dimanche 22 octobre 2023

HUMANISME


 NE SOYONS NI OPTIMISTES NI PESSIMISTES, SOYONS DÉTERMINES! (H REEVES)

 

Dans le contexte mondial perturbĂ© et angoissant que nous vivons, certains de nos sympathisants s’Ă©tonnent de la discrĂ©tion et du silence de LIBR’ACTEURS depuis quelques temps.

Cette observation parfaitement fondĂ©e nous va droit au cƓur. LIBR’ACTEURS est un collectif de rĂ©flexion attentif et disponible, qui depuis sa crĂ©ation s’efforce de PENSER JUSTE et Ă©vite de parler ou d’Ă©crire pour ne rien dire.

Je reprends la plume car en qualitĂ© de membre d’HUMANITE et BIODIVERSITE, la rĂ©cente disparition d’Hubert REEVES me conduit Ă  revisiter certaines notions trĂšs utiles par les temps qui courent.

Pour avoir eu la chance de croiser H REEVES, E MORIN et M CROZIER, je me réfÚre à eux pour une approche lucide de la situation.

M CROZIER pĂšre d’une sociologie analytique fine, instrument d’un changement raisonnable, parlait de la mĂȘme voix qu’H REEVES qui aimait la recherche pour les questions qu’elle soulevait. Il savait les limites de la technologie et de la prudence a garder et rejoignait en cela E MORIN qui parlait de LA MAITRISE DE LA MAITRISE. Il est en effet essentiel pour l’humanitĂ© de garder la main sur les effets et consĂ©quences des innovations dans tous les domaines.

HUMANITE et BIODIVERSITE depuis sa crĂ©ation en 1976, s’attache a promouvoir la paix entre les humains et les peuples mais aussi entre tous les organismes vivants. H REEVES disait nous avons engagĂ© une guerre suicidaire contre la nature, si nous en sortons vainqueurs, nous sommes perdus.

Tout est dit, et d’une brulante actualitĂ©, tans au niveau des conflits gĂ©opolitiques actuels, qu’en ce qui concerne toutes les formes de transitions environnementales, car nous formons avec tous les ĂȘtres vivants une communautĂ© d’histoire et de destin.

LIBR’ACTEURS va s’attacher a faire entendre ce simple constat, qui peut ĂȘtre dĂ©clinĂ© et servir de fil conducteur pour une politique lucide nationale ou EuropĂ©enne notamment.

R HASSELMANN

 

samedi 5 août 2023

BOIRE OU CONDUIRE......




 Boire ou conduire, il faut choisir!

Cette mise en garde connue de tous et d'une brulante actualité pour les départs estivaux et les drames liés à la conduite en état d'ivresse, me conduit a élargir le propos, et a répondre a ceux qui trouvent que LIBR'ACTEURS somnole.

Elargir le propos car choisir est essentiel s'agissant de l'emploi du denier public.

Depuis quelques années, la FRANCE se trompe dans ses choix, car elle privilégie l'individuel et l'identitaire au collectif.. Cela conditionne l'affectation du denier public. Il est urgent d'y remédier en veillant a l'orientation de la prochaine loi de finances pour 2024.

La situation actuelle commande de hiĂ©rarchiser les efforts, Ă  l'Ă©vidence l'Education, la santĂ©, la sĂ©curitĂ© et l'Ă©nergĂ©tique  doivent ĂȘtre privilĂ©giĂ©s et pour cela il faut revoir les moteurs de la construction budgĂ©taire.

DĂ©s lors, la production doit ĂȘtre aidĂ©e plus que la consommation , comme le social trop ambitieux doit cĂ©der la place a des investissements dans le collectif autrement plus urgent ,que ce soit pour la transition Ă©nergĂ©tique, les transports et les services publics indispensables en fonction de la hiĂ©rarchie des choix.

LIBERTE EGALITE FRATERNITE, tout est pourtant bien dit, le collectif d'abord, car à bien y regarder, in fine, l'individuel y trouvera son compte. Là encore nous sommes en pleine actualité au moment ou les revendications identitaires dans tous les domaines, entendent peser sur les choix, pervertissant ainsi les débats et mettant a mal notre capital ethnico-culturel, économique et social, en un mot notre démocratie!

VoilĂ  ce qui conduit LIBR'ACTEURS a rester vigilant .

R HASSELMANN

samedi 10 juin 2023

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE :HALTE AU FEU!

 



Qu’il soit permis Ă  un vieux citoyen de calmer le jeu devant l’emballement suscitĂ© depuis peu par l’I.A mise au service du plus grand nombre.

