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lundi 3 décembre 2012

REUSSITE et INTERET COLLECTIF CITOYEN !


« De droite » ou « de gauche » pour les uns, « en avant » pour les autres (tels LIBR’ACTEURS), nous avons tous intérêt à ce que le gouvernement en place réussisse dans sa politique d’assainissement (politique et financier) de la France.

Cela n’en rend que plus pathétiques les trous d’air, souvent auto générés, dans lesquels il plonge :

- Quelle urgence y avait-il à traiter le problème du mariage homosexuel, alors que l’anxiété générale monte autour du chômage croissant ?

- Faut-il vraiment user de son crédit sur le projet de Notre Dame des Landes dont le moins qu’on puisse dire est qu’il n’a aucun caractère d’urgence au regard des prévisions de trafic ? (Une revue complète de la faisabilité du projet serait une sortie élégante, tant que sa paternité peut encore être attribuée au gouvernement précédent).

- Ne peut-on pas se passer d’un ministre grandiloquent dont les paroles maladroites nuisent à l’objet même de sa mission (et sont visiblement à la mesure de sa méconnaissance de l’économie).

- Pourquoi tergiverser autour du temps scolaire, alors qu’il y a convergence générale sur l’intérêt des enfants (dont la seule faiblesse est de ne pas voter) ?

- Etc.

A mes yeux, deux urgences auxquelles tout le reste doit être soumis :

1. restaurer la compétitivité de l’économie ; et ce n’est pas un transfert de charges des sociétés vers les ménages qui y suffira. Il s’agit en fait de la mobilisation d’une nation tout entière. Quand on voit les lenteurs désespérantes de certaines administrations ou sociétés publiques (ô RTT, j’écrirai ton nom !), même les agents de la fonction ou des services publics ont leur part à prendre dans la compétitivité du pays.

2. assainir la vie politique, en ouvrant largement les fenêtres de notre démocratie : non cumul des mandats, statut de l’élu, et toutes les autres mesures que la commission Jospin a parfaitement identifiées. Notre démocratie se meurt de n’avoir pas su prendre les décisions courageuses à temps : comment pourrait-il en être autrement quand la plus grande partie de notre personnel politique place sa réélection bien avant l’intérêt du pays !

C’est au regard des résultats obtenus sur ces deux points que M. Hollande sera jugé. Aura-t-il le courage d’affronter ses pairs ?
Sinon, cinq nouvelles années de perdues ! Nous avons TOUS intérêt à ce qu’il réussisse.

J BELLIER

dimanche 18 novembre 2012

PEDAGOGIE, SUITE …….. !

Permettez moi de regretter que certains de nos sympathisants et lecteurs répugnent à réagir sur ce site et préfèrent m’adresser directement leurs observations, contributions et critiques.
Il en est une qui revient de plus en plus fréquemment, tant il est vrai que ce pays a mal à sa fonction publique.

Lors de sa dernière conférence de presse, le Président de la République, a indiqué sur un ton ferme, qu’il était hors de question de toucher au statut de la fonction publique et pourtant !

Pourtant, en conscience, est-il normal qu’à l’heure où les emplois sont menacés ici ou là, 1 salarié sur 4 (record du monde hormis le Japon) se lève le matin sans se poser la question de son emploi, quels que soient sa performance individuelle et l’utilité de son travail ?

Tout est lié, le poids des fonctions publiques obère notre performance économique et elle est l’alliée des élus cumulards de mandats, qui recrutent sans trop compter, ceux et celles qui seront les premiers remparts d’un système dont ils espèrent aussi pouvoir bénéficier un jour.
Le nombre d’élus issus de la fonction publique, territoriale notamment, des cabinets et staffs d’élus, ou des opérateurs publics est à cet égard édifiant.

Mais parlons chiffres en espérant que le lecteur vérifiera et à la suite comprendra !

