vendredi 22 février 2013

La fin du cumul des mandats c'est .......
MAINTENANT Mr LE PRESIDENT !!!


La fin du cumul des mandats est une exigence et une attente de la grande majorité des français.

LIBR'ACTEURS, associé à Corinne LEPAGE, ancienne Ministre de l'Environnement, au parti DU VOTE BLANC et à de très nombreuses personnalités au rang desquelles,
Pierre RAHBI, Serge GUERIN, Serge ORRU , vous invite à signer la pétition jointe et à la relayer puissamment.

Pour ce faire, une adresse spéciale est crée pour l'occasion :

petition.libracteurs@gmail.com

Pour signer la pétition, merci de porter en message : "J'ai lu et signe la pétition" et d'indiquer vos noms, prénoms et département d'origine.

Vos adresses seront à l'intention exclusive de Libr'Acteurs, nous nous engageons à ne les divulguer sous aucun prétexte.

Retrouver aussi cette pétition sur le site MesOpinions.com

Merci à toutes et à tous.

R HASSELMANN
Président de LIBR'ACTEURS, "Pour un citoyen acteur de son destin"



La pétition :

Monsieur le Président de la République,

Parmi les réformes souhaitées et attendues avec impatience par l’immense majorité des Français, la fin du cumul des mandats est une priorité absolue.
Cet engagement que vous aviez pris durant la campagne est en passe d’être renié, du fait de manœuvres savamment orchestrées par des cumulards de tous bords.
Il s’agit pourtant de la mère de toutes les réformes, la seule de nature à restaurer la confiance de l’électeur dans l’élu.
Il faut mettre fin sans faiblesse et rapidement à un particularisme français, qui explique en large part la situation économique et sociale de notre pays qui se délite, faute du courage politique que seuls peuvent avoir ceux qui ne font pas métier des mandats cumulés.

Il n’est donc plus tolérable que des parlementaires élus au nom de tous les citoyens refusent par auto-protection une réforme voulue majoritairement par l’électeur citoyen.

En conséquence, compte tenu de l’état de notre droit, nous vous demandons très solennellement, d’user de votre pouvoir de recourir à un référendum pour trancher cette question, sur proposition du gouvernement de la République.

L’article 11 de notre constitution organise parfaitement le dispositif , s’agissant d’une question qui porte à l’évidence sur l’organisation des pouvoirs publics et relève donc bien du champ référendaire.

La voie référendaire vous est ouverte sans qu'il soit besoin de chercher le fallacieux prétexte d’une majorité des 3/5 au parlement.
Vous avez là l’occasion de mettre en évidence votre sens de la démocratie, sans craindre tel ou tel parti, qui serait mal venu de s’opposer à une réforme aux quels les citoyens sont attachés.

Monsieur le Président, vous le savez, la suspicion est le cancer de la confiance, en matière de justice, de finances et plus encore en terme de démocratie. Vous ne pourrez pas bâtir sans éradiquer cet abcès.
Votre prédécesseur a fait modifier l’article 11, avec de belles gesticulations, mais en se gardant bien de faire voter la loi organique indispensable à son entrée en vigueur. Le référendum d’initiative populaire reste donc à faire naître, avec des conditions d’organisation largement assouplies.

Dans l’instant, le référendum relève donc de votre autorité et en le mettant en œuvre vous redonnerez confiance à vos concitoyens. Vous leur permettrez d’accéder aux formes modernes de la gouvernance en rappelant au monde que la France est une grande démocratie.

Avec nos sentiments déférents.

dimanche 17 février 2013

Le vote blanc pour une nouvelle nuit du 4 août


Trop c’est trop.
La réflexion de François REBSAMEN, le président du groupe socialiste au Sénat, « Respecter le Parlement, ce n’est pas de le faire travailler jusqu’au 7 août », à une déclaration du ministre des relations avec le Parlement, Alain VIDALIES, annonçant un programme « très chargé » et « probablement » une session extraordinaire, est la goutte d’eau qui risque de faire déborder le vase de notre exaspération.

Le sénateur maire de Dijon reproche au gouvernement de « sombrer dans l’inflation législative » et d’oublier qu’il n’a la maîtrise de l’agenda législatif que « deux semaines sur quatre ». Il est vrai que le nombre de projets de lois à examiner est important, mais on ne peut faire grief à un président dont on a soutenu la candidature de vouloir respecter ses engagements et de soumettre trop de textes correspondant à ces mêmes engagements.
Comme souvent, il faut savoir lire entre les lignes et parmi les lois à examiner, il en est une qui n’arrange pas les sénateurs qui l’ont refusée le 18 janvier dernier, c’est celle proposée par le ministre de l’Intérieur concernant l’élection des conseillers départementaux (jusqu’à présent appelés conseillers généraux), des conseillers municipaux et communautaires et le report des élections départementales et régionales en 2015. Désormais, les conseillers départementaux se présenteront en binôme (une femme et un homme) pour assurer une stricte parité, ce qui signifie qu’il n’y a plus un candidat et son suppléant mais deux candidats élus en fonction d’un redécoupage des cantons dont un sur deux sera supprimé. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 13,9 % de conseillères générales et 5,0% de présidentes de conseils généraux.
Le second volet du texte portant sur la réforme du mode de scrutin où les listes seront obligatoires à partir de 1000 habitants au lieu de 3500 semblait faire consensus malgré des chiffres éloquents : 35% de conseillères municipales et 13,8% de femmes maires.
Nous n’allons pas entrer dans tous les détails de la loi qui sera adoptée, mais le but du Sénat est clair. Le rejet permet de gagner du temps avec la navette et la procédure d’adoption allongée qui en découle et l’on peut légitimement se demander si tout cela n’est pas un jeu entre le pouvoir exécutif et législatif qui est détenu par la même majorité. Le prétexte invoqué par Monsieur REBSAMEN de « l’embouteillage législatif » sert ses intérêts à commencer par sa propre réélection en 2014.

Le propos n’est pas innocent après la récente annonce du report de la loi sur le cumul à 2017 par le président de l’Assemblé nationale Claude BARTOLONE, ni au moment où débute la campagne de communication du gouvernement sur l’objectif de déficit du budget à 3% qui ne sera pas tenu malgré les déclarations péremptoires qui avaient précédé.
Il est impératif d’organiser une nuit du 4 août pour mettre fin à cette nouvelle féodalité et à ces privilèges qui permettent aux élus de s’affranchir de toute éthique pour préserver leurs intérêts et disposer librement de nos votes sans contrôle.

Nous avons à notre disposition une arme redoutable : le vote blanc qui vient en discussion au Sénat le 28 février prochain après que les députés aient décidé qu’ils seront séparés des bulletins nuls, mais pas comptabilisés comme suffrages exprimés. Un nombre important de bulletins blancs pourra modifier sensiblement le résultat attendu par des candidats qui espéraient une réélection facile. Essayons de réfléchir au meilleur usage que nous pouvons en faire pour les scrutins de 2014.

LIBR’ACTEURS, est en relation étroite avec des associations et en particulier avec le PARTI du vote BLANC, pour réfléchir aux modalités d’actions de sensibilisation, et à une traduction concrète, dans les urnes en 2014.

B. MALAGUTI.

Crédits image : Le HuffPost avec AFP