jeudi 21 février 2019

PREVENTION, j'écris ton nom!








Dans ces temps troublés par des gesticulations colorées, la pratique du terrain, comme l’analyse des phénomènes, conduit à un maître mot PREVENTION !

Que ce soit en matière de santé, de dérèglement climatique et de mix-énergétique, d’éducation nouvelle, d’Europe et même et surtout de démocratie participative, autant d’items qui font l’actualité, un maitre mot LA PREVENTION, et son vecteur premier la pédagogie.

Pour illustrer le propos, arrêtons-nous sur la réforme de notre système de santé, qui crée l’émoi tant la récente loi, par son opacité ne laisse rien augurer de bon.

Voilà un domaine, la SANTE, ou la prévention devrait être regardée, comme essentielle, ardente obligation, qui avec le temps révèlera un formidable retour sur investissement. Elle est le bien le plus précieux de l’individu et figure au rang des priorités citées, alors que le Grand Débat l’occulte largement dans ces questions. Elle et surtout, quand on parle de SANTE PUBLIQUE le socle et le lien incontournable.

Cette prévention en santé mise en œuvre systématiquement, dès que possible, est seule de nature à répondre aux couts des soins liés aux progrès technologiques et au vieillissement de la population.
S’il est des maladies que l’on ne peut malheureusement pas prévenir, le plus grand nombre lié à notre environnement professionnel, géographique à nos comportements et addictions peut être éviter gommant les couts liés.

Qui dit prévention dit exactitude du diagnostic sur les causes des maladies, et on peut regretter que les textes en gestation occultent cette dimension.

C’est ici que toute l’actualité identifiée supra révèle son étroite imbrication. Au moment où est publié un plan ENERGIES CLIMAT frileux et rétrograde, la PREVENTION questionne tout l’environnement. C’est ici que nous devons parler de prévention primaire, au sens premier, le plus tôt possible, dès la maternelle, mais aussi en termes de facteurs de risques. Ainsi l’environnement social et professionnel, mais aussi géographique, pour ne pas dire géopolitique, est convoqué.

Cette approche montre à l’évidence qu’il y a urgence à imaginer une instance « omnipotente », sui generis, et transversale, qui s’imposerait à toute autre, et aurait pour mission LA SANTE PUBLIQUE au sens le plus large, physique et mentale, sanitaire et sociale.
Ce pourrait être la vocation nouvelle et future, d’un Conseil Economique et Social repensé

R HASSELMANN