mardi 20 avril 2010

Bouclier fiscal contre guenilles fiscales !

Chômeurs en fin de droits, exclus du système de santé, sans logis et sans papier. La longue litanie de la composante de notre crise sociale, est visible et connue.

Face à cette réalité, dans une impudeur, ou une impudence qui laisse pantois, il se trouve des gens pour barguigner quand on envisage simplement, par solidarité absolue, de sortir la CSG et la CRDS de l’assiette du bouclier fiscal.

Mauvaise pratique : Que celle qui consiste a soustraire à la solidarité nationale, une partie des revenus, aux motifs que le bénéficiaire, sur la base de la législation fiscale en vigueur, après avoir épuisé toutes le niches et domiciliations " off shore " en forme de paradis fiscal, se trouverait a verser plus de 50% de ses revenus connus.

Mauvaise pratique : Car les revenus dont il s’agit sont avant tout ceux du patrimoine, et ceux très confortables tirés de gratifications et autres levées d’options.

Mauvaise pratique : Car elle est motivée par une sorte de chantage, portant sur la fuite hors de France des citoyens concernés. " AND SO WHAT ? ", si cette fuite avérée est assortie de pénalisation forte des avoirs et biens situés sur le territoire national.

Cette question met au grand jour l’impérieuse nécessité qu’il y a à revoir toute notre fiscalité, jusque et y compris la fiscalité locale d’une part, et à intégrer tous les revenus de quelques nature qu’ils soient dans l’assiette d’une contribution fiscale déclinée au plan national, régional et local d’autre part.

Une assiette élargie, et des taux relevant de la compétence de chaque échelon territorial .On peut admettre que la représentation nationale, impose des fourchettes de taux aux collectivités territoriales.

La vieille règle de non affectation des recettes aux dépenses, ne serait pas bafouée, mais confortée, par une autre beaucoup plus démocratique, " qui lève l’impôt le dépense ". Le citoyen connaitrait ainsi le responsable, de la pression fiscale, et jugerait de l’utilisation faite du denier public.

Les mandats cumulés, et les rentes de situations liées à la longévité politique seraient sérieusement ébranlés. Rendre le citoyen acteur de son destin, c’est aussi lui proposer des axes de réflexions, à partir de constats qui devraient hérisser le poil de beaucoup.


Richard HASSELMANN

mercredi 31 mars 2010

Crise économique ou crise de société ?

Tribune de Christian LIEBER : fin connaisseur des tissus économiques et de l’économie sociale

Notre monde n’est pas en crise. Il est en mutation. N’en déplaise aux politiques pour qui la crise est responsable de tous les maux actuels !

Dans une perspective de moins en moins tenable, nos élus, s’ils étaient des éclaireurs, devraient être présents nous aider à anticiper. Hélas, les dernières élections démontrent, une nouvelle fois, que c’est la cuisine électorale, (fille des egos et d’une opinion publique désemparée par les difficultés croissantes) exacerbée par les médias, qui auront une nouvelle fois occupé le devant de la scène.

Pourtant, des transformations aussi profondes qu’inévitables vont nous obliger à nous adapter dans les dix ans qui viennent. Nos droits acquis seront malmenés. A commencer par notre niveau de vie.

Quelles seront ces transformations, leurs conséquences les nouvelles règles du jeu et quelle peut être notre action ?

Mais, avant tout, quelle société voulons nous ?

Celle de la loi du plus fort, du matérialisme consumériste qui confine à l’addiction, de la course à la performance exténuante, de la solitude et des vies brisées, des inégalités, de la violence ?

Ou

Celle, de la fraternité et de la responsabilité, du lien social et de la vie intérieure, de l’accomplissement et de la construction, de la liberté et du partage sans pour autant exclure les exigences d’efficacité et de performance ?

Le choix peut paraître simple, mais il demande beaucoup de volontarisme ! Néanmoins, c'est à ce prix que nous pourrons envisager de parler d’une autre société !

Avec la logique actuelle que l’on voudrait convenue, les mutations planétaires qui nous attendent sont aussi effrayantes qu’inexorables. Citons pèle mêle à titre d’exemples parmi d’autres :

l’allongement de l’espérance de vie,
la technologie médicale de plus en plus coûteuse,
la raréfaction de l’énergie et l’épineux problème de la gestion de ses déchets,
le progrès scientifique et technologique qui rend un nombre croissant d’individus (irrémédiablement ?) inaptes au travail,
les menaces du changement climatique,
la concurrence insoutenable à tous les niveaux de certains pays émergents dans une logique productiviste et consumériste,
la hausse du prix des matières premières, de l’énergie, de la nourriture et de l’eau,
la violence et l’immigration subie
Et, pour nous, Français : la dette et les retraites

Doit-on hésiter à choisir son camp ?

