mercredi 31 décembre 2008

Bel an Neuf !

2009, an neuf, peut être que jamais une nouvelle année n’aura autant mérité ce label.

Permettez à LIBR’ACTEURS de présenter a ses adhérents, sympathisants, ou simples internautes curieux, des vœux très cordiaux pour le nouvel exercice.

En ces temps de sinistrose, nous pensons « AN NEUF », plein d’espoirs, car notre pays recèle de vrais atouts, et peut se situer avec confiance dans le concert mondial.

La France est riche de toutes ses diversités, ethniques, culturelles, géographiques, qui forment un creuset fécond. Elle est également riche de sa taille, ni trop grande, ni trop petite, une taille humaine en quelques sorte, qui permet de faire passer des messages audibles et d’en vérifier l’impact.

C’est ce que nous nous attachons à faire, modestement, mais avec conviction. L’avenir commande un nouveau référentiel de valeurs, pour que les atouts nationaux profitent au plus grand nombre. De nouveaux comportements sont indispensables, de nouveaux modes de fonctionnement démocratiques sont nécessaires, de nouvelles hiérarchies de priorités sont à définir.

Ambition exaltante, que la longue histoire de notre pays rend plausible si chacun, chacune prend un petit moment pour y réfléchir, sans complaisance, avec lucidité et sans égoïsme, corporatiste ou syndical, sans sectarisme politique ou communautariste.

C’est le vœu que nous formons pour l’année qui va débuter.


Le Collectif LIBR’ACTEURS

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Funfou

lundi 29 décembre 2008

Liberté de la Presse

Une liberté se conquiert, se mérite et se justifie, êtes vous surs que la presse française, écrite ou audio-visuelle soit exempte de tous reproches.

Habituée à une proximité douteuse avec le politique, la finance et le spectacle, elle indispose le citoyen, qui trouve en Internet un allié, qui peut vite se révéler tout aussi pernicieux. Cela permet au député, porte parole du parti majoritaire, d’essayer de faire passer un petit amendement, conforté par les ressorts de la peur pour juguler Internet.

La presse française est asservie à la publicité et fonctionne avec les mêmes ressorts.

Elle cherche à persuader, c'est-à-dire influencer ou manipuler, là ou elle doit convaincre, avec des arguments et des faits restitués, pour susciter la réflexion ou la contradiction du lecteur/auditeur.

Il n’est qu’à voir le bal des hommes politiques et « faire valoir » qui encombrent les plateaux de radios et de TV.

Les barrages pour passer une information ou une initiative sont significatifs, la presse française a choisi son camp, elle s’est coupée de la réalité du terrain, pour donner la main et le micro aux détenteurs des pouvoirs .Elle en est aujourd’hui otage et comprend que l’alliance a des dangers. Ne dit on pas que « L’esclave est heureux qui a choisit ses chaînes » l’actualité tend à prouver que les chaînes sans jeu de mots sont de plus en plus lourdes

La vraie liberté de la presse doit être sa faculté à porter de vrais débats, les alibis en forme de courrier ou blogs des lecteurs sont d’aimables plaisanterie, comme le sont la majeure parties de « talk show » télévisuels.

La qualité de la presse est un des marqueurs premiers de la santé d’une démocratie. C’est l’un des instruments de la pédagogie, dés l’instant ou l’on est persuadé que le bon sens est la chose du monde la mieux partagée et comme tel le citoyen est digne d’intérêt car rationnel lui aussi.

Aristote disait « Le citoyen est tour à tour gouverné et gouvernant », c’est l’un des fondements de LIBR’ACTEURS d’autres avec nous devraient s’en souvenir quand il s’agit de donner un accès pluraliste aux médias.

Nous étions, nous l’avons dit, LUNDI 15/11/08, au Théâtre du Rond point des Champs Elysées, répondant à l’appel de MEDIAPART et de REPORTERS SANS FRONTIERE (RSF).

Le lecteur trouvera les restitutions sur les sites des organisateurs, mais nous avons été frappés, par la typologie stéréotypée des interventions, à l’exception notable de Claude SERILLON, lançant aux politiques présents, de droite et de gauche que dés l’accès au pouvoir, ils cherchent à s’approprier la grande lucarne. Dans un autre style le philosophe de service a la LCR, futur NPA, a pointé au milieu du fatras de sa phraséologie éculée, une belle vérité.

"Hormis l’HUMANITE pour le PCF, il n’y a plus en France de presse partisane". "Un organe ou un parti exposerait ses visions et accepterait de se confronter à la critique citoyenne".

Piste qu’il va convenir d’explorer, au moment ou la presse dans son ensemble est chahutée.


Richard HASSELMANN

jeudi 18 décembre 2008

Alternative Ethique

LIBR’ACTEURS ne s’interdit aucune réflexion touchant au quotidien du citoyen. C’est la raison qui nous conduit à parler soins palliatifs au moment ou l’on fait le bilan de la loi LEONETTI , ou l’on acquitte des aidants naturels, et ou l’on parle dépenses de santé.

Le soin palliatif est en effet le lieu premier de toutes les solidarités, et le meilleur exemple de ce que peut être un réseau efficace. Solidarité entre le malade en fin de vie et ses proches, solidarité entre les professionnels de santé (médecin, Kiné, infirmière..) travailleurs sociaux et bénévoles accompagnants.

Las trop souvent par mauvaise lecture du serment d’HYPOCRATE, par ignorance ou par incompétence, l’acharnement thérapeutique perdure avec son cortège de souffrances et de dépenses en actes et technologies infondées, qui seraient plus utiles ailleurs.

Le soin palliatif n’est pas l’euthanasie, il est un accompagnement pour éradiquer la douleur en lui substituant l’amour et l’attention. Certains réseaux que nous suivons de très prés sont exemplaires, ils manquent de moyens, et sont empêtrés dans des contraintes administratives qui lassent les meilleures bonnes volontés

Espérons qu’au moins cette promesse du Président de la république soit tenue, elle peut concerner malheureusement un jour tout un chacun qu’il soit de droite de gauche ou du centre, dés l’instant ou en tant qu’humain il peut souffrir.


Richard HASSELMANN

Sources
Palianet
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Thierry Colin

lundi 15 décembre 2008

NOUS Y VOILA !!!

Pour les fidèles de LIBR’ACTEURS et les curieux qui nous font l’honneur de nous lire, il n’aura pas échappé que notre mayonnaise commence à prendre. La chasse aux cumuls des mandats est ouverte, et là au moins, il est permis de penser que "les Verts" vont s’y joindre.

Il s’agit pour nous de "LA MERE DE TOUTES LES REFORMES", "LE VERROU QU’IL FAUT TIRER" pour passer a de vraies réformes avec des élus impliqués, disponibles et porteurs de convictions. Depuis 2002 notre collectif a campé sur ce crédo, et nous avons vu tour à tour trop de soutien de circonstances céder aux sirènes de la solidarité entre élus, aux consignes de partis, ou à la tentation du « plat de lentilles » pour que nous baissions la garde.

Alors enfonçons le clou, la prochaine élection des Européennes va fournir a tout ce beau monde l’occasion de joindre le geste à la parole et au citoyen-électeur de juger. A l’heure ou l’Europe patine, à l’heure de la résurgence de protectionnismes frileux, à l’heure ou notre modèle social et de services d’intérêt généraux (SIG) est en passe d’être mis à mal, les futurs Eurodéputés nationaux devront être des ambassadeurs compétents et présents.

La compétence ce n’est pas l’élitisme, c’est la recherche de candidats en capacité de traiter et de réfléchir par eux-mêmes dans les domaines de la géopolitique, de l’économique et du social. Les trajectoires personnelles et professionnelles seront à cet égard des marqueurs pertinents.

