lundi 29 décembre 2014

CHOMAGE QUAND TU NOUS TIENS !



27000 chômeurs de plus en novembre, le constat est accablant en cette année qui s’achève et ne laisse rien augurer de bon à l’aube de 2015 !

Une nouvelles fois le pouvoir et les partenaires sociaux se lamentent, de concert, mais chacun reste figé sur ses positions.

*Un Président de la République et un Gouvernement, crispés sur les manettes de l’Etat, qui continuent à prédire un horizon plus serein, qui recule au fur et a mesure que l’on avance.
*Des syndicats ouvriers animés par les salariés de la fonction publique, éloignés du spectre de la perte d’emploi, qui vocifèrent en cherchant des boucs émissaires au lieu de se regarder dans une glace. Ils y verraient le reflet d’un syndicalisme national éclaté et parfaitement incapable de sortir des postures qui lui assurent encore quelques conforts de fonctionnement.
*Un patronat, loin lui aussi de tout reproche, qui se veut uni et cohérent, alors qu’il y a des années lumière entre le CAC40 et la PME de mon village. Un patronat qui se refuse à regarder les choses en face. Il ne sert à rien de se gargariser de RSE (responsabilité sociale de l’entreprise), à astiquer son auréole en mécénat et autre actions de communication, si dans le même temps, on ne revoit pas la gouvernance des entités et si on n’imagine pas des formules nouvelles pour accueillir les demandeurs d’emplois.

Le chômage de masse est un cancer qui mine l’unité nationale, et qui détruit les santés individuelles et le cercle familial. Dés lors il faut bousculer les citadelles et briser les tabous.
En matière d’emploi, un acteur est incontournable : L’EMPLOYEUR !
Cet employeur relève de 2 sphères, la sphère publique et la sphère privée et associative. C’est donc à ce niveau qu’il faut agir, en utilisant ces instruments de manière à la fois novatrice et contraignante.

*Premier acteur, l’employeur public, Etat et ses établissements, Collectivités territoriale et fonction hospitalière. Des employeurs qui continuent à recruter, sur des emplois dont beaucoup ne demandent pas une grande technicité et qui continuent à préférer le concours ou le clientélisme .Des mesures simples peuvent mobiliser ces offreurs d’emplois en les contraignants a n’embaucher sur les emplois vacants ou crées, que des chômeurs. Mesure lisible et traçable qui emporte avec elle une multitude d’avantages que nous développerons plus avant mais que le lecteur impartial et non dogmatique imaginera rapidement.

*Second acteur, l’employeur privé et associatif allant du Groupe à la TPE. Là aussi nous avons une proposition de nature à résorber l’emploi, sans obérer les charges sociales et permettant même de restaurer la compétitivité de l’offre. L’obligation faite à toute entreprise d’accueillir en son sein durant la durée d’indemnisation, des chômeurs au prorata des effectifs ETP. Chômeurs qui perçoivent leurs indemnités mais sont tenus de travailler 3 jours en entreprise, pour se réinsérer et qui conservent 2 jours pour se former. L’entreprise d’accueil se borne à prendre en charge, les frais de transport et de restauration. Là encore l’impact induit par cette mobilisation au niveau humain économique et budgétaire n’échappera à personne.

Voilà 2 axes, qu’il est aisé de mettre immédiatement en place et que nous pourrons détailler par le menu si nécessaire.

R HASSELMANN

mercredi 24 décembre 2014

LAICITE en ce 24 décembre !



Nous participions le 16 décembre à l’Assemblée Nationale, à l’invitation du Groupe Socialiste Républicain et Citoyen (GSRC), aux 5emes rencontres de la laïcité sous la présidence de J GLAVANY.

Belle tribune ou se côtoyaient, un Ministre de l’Intérieur, un Président de l’Assemblée Nationale, un Président du groupe PS à l’Assemblée et surtout Abdennour BIDAR, philosophe français de confession musulmane , chargé de mission sur la pédagogie de la laïcité au ministère de l’Éducation nationale.

C’était avant JOUE LES TOURS, DIJON ou NANTES et l’actualité portait encore sur l’agression de Créteil marquée par un antisémitisme primaire.
Sur le thème « RESPECT et DÉPASSEMENTS DES DIFFÉRENCES », nous avons entendu un ministre de l’Intérieur, ministre des cultes avouer son anticléricalisme héréditaire et viscéral et des leaders politiques écartelés entre leurs convictions profondes et le souci d’éviter les amalgames.
L’actualité douloureuse de ce dernier weekend, nous conduit à revenir sur cette soirée ou devant une salle, jeune et avide de comprendre, les intervenants ont cherché à plaider pour une laïcité affirmée et respectueuse dans le même temps des croyances individuelles.

