jeudi 9 juin 2011

Présidentielles : Pourquoi ne pas élire un inconnu en 2012 ?

Provocation, utopie, urgence démocratique? les trois mon général serions-nous tentés de répondre à cette question ... iconoclaste.

En fait, ce billet répond à un article paru dans Rue89 dont le titre est : 2012 un candidat « normal comme Hollande peut-il être élu ? qui a d'abord suscité notre étonnement, puis notre ire. En effet, lorsqu'on on lit, tout de suite en-dessous du titre, la phrase suivante : Le socialiste se targue d'être un candidat « normal ». Efficace, ou ne faut-il pas être un peu fou ou mégalo pour devenir président ?

Les rédacteurs de 1958 avaient bâti une constitution, à la mesure de la personnalité du général de Gaulle, qui renforçait les pouvoirs de l'Exécutif, pour ne pas reproduire les errements de la précédente. Mais, c'est le référendum de 1962 qui a changé radicalement l'esprit des textes, en instituant l'élection du Président de la République, au suffrage universel.

Et, depuis ce temps, de réforme en réforme, la France est devenue un pays où le Président élu, a presque autant de pouvoirs qu'un monarque absolu ... la dynastie en moins !

Et c'est vrai qu'un tel pouvoir peut rendre fou n'importe qui. C'est d'autant plus évident, quand le « mégalo » qui brigue la fonction est persuadé qu'il a : rendez-vous avec la France, et que son élection est « normale »

Nous sommes loin de la définition d' Abraham Lincoln : « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » Tout cela du fait et par la faute d'une oligarchie, qui a transformé l'électeur en un fonds de commerce, durablement rentable.

Lorsqu'on regarde les candidats putatifs à cette élection, on voit Messieurs : Sarkozy, Hollande, Mélenchon ou Mesdames : Aubry, Royal, Le Pen, toutes et tous tombés dans la marmite dès leur jeunesse, voilà plus de trente ans. A côté d'eux, les deux challengers écologistes, donnent l'image de perdreaux de l'année, qui ont atterri par malchance dans le marigot, et paraissent presque trop normaux, par rapport aux autres.

A l'opposé de la normalité de Monsieur Hollande, son concurrent direct, le Président sortant répond : les électeurs veulent « de l'épicé, du vrai tempérament et des vraies idées » Heureusement, un sondage récent remet les pendules à l'heure : les Français attendent quelqu'un qui soit « honnête, sincère, à l'écoute », mais pour nous ce n'est pas suffisant.

Ce que nous attendons d'un Président, c'est qu'il prenne des mesures simples pour réoxygéner le fonctionnement de la vie publique ! A commencer par faire voter une loi interdisant ou réglementant très strictement le cumul des mandats.

Interdisant plus de deux mandats consécutifs dans la même fonction;
Obligeant les élus à fournir un bilan détaillé de leur action pour obtenir un quitus, et surtout : Supprimant l'immunité parlementaire et présidentielle.

Bref, qu'il se considère et se comporte comme un citoyen normal !

A notre connaissance, aucun des candidats déclarés n'est prêt à faire adopter ces réformes qui nous paraissent fondamentales. Dans ces conditions : « Pourquoi ne pas élire un inconnu en 2012 ? »


Bernard MALAGUTI

mercredi 8 juin 2011

De l'utilité des jurés citoyens ?

Libr'acteurs a le plaisir de vous proposer la contribution extérieure, d'un professionnel, sur un thème "sensible".

Il s'agit de Mireille Perrot Tomsett, magistrat honoraire au TGI Nanterre, qui a acceptée de répondre à nos questions sur " les jurés citoyens ", cette nouveauté de la justice française.

Voulus par Nicolas Sarkozy, les jurés citoyens (ou populaires) vont voir le jour. En effet : " (...) le Sénat a adopté en première lecture le projet de loi sur la participation des citoyens au fonctionnement de la justice pénale et sur le jugement des mineurs (...) " En conséquence : " (...) Des citoyens seront amenés à siéger aux côtés des magistrats dans les tribunaux correctionnels, les chambres des appels correctionnels et les juridictions d'applications des peines (...) " - Source Net Iris

Commentant en février 2011, le futur projet, le Président de la République déclarait : " (...) c'est vous qui donnerez votre avis sur le quantum des peines à appliquer à tel ou tel délinquant qui passera devant vous (...) Il y aura des magistrats professionnels et, à côté d'eux, des habitants du département (...) la justice est rendue au nom du peuple français, désormais elle sera rendue aussi par le peuple français"

Libr'acteurs : Mireille Perrot Tomsett, ce nouveau système va t-il accélérer les procédures ?

