samedi 10 juin 2023

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE :HALTE AU FEU!

 



Qu’il soit permis à un vieux citoyen de calmer le jeu devant l’emballement suscité depuis peu par l’I.A mise au service du plus grand nombre.

Pour avoir vu entrer le digital dans le quotidien des Français il y a très longtemps, pour l’avoir intégré dans la gestion d’entreprises et dans le quotidien domestique, je persiste à  penser qu’un outil est un outil, et qu’il ne faut pas laisser la bride sur le cou aux « ELUS DE LA MACHINE ».

De quoi parle-t-on ?

D’une simple mécanique, privée de tout esprit critique et parfaitement incapable de se projeter dans l’avenir.

A cet égard je concède que CHAT GPT est honnête, il prévient qu’il peut se tromper, et qu’il peut donner de mauvaises orientations, faute de mise a jour de l’actualité.

C’est déjà cela, pour un outil vite identifié comme un auxiliaire des tricheurs, et notamment dans les domaines de l’éducation. Fort heureusement la qualité et la similitude des réponses et propositions de nombreux étudiants à intrigué les correcteurs.

Un outil qui peut se tromper car ce n’est pas une encyclopédie, alors regardons l’I.A comme un instrument qui facilite les choses a condition de ne pas prendre pour argent comptant ses assertions.

Facilitateur car source d’informations inouïe sur tous les thèmes, l’I.A répond plus vite qu’une recherche plus académique, par un moteur de recherche.

On parle de ROBOT CONVERSATIONNEL INTELLIGENT, je réfute l’intelligence quelle que soit la sagacité de la machine qui n’invente rien et ne peut restituer que pour autant qu’elle dispose de données que l’homme a bien voulu lui confier.

Un dernier point, l’I-A ne commet jamais 2 fois la même erreur, elle tire les leçons et en ce sens elle peut, peut-être, servir de  modèle à l’humain.

Merci de vos attentions.

R HASSELMANN

 

mardi 14 mars 2023

OBSCURANTISME

 


Il est un moment ou il faut savoir dire stop !

Stop aux pédantisme des mots à la mode, inconnus et incompris du plus grand nombre.

Stop aux « sachants » qui encombrent les médias et réseaux sociaux et brouillent la réflexion.

Stop aux médiocrités et l’A PEU PRES franchouillard pointé par N BOUZOU.

Stop enfin au flou artistique du « ‘doigt mouillé » économique qui nous égare.

Revenons a des mots simples pour poser les bonnes questions et rendre le citoyen acteur lucide de son destin.

A vous de juger

Ainsi nous n’aurons pas une lecture DYSTOPIQUE de l’action ANTHROPIQUE et nous mesurerons la RESILIENCE de la collectivité approchée de manière HOLISTIQUE en fonction de la connaissance EPISTEMIQUE que nous en avons. Cette RECIPISCENCE est un préalable indispensable.

Le lecteur aura compris que nous sommes peut être sur la bonne voie !

De mon temps, les humanités grecques et latines bases de suites en droit et sciences politiques, nous ouvraient ce vocabulaire, mais nous invitaient a « VULGARISER LE PROPOS ». Nous assistons à un retour en arrière préjudiciable, allié inconscient du « wokisme » nihiliste.

La situation est alarmante et empire, il est donc temps de réagir.

Ainsi, pour ouvrir le propos et susciter la réflexion traduisons en mots simples et  écrivons :

« Ainsi nous n’aurons pas une lecture négative de l’action de l’homme. Nous mesurerons la capacité que la collectivité, prise dans son ensemble à, à encaisser des chocs de toute nature physiques ou moraux, sur la base de la connaissance que nous avons du groupe concerné. Cette prise de conscience en forme de MEA CULPA parait un préalable indispensable ! » !

 Merci de vos réflexions et de vos participations a la construction d’un socle programmatique, trans partisan, pour valoir proposition en 2024, à partir de prérequis :

-Conscience de la terre.

-Santé et solidarité.

-Union EUROPENNE revisitée dans ses frontières et souverainetés partagées.

R HASSELMANN

 

vendredi 17 février 2023

RETRAITES TOUT UN SYMBOLE!