La présence sur le terrain et dans les hémicycles européens sera d’autant plus assurée que le candidat sera porteur et se consacrera à ce seul mandat.Il devra ne pas en briguer d’autres et même pourrait se démettre de ceux qu’il porte par ailleurs.

LIBR’ACTEURS prend rang et date.

Nous examinerons avec attention et objectivité les listes présentées par les différents partis. Dans le même temps nous espérons pouvoir produire une contribution constructive sur la fin du cumul et le statut du candidat-élu. C’est à notre sens le seul moyen de régénérer la représentativité démocratique. C’est aussi le seul moyen de bien situer les responsabilités aux différents niveaux de la représentation élective. On optimisera ainsi la performance du denier public, si dur a produire pour nos concitoyens.

Notre réflexion est largement ouverte à tous ceux et celles qui souhaitent y contribuer par le biais des commentaires sur ce blog ou à notre adresse mail : libracteur@gmail.com


Merci et ... à suivre.


Richard HASSELMANN


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Parlement Européen

lundi 8 décembre 2008

Le Bal des Hypocrites !

Nombreux sont ceux qui comme moi, subissent chaque année avec les grands froids l’impact des "bons sentiments".

Nombreux sont ceux qui, comme moi, ont envie de se révolter devant autant d’impudence, d’hypocrisie et d’incompétences accumulées depuis des années. J’avais 9 ans en 1954, louveteau, à la tête de la « SIXAINE » des NOIRS, nous avions reçu 5/5 l’appel de l’Abbé Pierre.

Depuis 55 ans je vois fleurir ici et là des associations, des mesures, je vois passer des Ministres, et en 2008 on meurt encore de froid et de faim dans les rues. Le label « SDF » le seul SGDG (sans garantie du gouvernement) qui mérite le sigle, devient un critère admis de CSP (catégorie socioprofessionnelle), POURQUOI ?

Dans ce qui suit je ne vais pas me faire que des amis, mais il est des moments ou il faut dire, pour susciter la réaction ou la prise de conscience.

Les Associations qui œuvrent en ce domaine portent une lourde responsabilité. J’ai dénoncé avec d’autres le danger des associations sans but lucratif, qui avec le temps et le confort peuvent devenir lucratives sans but. J’ai pointé, par le biais de mon ancienne expérience de Comptable Public, les dérives des subventions clientélistes qui sont du gaspillage de denier public. J’ai enfin souligné, la balkanisation des initiatives et des bonnes volontés.

Les Associations doivent accepter d’éradiquer cette honte, et dés lors accepter l’idée que ce but atteint, elles n’auront plus de raison d’être. Obligation de moyens, mais surtout de résultats. Chaque année on sort les pansements, ou le cataplasme, pour mettre sur la jambe de bois, et en gérant pour le compte de l’ETAT on ne règle rien.

Car le vrai responsable, une nouvelle fois c’est le politique. Le droit opposable au logement, c’est faire "du bruit avec la bouche". Les moyens financiers pour bâtir des logements décents et à loyer quasi nuls existent. Certains organismes sociaux comme les Mutuelles disposent de réserves gelées, pour répondre à des normes ineptes, alors qu’elles seraient utiles dans des cofinancements.

Il existe du foncier bâti et non bâti, classé dans la catégorie des biens vacants et sans maître, qu’il est aisé de libéré de prescription acquisitive trop longue. Il y a enfin des gens qui n’ont rien à faire dans des HLM, mais c’est un air connu. C’est vrai qu’agir concrètement avec un objectif clair, c’est plus difficile que de faire du bon sentiment, et des collectes dans les supermarchés, par le biais de braves gens qui achètent ainsi une part de leur paradis !


Richard HASSELMANN


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jeudi 4 décembre 2008

Vous avez dit contrôle ?

Si il fallait un énième exemple de la gangrène qui mine notre démocratie, autre que les urnes du PS, et qui nuit a celle-ci de longue date, nous le trouverons dans les échanges entre Philippe SEGUIN (Cour des Comptes) et Gérard LARCHER (Sénat).

Nous voulons parler de l’audit des institutions mené ici, étouffé là, ignoré totalement ailleurs. Que la Cour de Comptes soit un tigre de papier qui produit ... du papier de manière peu écologique et inutile c’est connu.

L’institution de la rue Cambon commet des rapports justes et documentés, mais a postériori, et profère des menaces du style « qu’on me retienne ou je fais un malheur ». Elle gesticule et par injonctions interposées, et mises en débet elle perturbe les seuls pauvres Comptables Publics qui n’en peuvent mais !

Ces derniers sont les boucs émissaires impuissants de l’incurie de la gestion notamment a l’échelon territorial, miné par les financements croisés et redondants et le clientélisme. Il demeure que, comme la Caisse des Dépôts, en matière économique, si l’on veut s’en donner les moyens, la Cour des Comptes peut être un instrument fort de contrôle de l’usage du denier public.

C’est de cela dont il s’agit quand la Cour pointe la dérive des dépenses de l’Assemblée Nationale et propose des audits de fonctionnement, au Sénat comme ailleurs. On assiste alors a une levée de boucliers de tous bords, solidarité objective entre parlementaires, qui souhaitent rester entre amis.

A cet égard un Président du Sénat qui envisage de recourir à un cabinet privé est la cerise sur le gâteau et un camouflet cinglant aux institutions.

Demain le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel seront peut être remplacés par un cabinet d’avocats d’affaires pour l’un, et une agence de rating pour l’autre. En fait il faudrait que le citoyen lambda aille faire un tour dans les couloirs de l’Assemblée et du sénat et dans les bâtiments annexes.

Il y verrait l’importance des moyens humains et matériels mis en œuvre, il y croiserait surtout certains ténors des hémicycles qui s’étripent en séance ou par médias interposés, cheminer bras dessus, bras dessous vers un salon ou une cafétéria.

Ainsi il comprendrait notre citoyen lambda que les « ELUS » sont entre eux. Le plus dur est d’entrer en ce cercle, il faut ensuite s’y maintenir par tous moyens.

Il comprendrait enfin et surtout que conviction, compétence, et responsabilité individuelle sont des termes qui ne figurent pas au dictionnaire des élus qui préfèrent de loin le « WHO’S WHO » !


Richard HASSELMANN

Sources, crédits et copyrights
Le JDD

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Palais Cambon. Voûte de la Grande Galerie

mardi 2 décembre 2008

Visionnaire lucide

LIBR'ACTEURS est inséré dans un réseau de démocrates, lucides et éclairés. Nous plaidons sans relâche sur ce site, pour une nouvelle donne démocratique et un nouveau référentiel de valeurs. Nous avons décrit tous les dangers d'un ordre économique et financier mondial inféodé aux mercenaires financiers. Nous ne pouvons résister au plaisir de faire lire et faire circuler ce qui suit.

"I believe that banking institutions are more dangerous to our libertiesthan standing armies. If the American people ever allow private banks to control the issue of their currency, first by inflation, then by deflation, the banks and corporations that will grow up around the banks will deprive the people of all property until their children wake-up homeless on the continent their fathers conquered" - Thomas Jefferson 1802

Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, ces banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d'abord par l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis"

Thomas Jefferson : 1743 - 1826
Troisième président des États-Unis d'Amérique de 1801 à 1809. Philosophe,
agronome, inventeur, architecte et corédacteur de la Déclaration d'indépendance


Le Collectif Libr'acteurs

vendredi 28 novembre 2008

Ministère de l’information

L’actualité de cette fin d’année aurait du être centrée uniquement, sur la hausse du chômage, sur la ruine économique de nombreuses entreprises et plus généralement sur les mesures urgentes à mettre en œuvre.