Mireille Perrot Tomsett : La réponse est Non. En effet, il faudra former les jurés, les recruter périodiquement et les contrôler !

Libr'acteurs : Selon vous qu'est ce qui a motivé les choix du gouvernement et quelles vont en être les conséquences ?

Mireille Perrot Tomsett : Les choix sont à la fois économiques et politiques. En effet, les magistrats coûtent cher si l’on conserve le principe de la collégialité (Le principe de collégialité désigne le fait qu’une affaire soit jugée par plusieurs juges, siégeant et délibérant ensemble ) Or, reconnaître qu’un magistrat unique peut en remplacer trois c’est : " se prendre Les pieds dans le tapis " !

Donc : Moins de recrutement de magistrats, mais plus de citoyens rémunérés sur des bases ... à déterminer. Dois t-on définir que la valeur de chaque citoyen juré puisse dépendre de son statut professionnel, ou être égale pour tous ? Importante question, à mon sens, notamment pour les chômeurs !

Libr'acteurs : Dans cette affaire, les magistrats sont-ils responsables de leur sort ?

Mireille Perrot Tomsett : A mon sens non. Néanmoins, mais leur formation l’est. On pourrait dire qu'ils ont été « énarchisés », dans la mesure où ils ont été formés de l’université à l’école de la magistrature, sans jamais prendre aucun risque financier. D'où un certain formatage et l'habitude d'un fonctionnement totalement hiérarchisé.

Libr'acteurs : Que pensez-vous de l'action des politiques face au corps judiciaire ?

Mireille Perrot Tomsett : Il faut d'abord se rappeller qu'il existe deux types de magistrats. Si les magistrats du siège ont pris l’habitude d’affirmer leur indépendance statutaire, les magistrats du parquet (dont la fonction a été remise en cause par la cour européenne des droits de l’homme) dépendent de l’autorité du Ministre de la justice, contre le principe de la séparation des pouvoirs.

Ce qui est regrettable, c'est qu'au lieu de trancher une fois pour toute le statut des uns et des autres et de les dissocier, les politiques préfèrent valoriser le bon sens populaire et engager les citoyens à canaliser les sentences des juridictions correctionnelles.

Libr'acteurs : En fin de compte, pour vous, c'est une bonne ou une mauvaise réforme ?

L’expérience du jury au criminel est satisfaisante, alors, pourquoi ne pas l’adopter en correctionnelle. Mais dans ce cas, remettons le parquet à sa juste place. Car, si la représentation de la société est une mission publique ( dépendant du ministre de la justice) ses agents sont donc des fonctionnaires ou des administrateurs civils.

A mon sens, pour que le pouvoir judiciaire existe, il doit être uniquement représenté par des magistrats du siège, indépendants et inamovibles. le pouvoir judiciaire n'existe pas , seule l'autorité judiciaire est constitutionnellement reconnue.

Merci Mireille Perrot Tomsett


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Public Sénat

lundi 6 juin 2011

Jeunes indignés : Entre rêve et réalité !

Le physicien et philosophe des sciences britannique : David Deutsch explique que les humains, armés de connaissances scientifiques, qu'ils ont commencé à accumuler depuis le début de l'ère des Lumières, sont devenus des « constructeurs universels »

Ce sont les seuls capables avec un peu de temps, en exploitant et approfondissant les lois de l'univers mises à jour par la connaissance, d'étendre sans limites et sans doute sur d'autres planètes, les capacités transformatrices et constructrices de notre société scientifique.

On ne peut qu'y penser, lorsque l'on entend les pouvoirs actuels expliquer que les jeunes, diplômés ou non, qui commencent à manifester par dizaines de milliers, dans le monde entier, ne sont pas utilisables et doivent se satisfaire du statut de chômeur à vie.

Ces jeunes manifestants ne veulent pas détruire les sociétés développés, pour en revenir au désert. Ils s' « indignent » seulement, consciemment ou non, du fait que dans ces sociétés, dotées de toutes les ressources d'invention, permises par la science, ils se voient interdire de jouer le rôle dont ils se sentent parfaitement capables : celui de « constructeurs universels »

Les « indignés » de la Puerta des Sol, de la place de la Bastille à Paris, et tous ceux qui, pour le moment, restent silencieux et repliés, sur leur souffrance de projet professionnel et de vie. Seraient capables, avec les innombrables connaissances dont ils disposent, de survivre et sans doute aussi de reconstruire une société plus efficace. De réinventer, même sans ressources immédiatement disponibles, l'équivalent des solutions vitales, dont les forces sociales actuellement au pouvoir, se réservent la jouissance.