Dans le cadre de nos réflexions, nous nous sommes attachés à entendre et a comprendre les grandes religions monothéistes, et dans ce cadre avons été, en particulier, frappés par les musulmans ismaéliens, qui professent la primauté de la femme et de l’enfant, a l’appui d’une vraie vision prospective des civilisations ou séduit par les avancées lucides du Pape François.

En ce sens, au rang des sujets sociétaux clivant, l’analyse d’A.BIDAR mérite qu’on s’y arrête, quand il dit que le monde occidental pose un vrai défi à un monde islamique qui campe sur des certitudes dépassées.
Nous devons sans doute dire que mieux que laïque, notre République, bien que d’essence chrétienne, est A-RELIGIEUSE au sens ou toute religion, bride l’individu dans ses libertés, dans son égalité, et dans sa faculté d’exercer son libre arbitre.

SIMUL et SINGULIS, ENSEMBLE TOUT EN ÉTANT SOI-MÊME, là encore cette formule trouve tout son sens. La laïcité telle qu’elle ressort de la loi de 1905, fixe l’intérêt général et la sécurité publique comme limite a l’exercice de son culte. C’est à l’aune de cette règle simple que doivent être éradiqués tous les signes par trop ostentatoires et les prosélytismes affichés ou dissimulés.

Par contre et pour les raisons qui précédent, nous ne suivrons pas notre Ministre de l’intérieur quand il dit que le prisme religieux doit être éradiqué de l’école, car il menace le libre arbitre. Au contraire il importe de donner dés le plus jeune âge une approche historique des religions car c’est un véritable élément de culture. Un citoyen acteur de son destin est un citoyen qui dispose des éléments de compréhension pour se forger une conviction et exercer son libre arbitre et ses choix ! Nous regretterons ici que les jeunes enseignants, soient à cet égard incapables de transmettre une instruction qu’ils n’ont eux-mêmes jamais reçue mais c’est un autre débat.

A la réflexion comme nous l’avons déjà souligné, religion, laïcité, surgissent quand il y a des craintes, des incertitudes et une absence de vrai projet collectif. Tout est dans tout et réciproquement voilà pourquoi il faut commencer par identifier les blocages et archaïsmes ambiants et ne pas hésiter à les briser.

R HASSELMANN

mardi 23 décembre 2014

L’entreprise France mérite un vrai plan stratégique !


Nous l’avons déjà dit et écrit a maintes reprises, n’en déplaise aux politiciens de carrière, le pilotage d’un pays demande les mêmes expertises et souvent obéit aux mêmes règles que celles qui font les bons managers du secteur marchand ou associatif.

Dés lors, nous continuons à penser que les plus belles peaux d’ânes délivrées par les écoles qui sécrètent la pensée unique, administrative ou économique, ne prédisposent pas à montrer le cap dans une période aussi chahutée que celle que nous vivons.

Nous refusons la fatalité qui consisterait à continuer à faire comme si……car nous pensons que ce pays est riche de ses citoyens et de leur force créatrice à condition d’adopter une vraie démarche, avec un vrai plan stratégique comme nous l’avons fait en entreprise dans les périodes de transition économique ou technologique, car c’est bien de cela qu’il s’agit.

Ayant eu, à la fin des années 80, à connaître de l’impact du numérique sur les industries techniques de l’audiovisuel, nous pensons que la démarche mise en œuvre à l’époque est adaptable pour un pays confronté à une métamorphose géopolitique, technologique, démographique et sociale.

A cet égard, j’invite le lecteur du CERCLE (LES ÉCHOS) à lire avec attention la contribution du 18 courant de B. DURAND-TISNES en ce qu’elle concerne le management de la transition et la mise en exergue de la courbe de deuil et des différentes phases qu’elle implique.

Le plan stratégique que nous appelons de nos vœux pour l’entreprise France doit procéder de la même analyse et de la même démarche.

Adepte du management éthique et de la typologie de comportement des collaborateurs, nous l’avons testé sur les citoyens, pour constater que les mêmes reflexes se retrouvent.

Nous sommes, comme le dit E. MORIN, en métamorphose, et cela crée un choc pour beaucoup qui voient bousculer leurs certitudes, leurs rentes de situation et l’idée selon laquelle « La vie serait un long fleuve tranquille ».