Nous avons appris que le Président de la République va présenter un nouveau plan de relance de l’économie alimenter de 20 MDS€, et notamment axé sur…….le bâtiment et l’automobile ! Dont acte nous reviendrons sur ces choix qui trahissent, à minima un manque flagrant d’imagination, et plus certainement le poids des 2 principaux lobbies industriels du pays.

Là n’est pas notre propos car de fait l’actualité c’est le « tango » du PS et le financement de l’audiovisuel public.

C’est ce dernier point qui nous conduit aujourd’hui avec d’autres à prendre rang car il va falloir être d’une vigilance extrême. Là aussi les lobbies sont à l’œuvre.

Que l’on souhaite faire de France Télévision, le navire amiral d’une ambition pédagogique et culturelle nationale, va droit au cœur de LIBR’ACTEURS. Nous clamons en effet haut et fort que la petite lucarne, désormais concurrencée par Internet est un vecteur fort pour faire passer des messages. Message pour la santé et la prévention, message pour faire comprendre l’économie, en un mot des messages pour rendre le citoyen acteur de son destin et de ses votes car bien informé.

Il faudra être vigilant car, il y a message et message. Il n’aura échappé à personne que dés qu’un coup d’Etat éclate dans une république « bananière », l’important est de se rendre maître de la radio et de la TV, c’est tout dire. Cela nous conduit à penser que le financement de France Télévision par le biais du budget de l’Etat est un coup sévère porté à l’information dans ce pays.

Fidèle a sa conduite LIBR’ACTEURS, se permet de pousser plus loin l’éclairage car personne n’est blanc en cette affaire.

Les professionnels de France Télévision et des radios publiques qui ont bien souvent oubliés ce qu’est le devoir de réserve. Les producteurs de fictions et documentaires, financés par la redevance, qui n’hésitent pas a délocaliser les tournages, la production et la post production, pour tirer sur leurs marges, les français enfin, qui feignent d’ignorer que notre redevance TV est trop basse, beaucoup trop basse et qui continuent à s’abêtir devant des jeux télévisés et des séries, qui sont autant de pièges à publicité et a appels téléphoniques taxés.

Il reste que nous connaissons bien le PAF (paysage audiovisuel français) pour y avoir exercé à des postes de responsabilités pendant des années.

C’est le lieu de tous les coups tordus, de tous les arrivistes et les copinages.

Donner autant de moyens à des opérateurs privés proches du pouvoir en place, en mettant le secteur public à la botte du gouvernement par le biais d’un financement budgété et de la nomination des principaux dirigeants en Conseil des Ministres est très risqué.

Une seule lueur, cette affaire est tellement grosse, l’urgence du débat révèle tant de non dits, que cela semble réveiller le "NOUVEAU CENTRE" et la partie la plus lucide de l’UMP. Il reste à voir la réaction de "DEBOUT LA REPUBLIQUE" de Nicolas DUPONT AIGNAN, pour trouver avec des lambeaux de PS un zest de Verts et de MODEM une majorité du refus.

On peut toujours rêver à des majorités d’idées faute de majorités de convictions.


Richard HASSELMANN

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Media Extra

mercredi 26 novembre 2008

Espoir et Vigilance !

Christian BLANC le secrétaire d’Etat chargé du Développement de la région capitale, auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire a présenté ce qu’il appelle "SILICON VALLEY à la française"

Notons à cette occasion que le Secrétaire d’Etat, en charge de la Région Capitale a de la suite dans les idées et qu’il n’est pas rancunier. On se souvient, en effet, qu’au temps de la défunte ENERGIES DEMOCRATES, avec lui nous avions plaidé pour la création d’un grand ministère de la recherche, qui n’est pas, loin s’en faut, celui que pilote Valérie PECRESSE

Auteur d’une remarquable réflexion sur les CLUSTERS , le Secrétaire d’Etat a du composer avec les ersatz que sont les pôles de compétitivité à la française mais lui comme la Ministre de la recherche, porteuse du "Plan Campus" sont élus des Yvelines.

Le label "SILICON VALLEY" donne un parfum US, voilà pour la forme.

Voyons le fonds.

Un Etablissement Public SUI GENERIS va piloter une opération ambitieuse, sur un espace exceptionnel. Le plateau de SACLAY qui concerne l’ESSONNE et les YVELINES offre à 20 kms de Paris, des terres et des espaces naturels d’une rare qualité, de grandes écoles d’ingénieurs et de management, des établissements publics de recherche (ex INRA) des sites de grandes entreprises.

Espoir donc, car tous les ingrédients sont réunis pour doter le pays d’une opération d’intérêt national (O.I.N.), pour prouver que l’on peut respecter la nature en s’appuyant sur elle, pour promouvoir une recherche et un développement dont elle est à la fois le moteur et la préoccupation première.

LIBR’ACTEURS est particulièrement concerné, par la zone (ESSONNE-YVELINES), les acteurs ministériels et administratifs que nous connaissons de longues dates, et le poids de certains de nos membres sur ce secteur.

Nous fondons donc l’espoir que cette sorte de « BETA SITE » soit le laboratoire d’une concertation exemplaire, pour que l’affichage, soit conforme aux réalités. Cela passe par des réunions de concertation et d’information dans les meilleurs délais.

Espoir mais aussi vigilance, car les premières approches, nous donnent a penser qu’il va falloir résister aux tentations de gigantisme. Les terres agricoles et naturelles ne doivent pas être sacrifiées aux lobbies du béton et des travaux publics ou aux lubies des professeurs « Tournesol » prompt à inventer le fil à couper le beurre

Dans notre esprit il est hors de question d’ouvrir un nouveau chantier, sans avoir un préalable en forme de recensement précis des friches industrielles délaissées et disponibles dans le périmètre ou son immédiate proximité.

- Il est hors de question de revenir sur les espaces naturels à maintenir, il faut sans doute tendre à les agrandir.
- Il est hors de question que l’opération soit dévoyée par les antagonismes politiques, ou les ambitions personnelles.

Nous comptons beaucoup sur les élus et les citoyens des communes concernées, directement ou indirectement, pour nous tenir informés et nous aider.


Richard HASSELMANN

jeudi 20 novembre 2008

Les bonnes raisons !

LIBR’ACTEURS s’est donné comme axe premier la fin du cumul de certains mandats, la fin de la longévité politique institutionnalisée et, l’un ne va pas sans l’autre, la réorganisation territoriale des institutions et collectivités.

Sur ce point, on voit monter au créneau, avec de « BONNES RAISONS » toute une série d’associations d’élus qui viennent défendre leur « bout de gras ».Ces démarches, sont a titre incident, révélatrices des solidarités, les élus, de droite comme de gauche, sont avant tout des élus et comme tels défendent leur mandat.

Dans ce cadre ils se tiennent par la main, peu soucieux de convictions affichées.



Un jour c’est: L’Association des Maires de villes moyennes,

un autre c’est :

L’Association des Présidents de « PAYS » (cela existe)
relayé par d’autres petits lobbies,
L'Association des régions de France ,
L'Association des Maires de France,
L'Association des Départements de France, ou encore
L'Association des Présidents de Communauté urbaines

Tout ce beau monde, est en train de plaider sa cause, de fourbir ses arguments, ignorant le seul vrai enjeu, consistant en l’économie du denier public, la lisibilité des responsabilités et l’efficience des politiques publiques engagées.

Le citoyen, celui de la vraie vie, celui qui s’épuise dans la jungle administrative, celui qui est saigné par la fiscalité locale, n’a que faire des mandats empilés et des Associations pour les défendre. C’est la raison qui conduit LIBR’ACTEURS à faire un petit rappel historique !