Mais les « indignés » français ont trop de diplômes, pas d’expérience ou alors pas assez de diplôme. Ne correspondent pas au marché du travail ou sont trop jeunes, trop cher pour les entreprises … Du coup, certains de ces talents partent éclore ailleurs. Dans les pays du Golfe, en extrême orient ou aux Etats Unis, pays toujours à l'affut des "bonnes affaires" en termes de profils. Pour d’autres leur envie s’étiole au fil des réponses négatives et l’accompagnement social s’avère un somnifère redoutable pour eux mêmes et la société

Les solutions qu'ils inventeraient ?

Ce serait à ces « indignés », avec leurs innombrables connaissances qu'ils ont reçu en héritage de la société de les imaginer puis de les construire.


Eric Campion

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Sud Ouest

mercredi 1 juin 2011

"Affaire DSK" : le train de la justice ... ne sifflera pas trois fois !

"Le train sifflera trois fois" : Nous connaissons tous ce film incarné par Gary Cooper : Un shérif sur le point de rendre son insigne, apprend qu’un individu qu’il avait fait arrêter quelques années plus tôt, revient ce jour-là par le train pour se venger.

Face à la nature humaine et ses petites lâchetés, le shérif refuse de quitter la ville, et se retrouve seul, pour affronter le bandit et ses acolytes, qu’il finit par tuer. Il quitte alors la ville, sans un regard pour ses habitants.

Quel parallèle avec Dominique Strauss-Kahn me direz-vous ? Tout dans cette affaire rappelle ce film, qui incarne à la fois : la grandeur de l’Amérique, ses héros et la lâcheté humaine.

Que voit-on d’abord, une dépêche annonçant que le directeur du FMI a été interpellé, dans un avion en partance pour l’Europe, sur l’accusation d’une femme de ménage, d’un hôtel new-yorkais. Femme à qui il aurait imposé des violences sexuelles.

C’est l’Amérique de Gary Cooper. La police enquête sans se soucier de qui elle arrête. Une femme de ménage noire a les mêmes droits que n’importe qui, et un juge décide de placer notre compatriote en détention. Tout cela filmé en technicolor et projeté sur toutes les chaines de télévision nationales et internationales.

Et c’est l’explosion médiatique, le premier jour, on entendait bien les déclarations d’amitié pour DSK, les doutes exprimés par ceux qui disaient le connaitre, mais les images d’un puissant menotté comme un vulgaire voleur de poule déchainent une nuée de réactions pour certaines à la limite de la décence. A bien y regarder, exit Gary Cooper, mais sus a cette Amérique qui en veut aux français.

Voilà pour le premier round, ou l’on observe que la France pays de la démocratie et des droits de l’homme s’étonne que dans ce pays de sauvages sans culture ni histoire, on traite tous les citoyens sur un même pied !

Arrive, heureusement, la seconde phase. Celle où le système judiciaire américain fait la part belle à l’argent et autorise :

Que l’on change de stratégie,
Que l’on négocie des arrangements,
Que l’on démolisse à coups de dollars la personnalité de la victime au point Qu’on la transforme en agresseur,
Que les preuves qui accablent l’accusé peuvent se retourner contre celle qui a souffert en imaginant, l’hypothèse a été évoquée, un « rapport consenti »

Là on retombe sur ses pieds, la finance reprend la main, cette même finance qui dicte sa, loi aux politiques, instrument de compromis ou de compromissions !

Que diront les zélateurs d’hier, ceux qui criaient au complot ?
Comment réagiront les médias qui « savaient » et se taisaient pensant que la vie privée s’arrête à la porte de la chambre à coucher et ... préfèrent hurler avec la meute ?
Que diront les citoyens ordinaires qui constateront une fois de plus que l’argent et la justice font bon ménage ?

L’Amérique n’est pas un pays où le train de la justice siffle trois fois .

Reste la France, où cette affaire laisse un goût de cendres et qui révèle, que pour conquérir le pouvoir, le garder avec les mandats et menus avantages qui s’y attachent, l’oligarchie partisane de droite de gauche ou du centre, en solidarité objective avec les grands médias, couvre du voile du secret et de l’ignorance des faiblesses porteuses de dangers pour tous.

Il ne s’agit pas ici de jouer les pères la vertu, mais l’amiante, le sang contaminé, le MEDIATOR® et sans doute TCHERNOBYL participent de cette même culture du secret gardé entre quelques sachant.


Richard HASSELMANN

mercredi 27 avril 2011

N’en jetez plus la cour est pleine !

