vendredi 5 septembre 2008

Santé : Le temps est venu !

Certains des visiteurs de ce blog, n’ignorent pas combien nous sommes attachés à la défence d’un système de santé éthique, solidaire et accessible au plus grand nombre. C’est la raison qui nous conduit à utiliser ce vecteur pour mettre des points sur les « I » et des barres aux « T » :

En matière de financement de la Santé, parler de profitabilité, et même de marge de solvabilité est un non sens pour une vraie mutuelle qui chaque année, à dire souverain de son Assemblée générale ajuste ses cotisations et ses garanties.

Cette dérive instillée par les lobbies financiers, via les directives européennes a trouvé une oreille attentive près de corps de contrôle épris de modèles et de grilles de lecture standardisés.

Une vraie mutuelle est

Centrée sur son cœur de métier ne jongle pas, par capillarité entre ses marges de prévoyance, d’épargne, de retraite, pour mener des campagnes de conquêtes en santé. La performance d'une vraie mutuelle, tirée de sa gestion et du comportement vertueux de l'adhérent, est dédiée à la sécurité des engagements pris et à l'amélioration des prestations et services en santé.

Un creuset de liberté ou s'exerce les vraies solidarités, entre les classes sociales, entre les classes d'âges, entre les zones géographiques. Une vraie mutuelle est un espace œcuménique, dégagé des pressions politico-syndicales gardiennes de phraséologie éculée et de corporatismes étroits.

C'est l'endroit ou des citoyens mettent en commun une partie d'épargne pour pourvoir aux besoins de santé du groupe. Cette épargne c'est la matière première qu'une vraie mutuelle conserve en la valorisant, pour la transformer en un produit fini, la prestation en espèce ou en nature.

Une vraie mutuelle, à l'exception d'exonérations fiscales marginales, ne reçoit aucune subvention directe ou indirecte, de l'Etat, de collectivités ou d'administrations et entreprises bienveillantes. A contrario, une vraie mutuelle s'honore, insérée dans le tissu social de proximité, en menant des actions dans la cité. Elle soutien des réseaux de soins palliatifs, distingués par le Président de la République, elle aide des Maisons Médicales de Garde (MMG), elle porte des Points Services aux Particuliers (PSP) pour favoriser l'insertion et lutter contre la précarité, elle diligente des actions fortes de prévention et de sensibilisation en santé publique.

Enfin, et surtout,

Une vraie Mutuelle ne mélange pas les genres et ne brouille pas son image. Elle gère un risque court, qui permet un pilotage précis et n'a que faire de provisions pléthoriques qui entravent son action sociale.

Il reste, nous le concédons et le regrettons, que depuis une dizaine d'années, le mouvement mutualiste a offert des verges pour se faire fouetter. Le modèle économique d'une vraie mutuelle est bon, le temps est probablement venu de procéder, sans faiblir a quelques adaptations en s'inspirant de belles réussites économiques de l'Economie Sociale et solidaire.

Les vraies mutuelles sont aujourd'hui en capacité de gérer un risque santé élargi, pour peu qu’elles aient accès aux données. Elles ne peuvent continuer à laisser accréditer l'idée de gestion à plus de 20%, ou de marges confortables.

Les preuves sont disponibles, il suffit de s'en servir et de donner la parole aux vrais artisans de la santé, qui ne se nourrissent pas de données statistiques froides et inertes.


Richard HASSELMANN

Bibliographie
Solvabilté 2
Code de la Mutulaité
Musée de la Mutualité française
FNMI

5 commentaires:

  1. Pourquoi on ne vous donne pas la parole? Votre camarade DAVANT est pitoyable, il ne pése pas lours face a de La martinière et deamin face a votre copain B SPITZ
    Vous êtes dans le vrai, vous avez sans doute les preuves de ce que vous dites, l'économie sociale et solidaire vous connaît bien, mais le pouvoir a-t-il envie de vous entendre?

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  2. @Anonyme,
    JP DAVANT est a la tête du mouvement mutualiste, qui de fait est une addition d'ambitions et de sensibiltés trés diverses.B SPITZ n'est pas mon copain m^me si j'estime que son petit bouquin "LE PAPY KRACH " est une contribution essentielle que tous les jeunes et les moins jeunes devraient lire.
    J'attends de voir son impulsion à la tête de la FFSA, car avec sa sensibilté ROCARDIENNE, il va y avoir des choix déchirants.

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  3. Toute l'ambiguïté du mouvement mutualiste est qu'il fait le jeu de ceux qui veulent casser la sécurité sociale, en prenant en charge ce que la sécu refuse d'assumer. Cela va même très loin, puisque l'on voit aujourd'hui les mutuelles proposer des produits retraites. D'ailleurs, n'oublions jamais que, historiquement, le mouvement mutualiste n'a pas vu d'un très bon œil la création de la sécurité sociale.
    Si les mutuelles souhaitent réellement la sauvegarde de la sécu, elles devraient mobiliser leurs millions de sociétaires autour de la sauvegarde de la sécu, plutôt que de pallier ses carences.

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  4. Le vrai sujet est ailleurs, peut on dire qu'un socle minimum de santé est une obligation pour tous, comme l'éducation ou la defense.Si oui on finance cela par l'impôt, en une ligne au budget.Le reste, le plus ou le superflu on le laisse à l'initiative privée.Là encore les mutuelles peuvent jouer un vrai rôle si j'ai bien lu votre papier.

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  5. Ah le socle minimum de santé ! Quelle imposture ! Benoit xvii à quel niveau fixez-vous votre minimum de santé ? Comment définissez vous le minimum de santé : la survie ? Le socle minimum de santé, c'est l'invention de ceux qui peuvent se payer leur santé. Le socle minimum de santé, c'est le retour à la charité, Benoit xvii...

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