La décentralisation pierre angulaire de la Ve République n’est pas achevée, loin s’en faut.

Nous devrions commencer par là.

Nous devons nous attacher à un schéma d’administration territoriale simple et cohérent, en raison des enjeux qui se font jour. Regroupons nos communes dans des structures intercommunales, avec des élus, au suffrage universel proportionnel. La taille de ces structures peut être fixée à l’aune du nombre d’habitants, et du périmètre géographique le plus évident.

Allons au bout de notre logique de décentralisation pour donner aux régions plus de pouvoirs. Elles incarnent à nos yeux le cadre le plus pertinent de proximité pour porter le droit et la sensibilité des territoires. Une telle démarche simplifiant les échelons territoriaux, ne nuirait pas à l’unité nationale bien au contraire.

L’Etat représentation de l’entité « Nation », reprendra sa place de stratège, et de pilote des seules vraies missions régaliennes labellisées « Nationales » que sont Santé /Solidarité, Education/ Recherche et Sécurité intérieure et extérieure. Pour y pourvoir il lève l’impôt global, et anime des corps de contrôle.

Des citoyens, porteurs de mandats uniques, représentent les collectivités de base au niveau national (avec un bicaméralisme revisité) et Européen, ils ne confondent pas les missions et les intérêts, et a chaque niveau, le citoyen de base sait a qui il doit parler et qui est responsable.

Les vrais intérêts sont à ce niveau, et non pas a celui de la survie de l’Association "tartempion" !!


Richard HASSELMANN

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UNADEL

vendredi 7 novembre 2008

Clientélisme quand tu nous tiens !!!

Dans le cadre de notre appel a idées sur notre thème premier, nous recevons une contribution qui sent le vécu et que nous livrons à votre critique

"Dis, tu votes pour moi , à la prochaine élection ?

Qui n’a jamais eu une telle interpellation lors d’une campagne électorale ?

"Tu affiches pour moi, tu tiens un bureau de vote ?"

Pourquoi pas, il faut s’impliquer, si j’adhère au personnage et à ses idées !

"Et moi je t’embauche, ou quelqu’un de ta famille dont tu es garant"

Terrain glissant !

L’échange se fera sur des emplois publics peu qualifiés ou du logement ou des subventions octroyées par les collectivités locales à des associations. Ni de droite ni de gauche ,mais de proximité, ce lien "d’honneur" d’homme à homme a pour nom : Le clientélisme

Mais pour pouvoir "assurer" ce personnage politique (bien évidemment fictif) devra pouvoir maitriser plusieurs rouages : financiers et institutionnels. Il devra donc cumuler ... des mandats. Ces mandats pourront être locaux avec par exemple : La présidence de l’office hlm (par exemple) ou régionaux pour diposer d'une ... "cagnotte"

Afin de mieux verrouiller le système, on fera en sorte que les cadres, les responsables des structures et les élus de base soient salariés par une collectivité.

Finalement le choix des candidats aux élections se fait "en famille". La boucle est bouclée et la démocratie confisquée par des "seigneurs locaux" qui n'ont d’autre objectif que de prospérer dans leurs fiefs

Comment tenter de remédier à ce type de dérive ?

En appliquant le principe du non-cumul des mandats dans l’espace et dans le temps.

Si demain nous décidions qu'il n'y ait plus qu'un seul mandat à la fois et que ce mandat ne puisse être exercé que deux fois de suite, la classe politique changerait du tout au tout. Car, dans ce cas, il serait nécessaire d'avoir un autre métier en dehors de la politique.

Moins de dépendance à l’égard des électeurs.
Fin de l'obligation d'être sans cesse réélu ,
Autonomie financière par rapport au contexte politique local

N’est ce pas notre plus vif souhait ?

"La Concierge"

Illustration
Galerie Daumier - Assemblée Nationale

lundi 3 novembre 2008

Socialement responsable

Vous aurez remarqué, comme moi, la floraison des formules, des tics de langage, qu’un grand nombre de "quidams" pensent opportun d’utiliser, pour être dans le coup ou laver plus blanc que blanc. Au hit parade, on relève notamment, Développement durable, et Investissement Socialement Responsable.

C’est tellement vrai que l’Investissement socialement responsable (ISR) créé par des mercenaires de la finance, soucieux de collecter de l’épargne en la nimbant de probité, est une démarche qui est à ce jour restée cantonnée au monde financier, et se trouve avec lui, aujourd’hui , pris dans la tourmente.

C’est dommage car l’ISR, avant d’être financier est humain.

Nous l’avons déjà dit et pointé dans de précédents billets, le vrai ISR c’est celui de l’individu ou du groupe qui fait l’hypothèse que son implication personnelle, dans un secteur donné peut changer son environnement plus ou moins proche.

C’est cet ISR là qui nous motive, d’autant que des études montrent que le placement de l’épargne sur des instruments labellisés ISR, privilégient, la santé, l’environnement et le respect du citoyen/salarié.

Qui peut le plus , peu le moins, c’est bien de veiller a ce que son épargne, alimente des actions qui privilégient ces 3 axes, c’est mieux si son engagement personnel, au quotidien, veille au même respect, par les politiques en place.

Convenons que nous en sommes loin, et l’actualité de ce mois de novembre en fait foi.

La loi Santé et Territoires est un déni de santé partagée par le plus grand nombre.
Le grenelle de l’environnement a perdu des pans essentiels de son ambition première.
Le fichier EDVIGE et les manipulations d’indices démontrent que l’on fait peu de cas du citoyen et du salarié.

C’est à ce niveau que LIBR’ACTEURS souhaite braquer les projecteurs, sans perdre de vue l’ardente obligation qu’il y a à changer le sang et le sens de notre démocratie élective, par la fin du cumul de certains mandats, et la simplification de l’organisation territoriale des collectivités.

Nous reviendrons de loin en loin, sur des initiatives locales, pour les relayer ou les impulser.



Richard HASSELMANN

lundi 20 octobre 2008

La mare ...

Vous savez, quand vous jetez un pavé dans une mare, sur le moment cela fait du bruit, des vagues, et cela dérange une faune bizarre que vous êtes surpris de trouver là.

Et puis, si vous n’y prenez pas gare, tout redevient comme avant, la surface de la mare redevient lisse et opaque, l’essentiel se passe sous la surface, et une mare non agitée ou nettoyée, sent de plus en plus mauvais.

C’est exactement ce que nous risquons de vivre avec la crise financière, les opportunistes, les mercenaires de la finance, les incompétents, et les escrocs de tous bords et de tous poils viennent d’être bousculés dans leurs sinistres industries.

Ils attendent que le vent tourne, pour reprendre leur petit business, improductif, hermétique, sauf pour leur avidité court-termiste.

On jette en pâture au bon peuple, des réunions du G4, G7, G « quelque chose à dire », en pleine nuit. On stigmatise des parachutes dorés sur tranche, on annonce que la vieille Europe lave plus blanc que blanc, mais on élude le fonds de l’affaire.

Il s’agit de reprendre purement et simplement la main sur les règles de déontologie financière, et sur les normes comptables qui permettent d’appréhender avec précision la situation effective de tout opérateur économique, qu’il soit Etat, collectivité, banque, Entreprise, ou simple quidam.

Il faut revenir à la réalité, au palpable, et pourquoi pas à l’étalon OR !!

LIBR’ACTEURS prône pour une agriculture qui suit la saisonnalité et est enracinée. Nous regardons avec méfiance l’agriculture « hors sol » qui donne des fruits fades et neutres.

