lundi 25 janvier 2010

Bombes à retardement  !!

L’annonce de l’arrivée prochaine de plus d’un million de chômeurs en fin de droit est regardée comme une bombe a retardement.

J’ai envie de dire : Une de plus ! Sans que pour cela les politiques en place prennent les mesures courageuses, douloureuses dans l’instant mais salutaires pour demain. Je n’entends pas ici traiter cette question du chômage longue durée et de son traitement particulièrement inepte.

Nous y reviendrons dans d’autres cercles.

Notez qu’au même moment l’INSEE publie son rapport sur l’évolution de la population française, nous gagnons 2 mois d’espérance de vie, les françaises restent les plus fécondes en Europe a avec 1,99 enfant par femme. Sur ce satisfecit observons que la natalité en France intègre nos DOM/TOM, ceci explique sans doute cela !

Ces données sont autant de bombes a retardement, avec une population vieillissante et qui s’accroche, une population mondiale globale qui croit, sur un espace, la terre qui n’est pas élastique en surface et pas inépuisable dans ses bienfaits.

Une population mondiale qui croît notamment dans les pays émergents, ou notre taux de fécondité a 1,99 ferait sourire, et ou les désordres climatiques, politiques et économiques génèrent des migrations vers les pays « riches »

Dans le même temps on l’a vu a COPENHAGUE le monde a basculé vers le pacifique, la CHINE, voir l’INDE et le BRESIL, se sont invités a la table des grands avec les USA, laissant a une EUROPE qui n’en finit pas de vagir une place au couffin ! Les transferts technologiques a courte vue, les yeux fermés sur des régimes anti démocratiques et anti sociaux, ont finis par avoir raison de notre avance économique.

J’arrête là car tout est dit, si le citoyen ne comprend pas que notre marge d’élasticité est faible, et qu’il faut anticiper courageusement c ‘est à désespérer de tout.

Le traitement de ces enjeux est a 2 niveaux, au plan national seul une démocratie régénérée avec des élus libres des partis, et non tendu vers leur seule réélection, est l’instrument indispensable.

A la suite toujours a ce niveau national, il faut enclencher un formidable plan de pédagogie pour éduquer et peser sur le comportement du citoyen vis-à-vis de son voisin, vis-à-vis de la terre, vis-à-vis du produit véritablement « made in France »

L’autre niveau est plus important, il est mondial et il faut admettre que la grippe, le réchauffement climatique, comme la spéculation financière, et internet, n’ont rien à faire des frontières, et des roitelets locaux qui gesticulent et promettent.

Notre architecture internationale est donc désormais inadaptée, c’est la société des humains qui doit prendre le relais, par le biais de lanceurs d’alerte dans tous les points du globe.

Vaste ambition me direz vous, je sais mais il faut commencer à y penser, même si les fruits seront cueillis par d’autres, nos enfants et petits enfants dans 20,30 ou 50 ans.


Richard HASSELMANN

Crédit image Paquet Cadeau

lundi 11 janvier 2010

Et si nous évoquions l'identité ... européenne !

Les identités ne se décrètent pas, elles se constatent

Aborder le thème d'une éventuelle identité européenne, qui sera inévitablement la résultante de centaines d'identités particulières, il faudrait des jours !

Peut-on le faire en quelques phrases ?

Quelles seraient les valeurs communes au plus grand nombre des citoyens européens ?

Il existe une identité américaine qui exprime et transcende celles des états du Nord et du Sud

Ce n'est pas encore le cas en Europe. L'Union européenne est acceptée par une majorité d'Européens, ils se retrouvent dans des thèmes identitaires communs.

Se distinguer des voisins

"Nous estimons former une communauté que nous voulons distincte de celles des voisins, ceci généralement à l'intérieur de frontières communes "

Beaucoup d'Européens se sentent plus ou moins explicitement distincts de leurs voisins du Moyen-orient ou de l'Afrique, mais aussi des Chinois, des Américains, des Indiens. Ces valeurs d'exclusion si elles n'existaient pas, l'Europe n'existerait pas !