Pour avoir vu entrer le digital dans le quotidien des Français il y a trĂšs longtemps, pour l’avoir intĂ©grĂ© dans la gestion d’entreprises et dans le quotidien domestique, je persiste Ă   penser qu’un outil est un outil, et qu’il ne faut pas laisser la bride sur le cou aux « ELUS DE LA MACHINE ».

De quoi parle-t-on ?

D’une simple mĂ©canique, privĂ©e de tout esprit critique et parfaitement incapable de se projeter dans l’avenir.

A cet Ă©gard je concĂšde que CHAT GPT est honnĂȘte, il prĂ©vient qu’il peut se tromper, et qu’il peut donner de mauvaises orientations, faute de mise a jour de l’actualitĂ©.

C’est dĂ©jĂ  cela, pour un outil vite identifiĂ© comme un auxiliaire des tricheurs, et notamment dans les domaines de l’Ă©ducation. Fort heureusement la qualitĂ© et la similitude des rĂ©ponses et propositions de nombreux Ă©tudiants Ă  intriguĂ© les correcteurs.

Un outil qui peut se tromper car ce n’est pas une encyclopĂ©die, alors regardons l’I.A comme un instrument qui facilite les choses a condition de ne pas prendre pour argent comptant ses assertions.

Facilitateur car source d’informations inouĂŻe sur tous les thĂšmes, l’I.A rĂ©pond plus vite qu’une recherche plus acadĂ©mique, par un moteur de recherche.

On parle de ROBOT CONVERSATIONNEL INTELLIGENT, je rĂ©fute l’intelligence quelle que soit la sagacitĂ© de la machine qui n’invente rien et ne peut restituer que pour autant qu’elle dispose de donnĂ©es que l’homme a bien voulu lui confier.

Un dernier point, l’I-A ne commet jamais 2 fois la mĂȘme erreur, elle tire les leçons et en ce sens elle peut, peut-ĂȘtre, servir de  modĂšle Ă  l’humain.

Merci de vos attentions.

R HASSELMANN

 

mardi 14 mars 2023

OBSCURANTISME

 


Il est un moment ou il faut savoir dire stop !

Stop aux pédantisme des mots à la mode, inconnus et incompris du plus grand nombre.

Stop aux « sachants » qui encombrent les mĂ©dias et rĂ©seaux sociaux et brouillent la rĂ©flexion.

Stop aux mĂ©diocritĂ©s et l’A PEU PRES franchouillard pointĂ© par N BOUZOU.

Stop enfin au flou artistique du « ‘doigt mouillĂ© » Ă©conomique qui nous Ă©gare.

Revenons a des mots simples pour poser les bonnes questions et rendre le citoyen acteur lucide de son destin.

A vous de juger

Ainsi nous n’aurons pas une lecture DYSTOPIQUE de l’action ANTHROPIQUE et nous mesurerons la RESILIENCE de la collectivitĂ© approchĂ©e de maniĂšre HOLISTIQUE en fonction de la connaissance EPISTEMIQUE que nous en avons. Cette RECIPISCENCE est un prĂ©alable indispensable.

Le lecteur aura compris que nous sommes peut ĂȘtre sur la bonne voie !

De mon temps, les humanitĂ©s grecques et latines bases de suites en droit et sciences politiques, nous ouvraient ce vocabulaire, mais nous invitaient a « VULGARISER LE PROPOS ». Nous assistons Ă  un retour en arriĂšre prĂ©judiciable, alliĂ© inconscient du « wokisme » nihiliste.

La situation est alarmante et empire, il est donc temps de réagir.

Ainsi, pour ouvrir le propos et susciter la rĂ©flexion traduisons en mots simples et  Ă©crivons :

« Ainsi nous n’aurons pas une lecture nĂ©gative de l’action de l’homme. Nous mesurerons la capacitĂ© que la collectivitĂ©, prise dans son ensemble Ă , Ă  encaisser des chocs de toute nature physiques ou moraux, sur la base de la connaissance que nous avons du groupe concernĂ©. Cette prise de conscience en forme de MEA CULPA parait un prĂ©alable indispensable ! » !

 Merci de vos rĂ©flexions et de vos participations a la construction d’un socle programmatique, trans partisan, pour valoir proposition en 2024, Ă  partir de prĂ©requis :

-Conscience de la terre.

-Santé et solidarité.

-Union EUROPENNE revisitée dans ses frontiÚres et souverainetés partagées.