Dés lors il appartient aux citoyens et notamment à ceux qui prétendent jouer un rôle de guides, de bien identifier le processus, qui à partir du choc et du déni, va conduire à l’acceptation et à l’engagement.

Il faut marteler que : « LA SEULE CHOSE QUI NE CHANGE PAS C’EST QUE TOUT CHANGE » pour que le citoyen accepte des mesures, qui vont bousculer les tabous et les idées reçues dans les domaines sensibles qui fondent le vivre ensemble.

Ne nous y trompons pas, le temps est fini ou des citoyens forgent des concepts, conçoivent des modèles, expérimentent des solutions, et laissent des « politiciens de métier » récolter dans les urnes l’attrait de telle ou telle mesure. Il est amusant d’entendre des gens qui ont prospéré toute une vie dans les couloirs de la politique, venir aujourd’hui vouloir laver plus blanc que blanc, pour donner la main et la voix au citoyen, en proximité.

Compte tenu de l’enjeux, territorial, économique et social, les prochaines régionales doivent être un moment fort, pour qu’une véritable force alternative citoyenne, propose des équipes neuves, en proximité et instruites par expériences vraies des particularismes locaux.

C’est au moins le vœu que nous formulons en cette fin d’année et à l’orée d’un exercice à haut risque, si l’on suit les « Cassandre » qui font leurs alliées des peurs collectives.

R HASSELMANN

vendredi 19 décembre 2014

CAP sur le RASSEMBLEMENT !



Le Président de la République plaide pour une démocratie participative, il trouve des charmes ignorés à la « conscience de la terre » (mieux qu’Écologie trop galvaudée) et entend placer l’Égalité au cœur de sa politique, pensant donner ainsi des gages d’orthodoxie à sa gauche.

Tout cela est bel et bon, tant se profilent des votes de rejet, ou des réflexes abstentionnistes dans une France crispée sur des positions politico-corporatistes d’un autre âge.
Concepteur il y a bien longtemps de l’écologie du collaborateur, ingrédient du management éthique cher a R. BRUHNES, nous pensons pouvoir utiliser les typologies de comportements et les « socio styles », pour trouver les bonnes réponses.
Notre démocratie a perdu de vue son fondement : Le pouvoir ultime doit être entre les mains du citoyen. Un citoyen autonome, capable de bon sens car conscient du sens commun.

Il faut donc formuler des propositions et mettre en œuvre la métamorphose de notre société, avec des mesures conçues et comprises par le plus grand nombre.
En effet, et là encore nous emprunterons à notre expérience managériale, une mesure n’a d’impact et de chance de s’imposer que si elle est perçue dans sa finalité par le citoyen.
Celui-ci va logiquement procéder à un arbitrage simple : Qu’est ce que j’obtiens pour ce que je donne ? Il s’agit du rapport entre le sacrifice consenti et le bénéfice retiré.

C’est notre démarche au moment ou nous savons qu’il faut revisiter notre modèle social, et interroger sans faiblesse, notre fiscalité, notre politique familiale, et autres solidarités intergénérationnelles (retraite, autonomie).

Le drame c’est que pour se maintenir, dans le cœur et les suffrages du citoyen, le « POLITIQUE » survalorise le bénéfice attendu, en brouillant les offres, et minimise les effets négatifs, en espérant les voir déportés ou ignorés.

C’est en cela que notre système politique « à la française » nécrose la démocratie et commande une approche novatrice par une citoyenneté active, que nous portons avec d’autres.
Il est urgent en effet d’obliger tous les impétrants à justifier de ses convictions et prétentions face a la collectivité, et à les calibrer à l’aune de l’intérêt collectif, de la justice et de l’équité. Cela nous conduira vers le consensus le plus large, sans exclure les minorités ou négliger la précarité. C’est l’instant ou les intérêts particuliers émergent et ou l’on apprécie l’ampleur de la lute des classes.

Vous comprendrez pourquoi, pour nous , le parti politique est un simple « instrument obligé » à la disposition du collectif. Nous sommes très loin du compte !
Le parti politique est l’outil de ses notables, organisant bal des égos, courants et chapelles, qui épuisent le militant, et donne la clé aux plus ambitieux, carriéristes, amoureux du pouvoir pour le pouvoir, et épris d’ambiance « florentine ».
Nous devons donc repenser notre organisation, en intégrant le fait qu’a l’heure des NTIC, le leader charismatique est vite contesté et qu’une vraie démocratie participative passe par la proximité. Un citoyen acteur dans sa cité c’est le meilleur vecteur d’un état social actif. Un État recentré sur une fonction stratège, qui expliquera que les régressions sur certains acquis sont compensées par de réelles contreparties pour le plus grand nombre.