C’est aux institutions de les traduire en politiques publiques, en matière d'immigration et d'intégration notamment.

Identifier et cultiver des valeurs positives spécifiquement européennes

"Tant que n'existera pas un véritable gouvernement européen, capable de définir des politiques économiques, industrielles, diplomatiques et de défense communes, les thèmes sous-jacents à ces politiques, fortement constructeurs d'identités, ne se préciseront pas"

Cependant, il ne faut pas méconnaître les valeurs européennes : démocratie politique, libertés publiques et d'expression, habeas corpus et droits de l'homme, égalité entre femmes et hommes, poids donné à la connaissance scientifique, ...

N’oublions pas la laïcité, organisant une séparation stricte entre les institutions et les religions, quelles que soient ces dernières.

Un puzzle vivant de civilisations jadis en conflit

Ne peut on pas considérer comme une valeur identitaire supérieure, propre à l'Europe, le fait qu'elle ait pu rassembler en très peu de temps des nations aux identités spécifiques différentes, qui se sont opposées dans l'histoire ?

L'Europe à la tête de la conscience de la Terre
L'Europe est la patrie des Lumières et de l'universalisme,

Beaucoup de citoyens Européens, aujourd’hui, sont porteurs des thèmes de la protection de la nature et des éco-systèmes. Comme plus généralement de la décroissance des formes destructrices de consommation gaspillage, c’est à dire, de la notion de conscience de la Terre !

Et bien plus encore ... mais c’est à vous de compléter !


Eric Campion

Crédit photo
wfamoriena

vendredi 8 janvier 2010

Humanisme et démocratie

L’actualité fait souvent bien les choses, au moment ou LIBR’ACTEURS intensifie sa croisade pour la fin du cumul des mandats, les différents partis gesticulent pour faire croire qu’ils lavent tous plus blanc que blanc.

L’actualité littéraire s’y met avec la réédition saluée ici ou là, de « CONSIDERATIONS SUR LE GOUVERNEMENT REPRESENTATIF » de J.S.MILL. (Ed Gallimard)

Ouvrage de référence pour les spécialistes et les étudiants en droit ou sciences politiques, l’approche de ce philosophe est peu connue du grand public, et c’est dommage.

MILL démontre que le suffrage majoritaire dénature la démocratie, en oubliant ceux qui ne votent pas ou votent blanc ou nul.

En exacerbant le poids majoritaire, le scrutin incite aux combines, et basses manouvres, pour rester au pouvoir et conserver les mandats.

Dans une France, perpétuellement en campagne électorale, voilà des comportements qui font notre quotidien.

La démocratie est un bien précieux et fragile, ou l’addition des bulletins de vote, traduit des volontés collectives, plus ou moins fortes, mais toutes aussi respectables. En ce sens le scrutin proportionnel, est une forme de réponse.

Mais rejoignant BOUDON, et sa notion de « citoyen impartial », MILL préconise le vote public, qui responsabilise et demande un minimum de compréhension. Le meilleur gouvernement est celui qui suscite et valorise chez le citoyen, la réflexion, la lucidité et la pondération.

Pourquoi ne pas voter, pour des candidats d’une autre région, ou pour plusieurs candidats, ainsi le florilège des sensibilités, et l’approche désintéressée trouveraient matière.

MILL avait une grande foi dans la démocratie, et dans la faculté des peuples à comprendre. Il appelait de ses vœux la participation du plus grand nombre à la vie politique, garante de renouvellement et de diversité des pensées et des mœurs.

Nous en sommes loin, et la lecture, des projets et programmes des partis, sont à cet égard accablant.

Le lecteur comprendra pourquoi, il faut continuer a exiger la fin du cumul des mandats, et une relecture démocratique et collective des modes de scrutins, des découpages electoraux, et des cursus, de nombreux responsables politiques, qui encombrent le paysage politique depuis trop longtemps.



