mardi 15 octobre 2019

SPORT et POLITIQUE

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 A la suite de la prise de position de D COHN BENDIT, dimanche soir prĂ©conisant a l'Ă©quipe de France de na pas jouer la rencontre contre la Turquie, LIBR'ACTEURS a lancĂ© une consultation de ses adhĂ©rents et sympathisants.
Merci de la qualité des retours, qui sert de trame au billet publié ici.

Ce lundi soir s’est dĂ©roulĂ© au stade de France la rencontre de football opposant la France Ă  la Turquie dans le cadre des Ă©liminatoires du prochain championnat d’Europe des Nations.
Dans le contexte actuel de tension, liĂ© Ă  la situation des Kurdes beaucoup se sont posĂ© la question de savoir, s’il fallait jouer cette rencontre ?

A la suite des prises de position prĂ©alable de plusieurs personnalitĂ©s, nous avons diligentĂ© un appel Ă  rĂ©flexions, pour connaĂźtre le sentiment du citoyen de base et en, tirer certains enseignements. Le nombre et la qualitĂ© des commentaires conduisent Ă  penser, qu’effectivement le bon sens est la chose du monde la mieux partagĂ©e.
Il ressort des commentaires les plus élaborés et pertinents, que chaque option du choix proposé présentait des inconvénients non négligeables.
Jouer c’est permettre Ă  un dictateur de la pire espĂšce de profiter de l’occasion, pour se prĂ©tendre frĂ©quentable et tirer, accessoirement gloire du rĂ©sultat de son Ă©quipe nationale.
Ne pas jouer, conduit de fait Ă  devoir dresser un catalogue, trĂšs critiquable par nature, des pays dignes d’ĂȘtre affronter sur le plan sportif. Faut-il y inclure les USA, coupables d’un, lĂąche abandon de leurs alliĂ©s Kurdes. L’amour du sport doit conduire a rester lucides et pondĂ©rĂ©, car alors fallait-il aller a PEKIN, SOTCHI ou DOHA ?
Les vertus du sport sont plus fortes que tout, il fallait donc jouer car il en restera toujours quelque chose.
Ce petit Ă©pisode d’actualitĂ© revĂȘt un immense mĂ©rite. Il montre comment des citoyens, calmement, peuvent recenser les donnĂ©es de nature a enrichir la rĂ©flexion, et en tirer une proposition soumise a dĂ©cision. C’est l’illustration parfaite de la vraie dĂ©mocratie consistant a rĂ©unir face a une question ou un problĂšme, les arguments et Ă©lĂ©ments disponibles et opposĂ©s. Mis en dĂ©bat, ils dĂ©boucheront le plus souvent sur la meilleure dĂ©cision possible sans qu’il soit besoin de l’arbitrage Ă©loignĂ© d’un pouvoir bureaucratique.
A retenir quand il va s’agir de proposer un plan stratĂ©gique pour la prochaine mandature municipale dans toutes les villes et villages de France.

R HASSELMANN