vendredi 18 décembre 2009

Paradoxe de la modernité !

Lors d’une récente conversation, un chef d’entreprise me faisait observer combien la réactivité des entreprises s’érodait. Observation intéressante, qui conduit à une analyse que j’aimerai partager.

La réactivité des entreprises dans la prise de décision, est freinée par l’avalanche de dossiers, et de sollicitations que le décideur doit traiter en même temps, du fait des NTIC, internet, web 2.0 et autres gadgets a la mode.

Etonnez vous, ensuite, que l’on vous parle de stress ou de "BURN OUT", nouveau syndrome à la mode. Le décideur ne peut se concentrer, et mener a bien un projet, submergé qu’il est par tout et n’importe quoi.

Comme moi, vous avez du être frappé, lors d’une conférence ou d’une présentation de projet, de voir les collaborateurs, ou responsables conviés, faire pendant votre exposé « JOUJOU » avec portables, E ou smart phones. C’est qu’il ne peut se couper du quotidien, de peur de passer a côté de quelque chose, ou d’être moins informé qu’un autre.

Le lecteur ou le sympathisant, sait combien je suis attaché, à l’humain dans l’entreprise.

Pour avoir dans les années 70, forgé le concept d’ « écologie des collaborateurs » le constat me conforte.

A l’époque avec René DUMONT et d’autres l’ECOLOGIE était une terre de mission, non encombrée par tous les arrivistes et sectaires que nous connaissons .Cette écologie des collaborateurs, était de la même veine que le « management éthique », cher à Bernard BRUNHES.

La modernité des NTIC ne sera un atout que dés l’instant ou le manager décideur, aura fait siens les préceptes de l’écologie du collaborateur et du management éthique, a défaut, il va retarder la prise décision, et le passage a la phase opérationnelle d’exploitation et de vente, et pénaliser l’entreprise et lui avec.

Pour être réactif et concurrentiel, il faut savoir faire confiance, a celui qui va vous aider et aider l’entreprise à progresser.

Le manager qui pense qu’il faut jouer à « la mouche du coche » est un handicap pour son entreprise.

A bien y regarder, ce thème, nous ramène, à une forme de démocratie, ou le cumul des mandats, et la longévité politique, dissuadent de réformer, pour ne pas perdre la main.

C’est gouverner en fonction des sondages et de l’air du temps, c’est faire du « storry telling », et jouer à l’HYPER GOUVERNANT, qui se mêle de tout.

Cela doit parler à beaucoup, et permet de toucher du doigt les limites des NTIC, qui ne peuvent permettre de se soustraire, à une certaine éthique, et à une ligne de conduite claire.

Cela passe par une information précise du salarié comme du citoyen, et dans la conviction, que l’addition des talents est un bénéfice pour la société qu’elle soit nationale ou entrepreurariale.


Richard HASSELMANN

mercredi 9 décembre 2009

Grand emprunt et mimétisme

Nous avons dénoncé ici très tôt, les dangers du "Food power", et les risques de voir une nouvelle bulle spéculative se fixer sur les terres agricoles.

L’actualité nous a donné raison !

Nous avons également souligné, combien il était urgent de juguler notre dette, et en ce sens, nous pensons qu’il eu mieux valu dégager des économies d’échelles, pour investir en lieu et place d’un grand emprunt.

Las nous ne sommes que d’humbles citoyens, un peu versés en la matière mais sans audience particulière. Cela ne nous rebute toutefois pas, c’est la raison pour laquelle, nous voudrions faire observer ce qui suit.

La lecture de nombreuses lettres de conjoncture, rapports, ou notes a destination de la Finance, devrait instruire le gouvernement sur les priorités à financer par le grand emprunt.

Le mimétisme avec les orientations des investisseurs va faire double emploi.

Au moment ou le sommet de COPENHAGUE se profile, au moment ou le changement climatique, quelle qu’en soit la cause est un phénomène inéluctable, on voit des secteurs porteurs dans lesquels il faut investir, aux dires des conseillers en patrimoine :

A titre d’exemple,

- Le bâtiment vert.
- Les transports propres.