C'est l'objectif de LIBR'ACTEURS qui a accepté de donner une nouvelle chance aux bonnes volontés en s'associant avec d'autres pour faire vivre cette ardente obligation, en lançant ce 13 décembre, un "CAP'RASSEMBLEMENT"

R HASSELMANN

mardi 9 décembre 2014

CITOYENNETÉ PARTICIPATIVE ? CHICHE !



Les réactions à ma récente contribution « Souvenez vous de L BLUM » me conforte dans l’idée que ce pays n’est pas perdu, car beaucoup font montre d’une grande lucidité.

A cet égard, on peut regretter que les commentaires, soient transmis sur mon @ personnel ou celui de LIBR’ACTEURS, privant ainsi beaucoup de leur pertinence roborative.
Permettez moi d’en tirer une forme de synthèse car le plus grand nombre vont dans le même sens, et doivent convaincre qu’il existe des solutions pour peut que l’on veuille bien regarder les choses en face.

Beaucoup ont entendu le Premier Ministre et ce sont étonnés du changement de ton. Le « Fier Sicambre » semble rentrer dans le rang, et n’est déjà plus une alternative crédible, dans la quête d’idées nouvelles, de personnalité neuve et de leader en capacité de rassembler.
Tout cela n’est pas bien grave, car il faut vraiment tout remettre à plat, en commençant  par le commencement, le cadre démocratique !

Sans qu’il soit besoin de parler de VI ème République, emportant une réforme constitutionnelle lourde, il suffit de lister les instruments disponibles et de voir en quoi ils peuvent servir à répondre aux réalités du monde en ce début de siècle.
Ces réalités sont de différents ordres, mais toutes convergent. Les nouveaux moyens de communication autorisent une citoyenneté active par le biais de conventions citoyennes, organisées en proximité et de référendums diligentés sur les sujets qui le méritent .Cela autorise une diminution drastique du nombre d’élus aux différents niveaux, avec les gains économiques attachés  et surtout la traçabilité de la responsabilité des décisions prisent, en vertu des mandats confiés.
Il est impératif, de mettre fin à un système verrouillé qui permet  à certains de vivre toute une vie, des subsides liés aux mandats électifs.
Moins d’élus, la fin de tout cumul des mandats, dans l’espace et le temps, à l’exception de celui de Conseiller Municipal de base, un statut de l’élu novateur, mettant fin aux régimes spéciaux de retraites, un vote blanc pris en compte autorisé par une dose de proportionnelle, autant de mesures simples  à mettre en œuvre rapidement.

Le citoyen aurait ainsi l’assurance que l’élu, porteur du mandat confié, l’exercera totalement et pourra en rendre compte devant ses mandants.
Nombreux s’étonnent  du « Stop and Go » de l’actuelle politique gouvernementale, illustrée de reculades ou de reprises dans tous les domaines. A cet égard un Ministre de l’Environnement qui découvre qu’un Préfet, qui interdit ……le bois de chauffage promulgue des « Cies » est le dernier exemple ubuesque prêtant à rire…ou à pleurer.

De fait  l’élu actuel porté par son parti, et les petits arrangements internes, n’a qu’une seule ambition être réélu en promettant tout et le contraire de tout .N’ayant aucune vision personnelle autre que celle de se maintenir, l’élu laisse la main à des mercenaires de la haute fonction publique qui préparent lois et règlements, circulaires et instructions d’application, en prise directe avec les intérêts corporatistes, en fonction des lobbies les plus performants, et des chapelles syndicales, plus ou moins influentes selon les départements ministériels.

Le lecteur admettra que cette question est un préalable absolu, et qu’il importe de prendre au mot un Président qui se fait l’apôtre d’une citoyenneté participative.
Les prochaines échéances cantonales et régionales vont fournir un parfait terrain de vérification.
Dans chaque canton, dans chaque région, les candidats devront être nouveaux, plus jeunes, non cumulards, et devront exciper d’un cursus personnel probant, en terme de vision, de culture sociale et de probité.

Est-ce beaucoup demander ?

R. Hasselmann

jeudi 27 novembre 2014

REMEMBER Léon BLUM !


Nous assistions hier, dans les locaux d’HEC a JOUY EN JOSAS, à une conférence organisée dans le cadre de la réhabilitation de la maison  « Léon BLUM » léguée à la ville par Jeanne BLUM, avec un cahier des charges simple, perpétuer le souvenir de L BLUM et développer des activités culturelles.