La mobilisation populaire qui s’exprime massivement contre le projet de réforme des retraites est la parfaite illustration des dysfonctionnements de notre démocratie. En dépit des sondages et des manifestations populaires contre le texte, le gouvernement reste droit dans ses bottes et entend mener son projet à son terme. L’entêtement de l’exécutif à vouloir imposer une telle réforme interroge forcément. Comment les représentants du peuple peuvent-ils à ce point agir en désaccord - voire en opposition - avec ceux qui les ont élus ? A croire que l’action du gouvernement serait dictée par des intérêts inavouables et étrangers à ceux de la population. Pour justifier le bien-fondé de sa réforme, le gouvernement se cache derrière un argument massue. La réforme des retraites figurait dans le programme électoral du candidat Macron. Voter pour lui c’était donc accepter qu’elle soit mise en oeuvre. Fin de la discussion. Mais pour que l’argument soit recevable, encore aurait-il fallu qu’il y eu un programme et que les détails du projet de loi y soient clairement exposés. Car du côté des opposants à la réforme, le candidat Macron n’a pas été élu sur un programme mais par opposition à Marine Le Pen. Dans une forme d’ultime sacrifice, une majorité de Français a préféré voter en se bouchant le nez contre la candidate du RN et accorder leur confiance les yeux bandés en faveur du président sortant. La pilule doit être bien amère, en particulier pour les électeurs de La France Insoumise, artisans de la victoire d’Emmanuel Macron au second tour, manipulés par un Jean-Luc Mélenchon pour qui la victoire du monarque n’était rien d’autre que l’assurance de sa propre survie politique. J’ai souvent eu l’occasion de revenir sur les dangers du vote contre (1), de l’abstention (2) et du vote par défaut. Dans mon livre « Prendre le risque de la démocratie », j’ai tenté d’expliquer les origines de ces dysfonctionnements volontaires et les solutions qui pourraient les corriger. La Fable des Souris (3) qui sert de fil conducteur à ma réflexion depuis une dizaine d’années est d’une étonnante actualité. Elle résume à merveille les travers d’une démocratie électorale où les chats qui nous gouvernent agissent souvent pour des intérêts bien éloignés de ceux des petites souris qui les ont élus. L’exemple du régime spécial de retraites des sénateurs, un régime en or qui a la particularité de n’être réformable que par les sénateurs eux-mêmes, en dit long sur l’ampleur de l’illusion démocratique dans laquelle nous nous berçons. A la lumière de l’actualité du moment, je vous invite à la redécouvrir. On pourrait croire que les crises du pouvoir d’achat, du climat, de la santé, de l’énergie, de l’emploi, de l’insécurité sont autant d’urgences auxquelles nous devrions apporter des solutions pérennes. Elles le sont évidemment.

 Nous disposons au sein des Libr’acteurs de toutes les ressources intellectuelles, expertises et analyses nécessaires pour répondre de manière concrète à ces problématiques. Mais nos propositions n’auront aucun sens tant que nous n’aurons pas le pouvoir de faire. La véritable priorité qui devrait accaparer notre réflexion est la réforme de nos institutions. Ce sont bien ces dysfonctionnements qui nous privent de notre pouvoir de décision et nous cantonne sciemment dans le rôle de spectateur d’une démocratie qui nous échappe. Tant que le problème institutionnel ne sera pas résolu et que les mêmes politiciens de carrière continueront à préempter les mandats, les mêmes mauvaises décisions continueront à être prises par les mêmes chats déconnectés de la réalité des souris. La révision de nos institutions constitue donc un enjeu prioritaire. J’entend par là une redéfinition des règles du jeu électoral, la fin du carriérisme politique et du financement des partis, la généralisation des scrutins à un seul tour rendant impossible les petits arrangements en coulisse, la transformation du CESE en chambre citoyenne et la mise en place d’un véritable statut de l’élu, sorte de contrat de travail entre l’électeur et celui qu’il désigne pour le représenter. Dans une démocratie digne de ce nom, un tel contrat ne saurait être rédigé par ceux qui en profitent, n’est déplaise aux sénateurs. Repenser nos institutions, c’est évidemment l’introduction de la proportionnelle, le recours au Referendum pour les questions d’ordre sociétales et bien entendu la reconnaissance du vote blanc, indispensable outil d’une démocratie vivante sans lequel les petites souris que nous sommes seront contraintes à devoir choisir éternellement entre un chat noir…et un chat blanc.