Cela est bel et bon, mais dans ce cas, le grand emprunt doit aller ailleurs, vers des investissements de recherches, de formation et non pas vers des segments qui seront financés par les capitaux privés, car annoncés comme rentables.

Il doit aider à créer des emplois de proximité, et ne pas financer des infrastructures, si c’est pour les céder ensuite au secteur privé.

Ce parallélisme entre les orientations d’investissement du grand emprunt et l’attente du capitalisme anonyme, nous inquiète surtout quand on sait, qu’il sera souscrit au prés du marché financier. Cela fait coup double en termes de rentabilité potentielle pour l’investisseur, et coup double aussi pour le citoyen contribuable qui rembourse les dettes.

LIBR’ACTEURS prône la fin du cumul des mandats c’est un moyen, mais aussi et surtout une société de projets, basée sur la conscience de la terre et l’avenir de nos enfants et petits enfants.

C’est là qu’il faut investir, dans une politique innovante de la mère de famille et de la petite enfance, pour faciliter le quotidien en créant des emplois.

Est-il un plus bel investissement d’avenir ?


Richard HASSELMANN

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Navi Mag

mardi 1 décembre 2009

Mandats et démocratie

Au moment ou les partis politiques, commencent à publier les noms des têtes de listes pour les prochaines régionales, LIBR’ACTEURS "revient à la charge"

Nous œuvrons depuis longtemps pour le non cumul des mandats et la fin d’une certaine longévité politique, et nous constatons qu’une nouvelle fois bon nombre de candidats, sont maires, parlementaires nationaux ou européens, présidents de regroupements intercommunaux, quand ce n’est pas tout à la fois.

Ce cumul est ce qui ronge notre démocratie, faut-il que le France soit pauvre en talents pour ne pas sortir de ce cercle vicieux !

La France est le seul pays démocratique qui donne un si triste spectacle. L’élu battu ici ne retourne pas vers son métier premier, il se replie sur un autre mandat en attendant des jours meilleurs.

Nous avons dit que cette réforme était « LA MERE DE TOUTES LES REFORMES », celle par la quelle il faut commencer, pour passer ensuite aux autres réformes. Dans notre esprit ce n’est pas une fin c’est un moyen, pour qu’ensuite nous puissions réformer l’ETAT et les niveaux de compétences des collectivités et le droit d’ordonnancer des dépenses publiques qui concourent au creusement de la dette.

C’est aussi le préalable absolu si l’on veut que l’élu, rende des comptes à son mandant, l’électeur, en échappant à la toute puissance des administrations nationales et locales, qui gèrent la continuité, sans légitimité.

Cette réforme permettrait aussi, outre l’émergence de jeunes, de femmes et de citoyens issus de la diversité sociologique, de libérer l’élu de la toute puissance des appareils de partis, qui par le biais des investitures, cadenassent la conviction par le biais de votes « godillots ».

Faut –il être aveugle pour ne pas comprendre que la classe politique française, vit en vase clos, en caste qui se conforte, quelle que soit la sensibilité. Les montées au créneau, et les cris d’orfraies quand on fait mine de vouloir toucher a un échelon électoral ou a un mandat, sont a cet égard significatifs !

LIBR’ACTEURS a compilé les rapports, analyses et articles, qui depuis des décennies pointent en pure perte, l’effet pervers de cette situation. Las de prêcher dans le désert, nous lancerons prochainement sur ce site, de manière ludique, pour les régionales : « LE CHANT DES CUMULARDS »

Avec le concours actif de la communauté des internautes, nous souhaitons qu’il devienne le « TUBE » du début 2010 et qu’il sensibilise le citoyen sur cette réalité et donc sur le sens de son vote.


Il est évident que la mise en place d’un vrai statut de l’élu, traitant de sa rémunération, de sa réinsertion et d’une certaine forme de protection, vont de pair avec la nouvelle architecture démocratique que nous appelons des nos vœux.



Richard HASSELMANN


Création tee-shirt
Comboutique

mardi 17 novembre 2009

Copenhague : 2 fois CAPITALE !