C’est identique pour l’économie, elle est « hors sol », en ce sens qu’elle ne repose sur aucune sincérité. Il faut mettre un terme à la dictature intellectuelle des maniaques des normes comptables, qui fourbissent des normes, qu’ils ont ensuite la charge de faire respecter, et, cerise sur le gâteau, ceux sont les mêmes qui conseillent, l’entreprise dans ce dédale.

Nous avons été quelques uns, a dénoncer la dérive instillée par Bruxelles, par le biais des normes IFRS (International Financial Reporting Standard) dés leur émergence. En pure perte le lobby des grands cabinets financiers internationaux, tenait la plume des euros technocrates.

Tout vient de là, un organisme comme l’IASB (International Accounting Standards Board), produit des normes, alors qu’il s’agit d’un organisme privé. Si nous ne revenons pas au cout historique, à la sincérité du bilan, et aux valeurs résiduelles, nous aurons, avec de nouveaux instruments « masquant » une autre crise bientôt.

J’ai commencé par l’image de « la Mare » je termine avec celle du dopage. Les montages financiers de tous ordres, permettent de surévaluer la capacité de performance d’un opérateur.

Revenons a un partenariat financier (mieux que capitalisme durablement entaché) de proximité, identifiable, et à des réalités patrimoniales palpables qui seules doivent autoriser demain les crédits et les confiances accordées.


Richard HASSELMANN

Origine des liens
Wikipedia

mardi 14 octobre 2008

Prenons rang !!!

Vous êtes nombreux à nous laisser des messages, ou a nous questionner pour savoir si, en coulisses LIBR’ACTEURS n’est pas ... la plume de certains.

C’est nous faire trop d’honneur, même si nous sommes flattés de constater que nos positions déclinées depuis longtemps sont aujourd’hui au cœur des débats.

Depuis quelques années maintenant, Providentielle, puis LIBR’ACTEURS, s’efforcent de parler autrement.

Nous avons mis la "conscience de la Terre" en Loi fondamentale, et plaidons pour des indicateurs pertinents qui ont trait à :

- L’environnement global
- La santé physique, intellectuelle et sociale du citoyen.
- Un nouveau modèle économique, ou un capital vertueux, respecte un salariat impliqué, pour le meilleur service du citoyen, client/contribuable. Ce modèle est celui que l’on trouve dans l’économie sociale et solidaire, il suffit de légèrement l’adapter.

Dans notre esprit cela passe par un Etat fort qui est le pilote d’une géostratégie revisitée qui prend en compte les nouvelles donnes éducatives, alimentaires et énergétiques. Un Etat stratège qui s’appuie sur une organisation territoriale simplifiée et des collectivités locales recalibrées.

Le tout avec un préalable absolu, la mère de toutes les réformes, la fin du cumul de certains mandats, la fin de la longévité politique, et un vrai statut de l’élu pour permettre à d’autres que le fonctionnaire ou le hobereau local de briguer un mandat.

Pourquoi prendre rang ?

C’est parce que se profilent en 2009 les élections Européennes qui vont constituer une étape importante pour vérifier l’audience de notre approche, et parce que l’EUROPE est un point de divergences de plus en plus marqué.

Nous voulons que l’électeur élimine sans pitié, les listes qui comporteront des vieux routards de la politique, ou ceux qui viennent chercher dans un mandat d’eurodéputé un lot de consolation.

L’Europe est trop importante pour qu’elle ne mérite pas des députés concernés, porteurs de ce seul mandat, et rendant des comptes à leurs mandants .

Des députés dont les cursus permettent de penser qu’ils auront le minimum d’expertise pour aborder des sujets supranationaux, sans être obligés de suivre, par traducteur interposés, les débats engagés.

Nous nous sommes livrés a un micro-trottoir portant sur 300 personnes croisées dans Paris. Résultat : 88% ont été incapables de citer le nom d’un seul Eurodéputé !

LIBR’ACTEURS estime par ailleurs qu’il faut une Europe mais pas n’importe la quelle. Là aussi nous prenons rang, car nous avons déjà écrit sur le sujet et nous y reviendrons.

Le "NON" avait ses raisons, elles sont toujours d’actualité.


Richard HASSELMANN


Crédit image et photo
Parlement européen
Place Publique

jeudi 9 octobre 2008

Une certaine idée de l'Europe

Le monde change

Il est maintenant clairement devenu multipolaire avec la montée en puissance de la Chine et de l’Inde mais aussi avec le retour de la Russie, le maintien du Japon comme grande puissance mondiale et l’apparition probable de nouveaux acteurs majeurs tels que le Brésil

Plusieurs blocs continentaux sont engagés dans une compétition acharnée , l’Europe doit s’imposer ou disparaitre. Sommes nous réellement conscients de cette évolution ?.

Il est temps de comprendre que le refus des européens de s’engager, ou d’hésiter trop longtemps feront d’eux les victimes désignées du processus de mondialisation/globalisation.

Sommes nous en accord sur les fondamentaux que sont :

1 - UNE CULTURE (racines et identité)

L’Europe est une terre chrétienne éclairée par les idéaux du Siècle des Lumières. La culture raffinée de l’Europe a ouvert la voie du cosmopolitisme,qui est la connaissance et la compréhension de la diversité du monde et le respect de cette diversité. L’Espèce humaine est Une , possédant les mêmes droits capable des mêmes progrès

L’Europe se crée ainsi un espace , différent des sociétés multiculturelles des Etats-unis et du Canada

De plus en se réappropriant la force des articles de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen elle peut réhabiliter une démocratie partagée et réconcilier les 3 monothéismes en se montrant vigilante par rapport à leur instrumentalisation (nationalisme,terrorisme , « choc » des civilisations)(Pas de leçon de moralité dans les relations méditerranéennes et de manipulation sur les droits de l’homme pour des pays pro ou non occidentaux)

2 - UNE SOCIETE (Problèmes démographiques, migratoires et codéveloppement)

L’Europe vieillit ,son dynamisme démographique passe par une confiance du lendemain,l’Europe doit faire REVER, par une politique de projet. La conscience de la terre : l’Espace, les déplacements (liaison Rhin Rhône, le ferroutage..), les nouvelles technologies au service de l’habitat, …

La conscience de soi : citoyen d’Europe porteur de valeurs d’humanisme ,connaissant les limites du territoire européen ,ouvert à une politique d’immigration pour renouveller les départs à la retraite et le manque d’actifs. La conscience d’une démocratie refondée sur le non cumul des mandats (18 % en Europe sauf en France 78%) une res publica qui respire

La conscience d’une économie revisitée par l’Essor et par un actionnariat salarié plaçant l’Homme au centre des préoccupations


3 - Une PUISSANCE (Un espace géopolitique primordial)

Une Europe faiblesse ou une Europe qui maîtrise sa souveraineté (énergie, défense, technologies) qui est maître chez elle et qui pèse sur les affaires du monde, qui protège les citoyens , les peuples, le niveau de vie , les systèmes éducatifs et sanitaires, l’environnement, les idéaux. Une Europe qui maitrise l’accès aux matières premières énergétiques, industrielles mais aussi et peut être surtout aux ressources alimentaires et hydrauliques

Une souveraineté de l’Europe, fondement de son indépendance et de sa solidarité avec le reste de la planète.

