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jeudi 24 mars 2011

Et l’Homme dans tout cela ?

Rendre le citoyen acteur de son destin, s’efforcer de changer le futur, telles sont nos ambitions. Nous estimons qu’il faut d’abord, au niveau national changer le donne démocratique, pour que la France se dote d’élus en phase avec les vraies préoccupations du citoyen.

Nous estimons aussi, tenant du comportemental, qu’il est primordial de donner les clés de lecture et des informations de nature à permettre au plus grand nombre de comprendre pour faire des choix.

Nous parlons de développement responsable, de préférence au développement durable ou soutenable, en estimant qu’INNOVATION n’est pas forcément synonyme de mieux être, mais qu’a l’inverse, en matière de nucléaire, il faut une sortie probable, mais fléchée et rationnelle.

C’est dans cet esprit que nous relevons ici « Voyage dans l'Anthropocène» par Claude LORIUS. Dans cet ouvrage le célèbre glaciologue éclaire avec pertinence et subtilité, l'Anthropocène, l’ère de l’homme, l’époque ou il a laissé sa trace.

Au train ou vont les choses cette ère de l’homme va se clore plus vite que prévu , ce sera la fin de l’humanité, et une autre forme de vie prendra le relai.

Ouvrage pessimiste, mais réaliste qui présente a nos yeux un ingrédient du changement : LA PEUR.

Nous sommes en effet d’incorrigibles apprentis sorciers, avec le nucléaire, avec les manipulations génétiques, avec la perte des valeurs fondamentales de certaines institutions comme la famille. L’argumentation raisonnée ou rationnelle n’a plus sa place dans une société, qui veut tout connaître et tout savoir, et ne prend plus le temps du questionnement.

Seule la PEUR, l’instinct de survie ou de conservation peut faire changer les comportements. En ce sens le livre est clair, le climat c’est l’air et l’eau, cela conditionne la santé et la vie.

Il n’est pas besoin de démontrer cela, mais il est peut être utile de démontrer que l’intérêt de la finance à court terme, l’intérêt d’une consommation sans retenue, ne va pas dans le sens de l’intérêt de l’humanité.

Dés lors il ne faut pas laisser les clés du pouvoir, des pouvoirs, a la finance mondial, et aux lobbies de toutes sortes qui la manipule dans les cadres et codes de nos Etats Nations

Les civilisations meurent par suicide, et non par meurtre. Cette formule mérite d’être livrée à réflexions. Comment éviter ce suicide annoncé quand on dispose de tous les indicateurs et instruments, pour modifier la trajectoire ou ralentir le déclin.

C’est un message qui mérite d’être relayé, pour générer une intime conviction, au niveau des adultes et être le socle d’une nouvelle éducation des plus jeunes.


Richard HASSELMANN


Crédit image
Acte Sud