7 avril dernier : Semaine du développement durable , 7 Mai prochain : Journée de l’environnement, une pincée de RSE (responsabilité sociale et environnementale) dans les grandes entreprises, une resucée du Grenelle de l’Environnement, dans un contexte de peur généralisée, pour la survie de l’espèce humaine.

Nous entendons rendre le citoyen acteur de son destin, et nous ne croyons pas que la cacophonie ambiante y contribue.

Nous avons dit et écrit en d’autres sites, que le développement n’est ni durable, ni soutenable il doit être responsable.

Ligne de conduite qui devrait servir au Parti Socialiste et aux Verts ou a Jean-Louis Borloo, nous en sommes loin, si l’on en juge, par les pas de deux en tous genres a propos des sorties totales ou partielles du nucléaire, ou des moratoires sur le gaz de schiste !

Il faut afficher clairement les données et peser les enjeux. Il y a " LE SOUHAITABLE " et " LE POSSIBLE ", le reste c’est l’incantatoire.

L’actualité dramatique du nucléaire japonais, fournit une triste occasion de faire un point sur l’énergie, d’autant que la crise lybienne, qui impacte le prix du pétrole, s’invite aux débats.

Les données sont claires et simples, la Terre est un espace qui n’est pas élastique, et l’espèce humaine continue de croître.

Cette espèce, revendique un confort sans cesse amélioré, et les individus de tous les continents, veulent y accéder. Cette recherche de confort, fait tourner la machine économique, qui elle-même se goinfre d’énergie. Quand le nord semble repus c’est le sud qui s’attable.

Fin 2010, le nucléaire fournit environ 6% de l’énergie consommée, quand les énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) en apportent ... 86% ! Dans ce contexte le renouvelable (vent/mer/soleil/biomasse/géothermie), par essence, si j’ose dire, inépuisable, est a environ ... 8%.

Il paraît évident que la solution de la survie de l’espèce a long terme, c’est de bousculer ce « mix énergétique », mais a court terme ce n’est pas gagné.

Allez expliquer aux indiens, aux brésiliens, aux chinois, aux africains, qu’ils ne peuvent prétendre à un équipement et un confort équivalent a ceux de l’occident !

Allez expliquer, aux citoyens français, qui se cabrent déjà a la moindre hausse du gaz ou de l’électricité, que cela n’est qu’un début, car pour faire avancer la technologie énergétique dans le bon sens il faut y consacrer beaucoup de deniers publics et donc, augmenter ... les impôts !

Soyons donc sérieux, reconnaissons qu’une nouvelle fois l’homme, apprenti sorcier est l’arroseur arrosé. Faute de mises en perspectives lucides, pour avoir laissé la main aux intérêts financiers et économiques, l’espèce humaine s’est rendu otage de l’énergie.

On vient nous dire maintenant que la solution la moins pénalisante est l’exploitation des gaz de schistes. N’en jetez plus la cour est pleine, on sait ce que l’on a avec le nucléaire. Consacrons nos efforts pour diminuer sa part, en le sécurisant au maximum, jouons a fond sur la biomasse, le solaire ou la géothermie, mais ne mettons pas le doigt dans l’engrenage du gaz de schiste, synonyme de CO2, de sites défigurés, d’eau gaspillée, et d’explosions souterraines plus ou moins maitrisées.


Richard HASSELMANN


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Mondenergy

lundi 18 avril 2011

Hors de l'enclos !

A un an de la présidentielle, tous les médias, les sondeurs, et autres politologues avertis, nous organisent une galerie de portraits des candidats potentiels.

Alors que scrutins après scrutins, l’abstention, les votes blancs ou nuls, ou pire la non inscription sur liste électorale privent les élus de toute légitimité, les oligarchies partisanes, dans une solidarité objective avec les médias et les lobbies, imposent une grille de lecture convenue et confortable.

Nous avons les candidats d’extrême droite, de droite, du centre, de gauche et d’extrême gauche.

Nous observons, que la sensibilité « écologique », revendiquée par tous, est rattachée au centre, ou à la gauche, suivant le profil de son porte drapeau.

Depuis des années LIBR’ACTEURS invite le citoyen acteur de son destin, à sortir de l’enclos, dans lequel on veut le contraindre.

Ces clivages, sont datés, ils rassurent et confortent tous ceux qui font métier de la politique, cumulent les mandats et encombrent depuis des décennies notre vie démocratique.

Nous invitons nos sympathisants et nos lecteurs de plus en plus nombreux à refuser cette grille de lecture, désormais sans objet.