Stéphane GUYOT

 (1) https://www.parti-du-vote-blanc.fr/vote-contre/ (2) https://maxmilo.com/products/abstention-piege-a-cons (3) http://stephaneguyot.fr/

dimanche 8 janvier 2023

2023.



L’époque est aux vœux, permettez qu’ils soient dédiés à nos fondateurs, membres et sympathisants, pour un millésime riche en satisfactions familiales, professionnelles et associatives portées par une santé protégée. Vœux étendus au pays, au seuil d’une année marquée par une singularité dont il faut tirer parti.

Sauf accident démocratique, 2023 est une année vierge de toute élection nous y voyons l’opportunité de construire et de prendre rang pour la suite, en tirant les leçons de la période tourmentée que nous traversons.

LIBR’ACTEURS qui a fêté ses 15 ans en novembre dernier, à mis a profit le retrait imposé par le climat sanitaire, pour revisiter ses engagements, contributions et alliances.

Collectif citoyen ayant pour ambition de rendre à la politique son sens originel et démocratique, notre association se propose de donner aux générations nouvelles l’envie et la faculté d’être acteur de leur destin.

Issus de tous milieux et sensibilités, nos fondateurs ont été impliqués depuis plus de 40 ans dans l’émergence d’une conscience de la terre lucide et réaliste, d’une valorisation en proximité de la fraternité et du mieux vivre ensemble, de l’indispensable sauvegarde d’une Union Européenne respectueuse de souverainetés essentielles.

Aujourd’hui la signature LIBR’ACTEURS est parfaitement identifiée dans les médias écrits ou audiovisuels. Le collectif qui dispose d’un fonds très riche de notes et rapports, est associé a des mouvements défenseurs d’une écologie responsable (CAP21-LRC), voués a la promotion d’une EUROPE revisitées (PANEUROPE France), gardiens des proximités locales (Convivialistes).

Pour avoir œuvré à l’émergence du LABO de l’ESS, participé aux travaux et réflexions de FRANCE STRATEGIE, LES PACTE CIVIQUE, Le PARTI DU VOTE BLANC, HUMANITE et BIODVERSITE et avoir co-fondé il y a 3 ans l’INSTITUT SANTE, LIBR’ACTEURS a été sensible aux vœux présidentiels, soulignant pour 2023, 3 ardentes obligations l’EDUCATIOIN, LA SANTE, LA TRANSITION ENVIRONNEMENTALE.

 

Nous disposons des propositions et réflexions de nature à charpenter ce socle, tirées de nos travaux de nos rencontres et de la réelle proximité de nos membres avec le terrain.

Dès lors pour 2023 et de manière à peser en 2024 lors des prochaines consultations électorales, nous allons formaliser le propos pour le confronter au terrain, lors de réunions de proximités animées par nos membres et diffusions par différents vecteurs.

Merci à toutes ceux et celles disponibles pour s’associer a la démarche, de se faire connaître (libracteur@gmail.com), nous reviendrons vers vous pour affiner la forme et le fonds.

Dans l’instant vœux renouvelés pour une année constructive, qui doit nous permettre de faire connaître aux nouvelles générations les vraies richesses de la France.

Bien à vous

R HASSELMANN

 

  

dimanche 6 novembre 2022

SANTE MOBILISONS TOUS LES MOYENS.

 

Dans un climat démocratique perturbé par un contexte géopolitique, économique et social incertain qu’il soit permis de constater que le bien le plus précieux de l’individu est également objet de tergiversations de tous ordres.

Je veux parler de la santé, sans laquelle une activité humaine est amoindrie, voire impossible. Dans un domaine aussi prioritaire, il ne se passe pas de jour, sans qu’une faiblesse émerge ici ou là.

Le PLFSS a été un formidable révélateur, des insuffisances, imprévisions et contradictions, les déserts médicaux ici, les conflits d’intérêts là, et désormais les insuffisances pédiatriques.