R HASSELMANN

 

vendredi 17 février 2023

RETRAITES TOUT UN SYMBOLE!

La mobilisation populaire qui s’exprime massivement contre le projet de rĂ©forme des retraites est la parfaite illustration des dysfonctionnements de notre dĂ©mocratie. En dĂ©pit des sondages et des manifestations populaires contre le texte, le gouvernement reste droit dans ses bottes et entend mener son projet Ă  son terme. L’entĂȘtement de l’exĂ©cutif Ă  vouloir imposer une telle rĂ©forme interroge forcĂ©ment. Comment les reprĂ©sentants du peuple peuvent-ils Ă  ce point agir en dĂ©saccord - voire en opposition - avec ceux qui les ont Ă©lus ? A croire que l’action du gouvernement serait dictĂ©e par des intĂ©rĂȘts inavouables et Ă©trangers Ă  ceux de la population. Pour justifier le bien-fondĂ© de sa rĂ©forme, le gouvernement se cache derriĂšre un argument massue. La rĂ©forme des retraites figurait dans le programme Ă©lectoral du candidat Macron. Voter pour lui c’Ă©tait donc accepter qu’elle soit mise en oeuvre. Fin de la discussion. Mais pour que l’argument soit recevable, encore aurait-il fallu qu’il y eu un programme et que les dĂ©tails du projet de loi y soient clairement exposĂ©s. Car du cĂŽtĂ© des opposants Ă  la rĂ©forme, le candidat Macron n’a pas Ă©tĂ© Ă©lu sur un programme mais par opposition Ă  Marine Le Pen. Dans une forme d’ultime sacrifice, une majoritĂ© de Français a prĂ©fĂ©rĂ© voter en se bouchant le nez contre la candidate du RN et accorder leur confiance les yeux bandĂ©s en faveur du prĂ©sident sortant. La pilule doit ĂȘtre bien amĂšre, en particulier pour les Ă©lecteurs de La France Insoumise, artisans de la victoire d’Emmanuel Macron au second tour, manipulĂ©s par un Jean-Luc MĂ©lenchon pour qui la victoire du monarque n’Ă©tait rien d’autre que l’assurance de sa propre survie politique. J’ai souvent eu l’occasion de revenir sur les dangers du vote contre (1), de l’abstention (2) et du vote par dĂ©faut. Dans mon livre « Prendre le risque de la dĂ©mocratie », j’ai tentĂ© d’expliquer les origines de ces dysfonctionnements volontaires et les solutions qui pourraient les corriger. La Fable des Souris (3) qui sert de fil conducteur Ă  ma rĂ©flexion depuis une dizaine d’annĂ©es est d’une Ă©tonnante actualitĂ©. Elle rĂ©sume Ă  merveille les travers d’une dĂ©mocratie Ă©lectorale oĂč les chats qui nous gouvernent agissent souvent pour des intĂ©rĂȘts bien Ă©loignĂ©s de ceux des petites souris qui les ont Ă©lus. L’exemple du rĂ©gime spĂ©cial de retraites des sĂ©nateurs, un rĂ©gime en or qui a la particularitĂ© de n’ĂȘtre rĂ©formable que par les sĂ©nateurs eux-mĂȘmes, en dit long sur l’ampleur de l’illusion dĂ©mocratique dans laquelle nous nous berçons. A la lumiĂšre de l’actualitĂ© du moment, je vous invite Ă  la redĂ©couvrir. On pourrait croire que les crises du pouvoir d’achat, du climat, de la santĂ©, de l’Ă©nergie, de l’emploi, de l’insĂ©curitĂ© sont autant d’urgences auxquelles nous devrions apporter des solutions pĂ©rennes. Elles le sont Ă©videmment.