Du 7 au 18 décembre prochain, en la Capitale du DANEMARK, va se jouer une partie également CAPITALE.

Capitale pour la survie de l’espèce humaine, et nous ne sommes pas certains que beaucoup perçoivent ce formidable enjeux. LIBR’ACTEURS, nos lecteurs l’auront compris est particulièrement sensible au fait environnemental et a la conscience de la terre.

Comme tout est dans tout et réciproquement, c’est ce qui nous conduit a mener croisade contre le cumul des mandats, pour régénérer la démocratie, et faire accéder aux affaires des citoyens nouveaux, qui recherchent un modèle économique compatible avec cette conscience de la terre.

Le changement climatique annoncé, est planétaire, il va demander des efforts et des réflexions dans tous les secteurs de l’activité humaine, et une force de mise en perspective à moyen et long terme.

Avouons que le rapport que vient de produire l’Agence internationale de l’énergie (AIE), nous inquiète beaucoup, en annonçant que la crise n’aura pas d’impact sur la consommation d’énergie et que les efforts éventuels des pays de l’OCDE seront engloutis par la voracité énergétique des pays émergents la Chine et l’Inde en particulier.

On lit, que faute d’une politique infléchie, dans le bon sens, la température globale de la planète pourrait augmenter de 6°C entre 2010 et 2030 causant des catastrophes environnementales irrémédiables.

Nous nous bornerons, ici, de donner quelques chiffres qui devraient permettre de mieux situer les idées, et les objectifs, économiques et industriels.

Car, et c’est en cela qu’il ya paradoxe, la lutte contre le réchauffement climatique et donc la sauvegarde de la race humaine, peut et doit être un moteur d’un investissement d’un nouveau type : RESPONSABLE dans tous les secteurs économiques.

On admet que le seuil d’absorption du CO2e (gaz de type CO2 ou équivalent) à 500 ppm (part par million). Si les Gaz a effet de serre (GES) ne sont pas jugulées et réduites d’environ 50% nous y seront en 2040.

Voilà l’enjeu de COPENHAGUE, mais nous craignions un grand marchandage quand nous entendons parler de cession de droits à polluer (belle formule de technocrate) et d’un prix de tonne carbone de l’ordre de 30 à35$.

Nous préférerions que l’on parle de gestion durable des ressources naturelles (sol, eau, forêts) à l’échelle planétaire.

Est-ce trop demander ?


Richard HASSELMANN


A vos commentaires !!!!

Le sommet de Copenhague - Bibliographie
Maxisciences
Copenhague 2009
Energie L'expansion
Europe1

lundi 9 novembre 2009

Un effondrement qui en cache un autre ?

1789, 1989 : effondrement d’anciens régimes. 2009 : le capitalisme triomphant vacille. A l’instar des régimes communistes il y a vingt ans. Certes avec une différence : le capitalisme sait s’adapter pour sauver sa peau, il en fait la démonstration.

Ce 9 novembre la symbolique Allemande est intéressante.

Les médias nous présentent des témoignages d’Allemands de l’Est qui « regrettent » cet ancien régime dont la vacuité est pourtant assez avérée pour que cette piste soit définitivement abandonnée.

Ces médias, généralement « moutonniers » puisque relativistes, en arrivent donc à des présentations manichéennes tendant à laisser penser que, le communisme n’étant pas la solution, il ne nous reste plus que le capitalisme. Celui-là même qui montre tant de défauts : pollution, inégalités croissantes, spéculation, violences, déshumanisation des conditions de travail, « addictivation » des consommateurs, mobilisations des ressources au service du futile et au détriment du bien être et du lien social…

Libr’acteurs ne se satisfait pas de cette conception et, avec d’autres, invite chacun à la réflexion : que faire après l’effondrement en douceur du capitalisme amorcé en 2009 ?
Les idées sont en marche, même s’il faudra beaucoup de temps, du temps qui servira aussi de sursis aux adeptes d’un capitalisme qui a probablement vécu.

Alors que dire, que proposer ?