Nous avons fondé, il y a 4 ans l’INSTITUT SANTE (www.institut-sante.org), en réunissant l’ensemble du monde de la santé, toutes spécialités et sensibilités politiques et syndicales confondues. Nous avons eu la satisfaction de voir le citoyen patient s’investir dans les travaux, directement, ou par le biais d’associations représentatives.

A mon sens ,il est un gisement de bonnes volontés citoyennes et de moyens financiers qu’il serait peut-être judicieux de ne plus ignorer.

Je veux parler des vraies mutuelles, celles régies par le code de la mutualité et animées et gouvernées, a dire souverain de l’adhérent. Il est temps de mettre un terme, à l’amalgame entre ces acteurs et le monde des assureurs du code des assurances et celui des Institutions paritaires du code de la sécurité sociale.

Amalgame qui a conduit a aligner les exigences financières en vertu de SOLVENCY 2 (directive européenne sur l’exigence de fonds propres). Dans ce cadre, on constate que les vraies mutuelles accumulent des marges de solvabilité, sans rapport avec la réalité des risques encourus. S’agissant d’acteurs en capacité de réagir en AG, pour modifier cotisations ou prestations, libres des contraintes d’actionnaires ou de pressions syndicales. Il serait opportun de libérer ces excédents de marge.

L’ACPR (autorité de contrôle prudentiel et de résolution) à une vue précise sur cette réalité, qui permettrait de mobiliser les moyens pour financer ici des maisons médicales, là améliorer la rémunération des soignants, ou encore animer des programmes réalistes, en médecine scolaire ou du travail.

Le congrès de l’INSTITUT SANTE qui vient de se tenir ce 12 octobre, a révélé, un large consensus sur l’état des lieux et sur un modèle de santé fondé, sur un citoyen acteur de sa santé, dans une approche territoriale visant à appréhender la santé globale.

Les vraies mutuelles, impliquées dans une noble délégation de service public et ayant l’assurance du parfait soutien du pays, devraient être disponibles, pour un système de santé performant celui ou aucun citoyen ne manque de rien, car construit pour que nul ne reçoive trop !

R HASSELMANN

 

vendredi 7 octobre 2022

CHARITE BIEN ORDONNEE.



La crise de l'énergie agit comme un révélateur des inégalités au sein de la société. Alors que l’appauvrissement de la population est devenu une réalité de plus en plus tangible, cette période de difficultés est l’occasion de relancer le débat sur le partage des richesses produites. Tandis que les écolos tentent d’exister en créant des débats inutiles sur l’interdiction des sapins de Noel, l’ouverture de piscines communautaires ou la responsabilité du mâle dominant devant son barbecue, la petite musique de la taxation exceptionnelle des profits indécents des sociétés du CAC40 refait surface. Pour se faire une idée précise de l’ampleur de la gabegie, il n’est pas inutile de se replonger dans les chiffres dénoncés chaque année dans le rapport de l’Oxfam.

Cette crise énergétique n’est malheureusement pas la première que les français aient à affronter. Crise pétrolière, crise d’internet, crise des Subprimes, crise financière, crise des matières premières, crise du Covid-19, crise en Ukraine. Depuis 40 ans, les crises se succèdent, présentant à chaque fois un nouveau visage. Mais ces crises, toutes différentes dans leur apparence, ont un dénominateur commun et immuable. Les pauvres s'appauvrissent et les riches s’enrichissent.

Au regard d'une telle répétition presque méthodique, le terme de crise est-il réellement adapté ? Parler de crise renvoie inévitablement à l’idée d’un incident ponctuel et imprévu qui s’abattrait sur tous avec la même sévérité, provocant les mêmes conséquences, obligeant l’ensemble de la population aux mêmes efforts et aux mêmes sacrifices. Peut-être devrions-nous nous interroger sur l’origine de ces crises. Sommes-nous réellement face à une succession d’incidents exceptionnels provoqués par des circonstances tout aussi exceptionnelles auxquelles nous devons faire face collectivement ? Je ne le crois pas. Une crise qui revient à intervalle régulier n’est pas une crise ; c’est un système organisé, un modèle économique autonome obéissant à ses propres règles et disposant d’un ensemble de mécanismes de protection destinés à garantir sa pérennité. Ce que le monde politico-médiatique nous présente abusivement comme une « crise », c’est-à-dire un accident, est en fait le résultat d'un système financier parfaitement contrôlé dans lequel les gros poissons se gavent au détriment du menu fretin que nous sommes. Tout ceci n’est évidemment pas nouveau. Biberonné a l'humour décapant de Coluche, je me souviens de cette petite phrase de l’humoriste : « Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c'est une crise. Depuis que je suis petit, c'est comme ça ».

