jeudi 28 juillet 2022

DES REALITES ET DES MOTS!

 






Il est un moment ou il faut savoir regarder les réalités en face et mettre les points sur les « I » !

Depuis des années les mécanismes de base de notre économie sont perdus de vue, noyés dans un fatras d’analyses et de discours nourris par les nouvelles technologies de la communication qui permettent a tout un chacun d’assener des contrevérités !

L’actualité c’est LE POUVOIR D’ACHAT, foire d’empoigne ou l’on entend tout et le contraire de tout.

Ce pouvoir d’achat impacté, par la crise géopolitique, par la crise sanitaire, par la crise climatique, mais peut être et avant tout par la crise démocratique que vient de nous livrer les « pantalonnades » de l’Assemblée nationale.

Il suffit pourtant de pointer des données incontestables.

Que vous soyez aisés ou pas, vous devez vous loger, vous chauffer, vous déplacer, vous soigner et vous nourrir. Dès lors c’est le cout de ces dépenses contraintes qu’il faut par priorité surveiller et c’est a ce niveau que doit s’exercer une vraie politique de solidarité.

Il est dés lors hors de question de mettre en place des mesures générales, comme il semble que cela mijote. L’exemple le plus criant est la baisse programmée du carburant, supportée par le budget de l’Etat et profitant a tous, même aux nantis qui utilisent leur voiture pour des loisirs ici ou là.

Il faut savoir que ce pouvoir d’achat, victime de l’inflation ne  sera restauré qu’au moment ou cette inflation sera jugulée. S’il y a inflation c’est notamment en raison d’une insuffisance de produits biens ou services, face a la demande, pénurie ou rareté qui tire les prix. Ce n’est pas en subventionnant le pouvoir d’achat qu’on va y remédier. Au contraire, plus on fait marcher la planche a billets, plus on donne des moyens a la demande, alors que le produit reste oublié.

La solution c’est bien de travailler plus pour produire plus et mieux, en proximité, en améliorant nos techniques de production, de manière a proposer les biens indispensables et attendus qui composent les dépenses contraintes des ménagés, dans des quantités suffisantes pour répondre aux besoins. Cela touchera le logement, abordable, et bien isolé, la voiture repensée, un système de soins débarrassé des investisseurs boursiers qui n’ont rien à y faire, et une agriculture revalorisée dans son image et ses modalités de production.

Il reste a faire comprendre cela au plus grand nombre sans gesticulations et vociférations qui affaiblissent jour après jour notre démocratie.

En un mot si le produit ou le service indispensable attendu est en quantité insuffisante, tout injection d’argent public pour aider à son acquisition est improductive et ne fait qu’accentuer une dérive, qui en outre est a replacer dans le contexte de l’Union Européenne, elle-même génératrice d’effets et règles à ne pas négliger.

Vaste chantier.

R HASSELMANN :