Mais déjà , empéchant l’Union Européenne de jouer un role conciliateur et modérateur que les européens souhaitent face aux dérives de la géopolitique mondiale, l’article1-41.7 du nouveau traité constitutionnel européen , nous enchaîne à l’Otan. « la politique étrangère de l’Union Européenne dans ses engagements et sa coopération demeure conforme aux engagements souscrits au sein de l’otan »

Dix nouveaux Etats européens ont intégré dans leurs législations l'acquis communautaire. Il s'agit pour ces pays, longtemps dominés pour la plupart par un système politique contraignant, d'un effort considérable, la défense de l’Europe et de leurs frontières ne rimant pas avec l’Europe de la défense, ils ont choisi ... le parapluie de l’Otan

L’Europe a eu peur de sa puissance, de cet univers de violence qu’elle a vécu de 1914 à 1945. Ce passé l’amène à avoir un usage raisonné de la Puissance

L'Europe possède les moyens économiques technologiques et éthiques pour se protéger et affirmer son modèle sans laisser ses ressources à la disposition des prédateurs. C’est à nous, Libracteurs, d’expliquer que c’est une question de survie pour la France et l’Europe, c’est à nous de convaincre et d’être volontariste


Eric Campion

mardi 7 octobre 2008

Les spécialistes

Il n’aura échappé à personne que nous sommes à l’ère des SPECIALISTES.

Des experts ou supposés tels qui glosent sur tout, et notamment sur les penalties injustes, qui privent tel club d’une victoire méritée. Libr'acteurs donne la parole à un autres spécialiste, autrement indispensable, et respectables : Le Chirurgien viscéral, espèce en voie de disparition.

Lors de nos réunions et échanges nous sollicitons nos sympathisants pour leur ouvrir notre espace de réflexion, dés l’instant ou ils estiment notre démarche pertinente. Au moment ou les Chirurgiens sont dans la rue, nous donnons la parole à l’un d’entre eux ;

Ancien chirurgien des Hôpitaux, proche de la retraite il lance un appel frappé au coin du bon sens qui mérite attention.

"Nous allons vers une pénurie programmée des chirurgiens viscéraux, pour différentes raisons, notamment : Le nombre de départs en retraite est supérieur aux chirurgiens formés. La filière chirurgicale est de moins en moins choisie La féminisation croissante laisse augurer des temps partiels. En terme de chiffres, 1984 : sur la totalité des médecins en exercice 4,47% étaient des chirurgiens, aujourd’hui ce pourcentage est tombé à ... 2,85% !

Le paysage professionnel du chirurgien se dégrade vite :
Augmentation des charges professionnelles.

Stagnation de la tarification des actes, avec dans le même temps une nomenclature qui ignore la technicité, la difficulté et la durée des actes et interventions.
Judiciarisation à l’américaine et pression administrative normative de plus en plus prégnante. Absence de contrôle et d’avis sur l’outil de travail.

Si l’on y ajoute un temps de formation supérieur à celle d’un médecin classique, tant la chirurgie viscérale sollicite une forte technicité, on comprend que la rémunération allouée, après 15 ans de formation, pousse vers le secteur 2 ou plus simplement vers d’autres spécialités.
Nous sommes face à une spécialité à hauts risques, sans doute la seule, qui conduit à œuvrer dans la mécanique humaine.

Quid dés lors du rapport bénéfice /risques dont on parle ici ou là ?
Il faut que les tarifs opposables soient conformes aux coûts réels des actes chirurgicaux ? Dés lors, un acte souvent essentiel sera normalement rémunéré, évitera des dessous de tables et partant la ségrégation par l’argent"

Voilà, ce que Libr'acteurs a cru devoir vous livrer.

Nous ajouterons, qu’il est impératif que le citoyen lucide se pose certaines questions.

Le quel est plus important ?

Le footballeur de classe, le Chanteur de charme, le Politicien cumulard, ou le chirurgien qui manie la technique qui peut sauver ?

Au moment ou le rapport LARCHER traite de l’hôpital, Libr'acteurs met en lumière le rapport VALLANCIEN. Tout est lié, il est impératif de réorganiser l’offre chirurgicale, pour une reconnaissance pleine et entière d’une des spécialités les plus indispensables.


Le collectif Libr'acteurs

vendredi 3 octobre 2008

Services du Public

Au moment où tout un pan du service public est remis en cause, au motif facile de l’EUROPE, de la rentabilité et de la concurrence, LIBR’ACTEURS a réuni certains de ses membres et sympathisants, pour examiner les réalités.

Nous avons pensé, utile et urgent de vous faire partager une analyse à propos de l’Hôpital public, qui est en passe d’être touché par le plan LARCHER, le projet de loi BACHELOT et plus généralement le prochain projet de loi de financement de la sécurité Sociale pour 2009 (PLFSS) Voir communication du ministère du budget et celui de la Mutualité Française

Le texte de loi sur l’hôpital vient renforcer l’idée que l’hôpital public est une entreprise comme une autre. Un opérateur qui doit être en équilibre financier pour ne pas coûter à la collectivité.

Idée a priori séduisante pour beaucoup dans un monde qui aime la compétition, les classements et les indices de performances. Pour conforter l’idée, quoi de plus simples que de solliciter le réflexe de la peur en parlant de surmortalité ou d’infections nosocomiales. La première est facile à mesurer, et les secondes sont « très mode » !

Mais cela présente peu d'intérêt sorti du contexte général. On peut mourir beaucoup dans un service qui traite des patients atteints de maladies graves et beaucoup moins dans un autre qui refuse d’admettre ou transfère ce type de patients ; On peut avoir peu d’infections nosocomiales dans un établissement, mais ceci au prix d’investissements lourds, principalement voués au contrôle qualité se faisant au détriment d’autres choix qui seraient plus pertinents pour la santé publique.

La technocratie ambiante, à tous les niveaux de décisions, préférera toujours un spécialiste du chiffre, de la norme et de la circulaire, pour diriger un hôpital, dont acte !

Mais, quid du malade ? Ce dernier, n’attend pas que l’hôpital public soit une entreprise rentable, mais qu'il soit un lieu d’accueil apte à répondre aux situations médicales graves dont il pourrait être atteint et que les structures privées capitalistiques ne peuvent ou ne veulent traiter.

Il est urgent de rappeler que le produit fini d’un hôpital n’est pas la rentabilité, comme nous y conduit la T2A (tarification a l’activité) , mais la santé du citoyen. Mais qui parle de cette santé ?
Qui parle du dévouement des personnels ?

À bien y regarder, les enjeux sont ailleurs. Le marché hospitalier est un espace juteux pour les industriels de la biotechnologie. Par un lobbying habile et puissant, ces industries orientent la rédaction de normes et de règlements qui imposent aux professionnels l'utilisation des matériels de plus en plus sophistiqués et coûteux, qui obligent à des procédures de contrôle redondantes consommatrices de moyens, qui multiplient l'usage de systèmes informatiques en réseaux. Cela s’impose aux praticiens hospitaliers qui y voient du reste pour certains, le signe de la modernité de leur science.

Mais qu’en est-il du sens et de l'utilité de l’innovation ?

Si bien souvent celle-ci et réelle, aujourd'hui ou pour les périodes à venir, l’expérience montre que nombre d’entre elles n’ont d’innovations que le nom, en regard de l’objectif immédiat ou potentiel qu’est la santé du plus grand nombre. C’est cet objectif qu’il faut défendre et cela ne passe pas par toujours plus de matériels onéreux. Là encore il faut remettre l’humain au centre de la réflexion. Revaloriser chez le médecin le temps de l’interrogatoire, de l’examen, de la clinique, dire aux citoyens que la santé est son bien le plus précieux, qu’elle se préserve et s'entretient. Ne pas avoir peur de dire que l’homme est un simple mortel, et que la prolongation d'une vie n'a pas forcément de sens.

Il faut chasser les marchands du temple et dire en toute transparence quel budget une nation moderne veut affecter aux maladies graves, aux soins de l’indigent, à la transmission du savoir médical. Il s’agit là des vraies et nobles missions de l’hôpital public.

Si l’on va au bout d’une analyse objective des comptes publics et des grands agrégats, on verra que les investissements dévolus à la santé contribuent à faire tourner directement et indirectement l’économie. Comme tel, il serait de bonne gestion de faire financer les hôpitaux publics par le budget de l’état comme le sont notamment l’éducation et la sécurité nationale.