Celui qui nous est vanté par les capitalistes, les pseudo capitaines d’industrie avec leurs salaires vertigineux, leurs stocks options et leurs bonus, les vedettes et leurs rémunérations faramineuses. Celui où tant d’énergie est dilapidée pour nous vendre ce « Futil » dont nous n’avons pas besoin mais seulement parfois envie, pendant que nous manquons de moyens là où c’est vraiment nécessaire ?

Mais aussi : Celui de spéculateurs qui s’enrichissent sur le dos des autres et de certains médias "amis" démagogues qui les ont soutenus ou, pour certains les soutiennent encore !

Ou, à l’opposé

Celui d’une nouvelle dictature du prolétariat, du renouveau de la lutte des classes, du maintien des droits à l’assistanat, à la nonchalance et à l’irresponsabilité, et au bout du compte celui d’une « néo soviétisation » injuste, inefficace et liberticide… ?

En ce qui nous concerne, aucun des deux ne nous conviennent, car dans le monde qui nous attend à brève échéance, ces deux camps nous conduiront à l’illusion et au désespoir !

L’homme ne peut être heureux que debout, dans l’action et l’accomplissement, en rapport d’égalité et de respect avec les autres, disposé à assumer ses responsabilités, riche de sa vie intérieure et de ses échanges, libre de ses pensées et d’une partie de ses gestes !

Dès lors, sommes nous capables de changer le cours de la fatalité, qu’une logique archaïque et la cupidité veulent nous imposer, tant la multitude des intérêts individuels et corporatistes, et les luttes de pouvoir, font barrage à cette prise de « hauteur » indispensable ?

Tant que nos élites, petites ou grandes n'auront pas montré une exemplarité à toute épreuve, le scepticisme restera la règle dans les esprits ! Nous demandons un retour à la crédibilité pour ceux qui prétendent éclairer notre avenir et un authentique retour à la démocratie pour les choix pertinents qui nous concernent tous !

Face aux formations et partis politiques, nous savons le combat électoral impossible ! Mais nous avons la force et la détermination pour réclamer : une révolution . Oui, nous voulons une révolution mais tranquillement et inlassablement ! Pour ce faire nous voulons être une force de proposition sans visée ou ambition électorales !

Quelques exemples de propositions ?

Le chômage : Nous sommes partisans d’un tiers secteur, à part entière, autre que celui de l’administration et celui de l’entreprise privée : celui de l’ESSOR (économie sociale, solidaire et responsable), revu et complété. Secteur « réservé », afin de produire des biens et surtout des services délibérément rustiques mais néanmoins utiles et bon marché. Production à rendement parfois médiocre mais écologique, qui aurait le mérite de ne laisser personne inactif, d’enclencher un processus solidaire et responsable de progrès et d’intégration.

La fonction publique : Nous avons un surplus de fonctionnaires et un déficit d’enseignants et d’éducateurs, de personnel médical, de forces de police et de gendarmerie, d’agents de sécurité, d’effectifs dans la justice, d’auxiliaires de vie … quand le nombre de ceux, compétents et énergiques au demeurant, qui produisent de l’inutile à grands coups de publicité et de marketing représente un potentiel humain considérable bien mal utilisé. Changer ce déséquilibre est possible si nous le voulons.

Il y faut, bien entendu, une volonté politique à contre courant du libéralisme généralisé. Il faut cette même volonté pour sortir des sentiers battus et rebattus y compris face à l’Europe qui, pour l'instant, ne veille qu'au respect du dogme libéral !

Loin de tout manichéisme, loin de tout esprit de clan, nous condamnons avec autant de force : la logique ultra libérale que son alternative néo soviétique. Ces "modèles" qui risquent de nous conduire à ce chaos que nous voulons épargner aux générations les plus jeunes.

Là est le vrai changement de société. C’est en ce sens que nous en appelons d’abord à la fin du on cumul des mandats et à l'introduction d'une certaine dose de proportionnelle, avec l’espoir, qu’une voix nouvelle et raisonnable finisse par se faire entendre.