Nous l’avons déjà dit : « prenons le meilleur de chaque concept » et ajoutons une approche novatrice.

L’économie capitaliste, qui a fait preuve d’une certaine efficacité, a besoin d’être fermement régulée. Grâce à une volonté politique, à une administration garante du service de l’intérêt général, des besoins fondamentaux et de la dignité, grâce à l’ESSOR (économie sociale, solidaire et responsable). Autant de contrepoids au service de la volonté politique.

Trois statuts, avec leurs spécificités, leurs contraintes et leurs avantages. Ne les confondons pas.

Libr’acteurs est un chien dans un jeu de quilles. En dénonçant le cumul des mandats, nous voulons faire un premier pas dans le démantèlement de cette collusion médiatico-politico-financière qui s’accommode parfaitement bien d’un régime qui sait broyer discrètement et sournoisement les individus. Mieux que le communisme.

Christian LIEBER

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Insolite place

jeudi 5 novembre 2009

Cumul et vie sociale

Est il sain qu’une même personne conserve comme sa propriété voire comme son fief pendant des décennies une ville, un département, ou une région ?

Directement ou par personne interposée. En théorie, un territoire, devrait être égal à une personne

La longévité au pouvoir local se construit par un clientélisme ; le contrôle et le soutien des intervenants locaux s’obtenant par des échanges de service et de subventions loin de l’intérêt général.

Qu’est ce que la « démocratie de proximité » ?

- Un pouvoir solitaire et autoritaire du patron local
- Un cumul des vassaux les plus soumis aux postes clés du Territoire mais attention à ne pas faire d’ombre au Patron
- Une élimination des concurrents dotés d’une trop forte personnalité pour favoriser des lieutenants ternes ; vive les « bénis oui,oui » ,et tant pis pour des talents concurrents
- Une soumission financière au Patron (adjoint et élu de l’Agglomération ) ou un asservissement du fait du cumul de poste d’élus et de permanents d’une autre collectivité (adjoint de la Ville et cadre souvent féminin pour l’équité du Département)
- Un monopole du financement du journal local (articles et pages payés par les différentes collectivités permettant de gérer au mieux la liberté de la presse locale, exemple varois point d’article sur la disgrâce présidentielle suite au retrait de la course à la Région PACA)

Quand un patron gère plusieurs collectivités et structures locales se pose rapidement un problème de lisibilité de l’action publique. On ne sait plus qui fait quoi. Le patron agit-il en tant que Président de Région ? Président de la structure intercommunale ? Élu de telle ou telle commune ? De fait, il gère le territoire comme sa maison, ce qui est la définition même du féodalisme

De plus un responsable d’exécutif local remplit toute une série de fonctions (Présidence des conseils d’administration des CHU, associations municipales, établissement publics divers etc.)

Pauvre démocratie !

Eric Campion


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Wikimedia

mardi 27 octobre 2009

LES REGRETS.....

Beaucoup s'émeuvent et vocifèrent devant les dérives constatées de notre belle république. Néanmoins, notre beau pays recèle dans ses trésors, la preuve de notre régression avérée.

Le lecteur savourera avec nous Joachim Du BELLAY, et il en méditera la profonde actualité ...


Joachim Du Bellay Les Regrets, sonnet CL

Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon oeil
Ces vieux singes de cour, qui ne savent rien faire,
Sinon en leur marcher les princes contrefaire,
Et se vêtir, comme eux, d'un pompeux appareil.

Si leur maître se moque, ils feront le pareil,
S'il ment, ce ne sont eux qui diront du contraire,
Plutôt auront-ils vu, afin de lui complaire,
La lune en plein midi, à minuit le soleil.

Si quelqu'un devant eux reçoit un bon visage,
Ils le vont caresser, bien qu'ils crèvent de rage:
S'il le reçoit mauvais. ils le montrent au doigt.

Mais ce qui plus contre eux quelquefois me dépite,
C'est quand devant le roi, d'un visage hypocrite,
Ils se prennent à rire, et ne savent pourquoi ...

Extrait de : Lettres de Joachim Du Bellay


Le Collectif Libr'acteurs