Dans un premier temps plus de 800 personnes ont assisté à la projection du documentaire « ETE 36, les premières vacances des français », du à GM BENAMOU et D MISSIKA, pour servir d’introduction à un débat au thème porteur : «  une politique des loisirs, hier , aujourd’hui demain ? ».
Thème porteur, au moment où le modèle social français vacille sur ses fondements, et où, dans le même temps, la France s’enorgueillit d’être la première destination touristique du monde et où les 35 heures ou l’ouverture des magasins le dimanche font débats.

Dans un tel contexte, les intervenants, à la conférence débat, et ceux conviés, à la suite au dîner de soutien réunissant plus de 400 convives, ont eu beau jeu de mettre en exergue la formidable actualité de L BLUM.
Réunir dans une même salle ou à une même table toutes les sensibilités politiques républicaines et humanistes a été le pari du Maire de JOUY en JOSAS et de la fondation du patrimoine.

Pari gagné, car les suites sont inscrites dans la logique citoyenne qui a émergé tout au long de la soirée. Pierre NORA, ami de Jeanne BLUM, a résumé BLUM en 3 items, qui doivent raisonner aujourd’hui aux oreilles de beaucoup de nos politiques qui confondent l’UTILE AVEC LE FUTILE, animés qu’ils sont que par une seule ambition, se maintenir au pouvoir, et/ou conserver les multiples mandats cumulés de longue date !

L BLUM c’était :
*Une grande vision humaine et politique !
*Une vraie culture personnelle pour autoriser une vision de politique culturelle ambitieuse !
*Une formidable dimension de probité et d’éthique !

Convenons qu’à l’aune de ces 3 points, qui paraissent être le minimum requis pour qui se croit apte à briguer un mandat, beaucoup de nos élus actuels, seraient piteusement recalés.
Laissons de côté, par charité chrétienne, l’aspect probité, honnêteté et éthique, le lecteur a assez d’éléments.
Attachons nous, aux 2 autres propositions.

Sommes nous surs que nos leaders politiques ont une vision ? Une vraie conviction personnelle, forgée par une réflexion intime qui ne soit pas alimentée par des mercenaires de la pensée, livrant en « KIT » des programmes frelatés. Il n’est qu’à retracer les cursus des impétrants pour constater que dans la grande majorité des cas on brigue un mandat, car on confond le suffrage universelle avec pôle emploi, car on s’ennui dans son travail, ou qu’il vous laisse de large « loisirs », ou encore pour « tromper » l’ennui d’une vie affective monotone !

Sommes nous surs par ailleurs de la culture d’un personnel politique, consanguin, qui fonctionne avec des grilles de lecture stéréotypées, et qui répugne à sortir des sentiers battus, pour ne pas être électoralement pénalisés, par des références culturelles qui ouvriraient d’autres voies.
La vraie culture qui permet, de construire la pensée et sa traduction, sans cadre formel contraint, qui fournit les bonnes références, et qui en résultante en tire la « substantifique moelle » !

Merci d’y réfléchir avec le souvenir de L BLUM !

lundi 13 octobre 2014

INSTITUTIONS : LE PREALABLE ABSOLU !


Si le jeu des campagnes électorales accapare encore l’attention au cours des prochains mois avec des cantonales précipitées et des régionales redoutées, il demeure que le besoin d’une vrai réflexion, profonde, sur le fonctionnement de nos institutions est un sujet tout aussi important pour les générations futures et une ardente obligation pour le citoyen acteur !

Car c’est bien le dysfonctionnement de notre démocratie qui met à mal la cohésion nationale et le sens du collectif, qui devraient pourtant guider la manière de conduire les affaires.

Modifier à la marge les institutions ne suffit plus ; il faut repenser notre démocratie.

Le bipartisme qui régit aujourd’hui notre vie politique ne respecte pas le pluralisme politique, et conduit à privilégier les arrangements tactiques aux véritables débats de fond.

Toute remise en cause profonde du système est ainsi rendue impossible.

