samedi 29 décembre 2018

MEILLEURS VOEUX pour 2019 et la suite.....





LIBR’ACTEURS vous prĂ©sente ses vƓux attentifs et chaleureux pour 2019.
VƓux personnels et familiaux, VƓux professionnels et associatifs, vƓux pour que, dans ces domaines vos attentes et efforts soient comblĂ©s.

Rendre LE CITOYEN ACTEUR DE SON DESTIN ! C’est sur cette idĂ©e qu’il y a bientĂŽt 20 ans, aprĂšs PROVIDENTIEL est nĂ© LIBR’ACTEURS.

Merci à toutes celles et ceux, qui dans leurs commentaires sur ce site, ou par des messages plus personnels, observent que nous étions précurseurs, et sommes désormais en pleine actualité.
DĂšs lors ,il n’Ă©tonnera personne que nous rĂ©pondions favorablement aux nombreuses sollicitations, Ă  l’occasion de  la mise en place par la Commission Nationale du DĂ©bat Public, des conventions citoyennes et que nos membres, sur le terrain soient des chevilles ouvriĂšres disponibles.

LIBR’ACTEURS, collectif citoyen ni a droite ni a gauche mais devant, a su nouer des partenariats et participer aux travaux et rĂ©flexions de plusieurs mouvements et associations, qui toutes ont un point commun, LE CITOYEN ACTEUR guidĂ© par la conscience de la terre et les grands principes qui fondent notre dĂ©mocratie rĂ©publicaine.

Pour preuve la liste qui suit qui recense en cette fin d’annĂ©e nos liens et implications illustrant notre ƓcumĂ©nisme et le fil conducteur social mais lucide qui nous anime et guide nos propos et interventions.
LE LABO de l’ESS www.lelabo-ess.org
L’INSTITUT SANTE www.institut-sante.org
Le COMITE BASTILLE www.comitebastille.org
Le PACTE CIVIQUE www.pacte-civique.org
La SOCIETE CIVILE www.lasocietecivile.fr
Le CLUB du NOUVEAU SIECLE www.club-nouveau.siecle.org
L’UNION PANEUROPEENNE INTERNATIONALE  www.international-paneuropean-union.EU
CITOYENNETE ACTION PARTICIPATION pour le 21e SiĂšcle (CAP21) www.cap21lrc.fr

A suivre donc, avec une feuille de route, qui par le biais des travaux de la CNDP, va notamment porter sur la refondation du systĂšme de santĂ© (Institut SantĂ©), sur l’affirmation du tiers secteur (LABO ESS), pour une refonte de notre cadre constitutionnel ,et sur un plaidoyer pour une Union EuropĂ©enne revisitĂ©e.

Bonne Année donc et bien à vous.

R HASSELMANN

vendredi 21 décembre 2018

POLITIQUES PUBLIQUES.









« Ce que nous mesurons influence ce que nous faisons dĂ©s lors si nous ne mesurons pas ce qu’il faut, nous ne ferons pas ce qu’il convient de faire. » J STIGLITZ, parle d’or, et mĂ©rite qu’on s’interroge.

Au moment oĂč, dans l’urgence, une volontĂ© de renouveau dĂ©mocratique est mise en musique, il paraĂźt expĂ©dient et sage de bien situer les acteurs et les attentes. Il importe aussi de redire que la France, imbue de sa singularitĂ© auto -proclamĂ©e, est championne, pour simplement « faire du bruit avec la bouche ».
C’est en ce sens qu’une Ă©tude de FRANCE STRATEGIE, tombe au bon moment. Elle porte sur l’Ă©valuation d’impact des politiques publiques de maniĂšre Ă  alimenter le dĂ©bat public….sur l’efficacitĂ© rĂ©elle des politiques mises en Ɠuvre.

Lecture instructive au moment ou les projecteurs sont braquĂ©s sur le CNDP (ComitĂ© National du DĂ©bat Public), pilotĂ© par Chantal JOUANNO, chargĂ© d’animer et de collationner la parole citoyenne, lĂ  oĂč elle se trouve. Lecture instructive mais trĂšs inquiĂ©tante, quand on dĂ©couvre que la France mesure et Ă©value beaucoup, par experts interposĂ©s, mais tire peu de leçons, par rapport Ă  beaucoup de nos voisins.
Mieux, cette Ă©tude remet en lumiĂšre la DITP, Direction InterministĂ©rielle de la Transformation Publique, dont beaucoup de nos concitoyens ignorent l’existence.
Comme souvent Ă©voquĂ© prenant le risque d’ĂȘtre regardĂ© comme donneur de leçons, il parait trĂšs utile une nouvelle fois de faire un peu de pĂ©dagogie.

DĂ©mocratie pas ci, dĂ©mocratie par-lĂ , il suffit de lire l’article 14 de la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen pour trancher. « Les citoyens ont le droit de constater par eux mĂȘme ou leurs reprĂ©sentants la nĂ©cessite de la contribution publique de la consentir librement et d’en suivre l’emploi… ».
D’en suivre l’emploi, tout est dit car c’est bien parce que le citoyen ne sait pas oĂč passe sa contribution qu’il est de plus en plus rĂ©tif Ă  l’accepter. Cette rĂ©alitĂ© met une nouvelle fois en lumiĂšre, une France sur-administrĂ©e girondine dans les mots mais toujours aussi jacobine dans les actes.

A ce stade, il est permis de poser une question, est-ce que la premiĂšre des politiques publiques Ă  mesurer, Ă©valuer et probablement Ă  largement amĂ©liorer, n’est ce pas la capacitĂ© de l’Etat a mettre en place, les rĂšgles et instruments, pour que les initiatives citoyennes individuelles et collectives, puissent prendre corps.
Cela passe Ă  n’en pas douter par un Ă©lagage sans faiblesse des doublons administratifs et territoriaux, par une hiĂ©rarchisation des enjeux de politique publiques, Ă  partir de l’Ă©coute de la voix citoyenne.
A cet égard, il paraßt évident que la santé publique et ses principaux déterminants devrait arriver en bon rang.

