vendredi 2 septembre 2022

LA GRANDE TRANSFORMATION.

 

 


Dans une récente intervention et dans le prolongement de ses engagements, publications, et actions, Corinne LEPAGE à remis en lumière, ce qui était le fondement même de CAP21, à l’orée de ce siècle.

CITOYENNETE ACTION PARTICIPATION pour le XXI siècle, tout est dit et prend encore plus de sens, dans une actualité, démocratique, géopolitique, économique et sociale riche de dérives et d’incertitudes.

Corinne, comme moi et d’autres avons un vécu, qui permet de porter un regard lucide sur des réalités, devant les quelles il faut avoir le courage de mettre des mots simples, pour bien être compris et entendu, et enclencher l’indispensable changement,

Un récent échange m’a remis en mémoire René DUMONT, qui en 72/73, dans l’UTOPIE ou la MORT, invitait à des changements, indispensables dont certains restent d’actualité et d’autres comme le contrôle de la démographie mondiale, se révèlent aujourd’hui infondés.

 

Cette « conscience de la terre », qu’il faut inculquer dès le plus jeune âge, constitue à mon sens le fil conducteur d’une refondation politique, en recherche des vrais équilibres, pour éviter les affrontements et sentiments d’injustice d’où qu’ils viennent.

Toutes les réflexions et propositions qui serviront de socle à de futures consultations électorales, partent de constats qui semblent désormais incontestables :

L’Etat doit repenser son rôle, en sortant de son carcan bureaucratique, pour se muer en impulseur et soutien des initiatives citoyennes. Initiatives qui doivent être évaluées pour servir de canevas aux décisions à prendre. Cela passe par une nouvelle conception du dialogue social, de la prise en compte du fait associatif, et par une évaluation sans faiblesse de la performance réalisée et du service rendu par tous les services publics.

Que ce soit en matière de santé, d’éducation, de logistique de transports ou encore de sécurité l’actualité fournit matière à comparaisons et à évaluation objectives des résultats.

Dans un autre domaine et sans sombrer dans un « gauchisme » primaire, force est de constater que l’économie mondiale asservie à un capitalisme anonyme et apatride, mérite une réaction forte pour redonner toute sa place à l’économie réelle, celle du quotidien, qui différée de celle de l’actionnaire.

Il y va de la souveraineté nationale dans de très nombreux domaines.

Comme souligné il y a près de 20 ans, il faut donner la priorité à UNE FINANCE PATIENTE, qui s’oppose à celle pilotée et asservie en coulisse par les marchés financiers. A ce niveau, l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), ce tiers-secteur cher a C ALPHANDERY ou E MORIN trouve toute sa justification, il suffit de bien le faire connaitre et bien le faire comprendre.

Dans la conjoncture actuelle, persuadons-nous que le DENIER PUBLIC est une denrée précieuse qu’il faut utiliser à bon escient. Il faut donc mesurer la performance des secteurs et services qui en, bénéficient qu’ils soient publics ou privés. En fonction des résultats constatés, la vraie transition consistera a revoir les circuits de décisions et de fonctionnement, avec une cible raisonnable :

La vraie prospérité dans le monde de demain, sera une collectivité ou le plus grand nombre ne manque de rien, notamment dans les domaines essentiels que sont la santé, l’éducation, la sécurité.

Pour ne manquer de rien dans ces domaines, il faut savoir n’avoir besoin de rien de trop, pour permettre des répartitions équitables de bienfaits et progrès.

C’est en ce sens, peut être que dans un monde en mutation, ou transition, la croissance telle qu’elle est comprise n’est peut être pas une fin en soi.

 Voilà une première contribution, pour valoir lancement d’un projet de nouvelle gouvernance nationale, en phase avec l’actualité et les attentes d’un citoyen éduqué et averti sans le quel il ne peut y avoir de réelle démocratie.

 R HASSELMANN (28/07/22)