Richard HASSELMANN

mardi 29 décembre 2009

Acteur de son destin !

Lors de la création de PROVIDENTIEL, devenu LIBR’ACTEURS depuis 2 ans, nous avions choisi, de rendre le citoyen acteur de son destin, et traduit cette grande ambition dans notre charte.

Cela passe dans notre esprit, par une refondation radicale de notre gouvernance démocratique, par la fin du cumul des mandats et de ce jeu politique biseauté, par de petits arrangements entre amis. Certains, nous ont taxé de vouloir faire porter le chapeau, a des élus respectables, sur le thème du "TOUS POURRIS"

De fait la réalité dépasse la fiction et tous les jours que Dieu fait apportent de l’eau a notre moulin. Des voix se font entendre, de plus en plus nombreuses, pour dénoncer une situation de plus en plus intolérable.

Nous renvoyons sur ce point nos lecteurs à l’excellent billet du blog : Slovar les Nouvelles, qui traite du financement et du coût de fonctionnement des partis politiques, édifiant !

Cet éclairage complète la litanie des commentaires et billets, qui dénoncent, l’addition des indemnités, les avantages du quotidien, les trahisons et reniements commandés par la seule sauvegarde du mandat vivrier et rémunérateur.

A la suite de la triste pantalonnade de Copenhague, "rendre le citoyen acteur de son destin" est encore plus urgent, et conforte le danger du politique pour l’avenir du plus grand nombre.

En cette fin d’année 2009, et en guise de vœux pour 2010 LIBR’ACTEURS forme le souhait de voir, la société civile, la vraie, prendre en main sa destinée.

Le jeu politique étriqué n’est plus de mise, ce que CAMUS appelait "le médiocre pouvoir" se révèle au grand jour. Les intérêts locaux et nationaux ont guidé les postures, largement aidés par les lobbies. L’intérêt supérieur, celui de l’humanité, celui de la « Conscience de la Terre » a été relégué au rang de l’incantatoire.

Triste spectacle que celui de ces chefs d’Etat, adaptant leur « débriefing » en fonction de petits enjeux nationaux et d’une Europe évanescente.

Triste spectacle que celui de scientifiques qui vivent du sujet, s’efforçant de trouver des raisons d’espérer.

Triste spectacle que celui de toutes ces Associations qui ont gesticulé a Kyoto, à Rio ou ailleurs, et qui continuent à faire de l’agitation urbaine et prépare déjà Mexico ou Bonn pour 2010 et 2011.

C’est dans l’action qu’il faut être. Une action pédagogique et comportementale portée par le citoyen acteur de son destin, consommateur de biens et services vertueux, protecteur d’entreprises de proximité, initiateur de réponse innovantes dans l’utilisation du denier public.

Avec la fin du cumul des mandats, ce sera là, directement ou au sein de structures dédiées comme TERRE DEMOCRATE, le grand chantier de LIBR’ACTEURS pour 2010.

Dans l’instant, le Conseil d’administration et notre webmaster à qui nous devons beaucoup, se joignent à moi, pour vous souhaiter une bonne année 2010.


Richard HASSELMANN.

Illustration
Philippe Legendre

jeudi 24 décembre 2009

PANURGE !!

COPENHAGUE a fait l’actualité avec son cortège de cortèges, et ses manipulations médiatiques, par CLIMATGATE et GIEC interposés.

Dans cette urgence « tendance » que LIBR’ACTEURS observe, en rappelant qu’en matière de défense de la plante, nous avons quelques références, nous extrayons un article de R.F.KENNEDY, neveu de JFK :

"A l’évidence, comme nous l’avons souligné encore récemment les niches de croissance pour demain se situent dans des technologies liées aux contraintes environnementales. Dans cette course a la maitrise des filières vertes, les pays émergents, et notamment la CHINE, prennent une avance évidente sur les pays de l’OCDE, USA compris.

