dimanche 29 novembre 2015

ESPERONS !



Au moment où s’ouvre en grande pompe la COP21, et où l’on mesure le  sage scepticisme de 75% des français quant au résultat tangible à attendre, nous voudrions faire état de nos modestes réflexions.

Pour réfléchir à l’écologie du citoyen depuis prés d’un demi siècle, nous sommes frappés par la nouvelle donne à laquelle nous sommes confrontés. Ce scénario, rend caduque tous les modèles précédents, tirés notamment des crises économiques et sociales de 1873 ou 1929.

Aujourd’hui, nous sommes tous convaincus, que toute une série de ressources ne sont pas inépuisables. Dés lors, en regard de la mondialisation des attentes et des appétits, il est impératif de penser un modèle, qui part de postulats simples, et facilement compréhensibles du plus grand nombre.
*Le globe terrestre n’est pas extensible.
*La population mondiale croit sous le double effet de la natalité et de l’espérance de vie.
*Les ressources fossiles s’épuisent, jusque et y compris les terres riches ou rares.
*L’anthropocéne n’est pas un mythe et la biodiversité en souffre.

Dés lors, nous sommes face à une équation, où par chance il n’y a aucune inconnue. Cela  privera de toute excuse les responsables politiques installés à la tribune de la COP 21.
Si nous ne pouvons plus extraire, sans compter, et jeter sans recycler, nous devons repenser toute notre consommation et notre appétit de croissance.
En d’autres termes nous devons revisiter tout notre fonctionnement économique, et montrer comment des comportements modifiés, tirés en particulier des circuits courts ou de l’économie circulaire, sont de nature dans tous les pays, à forger un autre ADN à la notion de valeur.

En un mot comme en cent, il s’agit de dire haut et fort qu’une économie empreinte de CONSCIENCE DE LA TERRE est indispensable, souhaitable  mais surtout possible.
Cela ne passe pas par des gesticulations de certains écologistes, nostalgiques du grand soir, qui sont regardés comme punitifs ou adeptes de la décroissance. Cela passe par un soutien sans faille, au niveau mondial et  Européen en particulier, à toutes les formes d’écologie entrepreneuriale, à toutes les initiatives individuelles ou collectives qui privilégient les nouvelles énergies et le recyclage de déchets.
Soutien sans faille, par des politiques publiques de simplifications des procédures, par des crédits fléchés des grands fonds européens et par une autre approche de la mesure de performance d’une entité, ou « une certaine dose d’immatériel » trouverait place et justifierait une vraie considération collective.

Une telle orientation, est sans doute un des éléments de réponse de nature à fixer les réfugiés climatiques, économiques, voire politiques, éliminant ainsi les pressions humanitaires.
Espérons que les gouvernants réunis à PARIS pointeront cette urgence, car à défaut le citoyen en percevra une autre, un changement de gouvernance donnant place a des hommes et des femmes qui auront le courage de proposer et de mettre en œuvre loin des soucis partisans ou électoralistes à court terme !

3 commentaires:

  1. Une nouvelle fois bien tourné et bien jugé, cela ravive mes regrets devant votre discrétion, et votre refus de passer à l'étape d’après.
    Il faut vous donner les moyens d'être plus visibles, pour proposer vraiment ce que vous avez.Il semble que votre petite association dispose d'un beau cercle, et de véritables experts.Vous devriez être plus ambitieux.Quand vous voyez ce que vos amis d'EELV font d'une écologie responsable, il y a vraiment un créneau a prendre d'autant que j'ai cru comprendre que HULOT et COHN BENDIT ne vous sont pas inconnus!

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  2. Je m'associe au message précédent, et vous demande de bien vouloir nous dire ou vous en êtes, au niveau de votre offre politique.vous ne pouvez pas ignore qu'aprés les REGIONALES tout va être chambouler.Avec vos idées, vos experts et votre capacité a convaincre vous avez une vraie place.Je lis votre devise "Le BIEN NE FAIT PAS DE BRUIT..." c'est dommage!

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  3. Avez-vous remarqué que les fondations américaines (type Gates, Buffet et bientôt Zuckenberg) deviennent, pour financer le futur, des concurrents des Etats et beaucoup plus efficaces.
    Peut-on imaginer qu'un jour une ou plusieurs de ces fondations décident de financer une équipe de personnes compétentes destinée à prendre le pouvoir politique ?

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