lundi 5 avril 2021

FORME ALTERNATIVE de l'ENTREPRISE.

 


 

Il y a 20 ans, à l’aube de ce siècle, beaucoup ont pris conscience de l’impérieuse nécessité qu’il y avait a revoir, notre fonctionnement démocratique, notre modèle économique et social, et le rôle et la place d’un État en phase, avec les nouvelles donnes géopolitiques, technologiques et démographiques.

Au rang des chantiers prioritaires figurait déjà l’impérieuse nécessité de réconcilier capital et travail en prônant une finance patiente, et en modélisant les belles avancées de l’économie sociale et solidaire (ESS). Pour preuve, les grandes écoles de gestion et management, invitaient des intervenants à parler des vertus et mérites de la forme alternative de l’entreprise.

L’actualité commande d’accélérer le mouvement. Responsabilité sociétale de l’entreprise (R.S.E) et norme UE ISO 26000, loi PACTE de 2019, Entreprises a missions, autorisées par le nouvel article 1835 du code civil, autant de pertes de temps quand tout est dit et identifié de longue date.

Il ne s’agit pas de « grand soir » signant la fin d’un modèle libéral à bout de souffle, ou de la fin de la liberté d’entreprendre, mais d’inviter les partenaires capital et travail à une autre forme de coopération, ou un capitalisme vertueux, porterait un salariat lucide et impliqué, pour un objectif partagé de développement durable.

C’est ici que le lien est évident entre démocratie et économique et social trouve son évidence.

Le salarié, est d’abord un citoyen qui demande de plus en plus à être associé à ce qui le concerne. Ce citoyen est désormais persuadé qu’il est des richesses plus importantes que capitalistiques et qu’il faut promouvoir un modèle nouveau de développement solidaire. Un modèle qui est celui de l’ESS, qui s’appuie sur les territoires et les citoyens pour les responsabiliser, accompagnés par une action publique enfin décentralisée, signe d’un véritable État Moderne. Un État qui doit prendre conscience de cette nouvelle société, qui a changé dans sa démographie, sa sociologie, avec les nouveaux instruments technologiques dont elle dispose pour son information. Une démocratie qui attend un autre État que celui du  repliement et l’immobilisme.

A l’heure ou un nombre de plus en plus important de citoyens doutent et se réfugient dans l’abstention ou le vote blanc, incarner une telle ambition constitue sans doute le bon cément pour les échéances qui arrivent.

La question mérite attention.

R HASSELMANN

 

 

1 commentaire:

  1. Vous exhumez le rapport WARSMANN, vous devez être peu a le connaître et encore moins a l'avoir lu. C'est vrai que disciple de CROZIER, vous plaidez depuis longtemps pour un Etat stratège et pas "Touche è tout".

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