mardi 6 mars 2012

Parrainage, démocratie et vote blanc !

A l’heure ou la question des parrainages bloqués fait débat, A l’heure où certains candidats risquent de ne pouvoir exposer des idées novatrices au pays, le parti du vote blanc, lance un appel qui mérite attention.

On y apprend que des « petits candidats » se sont réunis le 24 février dernier pour tenter de créer une sorte d’union sacrée, au motif qu’il faut mettre fin a cette fatalité « voter pour le moins pire » (sic).

L’argumentaire est solide, pour défendre des convictions il faut renoncer à affronter un système hermétique, bloqué par une oligarchie partisane dominante, il faut s’abstenir de renier des convictions, il faut refuser de jouer a ce jeu de dupes et donc porter sur la ligne de départ le 22 avril le candidat du parti du vote blanc.

On en arrive ainsi à ce formidable paradoxe, qui consiste à ce que l’élection présidentielle, soit la tribune de la défiance absolue, pour une raison simple, la méprise entretenue dans l’esprit des parrains potentiels.

Soyons donc clairs ! Non Messieurs, la loi référendaire de 1962, modifiée en 1976, ne vous a pas donné un droit mais un devoir d’avoir a présenter un candidat ! Ce n’est pas UNE FACULTE QUE VOUS AVEZ MAIS UNE ARDENTE OBLIGATION DEMOCRATIQUE.

Vous conviendrez que l’on ne peut pas dans le même temps stigmatiser la défiance du citoyen vis-à-vis du politique, se lamenter sur l’abstention qui rode et laisser des élus du peuple, botter en touche, en n’ exerçant pas leur devoir. La peur des représailles partisanes ou électives, ou la coloration variée du Conseil Municipal sont de très mauvaises excuses, le sens d’un mandat brigué et obtenu doit conduire au courage de parrainer comme en d’autres moments.

Il est donc impératif que dans les 12 jours qui restent (clôture le 16 mars) tous les citoyens se préoccupent de savoir si le maire, le conseiller général ou régional, le député ou le sénateur, a délivré un parrainage.

Il importe peu de savoir a qui, il importe d’être sur que cette obligation démocratique a été remplie dans le cas contraire il faut les y inviter courtoisement mais fermement !

Un dernier mot, nous dissuadons ici les parrains potentiels, de procéder par voie de tirage au sort, pour diluer la responsabilité du choix. Si cette méthode était avérée, le Conseil Constitutionnel serait fondé a déclarer nul le parrainage ainsi donné.

Cela prouve, si besoin est, qu’il s’agit bien d’un devoir individuel des élus concernés, corollaire du mandat brigué et obtenu. Les consignes partisanes, les attitudes « godillottes », confortent LIBR’ACTEURS dans sa croisade.

Il est urgent de rendre le citoyen acteur de son destin en évacuant du paysage les acteurs qui l’encombrent pour leur seul profit et celui de leurs affidés !

Merci de vos attentions.


Richard HASSELMANN


Crédit photo
20Minutes