Cette voix c’est celle des citoyens acteurs de leur destin, que l’on remet au cœur du débat, et aux quels on donne de vraies clés, pour qu’ils se prennent en charge.


Christian LIEBER


Crédit et copyright photo planète
Mim de Creatie.ch

mardi 23 mars 2010

Le premier parti de France

Le premier parti de France, à l’issue de ces régionales, est sans conteste « LE PARTI DE CEUX QUI NE CROIENT PLUS LES POLITIQUES » et c’est grave.

C’est grave car un petit nombre d’élus cumulards de mandats, de professionnels de la politique, vieux chevaux de retour qui ont mangé a tous les râteliers, ont confisqué a leur seul profit l’idéal démocratique.

C’est grave car, à ce jour nous n’avons rien trouvé de mieux que cette expression des volontés individuelles, au travers du vote. Les nouvelles techniques de communications, les clubs en tous genres, les « Think tank », et même les réseaux affinitaires ne sont que des ersatz, qui traduisent ce désamour.

C’est grave car au plus fort de la tourmente démocratique, il se trouve encore assez d’impudents, cumulards et girouettes politiques, pour venir donner des leçons, et demander à Madame LEPAGE de rendre un mandat.

Cette lamentable sortie trahit la haute idée que les partis se font de la démocratie. Le citoyen vote pour une femme, aux motifs qu’elle incarne une certaine idée, traduite par le mouvement dont elle porte les couleurs.

L’élection tient à cette alchimie entre le candidat, sa crédibilité, son coefficient de notoriété personnelle (dans le cas précis incontestable) et les valeurs incarnées

Selon certains démocrates, ou supposés tels, si l’élu ne se reconnait plus dans l’orientation du parti, c’est le parti qui est maître du mandat, et non l’électeur. Je laisse le lecteur réfléchir, car cela justifie le rejet du jeu politique.

Les combinaisons d’alliances de la carpe et du lapin, les polémiques sécuritaires, et les ouvertures de façades, en trompe l’œil, complètent le tableau.

Cela explique pourquoi, avec d’autres, nous avons cru opportun de lancer TERRE DEMOCRATE, dont les membres ne doivent pas être en situation de cumul de mandats électifs, et que nous avons voulu ouvert à toutes les sensibilités.

Nous entendons bien tenir cet espace à l’écart des remugles, même si nous souhaitons voir identifier notre ADN propre.

Si le premier parti de France est celui des abstentionnistes, alors nous pensons pouvoir être le creuset, ou viendront se fondre toutes les convictions et bonnes volontés déçues. Le creuset, ou le catalyseur d’une réflexion pour élaborer un vrai projet pour l’entreprise France, en dehors des clivages et catalogages.

TERRE DEMOCRATE c’est LE CONTENU avant LE CONTENANT, tous ceux et celle qui comprennent cette volonté doivent nous rejoindre. Le moment venu si notre mayonnaise prend tous ceux et celles qui en auront la volonté, et qui disposeront des ingrédients pour y prétendre, porteront les couleurs du projet.

Dans l’instant il nous faut du nombre, et des ambassadeurs de terrain, pour amplifier ce message de simple bon sens. A défaut, la démocratie ne sera plus qu’une addition d’égoïsmes, ouverte à tous les communautarismes sectaires, signes avancés des grandes décadences sociétales.

Richard Hasselmann

lundi 1 mars 2010

Le Chant des "CUMULARDS"

Comme promis, tout vient à point à qui sait attendre ...

L'imminence de la prochaine campagne électorale nous conduit à vous offrir le "Chant des Cumulards"


MusicPlaylist
Music Playlist at MixPod.com



Vous trouverez ci-dessous les paroles du "Chant des Cumulards"

Allez citoyen donne moi ta voix.
Allez citoyen ne soit pas comme ça !
Allez citoyen donne moi ta voix
Allez citoyen c’est bien mieux comme ça !

Et tu voudrais que je te dise
Ce que j’ai fait de ta voix
Et tu voudrais que je te dise
Ce que j’ai fait pendant ce temps là.

Voyons citoyen je n’ai pas que ta voix
Dans la grande besace que tu vois là
Il y a des tas, des tas de voix
Elles sont à d’autres gogos que toi.

REFRAIN

Tu sais citoyen, j’ai plein de mandats
Des tas, des tas de beaux mandats
Comment veux-tu que ta voix
Soit entendue dans tout ça !

REFRAIN…..

