dimanche 1 mars 2020

¨Pour une souveraineté numérique Europeenne.






Le numérique transforme l’organisation de nombreuses activités,
il suscite la disparition de certaines,
il entraîne la création de nouvelles et il favorise le développement de l'innovation.
Cette mutation est rendue possible par l'exploitation et le commerce de mégadonnées, grâce à l'intelligence artificielle
Les entreprises numériques dites GAFAM ou BATX utilisent des milliards de données, qui sont la matière première du développement de leur puissance.
D’où proviennent ces données ?
-C'est le résultat des traces que laissent leurs utilisateurs à l'occasion de tous les services gratuits qu'ils reçoivent de ces sociétés, ou, plus largement, qu'ils laissent sur le web, ou encore des services qu'ils achètent
Et ces données sont des données dites personnelles.
Les données personnelles
À partir de cette ressource le plus souvent gratuite plusieurs modèles économiques ont été mis en place • amener aux acteurs de l'économie "classique" des informations précieuses de manière très rapide, dans le domaine de la publicité, de la connaissance des segments de marché, de l'évolution de la demande et des tendances
on peut citer les offres de Google et de Facebook. • proposer à l'usager final une palette de biens à acheter à travers un site de commerce électronique. Les milliards de données à disposition ont permis de développer une offre s'étendant à une grande diversité de familles de produits.
C’est l’offre Amazon
• décliner une économie collaborative
Avec un accès libre au big data, l'exploitation par l'intelligence artificielle on a la proposition d'un nouveau service qui rentre en concurrence avec des acteurs classiques : hôtellerie, taxi, restauration, etc.
Exemples d’Uber, Airbnb, Deliveroo
La puissance des GAFAM et BATX est la conséquence d'un accès libre continu à des milliards de données et de leur exploitation par l'intelligence artificielle permettant d'offrir de nouveaux services.
Les GAFAM, ont acquis une puissance financière énorme, qui leur permet entre autres d'être des investisseurs très en pointe, notamment en matière d'intelligence artificielle, d'innovation technologique, d'acquisition d'activités "classiques" et de développement de nouvelles activités. Celles qui dominent en Europe sont essentiellement américaines et chinoises
les européennes sont inexistantes
D’où des risques, prenons l’exemple de la santé mis en lumière par L’institut SANTÉ
« Il importe de réussir l’association des données de santé (data santé), avec l’I.A, sans négliger les risques. Réunir toutes les données dans un big data santé c’est bien, à condition que l’hébergeur/serveur soit national.
Effectivement dans ce cadre le « CLOUD ACT » US de 2018 est une épée de Damoclès, car MICROSOFT ou autre GAFA , sera tenu de livrer ses contenus a toute demande de son gouvernement.
Il est, dès lors, effectivement urgent de se doter d’un hébergeur national, de cloisonner les données en fonction de la sensibilité, et de créer un coffre-fort, sorte de TAVERNY de la data numérique. »

Un enjeu possible de l'économie numérique pour l’Europe : l’ouverture des données non-personnelles
Qu’entend-on par données non-personnelles ?
Elles sont liées au processus de production, de maintenance, à l'action commerciale, au marketing, à la recherche et à l'innovation, etc.
Les activités économiques des entreprises, y compris la production de biens, vont connaître une révolution sous la pression de l’intelligence artificielle, c'est-à-dire l'exploitation de données au moyen d'algorithmes sophistiqués permettant une meilleure productivité, des économies considérables ou même la transformation totale du processus de production traditionnel
L’objectif, une meilleure maîtrise de l'ensemble C'est ainsi que chaque entreprise exploitera à son niveau au mieux de ses intérêts et de sa propre croissance.
La différence avec la première phase du développement de l'économie numérique est que ce big data potentiel est éclaté entre des milliers d'entreprise
la souveraineté numérique de l'Europe devra être protégée
L'ouverture de données non-personnelles devra respecter les règles que l'Europe se donne dans le cadre de sa politique de traitement des données, les règles de concurrence, ou de la localisation des données.
Donc une régulation de la part des autorités européennes.
Qui peut s’appuyer sur des textes européens sur l'ouverture des données. - le règlement sectoriel sur le cadre pour le déploiement de systèmes de transport intelligents -la directive Public Sector Information
La Commission européenne, sous l'impulsion de Margrethe Vestager et de Thierry Breton vient de publier deux documents : - Une stratégie européenne pour les données -un livre blanc sur l'intelligence artificielle
Un bon départ pour une souveraineté européenne dans le numérique que l’Union Paneuropéenne Internationale réclame depuis des années

Eric CAMPION
Libr'acteur
Toute l’Europe, le portail France
Fondation R. Schumann

dimanche 9 février 2020

DATAS SANTE Attention danger!