La dépenses publique absorbe 56% de notre Produit Intérieur Brut (PIB), pour mémoire c’est ……10 points de plus que la moyenne des pays de l’OCDE.
56% de PIB en dépenses publiques dont 16% pour l’Etat, 12% pour les Collectivités Locales et … 28% pour la sécurité sociale (dont 14% pour les retraites soit 5 points de plus que la moyenne OCDE).
Pour financer ces dépenses publiques, nous prélevons d’autorité 51% (impôts, taxes, cotisations redevances…) ce qu’on appelle les PO (Prélèvements obligatoires), là ou le niveau moyen OCDE est de 40%.

Je l’ai dit, ce pays compte 7 millions de fonctionnaires et assimilés, pour une qualité administrative qui reste à comparer, des citoyens de plus en plus avertis et des économies annoncées et logiques mais jamais réalisées.
Ici un exemple frappant, la mise en œuvre des lois CHEVENEMENT sur l’intercommunalité, a générée le recrutement de……500000 emplois sans dans le même temps conduire à des baisses d’effectifs dans les communes membres.

Il est évident que le parti socialiste, pour des raisons faciles à comprendre, est un parti de fonctionnaires, il faut donc que la société civile y veille.
Il faut inventer le fonctionnaire du nouveau siècle, celui qui sera jugé sur sa performance, qui acceptera par solidarité de ne pas jouir d’un emploi à vie, qui comprendra qu’il est là pour servir le collectif à qui il doit tout.

Si l’on a le courage d’y réfléchir sans passion, au même titre que le cumul des mandats, nous lèveront deux hypothèques lourdes sur l’avenir de nos enfants.
Un avenir qui commande un contrat de travail unique pour tous avec des garanties identiques et solides, un régime de retraite unifié, et peut être une syndicalisation obligatoire.

R HASSELMANN

Crédits Photo : scène du film Office Space - Mike Judge, 1999

vendredi 9 novembre 2012

COMPETITIVITE…….. !



La compétitivité à retrouver d’urgence est une ardente obligation.
LIBR’ACTEURS prône depuis des années, une implication citoyenne, une pédagogie, pour arriver à une « Co-citoyenneté ».
Le salut passera par la compréhension du plus grand nombre, par l’initiative de proximité, par la vertu de l’exemple.

Nous vous livrons ici une petite réflexion de l’un des fondateurs de notre association qui, par son cursus professionnel et son mandat électif, sait de quoi il parle.

La rapport Gallois a reçu un accueil unanime : droite comme gauche (à quelques irréductibles près), syndicats comme patronat saluent la qualité du travail effectué et la pertinence de ses recommandations.
N’en ayant lu que des synthèses, je me garde bien d’introduire une quelconque dissonance dans ce concert de louanges.

Je regrette seulement que deux angles de vue aient été (volontairement ?) occultés, qui auraient pu donner lieu également à recommandations :

○ Faire une pédagogie grand public des 35h imposées par l’Etat et de leurs conséquences, vécues par tous : démobilisation des acteurs économiques, perte de compétitivité par renchérissement des coûts du travail, désorganisation du secteur public, etc. Il faut absolument faire comprendre à tous les citoyens que le travail ne se partage pas comme un gâteau de dimensions constantes ; et que, précisément, quand son coût augmente quelle qu’en soit la raison (dont les 35h payées 39), le « gâteau » diminue et l’emploi avec. J’aurais aimé que M. Gallois profite donc de son rapport pour mettre les pieds dans le plat et qu’il préconise une remise en cause (modulée) du tabou des 35h.
○ Ne pas s’en tenir à des mesures techniques, financières ou fiscales, imposées d’en haut, mais appeler tous les citoyens, en leur proposant des actes concrets, à relever le défi de la compétitivité dont dépendent leurs emplois et ceux de leurs enfants. C’est d’une mobilisation générale qu’il s’agit.

Jacques Bellier



Crédit Photo : Encyclopédie Gratuite