vendredi 9 mars 2018

REVISION CONSTITUTIONNELLE et CONSCIENCE de la TERRE.







Au même titre que dans une récente contribution je pointe les dangers encourus par l’EUROPE, il n’étonnera pas le lecteur qui m’a situé, que dans le brouhaha ambiant je surveille le sort réservé a la CONSCIENCE de La TERRE, au climat et à la biodiversité dans la prochaine révision constitutionnelle.
La question est fondamentale, et il est à craindre qu’en dépit des réactions associatives, et autres pétitions diligentées ici ou là, le pouvoir ne saisisse pas l’opportunité qu’il y a, à graver dans la loi fondamentale, plus que le principe de précaution, un droit de l’humanité forgé par la France.
Il est sans doute utile de rappeler ici que le 2 novembre 2015 en prélude à la COP21, au sein du CONSEIL ECONOMIQUE SOCIAL et ENVIRONNEMENTAL (CESE) a été révélée, portée et commentée la Déclaration universelle des Droits de l’Humanité (DUDH) articulée en 4 grands principes, 6 droits et 6 devoirs pour poser plus que la précaution, la responsabilité. Le nombre et la qualité des citoyens croisés lors de cette séance, pilotée par C LEPAGE, dont beaucoup sont désormais aux affaires gouvernementales permet d’espérer qu’ils n’ont pas la mémoire courte.
Il reste que dans ce domaine comme ailleurs, il vaut mieux tenir que courir quand on sait combien le principe de précaution qui a pourtant fournit de nombreuses preuves d’utilité gêne aux entournures.
Certains y ont vu un principe de suspicion de nature à ralentir le progrès et les gains de bien être par des postures « a priori » là ou il s’agit simplement de bien cerner les impacts et les responsabilités avant d’agir. L ’arme la plus puissante pour changer le monde c’est l’éducation disait N MANDELA, l’occasion est donc belle d’éduquer et de ne pas esquiver le débat démocratique.
En premier lieu il serait bon de ne pas oublier qu’il existe déjà un fil conducteur dans les cartons ,la loi relative à la transition énergétique et la croissance verte……qui porte en son sein 56 habilitations à légiférer par ordonnances ce qui devrait plaire en haut lieu.
Si l’environnement sculpte nos gênes comme le révèle plusieurs études concordantes convenons qu’il n’y a rien de choquant a ce qu’un pays comme la France, grave dans l’article premier de sa loi fondamentale que la république soumet toutes mesures au préalable de la conscience de la terre et de la biodiversité. Le débat sur ce point doit être clos, il reste alors à expliquer, à rédiger avec soin et surtout à convaincre le plus grand nombre.
L’enjeu n’est pas neutre, car en hiérarchisant et en priorisant ainsi les préceptes on oriente de manière significative les choix et investissements publics et privés, en matière d’énergie et de croissance verte notamment.
Comme on le voit la place de la conscience du climat et de la biodiversité dans la constitution n’est pas une anecdote et le citoyen doit y veiller. L’un des intervenants au CESE en 2015 a eu cette belle formule : « L’HUMANITE S’IDENTIFIE ELLE-MEME EN PRENANT CONSCIENCE COLLECTIVEMENT DE SON DESTIN ! »
R HASSELMANN
(LES ECHOS.fr 9.03.18)





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