lundi 29 décembre 2014

CHOMAGE QUAND TU NOUS TIENS !



27000 chômeurs de plus en novembre, le constat est accablant en cette année qui s’achève et ne laisse rien augurer de bon à l’aube de 2015 !

Une nouvelles fois le pouvoir et les partenaires sociaux se lamentent, de concert, mais chacun reste figé sur ses positions.

*Un Président de la République et un Gouvernement, crispés sur les manettes de l’Etat, qui continuent à prédire un horizon plus serein, qui recule au fur et a mesure que l’on avance.
*Des syndicats ouvriers animés par les salariés de la fonction publique, éloignés du spectre de la perte d’emploi, qui vocifèrent en cherchant des boucs émissaires au lieu de se regarder dans une glace. Ils y verraient le reflet d’un syndicalisme national éclaté et parfaitement incapable de sortir des postures qui lui assurent encore quelques conforts de fonctionnement.
*Un patronat, loin lui aussi de tout reproche, qui se veut uni et cohérent, alors qu’il y a des années lumière entre le CAC40 et la PME de mon village. Un patronat qui se refuse à regarder les choses en face. Il ne sert à rien de se gargariser de RSE (responsabilité sociale de l’entreprise), à astiquer son auréole en mécénat et autre actions de communication, si dans le même temps, on ne revoit pas la gouvernance des entités et si on n’imagine pas des formules nouvelles pour accueillir les demandeurs d’emplois.

Le chômage de masse est un cancer qui mine l’unité nationale, et qui détruit les santés individuelles et le cercle familial. Dés lors il faut bousculer les citadelles et briser les tabous.
En matière d’emploi, un acteur est incontournable : L’EMPLOYEUR !
Cet employeur relève de 2 sphères, la sphère publique et la sphère privée et associative. C’est donc à ce niveau qu’il faut agir, en utilisant ces instruments de manière à la fois novatrice et contraignante.

*Premier acteur, l’employeur public, Etat et ses établissements, Collectivités territoriale et fonction hospitalière. Des employeurs qui continuent à recruter, sur des emplois dont beaucoup ne demandent pas une grande technicité et qui continuent à préférer le concours ou le clientélisme .Des mesures simples peuvent mobiliser ces offreurs d’emplois en les contraignants a n’embaucher sur les emplois vacants ou crées, que des chômeurs. Mesure lisible et traçable qui emporte avec elle une multitude d’avantages que nous développerons plus avant mais que le lecteur impartial et non dogmatique imaginera rapidement.

*Second acteur, l’employeur privé et associatif allant du Groupe à la TPE. Là aussi nous avons une proposition de nature à résorber l’emploi, sans obérer les charges sociales et permettant même de restaurer la compétitivité de l’offre. L’obligation faite à toute entreprise d’accueillir en son sein durant la durée d’indemnisation, des chômeurs au prorata des effectifs ETP. Chômeurs qui perçoivent leurs indemnités mais sont tenus de travailler 3 jours en entreprise, pour se réinsérer et qui conservent 2 jours pour se former. L’entreprise d’accueil se borne à prendre en charge, les frais de transport et de restauration. Là encore l’impact induit par cette mobilisation au niveau humain économique et budgétaire n’échappera à personne.

Voilà 2 axes, qu’il est aisé de mettre immédiatement en place et que nous pourrons détailler par le menu si nécessaire.

R HASSELMANN