mercredi 27 février 2008

U comme Urgence ... constitutionnelle

Nous sommes nombreux à avoir eu la chance d'être initiés, dans le cadre de nos études en droit public et sciences politiques, par des constitutionnalistes éminents.

Pour ma part, privilège de l'age, mes professeurs étaient ceux qui ont bâti la constitution de 1958 , qui venait de naître et fête en 2008 son cinquantenaire.

Anniversaire chahuté, c'est le moins que l'on puisse dire. Après les champions de la VIme République , nous avons désormais mieux, en la personne d'un Président, gardien de la constitution, qui trouve le Conseil Constitutionnel .....gênant!

A bien y regarder, tout est lié.

Providentielle d'abord, LIBR'ACTEURS, désormais, se sont attachés à revisiter la constitution, pour en pointer les forces et les faiblesses.

Selon notre démarche systémique, nous avons estimé que cela n'était pas la priorité des priorités, car les personnels politiques en place, repus de mandats cumulés et de longévité élective, comme les partis politiques discrédités par les petits arrangements, n'étaient pas les acteurs pertinents d'une telle ambition.

Il y a pourtant désormais URGENCE.

URGENCE à réagir à l'aune des dérive constatées.

Le Président de la République française est l'un des rares à être élu au suffrage universel direct. Cela donne à la fonction , dans une démocratie moderne digne de ce nom, MAJESTE, LEGITIMITE et ROLE EMINENT.

En 1958, nous ne sommes pas de ceux qui disions que le texte avait été taillé aux mesures de Charles de GAULLE. Mais force est de constater que l'élection au suffrage universel direct était concevable à l'époque pour un électorat éduqué, habité d'instruction civique de base, et surtout à l'abri de toutes les manipulations. Un électorat non commandé par les sondages, les publicités, les divagations sur Internet et non éclaté par des pulsions générationnelles ,ou corporatistes.

En 2007, notre constitution, et ce suffrage universel direct ont porté au pouvoir le pur produit de toutes ces déviances accumulées.

Pour être rapide, le réveil est brutal.

Il y a URGENCE a revoir la copie pour qu'en 2012 quel que soit l'impétrant l'histoire ne se répète plus!


Richard HASSELMANN

5 commentaires:

  1. Monsieur Hasselmann ,

    Je pense et persiste à penser que N.S n'est pas "le pur produit de ces déviances accumulées "Les français ont massivement voté pour lui en toute liberté ,faites leur la grace de croire qu'ils sont parfois pourvus de bon sens .

    La preuve en est que ,bien que je réprouve la sondagite aigue ,les sondages actuels plébiscitent F.Fillon qui applique la politique du Président .Ils ne rejettent donc pas cette politique ,et c'est ce qui est essentiel .

    Vous m'aviez demandé ce qui me séparait de vous :non pas vos valeurs que je partage ,mais votre mépris d'acier pour les hommes politiques actuels .Le pourcentage de crapules et d'hommes de bien doit être le même que celui de la population dans son ensemble.Donc ,vous ne pouvez pas dire que ceux qui vous suivront seront oblgatoirement vêtus de probité candide et de lin blanc .Il y aura comme partout ,les ambitieux ,les cupides ,les laches .J'ai à peu près le même age que vous car j'ai fait mes études à la même époque ,la vie m'a appris la lucidité ,un optimisme raisonné et aussi énormément de déceptions ....et pourtant ,je suis encore sur un blog politique ....
    Marie-Minerve

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  2. Bonjour,
    Richard Hasselmann vous répondra dans quelques jours lorsqu'il pourra accéder au net. En attendant, juste vous dire que nous n'avons nul mépris pour les hommes politiques actuels. Nous pensons simplement qu'il existe une captation du pouvoir,qui s'explique notamment par le fait que la politique est devenue un métier, on fait carrière en politique. On s'accroche donc logiquement à ses responsabilités politiques. Et le renouvellement des Hommes et des idées (pourquoi nos politiques ne parlent-t-ils quasiment jamais de l'économie sociale et solidaire qui est pourtant une des seules alternatives crédibles au capitalisme autoritaire et de plus en plus financier que nous connaissons depuis le début des années 80) en est très fortement affecté. Le non cumul des mandats doit donc être mis en oeuvre pour faciliter ce renouvellement.

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  3. Marie Minerve, on doit se connaître, car comme moi vous êtes fidéles a ce blog et vous échangez de manière régulière avec Mr HASSELMANN.
    Vous êtes un peu dure, comme "l'acier" quand vous taxez Mr HASSELMANN de mépris pour les hommes politiques.
    Trés franchement personne ne peut vous suivre sur cette voie.La fin du cumul des mandats , le statut de l'élu sont réclamés par une majorité de français, sauf par .....la majeure partie des politiques en place.cela dit l'ambition de LIBR'ACTEURS devra aussi veiller aux dérives, mais cela mérite d'être encouragé.

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  4. @Monsieur Hasselmann
    Voulez-vous nous dire que vous souhaitez la fin du suffrage universel ?

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  5. De retour et plus disponible pour répondre a vos observations, je vous indique que dans un prochain billet sera précisé, ma vision de la démocratie.
    Il est évident que je n'entends pas remettre en cause le suffrage universel, je pense simplement qu'il faut apprendre aux électeurs a s'en servir!
    S'agissant des hommes politiques, c'est un vieux débat.Qu'on ne vienne pas me dire que c'est un sacerdoce, et que l'élu se sacrifie pour la collectivité.Il n'est nul merci à dire, dans l'état actuel du paysage, si le mandat était aussi lourd a porter, cela ce saurait.
    Seuls les petits Maires, sont admirables, car eux sont au quotidien devant les problémes et l'égoisme du quidam. d'ailleurs c'est a ce niveau que se situe la plus grande lassitude, car le manadt de maire d'une petite commune use vraiment.

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