Il faut bien vivre citoyen,
Et pour cela moi j’ai besoin
De toutes une série de mandats
Addition de plein de petites voix. !

REFRAIN…

Comment citoyen tu n’es pas content
Je te l’ai dit je n’ai pas le temps
Comment citoyen tu n’es pas content
Arrêtes de râler tout le temps !

REFRAIN…..

Et puis citoyen il n’y a pas que moi
Qui cumule autant de mandats
Alors citoyen si t’es pas content
Uses de ton vote pour changer de temps !

REFRAIN…….

A consommer et à diffuser, bien entendu, sans la moindre modération !

vendredi 26 février 2010

Mandats et votes : Notre réponse, le chant des Cumulards

Depuis plusieurs années, dans le prolongement d’une proposition de loi organique portée par Christian BLANC, nous avons œuvré pour le non cumul des mandats.

Lors de ses vœux aux acteurs ruraux le 14 janvier dernier, Le Président de La République a redit son hostilité au mandat unique, arguant contre toute logique d’un risque de professionnaliser le législateur, et estimant que la mise en œuvre des conseillers territoriaux était de nature a régénérer la représentation démocratique.

S’agissant du cumul des mandats : Maire, conseiller général, député, Président d’Etablissements intercommunaux, s’agissant de longévité politique, nous avons à faire a un expert qui a fait le tour de la question.

Nous n’arrivons pas a comprendre pourquoi La France est le seul pays démocratique ou supposé tel, ou les mandats sont cumulés, la longévité politique est la règle, ou l’élu condamné revient aux affaires, et enfin le seul pays ou les professions libérales et fonctionnaires trustent les mandats.

OUI, Monsieur Le Président, un Parlementaire national qui ne portera que cet unique mandat, a l’Assemblée ou au Sénat, sera un « LEGISLATEUR CONCERNE ET RESPONSABLE». Il sera un temps, un citoyen, choisi pas la collectivité, pour consacrer sa conviction a la rédaction de la loi, à la surveillance de sa mise en œuvre et de son respect.

OUI, Monsieur le Président, il sera au cœur des réalités locales s’il le souhaite. Nous pensons que des mandats de simples conseillers municipaux, ou intercommunaux, sont compatibles et donnent accès aux réalités .Nous pensons aussi que le parlementaire national, investi dans la vie associative locale, trouvera également là un lieu d’observation privilégié.

OUI, Monsieur le Président, nous pensons que vos Conseillers territoriaux, ne constituent pas la panacée. En resserrant le nombre de mandats, et en n’éradiquant pas dans le même temps le cumul, vous concentrez au profit des appareils de partis et vous confisquez la vraie démocratie. C’est vrai que cela facilitera, le caporalisme, mais qu’en sera –t-il de la mixité, de la diversité sociale et ethnique.

LIBR’ACTEURS réaffirme son opposition au cumul de certains mandats et son plaidoyer pour l’émergence d’un statut de l’élu ambitieux.

Nous pensons que la vie de tous les jours, dégage les échelons de simple bon sens :

*L’élu communal ou intercommunal.
*L’élu territorial (la région paraît être le niveau adéquat)
*L’élu national, porté par le citoyen à l’ASSEMBLEE, et par les élus territoriaux au SENAT
*L’élu Européen.

Mieux qu’un long discours, et comme « en France tout se termine par des chansons » LIBR’ACTEURS va proposer au plus grand nombre dés la semaine prochaine, en illustration, LE CHANT DES CUMULARDS.

Nous ne doutons pas que la communauté des internautes et les médias libres, les vrais, auront à coeur d’en faire le tube des régionales.


Richard HASSELMANN.

vendredi 19 février 2010

Le bout du chemin !

Avant de mettre très prochainement en ligne "LE CHANT DES CUMULARDS", nous répondons aux questions de ceux qui nous font l’amitié de suivre notre démarche, et qui savent que nous sommes investis dans la création de Terre Démocrate

Nous nous efforçons, modestement, d’écouter et d’entendre des citoyens, pour dégager 10 propositions innovantes, dans des secteurs jugés comme prioritaires. Nous essayons aussi, et toujours modestement, d’être un lieu de pédagogie, pour rendre le citoyen acteur de son destin.

Le rapport de la Cour des Comptes 2010 qui vient de tomber, et la situation de quasi banqueroute de la Grèce, fournissent, me semble-t-il une opportunité.