La guerre en Ukraine a montré les limites d’un mode de vie basé sur l’hyper consommation et l’a recherche de rentabilité à tout prix. Comme toujours, les hommes politiques s’agitent devant les caméras pour gérer les conséquences de ce qu’ils ont eux-mêmes provoqué plutôt que de s’attaquer aux causes profondes qui ont généré le désastre écologique que nous connaissons. L’écologie, la vraie, pas celle des aparatchik qui ont sacrifié notre indépendance énergétique sur l’autel de quelques mandats facilement gagnés et généreusement rémunérés, celle

du bon sens paysan, du respect du rythme de la planète, du renouvellement de ses ressources naturelles, de l’économie raisonnée, de la sobriété heureuse ; cette écologie-là ne connait ni parti politique ni frontière.

Tant que nous envisagerons la question écologique à travers le prisme local et réducteur du combat partisan, nous passerons à coté de l’essentiel. Tant que nous trouverons normal de construire des stades climatisés au milieu du désert, de confier l’organisation des JO d’hiver à un pays où il ne neige pas, de considérer comme un « progrès » la mise en place d’une nouvelle génération de téléphonie mobile qui ne répond à aucun besoin hormis celui de vendre des téléphones à des gogos branchés, nous n’aurons pas pris conscience des véritables enjeux. Tant que nous refuserons d’accepter que nous ne sommes pas la solution, mais que notre manière d’être et notre rapport à la planète constituent le problème principal, nous n’aurons pas commencé à réfléchir sérieusement à la problématique écologique.

La question n’est donc pas de définir l’heure à laquelle il convient d’éteindre les lumière des bureaux inoccupés. Evidemment que les bureaux doivent être éteints la nuit. Cela tient du bon sens. La question de fond que nous devons avoir le courage de nous poser porte sur la pérennité d’un modèle économique qui pille les ressources naturelles de la planète au profit d’une extrême minorité d’individus dont nous avons la chance de faire partie. Car le bilan de nos modes de vie n’est pas joli à voir. En à peine 50 ans, nous avons détruit plus de la moitié des arbres, des insectes, des poissons d’eau douce et des mammifères sauvages. Chaque année, rien qu’en Europe, 700000 décès sont directement liés à la pollution que nous avons nous-mêmes généré.

Il suffirait de prendre un peu de recul pour constater que, comble de l’ironie, nos sociétés modernes disposent de richesses totalement inaccessibles pour la grande majorité des 8 milliards d’individus qui peuplent la planète. Pendant que nous dénonçons à cor et à cri - et à juste raison - l’injustice sociale qui nous prive de notre part des dividendes du CAC40 et de notre capacité à consommer des biens inutiles fabriqués au bout du monde dans des conditions sanitaires épouvantables, nous refusons de voir que nos habitudes de surconsommation compulsives sont à l’origine du désastre écologique que nous imposons à l’ensemble des habitants de la planète. Quel égoïsme.

Charité bien ordonnée…

Stéphane GUYOT (Pt PARTI DU VOTE BLANC)


vendredi 23 septembre 2022

LA VALEUR TRAVAIL.

 


A l’occasion de propos relatifs à sa volonté de donner un emploi à chacun, finalement assez anodins pour un communiste, la machine à générer des indignations politiques s’est de nouveau emballée. Toutefois, le sujet, “le travail”, éclaire aussi la grande confusion intellectuelle qui règne au sein du personnel politique. Certes, nous avons essentiellement entendu des représentants de formations classées à gauche. Toutefois le silence prudent des autres ne saurait indiquer une simple tactique (laisser la gauche se diviser), mais plutôt un embarras certain.