 Nous disposons au sein des Libr’acteurs de toutes les ressources intellectuelles, expertises et analyses nĂ©cessaires pour rĂ©pondre de maniĂšre concrĂšte Ă  ces problĂ©matiques. Mais nos propositions n’auront aucun sens tant que nous n’aurons pas le pouvoir de faire. La vĂ©ritable prioritĂ© qui devrait accaparer notre rĂ©flexion est la rĂ©forme de nos institutions. Ce sont bien ces dysfonctionnements qui nous privent de notre pouvoir de dĂ©cision et nous cantonne sciemment dans le rĂŽle de spectateur d’une dĂ©mocratie qui nous Ă©chappe. Tant que le problĂšme institutionnel ne sera pas rĂ©solu et que les mĂȘmes politiciens de carriĂšre continueront Ă  prĂ©empter les mandats, les mĂȘmes mauvaises dĂ©cisions continueront Ă  ĂȘtre prises par les mĂȘmes chats dĂ©connectĂ©s de la rĂ©alitĂ© des souris. La rĂ©vision de nos institutions constitue donc un enjeu prioritaire. J’entend par lĂ  une redĂ©finition des rĂšgles du jeu Ă©lectoral, la fin du carriĂ©risme politique et du financement des partis, la gĂ©nĂ©ralisation des scrutins Ă  un seul tour rendant impossible les petits arrangements en coulisse, la transformation du CESE en chambre citoyenne et la mise en place d’un vĂ©ritable statut de l’Ă©lu, sorte de contrat de travail entre l’Ă©lecteur et celui qu’il dĂ©signe pour le reprĂ©senter. Dans une dĂ©mocratie digne de ce nom, un tel contrat ne saurait ĂȘtre rĂ©digĂ© par ceux qui en profitent, n’est dĂ©plaise aux sĂ©nateurs. Repenser nos institutions, c’est Ă©videmment l’introduction de la proportionnelle, le recours au Referendum pour les questions d’ordre sociĂ©tales et bien entendu la reconnaissance du vote blanc, indispensable outil d’une dĂ©mocratie vivante sans lequel les petites souris que nous sommes seront contraintes Ă  devoir choisir Ă©ternellement entre un chat noir…et un chat blanc.

Stéphane GUYOT

 (1) https://www.parti-du-vote-blanc.fr/vote-contre/ (2) https://maxmilo.com/products/abstention-piege-a-cons (3) http://stephaneguyot.fr/

dimanche 8 janvier 2023

2023.



L’Ă©poque est aux vƓux, permettez qu’ils soient dĂ©diĂ©s Ă  nos fondateurs, membres et sympathisants, pour un millĂ©sime riche en satisfactions familiales, professionnelles et associatives portĂ©es par une santĂ© protĂ©gĂ©e. VƓux Ă©tendus au pays, au seuil d’une annĂ©e marquĂ©e par une singularitĂ© dont il faut tirer parti.

Sauf accident dĂ©mocratique, 2023 est une annĂ©e vierge de toute Ă©lection nous y voyons l’opportunitĂ© de construire et de prendre rang pour la suite, en tirant les leçons de la pĂ©riode tourmentĂ©e que nous traversons.

LIBR’ACTEURS qui a fĂȘtĂ© ses 15 ans en novembre dernier, Ă  mis a profit le retrait imposĂ© par le climat sanitaire, pour revisiter ses engagements, contributions et alliances.

Collectif citoyen ayant pour ambition de rendre Ă  la politique son sens originel et dĂ©mocratique, notre association se propose de donner aux gĂ©nĂ©rations nouvelles l’envie et la facultĂ© d’ĂȘtre acteur de leur destin.

Issus de tous milieux et sensibilitĂ©s, nos fondateurs ont Ă©tĂ© impliquĂ©s depuis plus de 40 ans dans l’Ă©mergence d’une conscience de la terre lucide et rĂ©aliste, d’une valorisation en proximitĂ© de la fraternitĂ© et du mieux vivre ensemble, de l’indispensable sauvegarde d’une Union EuropĂ©enne respectueuse de souverainetĂ©s essentielles.

Aujourd’hui la signature LIBR’ACTEURS est parfaitement identifiĂ©e dans les mĂ©dias Ă©crits ou audiovisuels. Le collectif qui dispose d’un fonds trĂšs riche de notes et rapports, est associĂ© a des mouvements dĂ©fenseurs d’une Ă©cologie responsable (CAP21-LRC), vouĂ©s a la promotion d’une EUROPE revisitĂ©es (PANEUROPE France), gardiens des proximitĂ©s locales (Convivialistes).

Pour avoir ƓuvrĂ© Ă  l’Ă©mergence du LABO de l’ESS, participĂ© aux travaux et rĂ©flexions de FRANCE STRATEGIE, LES PACTE CIVIQUE, Le PARTI DU VOTE BLANC, HUMANITE et BIODVERSITE et avoir co-fondĂ© il y a 3 ans l’INSTITUT SANTE, LIBR’ACTEURS a Ă©tĂ© sensible aux vƓux prĂ©sidentiels, soulignant pour 2023, 3 ardentes obligations l’EDUCATIOIN, LA SANTE, LA TRANSITION ENVIRONNEMENTALE.

