vendredi 8 octobre 2010

Dette Publique : La Vérite

A trois reprises (en attendant celles possibles des semaines à venir) quelques citoyens ont battu le pavé pour témoigner de leur hostilité au plan de réforme des retraites.

Nous ne reviendrons pas ici, sur cette forme de solidarité de circonstance, mariage de la carpe et du lapin, pour des motivations souvent contradictoires, à l’exception notoire de celles des syndicats et des partis politiques, qui doivent justifier leurs propres existences.

La dernière manifestation, a mélangé têtes blondes et têtes grises, dans des cortèges intergénérationnels, ce qui témoigne parfaitement de la méconnaissance des enjeux. On aura noté que la CFDT par la voix de son Secrétaire Général, a regretté cet amalgame.

Il y a de quoi, car cette question du financement des retraites, est indissociable de celle de la dette publique et donc de la simple justice entre les générations.

Il faut savoir en effet que les retraites, c’est bel et bien du passif pour les générations futures. Est-il dés lors indécent de demander a des retraités, encore gaillards, des l’instant ou leurs revenus actuels sont conséquents, de cotiser plus et plus longtemps ?

Un pays c’est comme une famille, une génération laisse à l’autre, ou s’efforce de laisser un actif en héritage.

Au train ou vont les choses, nous allons conseiller au jeunes de refuser l’héritage, ou de l’accepter « sous bénéfice d’inventaire », ce qui les délivrera de l’obligation de solidarité, pour les petits vieux , ou de l’obligation d’aliments.

En effet la dette publique est telle, que l’héritage est plombé, se résumant de fait en une vaste dette de plus de 1000 milliards d’€.

C’est cela la vérité, le reste est de la littérature, car cette dette publique a d’autres effets, mutilants, avec des intérêts qui absorbent une belle partie de la performance annuelle de notre économie et pénalise la croissance.

Vous comprendrez pourquoi il ne faut pas augmenter les prélèvements mais réduire les dépenses, sauf et c’est essentiel dans les secteurs qui sont « non palpables » mais sont de vraies richesses, LA SANTE, L’EDUCATION et LA RECHERCHE notamment.

Est-ce si difficile à comprendre ?

En un mot la dette publique est telle, sa dérive si constante, que les jeunes n’ont rien a attendre en retour. C’est sans doute la première fois dans l’histoire de l’humanité, qu’une génération, propose un marché de dupes aux générations suivantes.

Nous sommes loin du pélican qui s’ouvre les entrailles pour nourrir ses enfants, c’est désolant, mais en fait de pélican, nous somme entourés de vautours, qui règnent sur les moineaux écervelés !

Richard HASSELMANN

Crédit et copyright photo
RMC

5 commentaires:

  1. Vous avez raison, vous expliquez bien, vous écrivez bien......mais vous prêchez dans le désert.Il vous faut un parti neuf sans politicien, et avec des jeunes qui auront confiance en vous.

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  2. bien sûr que vous avez raison, mais le gouvernement s'y est pris de telle façon, que la réaction était prévisible. Aujourd'hui, tout le monde conteste une réforme pourtant nécessaire et qui sera massacrée aux prochaines élections.

    Il fut un temps, bien avant que la réforme ne soit dévoilée, ou je vous avais dit :Ne touchez pas aux 60 ans, où la France se retrouvera dans la rue ! Ce n'était pas de l'intuition, c'était la connaissance de la base.

    Fallait-il pour cela ne pas faire de réforme ?

    bien sûr que non, mais passer la durée des cotisations à 43 années et laisser l'âge à 60 ans, entraînaient systématiquement le recul du départ en retraite.

    Seuls ceux qui avaient commencé à 16 - 17 ans pouvaient en bénéficier, ceux-là même qui en grande majorité, touchent de "petite retraite" et dont l'espérance de vie est nettement inférieure à ceux de nos politiques et autres énarques....

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  3. 2 commentaires qui illustrent parfaitement la situatiion.D'un côté la conscience d'une démocratie usée avec des partis, et des syndicats prisonniers de leurs postures et de leurs mensonges. oui, il faut un parti neuf, un parti de citoyens non contaminés par le virus du mandat cumulé, qui tue toute conviction.De l'autre une perception lucide du poids des vieux , le paradoxe c'est que c'est les mêmes qui ont voté pour le pouvoir en place, car il y a une hierarchie dans les peurs.on a d'abord peur des jeunes alors on vote sécuritaire, on a ensuite peur pour son train de vie alors on gesticule, avec la gauche et les syndicats, mais c'est uniquement pour la galerie.

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  4. La dette est totalement illégitime! Quelques infos à faire circuler de toute urgence:
    http://plumaplumbum.over-blog.com/article-dette-a-claque-41025848.html

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  5. Bonsoir ,ce blog est quand même curieux ,dès que l'actualité est brùlante ,il disparait et vos fidèles ,pourtant habitués au jeùne,n'ont rien à se mettre sous la dent jusqu'à ce que la situation redevienne normale ,ou même beaucoup plus tard ,avouez le .
    Cordialement .

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