Des hôpitaux publics avec une mission claire, animés par des médecins qui ont fait le choix d’être des fonctionnaires de la santé, sans consentir à voir la norme, la technologie ou la judiciarisation supplanter ce qui les pousse : l’humanisme.


Le collectif Libr'acteurs

mardi 23 septembre 2008

T comme Transparence

Ce qu'il convient d'appeler les affaires « Edvige » et « Bernard Tapie » défraient la chronique par l'incroyable mépris qu'elles adressent respectivement au citoyen et au contribuable.

La première, parce qu'elle porte atteinte aux libertés individuelles les plus élémentaires, comme la liberté d'opinion de façon engagée, puisqu'elle considère toute personne de plus de 13 ans « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif » comme « susceptible de troubler l'ordre public », c'est-à-dire, au fond, comme un délinquant en puissance, nécessitant de surcroît d'être « fiché » par les Renseignements généraux.

La seconde, parce qu'elle octroie la bagatelle de 390 millions d'euros (285 ME + 105 ME d'intérêts) à Bernard Tapie en-dehors de toute instance judiciaire classique, alors même que la Cour de cassation a annulé en octobre 2006 un arrêt de la Cour d'appel de Paris lui accordant 135 millions d'euros, et alors que chaque Français lutte quotidiennement pour conserver un peu de pouvoir d'achat et pour payer les intérêts de la gigantesque dette publique que nos dirigeants ont contractée sans pour autant investir pour notre avenir.

La lenteur de la Justice étant insupportable pour Monsieur Tapie, la Ministre de l'Economie et des Finances a donné son accord pour qu'un traitement plus rapide de cette affaire soit réalisé à travers un tribunal arbitral. Ceci au mépris des milliers de citoyens qui, eux aussi, subissent, de façon dramatique parfois, la lenteur de notre Justice, et qui ne peuvent bénéficier d'un traitement aussi favorable. Sans parler des contribuables, qui, eux, vont payer la note tout de suite.

Au-delà du fond de ces dossiers, je voudrais interpeller le lecteur sur la forme, et en particulier sur le manque de transparence qui les caractérise. Ainsi, le fichier « Edvige » a été créé par simple décret, paru au Journal officiel le 1er juillet suite à insistance de la CNIL, sans aucun débat préalable.

Il serait passé complètement inaperçu si Corinne Lepage et d'autres personnalités, ainsi que syndicats et associations, ne s'étaient pas massivement mobilisés (100 000 pétitions signées en plein mois d'août !).

De même, les représentants des contribuables, en premier lieu desquels les députés, n'ont manifestement pas eu leur mot à dire sur la nomination d'un tribunal arbitral pour statuer sur « l'affaire Bernard Tapie », et il n'est d'ailleurs pas certain qu'ils aient été avisés avant cette prise de décision.

L'absence de transparence est un mal que l'on retrouve sur de nombreux sujets, et qui porte gravement atteinte au climat de confiance pourtant si nécessaire au bon fonctionnement d'une société (cf. l'article « la confiance : valeur-clé du contrat social » publié en février).

Dans l'entreprise, les managers savent que « la confiance n'exclut pas le contrôle ». Confiance et transparence sont intimement liés. Rendre des comptes sur son action ou sur sa comptabilité est tout bonnement une exigence démocratique !

Dans l'actualité de ces derniers mois et de ces derniers jours, un appel à la transparence s'est exprimé de maintes façons :

Transparence des comptes et du financement des syndicats, tant de salariés que patronaux, notamment suite au scandale de l'UIMM (un projet de loi pour une meilleure transparence des syndicats a été déposé par le député Yves Cochet en février dernier) ;

Transparence de l'information sur les incidents et dysfonctionnements survenus et découverts cet été sur les lieux d'activité nucléaire du Tricastin et de Romans-sur-Isère, et sur leurs risques associés ;

Transparence dans la préparation actuelle de redécoupage des circonscriptions électorales en vue des prochaines élections législatives, dont le pilotage a été confié à Alain Marleix, secrétaire national des élections au sein de l'UMP...

La transparence n'est pas seulement nécessaire au bon fonctionnement démocratique : elle l'est aussi au bon fonctionnement de notre économie. Outre les dérives de la « financiarisation » à outrance de notre système capitaliste actuel, c'est bien le manque de transparence et de contrôle qui a nourri les grandes crises financières récentes : dans les années 1990, les banques occidentales ont octroyé des prêts à court terme aux banques asiatiques pour financer l'aide au développement. Mais celles-ci s'en sont servi pour proposer des prêts à long terme aux consommateurs. C'est cette utilisation usurpée et non contrôlée (non régulée...) qui a provoqué la crise de 1997 ...

En 2001, les manipulations de cours et de bilan orchestrées par l'entreprise Enron, assorties de fausses certifications de compte par le cabinet Arthur Anderson, ont généré une autre crise financière de grande ampleur. Et qu'est-ce que la crise des "subprimes" si ce n'est une crise de la transparence ?

Les banques américaines ont accordé des prêts immobiliers à des personnes non solvables, et ont vendu ensuite ces créances à d'autres banques, qui croyaient acheter des placements sûrs puisque notés « AAA » par les agences de notation...

Tout comme l'exemplarité et la confiance, dont nous avons déjà parlé sur ce blog, la transparence est à mon sens l'un des principes de fonctionnement et de comportement sur lesquels doit s'appuyer le nouveau modèle économique, politique et social qu'il est nécessaire de bâtir et de mettre en oeuvre si nous voulons surmonter la crise écologique déjà engagée et garantir la sécurité alimentaire, un niveau de vie mimimum et un sentiment de bien-être pour le plus grand nombre de personnes.


Lionel Lacassagne

Sources et crédits
Legifrance
Le Monde
Ministère de l'Intérieur
La Libre Belgique
Challenge
Assemblée Nationale
Le Figaro
Euractiv
Le Point

jeudi 18 septembre 2008

Apprentis Sorciers

Le 14 septembre 2008, Lehman Brothers , 4ème banque d’investissement américaine, s’est mise en faillite et, le même jour, Merrill Lynch a été rachetée par Bank of America .

Avec Bear Stearns, reprise en mars par JP Morgan, ce sont ainsi, en 6 mois, 3 des 5 premières banques d’investissement américaines qui auront disparu.

Le tout vient peu après le sauvetage de Fannie Mae et Freddie Mac, les spécialistes du refinancement des crédits immobiliers, et sans doute peu avant d’autres cas très difficiles, dans les banques ou les assureurs. Le système financier américain est en crise et, avec lui, le système financier mondial. LIBR’ACTEURS compte en ses rangs, des spécialistes, de la finance particulièrement au fait des réalités.

Nous leur avons demandé, un petit billet en forme de constat.

A leurs yeux, deux questions se posent :

Comment éviter un risque systémique majeur, résultant de dépréciations en chaîne ?
Quelles erreurs ont conduit à cette situation et comment éviter qu’elles ne se reproduisent ?

Notre propos se limitera au second point.

Les difficultés actuelles trouvent leur origine dans :

Un excès de cupidité, de la part des établissements financiers,
Un manque de compétence.

L’appât du gain (cupidité) est un ressort vieux comme le monde et conduit toujours aux mêmes excès, surtout dans un monde « d’imitation » comme celui de la finance. Les exemples d’excès passés sont nombreux : crise immobilière au début des années 90, bulle internet au début des années 2000, crise des subprimes aujourd’hui.

