Le lecteur va penser que nous faisons une fixation, mais trop c’est trop, et il faut sans relâche enfoncer le clou !
Les chiffres de l’INSEE sont tombés depuis peu : Le déficit public 2007 est à 2,7% du PIB (50milliards €).
Une nouvelle fois le politique a tout faux et les contorsions des uns et des autres, sont pitoyables, car elles sont autant d’aveux d’impuissance dans le meilleur des cas, mais plus probablement le signe que l’on nous prend pour des "billes".
Il ressort en effet de l’analyse des données que c’est la dépense publique qui croit plus vite que les recettes. En poussant un peu on constate qu’il s’agit de la dépense publique des collectivités territoriales.
Alors là, mon vieux passé de comptable public m’alerte, nous sommes au cœur de la dépense clientéliste et électoraliste. Pour être objectif on pense à des transferts de charges venant de l’Etat, mais alors pourquoi les dépenses des administrations centrales et de la fonction publique d’Etat ne régressent-elles pas ?
Non, nous sommes bien dans la technique dela poudre aux yeux. Que les politiques ne soient plus crédibles c’est déjà fait, mais sur la ; scène européenne c’est désormais la France qui perd son crédit.
Le pire c’est qu’avec la loi de finances pour 2008, nous sommes repartis pour un tour avec un déficit programmé de l’ordre de 40 milliards d’€. Un budget est un acte de prévision et d’autorisation, il est surtout et aussi un instrument de pilotage économique conjoncturel.
LIBR’ACTEURS redit ici avec force qu’il y a un "HIC" !
Il y a en France beaucoup trop de pilotes, trop d’opérateurs qui lèvent l’impôt, la taxe, la cotisation d’un côté et de l’autre trop d’opérateurs, ordonnateurs, qui engagent et ordonnancent les dépenses. Le résultat est une vision brouillée, des responsabilités diluées, des financements redondants et des petits malins qui en tirent profit……politiquement.
Il est temps de rationaliser tout cela sans faiblesse, nous comptons y apporter notre pierre.
Richard HASSELMANN
Sources et crédits
INSEE
copyright image
AFP
Les chiffres de l’INSEE sont tombés depuis peu : Le déficit public 2007 est à 2,7% du PIB (50milliards €).
Une nouvelle fois le politique a tout faux et les contorsions des uns et des autres, sont pitoyables, car elles sont autant d’aveux d’impuissance dans le meilleur des cas, mais plus probablement le signe que l’on nous prend pour des "billes".
Il ressort en effet de l’analyse des données que c’est la dépense publique qui croit plus vite que les recettes. En poussant un peu on constate qu’il s’agit de la dépense publique des collectivités territoriales.
Alors là, mon vieux passé de comptable public m’alerte, nous sommes au cœur de la dépense clientéliste et électoraliste. Pour être objectif on pense à des transferts de charges venant de l’Etat, mais alors pourquoi les dépenses des administrations centrales et de la fonction publique d’Etat ne régressent-elles pas ?
Non, nous sommes bien dans la technique dela poudre aux yeux. Que les politiques ne soient plus crédibles c’est déjà fait, mais sur la ; scène européenne c’est désormais la France qui perd son crédit.
Le pire c’est qu’avec la loi de finances pour 2008, nous sommes repartis pour un tour avec un déficit programmé de l’ordre de 40 milliards d’€. Un budget est un acte de prévision et d’autorisation, il est surtout et aussi un instrument de pilotage économique conjoncturel.
LIBR’ACTEURS redit ici avec force qu’il y a un "HIC" !
Il y a en France beaucoup trop de pilotes, trop d’opérateurs qui lèvent l’impôt, la taxe, la cotisation d’un côté et de l’autre trop d’opérateurs, ordonnateurs, qui engagent et ordonnancent les dépenses. Le résultat est une vision brouillée, des responsabilités diluées, des financements redondants et des petits malins qui en tirent profit……politiquement.
Il est temps de rationaliser tout cela sans faiblesse, nous comptons y apporter notre pierre.
Richard HASSELMANN
Sources et crédits
INSEE
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AFP