Or pour que les français aient confiance dans le système, pour qu’ils se réapproprient la démocratie, il faut véritablement remettre ce système en cause et proposer des changements d’orientation majeurs :
  • Doter la France d’un régime strict de séparation des pouvoirs, fondé sur un rapport de force équilibré entre exécutif, législatif et judiciaire (une première en France pour ce dernier point).
  • Doter le Parlement de compétences plus fortes en matière d’élaboration de la loi, d’un véritable pouvoir d’investigation et d’enquête et d’un large pouvoir de contrôle de l’action de l’exécutif.
  • Supprimer au Président de la République le droit de dissolution du Parlement
  • Faire disparaitre pour le Parlement la possibilité de renverser le gouvernement

Ne pouvant plus contraindre le Parlement par la menace de la dissolution, l’exécutif devra au contraire expliquer et convaincre pour pouvoir bénéficier des crédits nécessaires et obtenir le vote des lois indispensables à l’exécution de sa politique.

L’exécutif de son côté, devra motiver ces décisions devant un Parlement plus fort, véritable responsable du contrôle de l’action politique.

Ces changements d’orientation dans le mode de fonctionnement de notre démocratie devraient s’accompagner d’une représentation nouvelle des citoyens et de la société civile, distincte de la représentation politique classique, tant par ses objectifs que par les moyens mis en œuvre.

C’est au prix d’une réflexion poussée sur ces nouvelles orientations, et de leur mise en œuvre, que les citoyens retrouveront confiance en la politique et en notre démocratie.

C’est là, a nos yeux, le principal enjeu des mois à venir, pour le bien de nos enfants et des générations futures, préalable absolu, pour autoriser les vraies réformes indispensables pour notre jeunesse, sa santé, son éducation, son emploi et sa sécurité !

Laurent PETITBON

jeudi 9 octobre 2014

"La Stratégie du Myope"



Depuis plusieurs élections présidentielles et notamment celles de 2007 et 2012, le citoyen s'est rendu compte de la pauvreté des Programmes Politiques et surtout de l'absence de vision de nos gouvernants.
Les défis majeurs mondiaux et nationaux sont pourtant là, à la connaissance de tout le monde. Prenons quelques exemples:
  • Changement climatique et les réfugiés climatiques
  • Augmentation de la population mondiale et les tensions que cela va engendrer sur l'agriculture, le logement, l'emploi, le développement des villes, la demande croissante en énergie, en eau, ...
  • Aller vers une économie alliant le mix énergétique, l'énergie verte, propre
  • Dans cette mondialisation, quel système éducatif, de santé, souhaitons nous ?
  • Quelle stratégie pour réindustrialiser la France ? l'Europe ?
  • Rôle de la France dans le Monde et au sein de l'Europe

A l'évidence aucun Homme politique, aucun parti ne sait ou ne veut mettre en place une vision globale, un sens de direction à horizon 10 et 20 ans, permettant la mise en place de stratégies économiques, sociales, éducatives, ..
 Or de nombreux pays dans le monde ont bâti des stratégies et un sens de direction clair.

Mes voyages professionnels notamment en Afrique, en Inde m'ont permis de constater que les Politiques au pouvoir ont tous défini une stratégie Économique allant dans le sens de la vision définie à Court, Moyen et Long terme. Ainsi le 1er ministre de Côte d'Ivoire a clairement expliqué sa vision guidant toute sa politique économique, visant à faire de son pays à Horizon 2020 un pays émergent !

D'autres pays bâtissent des visons communes. Ainsi 5 pays de l'Afrique de l'Est (Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda et Burundi) ont développé cette vision à horizon 2025 visant à créer un marché commun (sur le modèle Européen) et permettre ainsi le développement de cette zone géographique.
Le nouveau Premier Ministre Indien a notamment été élu sur son projet économique et sa vision de faire de l'Inde un nouveau Gujarat. (un État Prospère, en forte croissance, en industrialisation forte et des Universités de pointe et reconnues, ...).

Les classes politiques des pays Européens et notamment de la France ne regardent pas plus loin que le bout de leurs intérêts. Face à une population et à une société civile de plus en plus et de mieux en mieux informées, les Hommes politiques ne présentent aucune vision et aucun sens de direction.
Se sont ils posés les questions, ont ils réfléchi à tout cela. On ne les sent guider que par la prochaine élection ou réélection. Rien à l’horizon, A part quelques gesticulations médiatiques.
Beaucoup de temps perdu. L'Heure du Réveil a sonné depuis longtemps, mais personne ne bouge.
C'est bien dommage !!!!

Franck. NOURMAMODE

lundi 6 octobre 2014

Dans le mur en klaxonnant !

