vendredi 6 juin 2008

Enfin !

Nos lecteurs visiteurs, curieux savent que nous somme sensibles à la question de la maitrise et de la prise en charge des dépenses de santé.

Disposant à titre professionnel de données précises, portant sur 25 ans de consommation médicale, par un panel national significatif de citoyens, nous avons une lecture froide et technique de la question. Nous ne sommes les otages d’aucun lobby, d’aucune chapelle disciplinaire, encore moins d’un quelconque syndicat de professionnels de santé.

C’est la raison pour la quelle, la lecture du projet d’avis du Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie (HCAAM) sur les dispositifs médicaux nous comble d’aise. Mieux vaut tard que jamais, mais il sera intéressant de voir la suite réservé par le gouvernement.

Nous écrivons en effet de longue date, que la santé est le bien le plus précieux de l’individu. Sur cette base, il faut s’efforcer d’offrir au plus grand nombre une santé de qualité, harmonieusement répartie, et exclusive de toute ségrégation par l’argent. Nous avons montré, dans d’autres cercles que cela est possible à condition de remettre les choses a plat.

Nous estimons, que le Médecin généraliste est l’aiguilleur premier du système, que certaines spécialités telle la chirurgie doivent être regardée comme première, et qu’enfin les accessoires de santé et les intermédiaires doivent être maitrisés et régulés.

C’est à ce prix et à ce prix seulement que l’effort financier collectif trouvera son plein et équitable emploi !

C’est le sens de l’avis du HCAAM, qui vient ENFIN de comprendre qu’il y a des niches lucratives pour les fabricants de montures de lunettes, pour les prothésistes dentaires, pour les constructeurs d’appareils auditifs.

L’avis préconise un tarif opposable, mais il faut aller plus loin encore, en déclarant non responsables les contrats de complémentaires qui prendraient en charge des prix supérieurs de 2 ou 30% supérieurs a ce tarif opposable. L’expérience prouve que des montures de qualité, des prothèses de qualité à un prix raisonnable c’est possible.

Le tact et la mesure doivent dans ce domaine également être d’actualité. Le reste reléve de l’effet de mode ou de l’esthétique, c’est un autre débat !


Richard HASSELMANN

Bibliographie
La documentation française
Le Ministère de la Santé

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Bon à savoir

mardi 3 juin 2008

Méthode COUE !

L’un de nos visiteurs internautes pointant avec justesse le moral en berne de français, le pessimisme des patrons et les admonestations de Bruxelles, s’étonnait d’entendre un Premier Ministre confiant et un Président relativisant.

Son message comportait une demande d’explication. Nous sommes sensibles à cette marque d’intérêt, et nous avons une explication. Elle n’engage que nous, mais elle explique le pourquoi de LIBR’ACTEURS, et les objectifs que nous sommes fixés.

La France est le seul pays au monde ou la classe politique qui cumule les mandats et fait métier de la politique, est issue en large partie d’une école, qui ouvre soit, les portes de la haute administration, soit les portes des plus hautes fonctions politiques, soit celles des grandes entreprises et institutions.

On a parlé de pensée unique, on aurait pu parler de "consanguinité", ou de "solidarité de caste", car c’est de tout cela dont il s’agit ! En quoi cela nous pénalise me direz vous ? Cette identité d’origine, cette identité d’ambitions personnelles individuelles, cette solidarité de corps et de castes, conduisent, face aux problèmes posés, à l’utilisation de grilles de lecture identiques, et une incapacité à éclairer les défis avec un œil et un angle innovants.

Je sais, nous sommes le pays de FONTENELLE qui disait : « Pour trouver la vérité, allez à l’ opposé de la multitude ». Attention chez nous, cela veut dire, nous aurons raison contre le monde entier ! Encore faudrait-il pour cela, que face a la multitude, nous n’ayons pas non plus notre multitude "franchouillarde" de politiciens/technocrates.

Les chiffres et les données sont têtus, nous continuons à dire que dans un pays ou le déficit budgétaire est la règle depuis 35 ans, ou en 2008 nous serons sur un delta de l’ordre de 40 milliards d’€, il y a le « feu au lac »

Au train ou vont les choses, on nous annonce un retour à l’équilibre en 2012, là ou Bruxelles magnanime fixait 2010.C’est très, très mal parti !

Alors oui nous pourrions vous donner nos préconisations, sur la santé, les retraites, la redevance pour financer l’audiovisuel public, mais fidèle a notre ligne, nous commençons par le commencement, et nous enfonçons le clou :

FIN du CUMUL de CERTAINS MANDATS, passage obligé pour réformer l’ETAT et l’organisation administrativo-territoriale du pays, préalable à une vraie révision générale ambitieuse de politiques publiques.

Voilà aussi pourquoi nous pointons, l’échéance des régionales de 2010, point de rencontre, du cumul des mandats, pour une collectivité (la région) a l’utilité incontestable, car pertinente en taille et en proximité pour mettre en œuvre l’action, qui changera de notre sempiternelle réaction, et aura en perspective palpable 2012.

Que tous ceux et celles qui partagent cet agenda, rejoignent LIBR’ACTEURS. Il y a du travail !

Richard HASSELMANN

Crédit et sources Wikipedia
France Politique
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Coulisses de Bruxelles