La Cour des Comptes pointe une dette publique à 77% du PIB en 2009, et prédit 100% en 2013 ! Dans le même temps on s’aperçoit que les investisseurs maintiennent leur confiance aux Etats vertueux, au rang des quels figure encore la France mais pour combien de temps.

Un Emprunt d’Etat a 10 ans à un rendement de 3,50%, contre 3,17% en Allemagne ou 3,60% aux USA.

La Grèce qui est mise en tutelle et dont les fonctionnaires pleurent dans la rue, affiche un déficit budgétaire de 12% à rapprocher des 3% du pacte Européen de stabilité. La France en est à 8% alors que la moyenne de la zone Euro est à 6 % et que l’Allemagne affiche 4% !

Mais ou voulez vous en venir me direz vous ?

Je veux simplement vous dire que cela ne va pas durer, que la capacité d’un Etat a s’endetter n’est pas sans limite, contrairement a ce que beaucoup croient. La France doit s’en persuader.

Je veux simplement vous dire qu’il est urgent de juguler et de contrôler la dépense publique. Le denier public est trop précieux, pour continuer à le voir galvaudé, là ou il n’a rien à faire.

Le citoyen doit exiger la mise en place de contre-pouvoirs forts, qui demanderont des comptes et délivreront « quitus » aux ordonnateurs publics qui engagent, ordonnancent et mandatent la dépense publique.

Si la révision générale des politiques publiques (RGPP) reste dans les tiroirs, si la Cour des Comptes demeure un « tigre de papier », alors la France rejoindra La Grèce et ne sera plus maîtresse de son modèle social.

Les remèdes à ce moment seront autrement radicaux, que ceux que nous pourrions prescrire aujourd’hui, quand nous sommes encore maîtres de nos choix, librement et lucidement consentis.

Nous ouvrons ce débat qui sera relayé également par Terre Démocrate et serons à l’écoute des idées et propositions qui viendront conforter et compléter nos travaux..

Outre les idées et propositions pratiques de mesures réalistes, nous allons comme des orpailleurs rechercher "1000 talents" de citoyens, pétris de convictions qui seront porteurs de notre vision collective pour les années a venir..


Richard HASSELMANN.

lundi 1 février 2010

Larmes de crocodile !!

Le sommet de COPENHAGUE nous a confirmé, si cela était nécessaire, que " l’homme est un loup pour l’homme" et que le réchauffement climatique pouvait attendre. Dans le même temps, les premiers grands frimas faisaient, eux, leurs "traditionnelles" victimes.

Immédiatement, la caritative est montée, à juste titre, au créneau a pour stigmatiser les carences de l’Etat, les promesses non tenues et la faiblesse des dons.

C’est qu’en effet, avec la crise, qui a bon dos, tout un chacun diminue sa générosité.

Et tout à chacun est submergé par des sollicitations d’associations diverses et variées, qui brouillent les messages et masquent les vraies priorités. Comme moi vous devez recevoir des appels de ligues en tous genres, qui défendent le conducteur, le contribuable, le parent d’élève, l’usager des transports, celui des télécommunications, et demain la ligue de défense des élus cumulards de mandats.

Ne nous inquiétons pas pour cette dernière catégorie "Charité bien ordonnée commence par soi-même", ils organisent bien leur défense et leur survie. Mieux que celles des populations qu’ils étaient censés défendre, à COPENHAGUE ou ... dans les rues des grandes villes.

Cela dit nous sommes tous coupables car nous allons les reconduire lors de prochaines élections, alors que le mandat donné n’est pas honoré !

En fait nous sous-traitons nos responsabilités à des gens que nous ne contrôlons pas. C’est d'autant plus grave quand il s’agit de la plus élémentaire solidarité vis-à-vis des plus démunis !

L’Etat ne peut pas tout faire, et s’il le fait, ce n’est plus un Etat démocratique, mais un Etat totalitaire. Dés lors il faut que l’initiative citoyenne reprenne la main, élague ces redondances associatives sans faiblesse, et hiérarchise les priorités.

La survie des plus démunis, l’aide aux mères de famille et aux handicapés, doit figurer en pôle position, suivi de très prés par l’aide aux demandeurs d’emplois.

Le reste peut attendre, le conducteur piégé par un radar, l’accro du portable floué par un opérateur, l’un et l’autre possèdent des petits signes extérieurs de confort. Ne croyez-vous pas ?


C’est à ce prix qu’un pays qui veut exporter son modèle social, sera crédible ...


Richard HASSELMANN

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