La société française est usée et sérieusement abîmée !
Usée par un personnel politique, consanguin, mu par une seule ambition, rester dans l’assiette au beurre le plus longtemps possible !
Usée par l’échec avéré de notre politique d’éducation, qui a abandonné les principes de base à  inculquer, pour permettre une construction collective ambitieuse compatible avec le monde nouveau !
Usée par l’égoïsme ambiant et par des successions de lâchetés et de démissions à tous les niveaux, famille, école, pouvoirs politiques, sociaux ou intellectuels !
Usée enfin et peut être surtout par des crédos d’un autre âge, tirés de notre cartésianisme et portés par une phraséologie éculée, dont le sens des mots, très loin de l’acte, est inconnu des générations actuelles.
Cela et plus encore conduit a l’abstention, a la défiance généralisée, et a des scrutins qui voient élire ici des vieux chevaux de retour, a la robe légèrement tachée, là de jeunes ambitieux, véhiculant des relents suspects dans les plis de la supposée fraîcheur !

La société se fissure car à trop ignorer les réalités, elle exaspère et lasse la patience et le vrai courage citoyen.

*Réalité de l’insécurité, qui touche inégalement la ville et la campagne, la ville bourgeoise ou la ville ouvrière, le travailleur qui prend le métro ou celui qui roule seule dans sa voiture ou celle de fonction. Ici le remède passe par le sens des règles et leur utilité, et à la suite, quand les règles sont connues, par une répression sans faiblesse.

*Réalité d’un capitalisme miné par une finance aveugle et impatiente, qui affiche jour après jour son arrogance. Le remède réside sans doute dans un contrôle des managements mercenaires, et une taxation forte des mouvements de capitaux d’opportunité.

*Réalité de citoyens surprotégés, dans un modèle social désormais intenable car non finançable .Il faut s’interroger calmement sur les statuts des fonctions publiques, hypertrophiées et crispées dans leur corporatisme. Il faut savoir que chaque fonctionnaire recruté, est une dette inscrite au grand livre de la dette publique, au moment ou celle-ci consomme prés de 100% de notre PIB !

*Réalité de l’intégration manquée qui voit des français issus d’immigrés, en 3eme génération, non intégrés par l’école,  l’emploi ou le logement et qui dérivent vers d’autres certitudes ! Une instruction civique renforcée s’impose, au même titre qu’une forte discrimination positive indispensable un temps.

*Réalité enfin d’une France de vieux, qui votent avec des réflexes « soixante-huitard », qui détiennent une sécurité matérielle et qui redoutent le jeune. Le citoyen retraité à par rapport au jeune le même comportement que le salarié du public par rapport a celui, autrement exposé, du secteur privé .La solution c’est peut être le droit de vote a 16 ans, ou des pondérations par collèges démographiques, pour gommer la sur représentation de nos seniors….dont je suis !


R .HASSELMANN


jeudi 25 septembre 2014

CONNIVENCES !



Pour l'auditeur attentif, le seul moment vrai de l'intervention d'un ancien président de la République, a été ce cri du cœur " être ministre de la république cela s'apprend........" à propos du menu dérapage d'un jeune Ministre "banquier".
Moment vrai car ce faisant, le candidat à la candidature rejoignait l'actuel Président de la République, balayant d'un revers de main l'utilité de Ministres issus de la vraie vie, aux motifs que la politique est un métier sérieux et trop compliqué pour qu'on le laisse......aux citoyens !

Circulez il n'y a rien à voir, il importe de rester entre nous, en jouant sur les peurs et l'ignorance du plus grand nombre, pour pouvoir continuer à plaisanter entre amis à la buvette de l'Assemblée ou du Sénat.

Nous avons créé LIBR'ACTEURS, forts de nos parcours, observations et analyses, pour rendre le citoyen acteur de son destin, empruntant à ARISTOTE, pour qui le citoyen doit être tour à tour gouvernant et gouverné. Nous avons dénoncé avec d'autres, le caractère pernicieux des partis politiques, machines à egos et à combines, lassant de plus en plus la bonne volonté et la conviction militante.

Nous avons forgé le concept de l'écologie citoyenne, et de la citoyenneté active, pour donner aux citoyens des clés de lecture, et une capacité d'exercice du libre arbitre, en dehors de la géométrie DROITE/CENTRE/GAUCHE, obsolète et entretenue pour le seul confort des vieux acteurs en place et des commentateurs complices.

