mardi 4 janvier 2011

Espérance

A l’aube de cette nouvelle décennie du siècle, permettez nous d’enfoncer le clou ! Nous avons créé LIBR’ACTEURS, pour rendre le citoyen « ACTEUR DE SON DESTIN », en lui donnant des clés de lecture et de compréhension, nous persistons et nous signons.

Les échos de l’opuscule de Stéphane HESSEL qui invite a l’indignation, interrogent certains et suscitent des réactions contrastées et pourtant ... Pourtant le vieil homme que certains invitent à se coucher, incite simplement les plus jeunes à se lever, démocratiquement et raisonnablement.

Nous faisons notre ce qui est pointé, avec un simple bémol, il convient d’éradiquer sans faiblesse, tous ceux et celles qui de droite comme de gauche, encombrent le paysage politique depuis des lustres, par des mandats cumulés, des alliances contre nature, des convictions reniées. Place a la morale et a l’éthique, mères de toutes les solidarités vraies.

Nous appelons à une sanction sans faiblesse, dont le bulletin de vote sera le fouet, pour que le citoyen se détourne de tous les candidats, cumulards et chevaux de retour, quelles que soient leurs étiquettes.

Cela posé avec Stéphane HESSEL, nous rejetons l’exaspération pour lui préférer l’espérance porteuse d’espoirs. Nous rejetons la violence apanage de ceux qui manquent de mots pour convaincre pour donner la place à l’éducation pour comprendre.

Avec lui nous prônons une saine indignation démocratique, préférable a cette indifférence qui conduit au chacun pour soi.

LIBR’ACTEURS participe aux états généraux de l’Economie Sociale initiés par Claude Alphandery, suite logique de notre croisade pour un modèle économique nouveau, inspiré de celui de l’économie sociale adapté dans la place laissée a un capital vertueux et de proximité, et une gouvernance ou un salariat impliqué, prendra en compte l’attente du citoyen/consommateur/contribuable.

Oui le général doit prendre le pas sur le particulier, Oui le travail doit asservir la spéculation, Dire et écrire cela , ce n’est pas raser gratis comme mesdames AUBRY ou ROYAL ou gesticuler comme Messieurs MELENCHON ou BESANCENOT, c’est concevoir autrement, sans méconnaître, les mérites individuels de l’entrepreneur.

EQUITE, n’est pas égalité, car il faut se souvenir que « l’ennui naquit un jour de l’uniformité ».

Que nous ceux qui nous font l’honneur de nous lire, et qui partagent notre vision, laissent un mot sur ce site, ou sur notre adresse courriel : libracteur@gmail.com.

Nous les tiendrons informés de nos actions et des vecteurs supports de celles-ci, en forme de mouvement associatif, ou de collectif « politique » pour avancer autrement.


Richard HASSELMANN

4 commentaires:

  1. Vous évitez la question ISRAEL/PALESTINE, et vous avez raison.Comment Mr HESSEL peut-il se faire l'ardent défenseur de la PALESTINE et envisager, sans rire, l'arrivée de DSK au pouvoir en France?

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  2. Cher Monsieur HASSELMANN,

    La saine indignation dont vous nous gratifiez ne peut que réjouir des citoyens engagés et désireux de jouer pleinement leur rôle, ce que vous appelez « gouvernant gouverné ». L’opuscule de Monsieur HESSEL s’est vendu à plusieurs centaines d ‘exemplaires, « tout n’est pas pourri au Royaume de France».

    Je partage votre indignation pour dénoncer une classe politique autiste et cumularde ou une autre populiste et revancharde, et une saine réforme des institutions corrigerait certaine dérives.

    Les motifs d’indignation ne manquent pas, que ce soit des affaires politico –financières, que ce soit notre incapacité à inverser la spirale du chômage, que ce soit la difficulté de régler sereinement le problème des retraites, que ce soit le dogmatique problème des 35 heures, que ce soit une dette alourdie de 150 milliards € pour préserver les acquits et tirer des chèques sans provisions sur l’avenir…. Car pour moi le véritable motif d’indignation, c’est le mauvais sort fait à notre jeunesse, à nos enfants, par notre génération actuellement au pouvoir.

    Pas plus tard que ce matin, je lisais un article disant que des jeunes sans logement occupent un immeuble vide à deux pas de l’Élysée, et qu’il y aurait 122 000 logements vacants en région parisienne !
    Autre motif d’indignation, le rapport PISA qui met en évidence que le système scolaire français creuse les inégalités entre catégories aisées et pauvres. Alain MADELIN disait déjà en 1995 : « l’ascenseur social est en panne ».

    Je termine ce petit mot par un extrait de la dernière lettre écrite par Patrice LUMUBA à sa femme Pauline en décembre 1960 avant d’être exécuté quelques jours plus tard: « A mes enfants que je laisse, et que peut-être je ne reverrai plus, je veux qu’on dise que l’avenir du Congo est beau et qu’il attend d’eux, comme il attend de chaque Congolais, d’accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté, car sans dignité il n’y a pas de liberté, sans justice il n’y a pas de dignité, et sans indépendance il n’y a pas d’hommes libres ».

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  3. mon clavier m'a échappé, c'était plusieurs centaines de milliers d'exemplaires, mille excuses à ce grand Monsieur qu'est Stéphane HESSEL

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  4. OUI Mr MALAGUTI, vous cernez parfaitement le probléme et en fin lettré que vous êtes, vous illustrez parfaitement le propos.
    "And so what", il faut que "les mouches changent d'âne" comme disait mon grand pére et pour cela il faut que des citoyens partent en croisade, avec des mots, des explications.Il faut que nous montrions que les partis politiques produisent des "JEUNES VIEUX", infoutus de sortir de grilles de lecture éculées.Un M VALLS, un N SARKOZY et tous les autres, se vantent d'avoir milité dés 17/18 ans !! c'est justement ce que nous leur reprochons, avoir trempé dés l'age de raison dans la tambouille des arriéres cuisines de partis, lieu privilégié de tous les coups tordus, les reniements et autres petits arrangements avec la morale!!!!

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