Voilà en quelque sorte Nicolas Sarkozy « victime » de ce que nous cessons de dénoncer : la tyrannie des médias, des sondages et de la fausse démocratie.
Le voilà pris à l’un des pièges de son « système ». Après l’euphorie de 2007, la déprime de 2008.
Ce qui nous étonne, c’est la naïveté de ceux qui ont pu y croire et de ceux qui peuvent encore aujourd’hui penser que c’eut été différent avec Ségolène Royal.
Nous ne nous réjouissons pas de cet avatar inéluctable, même si nous ne cessons de dénoncer ce système depuis des années. Nous voulons simplement une nouvelle fois dire à nos concitoyens : « ouvrez les yeux ».
Dans un système gouverné par la course au pouvoir et à l’argent, celui de la loi des plus forts, où le toujours plus ne fait pas le bonheur, un système qui veille à endormir l’expression de ceux, toujours plus nombreux, qui s’y sentent mal, d’autant plus mal qu’ils ne voient pas le bout du tunnel, nous voilà, comme en mai 1968, dans une situation où, à force d’être sourds à l’évolution des esprits et des humeurs, c’est la rue qui explose. Pour le meilleur, mais aussi ... pour le pire.
Comme en mai 1968, faute d’avoir su anticiper, attendons nous à une explosion sans but et anarchique, à un cri du cœur désordonné et révolté, celui du refus et du « ça suffit ». Et si nous ne redoutons pas les turbulences, nous voudrions éviter la violence.
C’est pourtant ce que nous craignons. Alors que nous souhaitons que cette énergie qui sera alors mobilisée puisse s’adosser à une Vision, à un Projet qui soit autre chose qu’un « travailler plus pour gagner plus » ou encore qu’un « ordre juste ».
Nous pensons que nous sommes à la fin d’un monde que l’oligarchie "médiatico-politico-financière" voudrait nous faire passer pour la fin du monde avec ... la large complicité de ses « victimes », de ses serfs des temps modernes, pauvres ou riches.
Nous vibrons, oui nous vibrons, de nous faire entendre de nos concitoyens : nous ne ferons pas l’économie d’une approche environnementale, planétaire, économe, solidaire autant que responsable, de l’invention aussi d’une forme de simplicité, d’authenticité et de vigueur du lien social. Bref tout un état d’esprit qui s’accommode mal des ruptures turbulentes mais sans véritable lendemain constructif.
Oui, nous vibrons car nous espérons que nous saurons lâcher prise collectivement pour embrasser le Projet, nécessairement collectif lui aussi, qui peut nous entraîner dans une passionnante aventure.
Christian LIEBER
Crédit et copyright image
DELIGNE
Le voilà pris à l’un des pièges de son « système ». Après l’euphorie de 2007, la déprime de 2008.
Ce qui nous étonne, c’est la naïveté de ceux qui ont pu y croire et de ceux qui peuvent encore aujourd’hui penser que c’eut été différent avec Ségolène Royal.
Nous ne nous réjouissons pas de cet avatar inéluctable, même si nous ne cessons de dénoncer ce système depuis des années. Nous voulons simplement une nouvelle fois dire à nos concitoyens : « ouvrez les yeux ».
Dans un système gouverné par la course au pouvoir et à l’argent, celui de la loi des plus forts, où le toujours plus ne fait pas le bonheur, un système qui veille à endormir l’expression de ceux, toujours plus nombreux, qui s’y sentent mal, d’autant plus mal qu’ils ne voient pas le bout du tunnel, nous voilà, comme en mai 1968, dans une situation où, à force d’être sourds à l’évolution des esprits et des humeurs, c’est la rue qui explose. Pour le meilleur, mais aussi ... pour le pire.
Comme en mai 1968, faute d’avoir su anticiper, attendons nous à une explosion sans but et anarchique, à un cri du cœur désordonné et révolté, celui du refus et du « ça suffit ». Et si nous ne redoutons pas les turbulences, nous voudrions éviter la violence.
C’est pourtant ce que nous craignons. Alors que nous souhaitons que cette énergie qui sera alors mobilisée puisse s’adosser à une Vision, à un Projet qui soit autre chose qu’un « travailler plus pour gagner plus » ou encore qu’un « ordre juste ».
Nous pensons que nous sommes à la fin d’un monde que l’oligarchie "médiatico-politico-financière" voudrait nous faire passer pour la fin du monde avec ... la large complicité de ses « victimes », de ses serfs des temps modernes, pauvres ou riches.
Nous vibrons, oui nous vibrons, de nous faire entendre de nos concitoyens : nous ne ferons pas l’économie d’une approche environnementale, planétaire, économe, solidaire autant que responsable, de l’invention aussi d’une forme de simplicité, d’authenticité et de vigueur du lien social. Bref tout un état d’esprit qui s’accommode mal des ruptures turbulentes mais sans véritable lendemain constructif.
Oui, nous vibrons car nous espérons que nous saurons lâcher prise collectivement pour embrasser le Projet, nécessairement collectif lui aussi, qui peut nous entraîner dans une passionnante aventure.
Christian LIEBER
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DELIGNE