Dans la crise actuelle, on retrouve le cocktail habituel : excès de cupidité, défaut de régulation, manque de compétence (de la part des prêteurs et de celle des investisseurs dans des produits complexes qu’ils ne comprenaient pas).A titre de simple exemple, des chargés de clientèle de banques, ignoraient encore il y peu ce qu’était un « rehausseur de crédit » et plaçaient pourtant des instruments contaminés !

Comment éviter que les mêmes erreurs se reproduisent, à intervalles réguliers ?

D’évidence, il conviendrait, notamment :

Que, dans ce secteur, particulièrement sensible, ne puissent accéder à des fonctions de dirigeants que des personnes ayant les compétences suffisantes (ce n’est pas le cas aujourd’hui) ;

Que chaque établissement financier dispose de garde-fous efficaces pour éviter les excès (régulation interne);

De changer le système de rémunération actuel, avec des bonus parfois faramineux, qui est un pousse-au-crime ;

Que les autorités de régulation interviennent plus en amont, avant que les « bulles ne se forment » (la question est controversée puisque Greenspan disait ne vouloir intervenir qu’après leur éclatement) ;

D’améliorer la compétence du Régulateur, de renforcer ses pouvoirs, de n’en avoir qu’un dans la communauté européenne au lieu d’un par pays .

Qu’on revisite sans faiblesse les normes comptables internationales. L’approche anglo-saxonne, avec le BEST ESTIMATE , ou le FAIR VALUE, laisse une trop large place au subjectif, et partant à l’honnêteté, c’est beaucoup demandé à des montages, alimentés par le pétro-dollar, le narco-dollar, ou le ... sexo-dollar !!


Ces mesures ne sont peut-être pas faciles à mettre en œuvre, mais si nous ne le faisons pas, nous aurons une nouvelle crise, dans 5 ou 10 ans.


Le collectif LIBR’ACTEURS

Sources et Crédits

Les Echos
Wikipedia
ACAM France
123 Manage

Copyright photo
20th Century Fox
Wall Street

lundi 15 septembre 2008

Etat de droit ?

La France mérite-elle encore ce qualificatif flatteur ?

On peut en douter devant la succession de coups de canifs qui se succèdent dans de nombreux domaines.

Les derniers en date :

*Un petit décret, en catimini au cœur de l’été sur la mise en place d’un fichier liberticide, la ou, à minima une loi s’imposait. Nous avons été les premiers a réagir, et proche de Corinne LEPAGE, nous saluons son initiative, qui a suscité les réactions et actions en cours (Il semblerait toutefois que le tollé qui a accompagné l'annonce des contenus du fichier ait eu raison -en partie - de celui-ci. Voir l'article du Nouvel Obs : un nouveau décret déjà prêt, l'hypothèse d'une loi écartée)

*Une mise à pieds d’un haut fonctionnaire, sur des critères discutables, qui décrédibilisent l’indépendance et la séparation effective des pouvoirs.

*La mise en place du RSA , financé par une taxation spécifique.

Arrêtons nous sur ce dernier avatar.

Le RSA est une bonne mesure, dés l’instant ou il inverse la démarche et revisite le RMI et l’API , mais fallait-il le financer ainsi, surtout si, entrant dans l’assiette du « bouclier fiscal », il dispense les plus hauts revenus ?

Il y a en droit français, un principe dit de non affectation des recettes aux dépenses.

Dés lors la taxe RSA 1,1% sur tous les revenus financiers va se perdre dans la masse déjà conséquente des prélèvements obligatoires de l’ordre de 44% là ou la moyenne européenne est de 37%.

Nous écrivons depuis des années qu’il faut juguler la dette, nous avons mené des actions de terrain sur ce thème, et cela continue.

On crée un impôt là ou il faudrait d’abord économiser pour financer.

Je renvoie le lecteur a nos nombreux précédents billets, nous parlions notamment de "VSV", vol sans visibilité, si il fallait un seul exemple de l’incapacité du pouvoir a mener une vraie politique de redressement, le pitoyable choix de financement du RSA, est illustrant.

Dans un tel contexte les gesticulations sur la visite du PAPE, la laïcité positive et sur le protocole décortiqué, sont des foutaises, sauf à penser aux miracles et à la multiplication des pains !

Richard HASSELMANN


Sources, crédits et copyright
AFP
Nouvel Obs

Crédit image
Wikipedia

vendredi 5 septembre 2008

Santé : Le temps est venu !

Certains des visiteurs de ce blog, n’ignorent pas combien nous sommes attachés à la défence d’un système de santé éthique, solidaire et accessible au plus grand nombre. C’est la raison qui nous conduit à utiliser ce vecteur pour mettre des points sur les « I » et des barres aux « T » :

En matière de financement de la Santé, parler de profitabilité, et même de marge de solvabilité est un non sens pour une vraie mutuelle qui chaque année, à dire souverain de son Assemblée générale ajuste ses cotisations et ses garanties.

Cette dérive instillée par les lobbies financiers, via les directives européennes a trouvé une oreille attentive près de corps de contrôle épris de modèles et de grilles de lecture standardisés.

Une vraie mutuelle est

Centrée sur son cœur de métier ne jongle pas, par capillarité entre ses marges de prévoyance, d’épargne, de retraite, pour mener des campagnes de conquêtes en santé. La performance d'une vraie mutuelle, tirée de sa gestion et du comportement vertueux de l'adhérent, est dédiée à la sécurité des engagements pris et à l'amélioration des prestations et services en santé.

Un creuset de liberté ou s'exerce les vraies solidarités, entre les classes sociales, entre les classes d'âges, entre les zones géographiques. Une vraie mutuelle est un espace œcuménique, dégagé des pressions politico-syndicales gardiennes de phraséologie éculée et de corporatismes étroits.

C'est l'endroit ou des citoyens mettent en commun une partie d'épargne pour pourvoir aux besoins de santé du groupe. Cette épargne c'est la matière première qu'une vraie mutuelle conserve en la valorisant, pour la transformer en un produit fini, la prestation en espèce ou en nature.

Une vraie mutuelle, à l'exception d'exonérations fiscales marginales, ne reçoit aucune subvention directe ou indirecte, de l'Etat, de collectivités ou d'administrations et entreprises bienveillantes. A contrario, une vraie mutuelle s'honore, insérée dans le tissu social de proximité, en menant des actions dans la cité. Elle soutien des réseaux de soins palliatifs, distingués par le Président de la République, elle aide des Maisons Médicales de Garde (MMG), elle porte des Points Services aux Particuliers (PSP) pour favoriser l'insertion et lutter contre la précarité, elle diligente des actions fortes de prévention et de sensibilisation en santé publique.

Enfin, et surtout,

Une vraie Mutuelle ne mélange pas les genres et ne brouille pas son image. Elle gère un risque court, qui permet un pilotage précis et n'a que faire de provisions pléthoriques qui entravent son action sociale.

Il reste, nous le concédons et le regrettons, que depuis une dizaine d'années, le mouvement mutualiste a offert des verges pour se faire fouetter. Le modèle économique d'une vraie mutuelle est bon, le temps est probablement venu de procéder, sans faiblir a quelques adaptations en s'inspirant de belles réussites économiques de l'Economie Sociale et solidaire.

Les vraies mutuelles sont aujourd'hui en capacité de gérer un risque santé élargi, pour peu qu’elles aient accès aux données. Elles ne peuvent continuer à laisser accréditer l'idée de gestion à plus de 20%, ou de marges confortables.

Les preuves sont disponibles, il suffit de s'en servir et de donner la parole aux vrais artisans de la santé, qui ne se nourrissent pas de données statistiques froides et inertes.


Richard HASSELMANN

Bibliographie
Solvabilté 2
Code de la Mutulaité
Musée de la Mutualité française
FNMI