Ainsi après la phase d’exportation de produits courants, dont la qualité est souvent sujette a caution, la Chine, se dote de savoir faire par des transferts technologiques, dans des domaines nouveaux de la filière verte. Elle va ainsi asseoir, et l’INDE lui emboite le pas, une domination sur ces nouveaux marchés.
Il est patent que les technologies dites avancées, ne sont plus la chasse gardées des pays de l’OCDE, et de surcroît, la démocratie et le libéralisme sont d’ores et déjà des handicaps, face a un pays, dont le dirigisme pilote l’emploi et les mouvements de capitaux. La parade, aussi bien aux USA qu’en EUROPE n’est pas aisée.

Nous ne croyons pas à un comportement de MOUTONS DE PANURGE, qui consisterait à courir aveuglément après ces nouveaux concurrents"

Nous croyons beaucoup plus, et en cela nous ne suivons pas R.F. KENNEDY, dans un formidable effort pédagogique, qui nous semble être le meilleur remède protectionniste, en restituant à nos concitoyens, libre arbitre et faculté de discernement.


Il faut expliquer les mécanismes économiques, et ce qu’est la balance des paiements. Il faut montrer qu’en achetant « Chinois », c’est une victoire a la PYRRHUS. L’économie de l’instant même si la qualité est égale, voire supérieure, est une perte demain de l’emploi ici et de nos savoirs faire.

Nous croyons qu’il faut aider, nos PME/PMI, et dans le même temps redonner du pouvoir d’achat aux classes basses et moyennes, qui portent la consommation.

Ensuite, on est dans ce que l’on appelle le BEHAVIOUR, le comportemental. Après avoir clairement expliqué ce qui va advenir, si le citoyen persiste dans des achats et consommations irraisonnées, c’est sa responsabilité.


Cela passe par une nouvelle donne économique et sociale, ou l’on privilégie un capital de proximité, vertueux et patient, qui en collaboration avec un salariat, impliqué et conscient, permettra à une nouvelle race d’entreprises citoyennes, de produire des biens et services, totalement « Made in France », et repérés comme tels par le citoyen, contribuable consommateurs.


Comme nous l’avons déjà dit et écrit ce modèle, tiré de celui de l’économie sociale adapté, sera disponible pour la gestion de nos grands services publics, aux quels nombreux sont ceux qui y sont attachés.

Richard HASSELMANN



Les Libr'acteurs profitent de ce billet pour souhaiter de bonnes fêtes de fin d'année à tous leurs lecteurs.

vendredi 18 décembre 2009

Paradoxe de la modernité !

Lors d’une récente conversation, un chef d’entreprise me faisait observer combien la réactivité des entreprises s’érodait. Observation intéressante, qui conduit à une analyse que j’aimerai partager.

La réactivité des entreprises dans la prise de décision, est freinée par l’avalanche de dossiers, et de sollicitations que le décideur doit traiter en même temps, du fait des NTIC, internet, web 2.0 et autres gadgets a la mode.

Etonnez vous, ensuite, que l’on vous parle de stress ou de "BURN OUT", nouveau syndrome à la mode. Le décideur ne peut se concentrer, et mener a bien un projet, submergé qu’il est par tout et n’importe quoi.

Comme moi, vous avez du être frappé, lors d’une conférence ou d’une présentation de projet, de voir les collaborateurs, ou responsables conviés, faire pendant votre exposé « JOUJOU » avec portables, E ou smart phones. C’est qu’il ne peut se couper du quotidien, de peur de passer a côté de quelque chose, ou d’être moins informé qu’un autre.

Le lecteur ou le sympathisant, sait combien je suis attaché, à l’humain dans l’entreprise.

Pour avoir dans les années 70, forgé le concept d’ « écologie des collaborateurs » le constat me conforte.