Le (la) bon(ne) candidat(e) sera celui qui, appliquant une lecture réaliste, sera AILLEURS ! Ailleurs, c'est-à-dire DEVANT, avec le regard tourné vers l’avenir et notre jeunesse. Le candidat, qui à l’écoute du terrain, comprendra l’appel de la majorité des citoyens.

Cet appel est simple :

L’emploi pour le plus grand nombre, cet emploi qui permet d’être considéré, de fonder une famille, d’avoir un logement, et d’apporter sa pierre à la croissance économique du pays.

Un logement, une famille avec des enfants éduqués, dans un contexte de sécurité, qui élimine la chasse aux boucs émissaires.

Voilà les ingrédients d’un projet, ou l’on retrouve tous les déterminants de la bonne santé individuelle et collective. Cette santé, bien le plus précieux de l’individu, qui dépasse le symptôme ou la pathologie, pour toucher en amont, l’absence de menace, et génère le « BIEN ETRE RESSENTI »

LIBR’ACTEURS est désormais puissamment engagé, directement ou par le biais d’autres cercles, et va faire entendre cette « petite musique ».

Le nouvel élu que nous appelons de nos vœux, se fera donner des parlementaires, porteurs de mandats uniques pour une mise en application sans faiblesse.

L’emploi passe par un nouveau modèle économique, tiré de celui en vigueur dans l’économie sociale et solidaire. Ce modèle privilégie, la proximité, la cohabitation harmonieuse entre un capital vertueux et patient, et un salariat impliqué car respecté. Ces deux partenaires doivent s’attacher à la production de produits et services, attendus par le citoyen consommateur, lui même associé en proximité.

En un mot comme en cent : LE BIEN ETRE D’UN PAYS, LA SANTE INDIVIDUELLE et COLLECTIVE, commandent de jouer sur ses déterminants : L’EMPLOI, LE LOGEMENT, L’EDUCATION et la SECURITE.

Derrière chacun de ces mots, avec une vision prospective à l’aune de la conscience de la terre, et des enjeux supranationaux, nous avons des mesures, a soumettre.

Il nous reste à trouver notre héraut, car nous ne le repérons pas dans la galerie de portraits que l’on voudrait nous imposer.


Richard HASSELMANN


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lundi 11 avril 2011

Démocratie ... indirecte !

A l’issue des cantonales, et du goût de cendre que tout citoyen lucide et responsable a en bouche, se profile une autre forme de démocratie dévoyée : Les élections sénatoriales.

La haute Assemblée, comme on dit, a un poids non négligeable dans notre système bicaméral, tout en étant à nos yeux l’illustration parfaite du déni de démocratie, organisé pour les petits arrangements entre amis.

Vous le savez, le sénateur, est élu au suffrage universel « INDIRECT » Nous sommes en fait dans le domaine de ... l’oxymore !

De manière a préparer le terrain et les esprits, fidèles a notre modeste ambition d’information, pour avoir des citoyens acteurs de leur destin, un petit résumé.

Les Sénateurs sont élus par 150000 grands électeurs qui sont eux issus du suffrage universel, uninominal (députés 577, conseillers généraux 4000) ou de liste (conseillers régionaux 1870) et last but …142000 délégués désignés par les conseils municipaux de nos 36000 communes.

Nous laissons le lecteur juger du caractère hautement démocratique, universel et direct d’une élection, acquise par ce salmigondis.

Le plus grave, c’est que le mandat de sénateur, est une formidable sinécure, qui envoie dans l’univers douillet et feutré du palais du Luxembourg, une armada de petits malins, qui ont compris l’intérêt de la manoeuvre, l’importance de l’indemnité et autres petits avantages, sans être exposé, en première ligne comme peut l’être un Maire ou un député.

Vieux chevaux de retour et cumulards de mandats, politiciens plus jeunes, porte flingue de personnalités nationales, et même personnalités de la société civile, habilement placées en qualité de modestes conseillers municipaux de "Trifouillis les Oies" et ... portés a la candidature sénatoriale.

Nous analyserons avec soin les candidatures, et nous pointerons celles qui correspondent à notre petite typologie.

Le citoyen ne peut pas dans l’état actuel de notre démocratie, se désintéresser de cette cuisine politicienne, compte tenu du poids du Sénat. La logique voudrait, que les candidats soient des conseillers municipaux de base, vierges de toute longévité politique, et repérés pour leurs expertises et convictions.

C’est possible car comme souligné supra, les grands électeurs, sont issus en large part des conseils municipaux de nos 36000 communes.

A suivre donc, et a commenter, car la régénération démocratique est un tout, et chaque occasion doit être saisie, pour appuyer là ou cela fait mal.


Richard HASSELMANN