samedi 16 mars 2024

CUMUL DES MANDATS ,LA REGRESSION?


Qu’il soit permis, en cette époque chahutée, d’attirer l’attention du citoyen, sur une tentative insidieuse de régression démocratique.

Il semble qu’un certain nombre de parlementaires nourrissent l’ambition de revenir sur le NON-CUMUL DES MANDATS instauré par la loi en février 2014.

L’objectif, louable a première vue, serait de resserrer les liens entre un mandat national et un mandat exécutif local.

Or, comme nous l’avions souligné à l’époque, un élu national, député, sénateur ou parlementaire Européen n’a nul besoin de se parer d’un mandat exécutif local pour connaitre son territoire et ses problématiques et nourrir son travail de parlementaire. Réalité incontestable d’autant que la loi n’interdit en rien de briguer un simple mandat local, municipal, départemental ou régional qui ouvre accès aux dossiers et délibérations et permet de forger les convictions.

La quête du cumul de mandats exécutifs est donc guidée par des motivations autres, éloignées de l’intérêt bien compris du citoyen. On peut y voir un gout du pouvoir, un amour pour les titres, une quête d’avantages matériels accrus, un verrouillage d’une circonscription électoral, ou plus simplement la conviction d’être irremplaçable.

Le retour en arrière proposé serait un remède à la fracture grandissante entre l’élu national et le citoyen, qui entend être acteur de son destin.

 La réalité est ailleurs!

Un hémicycle souvent vide, des attitudes déplorables en séance, des avantages indemnitaires accrus là ou des efforts sont demandés au citoyen, autant de raisons qui éloignent le citoyen d’un élu qu’il ne connait pas vraiment, en dépit de mandats portés depuis de longues années, et qui doit conduire à aller plus loin en limitant dans le temps, les mandats successifs.

Nous avons donc besoin d’une nouvelle avancée et non d’une régression, pour que le citoyen élu, ne s’accroche pas à un mandat, dont il connait le caractère temporaire. Cette nouvelle avancée serait de nature à autoriser les audaces, régénérer les rangs élus, et afficher la France comme une vraie démocratie en phase avec son temps et avec ARISTOTE « Le citoyen doit être tour à tour gouvernant et gouverné ».

Restons donc vigilants pour ne pas régresser !

Merci de vos attentions, réflexions et diffusions

R HASSELMANN

vendredi 1 mars 2024

AMBITION CITOYENNE.

 



Nous avons imaginé LIBR’ACTEURS au début de ce siècle en forme de « collectif de réflexion » pour rendre le citoyen acteur de son destin.

Cette initiative a été commandée, en son temps, par une conviction partagée par les fondateurs, l’impact du BABY BOOM allait pleinement se faire sentir en ce nouveau siècle, accru par l’allongement de la durée de vie, et générateur selon nous, de nombreuses incompréhensions intergénérationnelles, qu’il convenait de prévenir.

Ce premier quart de siècle écoulé nous donne raison, quand on relève un pouvoir qui mise sur les références à l’histoire, pour assurer la cohésion sociale, face aux défis que l’actualité nous propose.

L’histoire de France est belle et riche mais de plus en plus de jeunes « Français » n’ont pas d‘ancêtres gaulois. Dès lors il faut identifier et inculquer d’autres valeurs plus largement acceptées.

C’est ainsi que nous parlons de conscience de la terre, cette écologie, que nous défendons depuis les années 60 et qui fait désormais un socle consensuel en dehors de tout clivage partisan. Une conscience de la terre, partagée par des citoyens français, convaincus de la réalité des nombreux atouts du pays pour porter un tel objectif.

Des atouts français incontestables, qu’il conviendra de faire entendre lors des plus prochaines consultations électorales.

La France de par sa position géographique, son climat, ses surfaces maritimes et sa tradition culturelle polymorphe et œcuménique, affiche des données, favorables pour une géopolitique ambitieuse et des souverainetés revendiquées, alimentaire, énergétique ou industrielle.

C’est cette réalité qu’il convient d’enseigner et de faire partager, dans un contexte européen troublé.

L’UNION EUROPEENE doit se convaincre que son avenir passe par le respect de certaines souverainetés, dont le vecteur premier est la subsidiarité.

Ce sera le sens de notre action a venir pour porter et soutenir toutes initiatives fondées sur une citoyenneté avertie et associée, une conscience de la terre lucide et réaliste, et une souveraineté partagée dans les seuls domaines ou cela s’impose, la sécurité extérieure notamment.

R HASSELMANN