prélèvements énormes qui participe à la baisse de notre pouvoir d'achat.

    Exemples; coûts, directs, indirects, en fait payées pas le "travail"

    Un smicard" paye" à la sécurité sociale l'équivalent de 57,8 % du salaire qui lui est effectivement versé sur son compte en banque (salaire net disponible)

    Un smicard" paye" à la SS Maladie l'équivalent de 26,6 % du salaire qui lui est effectivement versé sur son compte en banque.

    Un salarié gagnant deux fois le SMIC paye à la sécurité sociale l'équivalent de 60,2 % de son salaire net disponible.

    Sauf exonération, les revenus de l'épargnant sont ponctionnés en 2007 au taux de 11 %. revenus divers, bourses, loyers, etc…..

    Les cotisations et contributions que paie le smicard à la branche maladie couvre à 132 % la dépense moyenne remboursée en 2005.

    Qui oserait encore prétendre, après cela, que les français sont soignés " gratuitement"

    Gelé Gérard.

    Sources: monographies de contribuables associés. Combien nous coûte, à vous et à moi la sécurité sociale ! G Lane paris IX-Dauphine. www.contribuables.org en savoir plus !

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