Restera enfin Ă  ciseler le bon modĂšle Ă©conomique et social, entre une administration Ă©touffante et un capitalisme financier anonyme et prĂ©dateur. Nous continuons Ă  penser avec d’autres, que le tiers secteur est la bonne rĂ©ponse.

R HASSELMANN






vendredi 14 décembre 2018

CE QUI NOUS SEPARE.






 En quelques jours les maux, les fractures, les lignes de sĂ©paration au sein de la sociĂ©tĂ© française, sont apparus clairement. Tout ce qui nous empĂȘche de “faire sociĂ©tĂ©” et menace de nous diviser durablement est en surface, sans fard, sans la mise en forme des discours politiques.

L’alĂ©a de la peur
La nouvelle attaque terroriste (au sens premier du terme, qui vise Ă  terroriser sans autre objectif que celui-lĂ ) Ă  Strasbourg est venue endeuiller la vie de dizaines de personnes, de façon absurde et sans autre raison que celle d’avoir Ă©tĂ© lĂ . Cet alĂ©a, transportĂ© par une interprĂ©tation folle de l’Islam, traverse nos sociĂ©tĂ©s, sans contrĂŽle. Il nous effraie, avive des antagonismes, excite les diffĂ©rences et les „identitĂ©s“, Ă©claire aussi nos faiblesses et nos doutes sur les principes fondateurs de la sociĂ©tĂ© française (libertĂ©s fondamentales, laĂŻcitĂ©).

La défiance permanente
La rĂ©action de certains “gilets jaunes”, prĂ©sentant cette attaque comme accompagnĂ©e ou tĂ©lĂ©guidĂ©e par le gouvernement afin de faire diversion et mettre un terme Ă  leur mouvement, est la face abjecte du ressentiment, moteur des manifestions depuis 15 jours.

Ce ressentiment est de la dĂ©fiance. Nous sommes entrĂ©s dans une “sociĂ©tĂ© de la dĂ©fiance”. Le concept a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©crit par quelques Ă©conomistes ou sociologues. Ceux qui la vivent sont sur les ronds-points et devant les lycĂ©es. La colĂšre et la peur ont pris le pas sur l’adhĂ©sion aux institutions de la RĂ©publique. L’École n’apporte pas de garantie, le systĂšme judiciaire effraie, les mĂ©dias et les organes politiques sont des repoussoirs. Le “qui sont ces gens qui se prennent pour les Ă©lites ?“ a remplacĂ© le „tous pourris”, encore inclusif — ils sont comme nous mais corrompus par le pouvoir et l’argent -. Cette dĂ©fiance est le fruit d’un quotidien oĂč rĂ©munĂ©ration modeste sans perspectives cĂŽtoie des charges sans cesse en augmentation. Elle est l’enfant du dĂ©classement et du mĂ©pris ressenti pour les pĂ©ri-urbain et les „banlieusards“, les nouveaux gueux des temps contemporains.

De la „fracture sociale“ de 1988 au „renouvellement“ de 2017, le discours politique croit depuis longtemps s’emparer de cette dĂ©fiance. Appropriation contre-productive, particuliĂšrement pour les „marcheurs“. Le loi sur la moralisation vidĂ©e de son contenu (non-cumul reportĂ©, casier judiciaire Ă©cartĂ©) ne sera pas compensĂ©e par la nouvelle promesse sur le vote blanc. La parole publique vient en effet tous les jours rompre ce qui nous unit. Le „rĂ©concilier la base et le sommet“ du PrĂ©sident de la RĂ©publique est lourd de sens. Les propos sur les liens entre les Ă©lites/dirigeants et le peuple sont dans la mĂȘme veine. Il leur manque l’humilitĂ©, la modernitĂ© et l’exemplaritĂ© attendues des reprĂ©sentants pour restaurer la confiance nĂ©cessaire en dĂ©mocratie.

Le discours du changement et le réel
Il manque aussi, et c’est le cas avec les annonces rĂ©centes du PrĂ©sident de la RĂ©publique, la volontĂ© de se confronter Ă  la complexitĂ© du rĂ©el. Ainsi, le marchĂ© de l’emploi s’est-il coupĂ© en deux et la rĂ©ponse politique ne s’est pas adaptĂ©e. PrĂ©caritĂ© Ă©conomique pour 15 Ă  20% de la population active, absence de perspective pour la plupart de ceux rĂ©munĂ©rĂ©s autour du Smic, pressions bureaucratiques sur les personnes inscrites Ă  PĂŽle emploi ou au RSA, la part du rĂ©el qui ne voit aucun changement ne cesse d’augmenter. Or, faute de comprendre cette nouvelle rĂ©alitĂ© et de s’y adapter, l’État est devenu un acteur „malveillant“ (contraire de bienveillant) de ce marchĂ©.

Pas de renouvellement sincĂšre avant 2020
Être Ă©lu est une charge, non une source de privilĂšges. Mais seules de nouvelles pratiques pourront convaincre nos concitoyens et refabriquer la confiance, et cela prendra du temps. Il n’y a rien Ă  attendre des Ă©lections europĂ©ennes. En revanche, les Ă©lections municipales seront une occasion de renouveler les hommes et les femmes qui s’impliquent en politique, de porter des solutions nouvelles et d’instaurer des pratiques modernes. Et refaire sociĂ©tĂ©.

2020 se prépare maintenant.

Eric LAFOND