A l’époque avec René DUMONT et d’autres l’ECOLOGIE était une terre de mission, non encombrée par tous les arrivistes et sectaires que nous connaissons .Cette écologie des collaborateurs, était de la même veine que le « management éthique », cher à Bernard BRUNHES.

La modernité des NTIC ne sera un atout que dés l’instant ou le manager décideur, aura fait siens les préceptes de l’écologie du collaborateur et du management éthique, a défaut, il va retarder la prise décision, et le passage a la phase opérationnelle d’exploitation et de vente, et pénaliser l’entreprise et lui avec.

Pour être réactif et concurrentiel, il faut savoir faire confiance, a celui qui va vous aider et aider l’entreprise à progresser.

Le manager qui pense qu’il faut jouer à « la mouche du coche » est un handicap pour son entreprise.

A bien y regarder, ce thème, nous ramène, à une forme de démocratie, ou le cumul des mandats, et la longévité politique, dissuadent de réformer, pour ne pas perdre la main.

C’est gouverner en fonction des sondages et de l’air du temps, c’est faire du « storry telling », et jouer à l’HYPER GOUVERNANT, qui se mêle de tout.

Cela doit parler à beaucoup, et permet de toucher du doigt les limites des NTIC, qui ne peuvent permettre de se soustraire, à une certaine éthique, et à une ligne de conduite claire.

Cela passe par une information précise du salarié comme du citoyen, et dans la conviction, que l’addition des talents est un bénéfice pour la société qu’elle soit nationale ou entrepreurariale.


Richard HASSELMANN

mercredi 9 décembre 2009

Grand emprunt et mimétisme

Nous avons dénoncé ici très tôt, les dangers du "Food power", et les risques de voir une nouvelle bulle spéculative se fixer sur les terres agricoles.

L’actualité nous a donné raison !

Nous avons également souligné, combien il était urgent de juguler notre dette, et en ce sens, nous pensons qu’il eu mieux valu dégager des économies d’échelles, pour investir en lieu et place d’un grand emprunt.

Las nous ne sommes que d’humbles citoyens, un peu versés en la matière mais sans audience particulière. Cela ne nous rebute toutefois pas, c’est la raison pour laquelle, nous voudrions faire observer ce qui suit.

La lecture de nombreuses lettres de conjoncture, rapports, ou notes a destination de la Finance, devrait instruire le gouvernement sur les priorités à financer par le grand emprunt.

Le mimétisme avec les orientations des investisseurs va faire double emploi.

Au moment ou le sommet de COPENHAGUE se profile, au moment ou le changement climatique, quelle qu’en soit la cause est un phénomène inéluctable, on voit des secteurs porteurs dans lesquels il faut investir, aux dires des conseillers en patrimoine :

A titre d’exemple,

- Le bâtiment vert.
- Les transports propres.

Cela est bel et bon, mais dans ce cas, le grand emprunt doit aller ailleurs, vers des investissements de recherches, de formation et non pas vers des segments qui seront financés par les capitaux privés, car annoncés comme rentables.

Il doit aider à créer des emplois de proximité, et ne pas financer des infrastructures, si c’est pour les céder ensuite au secteur privé.

Ce parallélisme entre les orientations d’investissement du grand emprunt et l’attente du capitalisme anonyme, nous inquiète surtout quand on sait, qu’il sera souscrit au prés du marché financier. Cela fait coup double en termes de rentabilité potentielle pour l’investisseur, et coup double aussi pour le citoyen contribuable qui rembourse les dettes.

LIBR’ACTEURS prône la fin du cumul des mandats c’est un moyen, mais aussi et surtout une société de projets, basée sur la conscience de la terre et l’avenir de nos enfants et petits enfants.

C’est là qu’il faut investir, dans une politique innovante de la mère de famille et de la petite enfance, pour faciliter le quotidien en créant des emplois.

Est-il un plus bel investissement d’avenir ?


Richard HASSELMANN

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