Dans une semaine, le citoyen est convié aux urnes pour une
première séance de "tri-sélectif" dans une atmosphère particulièrement
nauséabonde.
Entre les odeurs de gaz (Russe), les parfums de connivences
(McKinsey),les remugles charriés par les égouts que sont certains réseaux "dits sociaux", les relents de fumier (agriculteurs aux abois), les « petits
vieux » que l’on néglige (EHPAD), mais aussi le délitement des partis
politiques (PS, PC, LR etc.), ou encore la lente agonie d’une démocratie usée
et bafouée par des « guignols » dans une Union Européenne qui se
cherche, convenons qu’il va falloir du courage pour aller aux urnes, surtout avec des dates de scrutin qui auraient pu éviter les vacances scolaires.
Et pourtant ! Pourtant ,pour un changement radical, dans
le calme, il faut respecter les règles du jeu en vigueur. Il faut donc, non pas
s’abstenir, mais voter BLANC, pour envoyer un signal fort et se donner les
moyens, ensuite de constituer une nouvelle Assemblée Nationale quel que soit
l’élu du 24 avril. avec le quel nous ne serons pas liés1
LIBR’ACTEURS, modestement, prêche depuis très longtemps pour
une nouvelle démocratie qui redonne la main, en proximité aux citoyens. Au
travers de nos participations et engagements, nous avons vérifié sur le
terrain, ce que d’autres avant nous ont pointé.
Relisons, une nouvelle fois M CROZIER, qui appelle de ses
vœux un ETAT MODERNE qui soit MODESTE. A GRAMSCI, qui demande aux citoyens de
ne pas être INDIFFERENTS pour ne pas laisser les « clés du camion » entre
les mains d’affairistes de la politique, ou encore J MARTINE qui souligne
l’effet nécrosant des PARTIS POLITIQUES consanguins, pour les vraies
démocraties.
Le contexte géopolitique mondial est trop révélateur, pour
que la France continue à se regarder le nombril. A l’échelle du globe nous
sommes un confetti, mais avec de nombreux atouts, pour peu qu’on les identifie
et qu’on ne disperse pas le denier public a tous vents.
Cela passe par un cadre constitutionnel revisité, donnant la
primauté au principe de subsidiarité, et a une hiérarchisation sans faiblesse
des vraies priorités, SECURITE, SANTE, EDUCATION à l’aune de la CONSCIENCE de
la TERRE, dans une UNION EUROPEENNE qui revient à la raison. Les pères de
l’EUROPE étaient lucides et modestes, pour les avoir entendus de vive voix dans
les années 60, ils savaient qu’il fallait rester sur un cœur cohérent pour
espérer vraiment peser. Nous y sommes !
R HASSELMANN