 

Nous disposons des propositions et réflexions de nature à charpenter ce socle, tirées de nos travaux de nos rencontres et de la réelle proximité de nos membres avec le terrain.

DÚs lors pour 2023 et de maniÚre à peser en 2024 lors des prochaines consultations électorales, nous allons formaliser le propos pour le confronter au terrain, lors de réunions de proximités animées par nos membres et diffusions par différents vecteurs.

Merci Ă  toutes ceux et celles disponibles pour s’associer a la dĂ©marche, de se faire connaĂźtre (libracteur@gmail.com), nous reviendrons vers vous pour affiner la forme et le fonds.

Dans l’instant vƓux renouvelĂ©s pour une annĂ©e constructive, qui doit nous permettre de faire connaĂźtre aux nouvelles gĂ©nĂ©rations les vraies richesses de la France.

Bien Ă  vous

R HASSELMANN

 

  

dimanche 6 novembre 2022

SANTE MOBILISONS TOUS LES MOYENS.

 

Dans un climat dĂ©mocratique perturbĂ© par un contexte gĂ©opolitique, Ă©conomique et social incertain qu’il soit permis de constater que le bien le plus prĂ©cieux de l’individu est Ă©galement objet de tergiversations de tous ordres.

Je veux parler de la santĂ©, sans laquelle une activitĂ© humaine est amoindrie, voire impossible. Dans un domaine aussi prioritaire, il ne se passe pas de jour, sans qu’une faiblesse Ă©merge ici ou lĂ .

Le PLFSS a Ă©tĂ© un formidable rĂ©vĂ©lateur, des insuffisances, imprĂ©visions et contradictions, les dĂ©serts mĂ©dicaux ici, les conflits d’intĂ©rĂȘts lĂ , et dĂ©sormais les insuffisances pĂ©diatriques.

Nous avons fondĂ©, il y a 4 ans l’INSTITUT SANTE (www.institut-sante.org), en rĂ©unissant l’ensemble du monde de la santĂ©, toutes spĂ©cialitĂ©s et sensibilitĂ©s politiques et syndicales confondues. Nous avons eu la satisfaction de voir le citoyen patient s’investir dans les travaux, directement, ou par le biais d’associations reprĂ©sentatives.

A mon sens ,il est un gisement de bonnes volontĂ©s citoyennes et de moyens financiers qu’il serait peut-ĂȘtre judicieux de ne plus ignorer.

Je veux parler des vraies mutuelles, celles rĂ©gies par le code de la mutualitĂ© et animĂ©es et gouvernĂ©es, a dire souverain de l’adhĂ©rent. Il est temps de mettre un terme, Ă  l’amalgame entre ces acteurs et le monde des assureurs du code des assurances et celui des Institutions paritaires du code de la sĂ©curitĂ© sociale.

Amalgame qui a conduit a aligner les exigences financiĂšres en vertu de SOLVENCY 2 (directive europĂ©enne sur l’exigence de fonds propres). Dans ce cadre, on constate que les vraies mutuelles accumulent des marges de solvabilitĂ©, sans rapport avec la rĂ©alitĂ© des risques encourus. S’agissant d’acteurs en capacitĂ© de rĂ©agir en AG, pour modifier cotisations ou prestations, libres des contraintes d’actionnaires ou de pressions syndicales. Il serait opportun de libĂ©rer ces excĂ©dents de marge.

L’ACPR (autoritĂ© de contrĂŽle prudentiel et de rĂ©solution) Ă  une vue prĂ©cise sur cette rĂ©alitĂ©, qui permettrait de mobiliser les moyens pour financer ici des maisons mĂ©dicales, lĂ  amĂ©liorer la rĂ©munĂ©ration des soignants, ou encore animer des programmes rĂ©alistes, en mĂ©decine scolaire ou du travail.

Le congrĂšs de l’INSTITUT SANTE qui vient de se tenir ce 12 octobre, a rĂ©vĂ©lĂ©, un large consensus sur l’Ă©tat des lieux et sur un modĂšle de santĂ© fondĂ©, sur un citoyen acteur de sa santĂ©, dans une approche territoriale visant Ă  apprĂ©hender la santĂ© globale.

Les vraies mutuelles, impliquĂ©es dans une noble dĂ©lĂ©gation de service public et ayant l’assurance du parfait soutien du pays, devraient ĂȘtre disponibles, pour un systĂšme de santĂ© performant celui ou aucun citoyen ne manque de rien, car construit pour que nul ne reçoive trop !

R HASSELMANN