L'actualité, et la presse de tous bords, glose sur la guéguerre industrielle, sur le démantèlement de notre appareil industriel, et sur l'espionnage cyber, ou pas.
Cela est bel et bon et cette prise de conscience va droit au cœur, de ceux, qui comme nous entendent laisser le "citoyen acteur de son destin"


Ainsi,  depuis 2018 au sein de l’INSTITUT SANTE nous nous attachons à forger une proposition globale de réforme de notre système de santé. Dans ce cadre  une large part est consacrée  a la HEALTH TECH, tant les innovations « disruptives » constituent des leviers primordiaux.

Il importe de réussir l’association des données de santé (data santé), avec l’I.A, sans négliger les risques. Réunir toutes les données dans un big data santé c’est bien, à condition que l’hébergeur/serveur soit national.
Effectivement dans ce cadre le « CLOUD ACT »  US de 2018 est une épée de Damoclès, car MICROSOFT ou autre GAFA , sera tenu de livrer ses contenus a toute demande de son gouvernement.
Il est, dès lors, effectivement urgent de se doter d’un hébergeur national, de cloisonner les données en fonction de la sensibilité, et de créer un coffre-fort, sorte de TAVERNY de la data numérique.

On en reparlera, l'INSTITUT SANTE, qui a identifié les symptômes des faiblesses du système de santé français après une "auscultation" exhaustive de 2 ans, a posé un diagnostic et préconisé des remèdes.
Nous sommes dans "le colloque singulier"  avec le corps social, en forme de conférence de consensus, avant de délivrer "l'ordonnance" qui sera un manifeste national, pour mise en œuvre par le pouvoir en place.
Vos observations sont attendues ici,ou sur le site www.institut-sante.org.
Merci

R HASSELMANN


vendredi 31 janvier 2020

L'ERE DES SOPHISTES!



L’actualité politique et sociale fournit aux sophistes un espace privilégié pour se livrer à leurs sournoises manipulations.

Que ce soit, en matière de taux de chômage, de réchauffement climatique, de réforme des régimes de retraite, ou encore au niveau des nouveaux comportements vertueux des entreprises, les sophistes se régalent .Il faut dire qu’au plan international, 2 experts, l’un aux USA, l’autre en Grande Bretagne montrent la voie.

Le drame c’est que se faisant tout ce beau monde alimente populisme et démagogie, et rendent inaudible les argumentations fondées et objectives.

Il faut avoir suivi hier, France 2 hier, F FILLON, d’une part, et les chroniqueurs et éditorialistes qui ont suivi. A partir d’une réalité, la présence de P FILLON, dans le sillage de son époux, les sophistes présents de tous bords construisent une argumentation, qui paraît valide, sauf qu’ici ou là elle est truffée de petits mensonges.
On attend avec impatience les pièces qui seront fournies aux juges, et notamment, la réalité de la présence d’un témoin, au fameux déjeuner FILLON/JOUYET, qui est central, car si cabinet noir il y avait (ou il y a) c’est la démocratie qui est sabotée !

En fonction des suites, il sera utile de tirer toutes les leçons de se lamentable épisode point d’orgue d’un délitement de notre démocratie, cannibalisée par des réseaux sociaux, qui déversent des certitudes et des mots sur des esprits, au vocabulaire appauvri et ou les émojis se substituent a la nuance du mot!

Un dernier mot, pour avoir eu la chance, de lire ALAIN, je vous livre une de ses saillies :
« Je plains ceux qui ont l’air intelligents, c’est une promesse qu’on ne peut tenir ! ».

A méditer pour identifier ceux qui ont l’air intelligents…. !

R HASSELMANN