Nous avons lu avec intérêt la saillie d'une ancienne Ministre socialiste, déléguée au grand âge, dénonçant l'absence d'expérience de la vraie vie, de la quasi totalité du personnel politique français. Elle préconise à l'électeur, avant de glisser son bulletin dans l'urne, de situer le parcours de l'impétrant pour éradiquer sans faiblesse les rejetons du système.
Sage conseil, qui va pénaliser lourdement les partis, ou les candidats sont avant tout des cumulards de mandats, des permanents politiques arrivés à maturité "supposée", des fonctionnaires en mal d'ascenseur social, voire quelques syndicalistes en quête d'une nouvelle vie!!!

Dans le même temps il conviendra de se méfier, de la floraison de mouvements et autres rassemblements, qui jouent sur l'effet d'aubaine, en affichant une volonté forte de donner les voix et ouvrir la voie à la "Société Civile", mais se révèlent animés par des politiques, cherchant une virginité ou un second souffle, dans les plis d'initiatives, portées par des citoyens de bonne foi.

Le pays a besoin d'une mobilisation des talents et des expertises, pour repenser notre cadre institutionnel, pour refonder notre modèle social, pour réfléchir à notre stratégie géopolitique, pour rendre à  l' Etat son rôle stratège, et le recentrer sur les vraies mission régaliennes. Ces missions qui sont celles de l'intérêt général......ce que le plus grand nombre est prêt à partager!

Pour piloter cela, avec une représentation nationale régénérée, il reste à identifier une personnalité solide et cohérente, qui ne serait pas, le produit d'un sectarisme partisan et dogmatique, ou le fruit d'une envie de  ……« REVENEZ-Y » !

dimanche 7 septembre 2014

INDEPENDANCE !!



Nous le savons tous depuis des années et même si on ne veut pas voir la réalité en face, la France est au bord du précipice. Depuis longtemps, l’automne est implanté en France avec son cortège de pluie, de vents, de temps maussades et incertains.
Sur le plan économique et social, tous les budgets sont en déficits, plus aucun indicateur n'est au vert.
Le système social est à bout de souffle, c'est la fin de l'état Providence.

Dans un papier précédent (datant de 2007), j'avais déjà évoqué ce thème. Face à cette situation, le citoyen acteur de son destin et responsable doit anticiper la fin de l'état providence .

Pour avoir cette indépendance, nous devons alors nous préparer et préserver dès à présent les
3 Capitaux majeurs:

- Capital Santé: prendre en mains sa santé, en pratiquant du sport, en surveillant
son alimentation, en faisant les check up réguliers.
le but est de se maintenir en bonne forme le plus longtemps possible, et de s'éloigner des maladies sérieuses (diabète,
cholestérol,...).
Il faut également savoir se soigner pour les maux du quotidien.
la "Bobologie" étant de moins en moins rembourser.

Une bonne santé tout au long de la vie permet de faire face aux
challenges de la vie, de bien vieillir.

- Capital Education: On ne gardera plus le même emploi tout au long de sa vie
professionnelle. Dans un monde mondialisé en perpétuel
changement, l'acquisition de nouvelles connaissances et
compétences est la base nécessaire pour la flexibilité et le
maintient de son employabilité.
Le citoyen, acteur de son destin, doit donc se montrer volontaire
pour s'accaparer le life long learning. Les entreprises doivent
absolument former leur collaborateurs pour l'acquisition de
nouvelles compétences.

- Capital Financier: Le citoyen acteur ne doit plus compter sur l'Etat Providence.
L'incapacité et l'impossibilité de l'Etat de faire face à ses
devoirs met en péril le bien être de chacun. La baisse inéluctable
des remboursements médicaux, des prestations sociales, des
retraites, impose au citoyen d'être responsable et de se donner
les moyens de ne plus dépendre des prestations. Il faut anticiper
ces aspects financiers avec clairvoyance. Il y a de nombreux
moyens pour y parvenir, que je détaillerais dans un prochain
billet.

Le citoyen doit donc se prendre en mains de toute urgence et de tout mettre en œuvre pour conquérir son indépendance et pour préserver, renforcer et développer les 3 Capitaux.

Franck. NOURMAMODE
 

lundi 1 septembre 2014

LA ROCHELLE …….LES SOCIALO-FOLIES !


Les universités d’été du PS viennent de plier leur chapiteaux ou leurs multiples chapelles à courant d’air, et chacun aura trouvé dans l’auberge « ibérique » bien achalandée ce qu’il venait y chercher, sorte de FRANCO-FOLIES chères à JL FOULQUIER..

En cela, le PS ne déroge pas aux certitudes des partis épris de centralisme démocratique, qui continue à faire comme si. Partis cadenassés par les apparatchiks et les écuries et courants, les ambitieux persuadés de leur destin messianique et autres petits courtisans, qui viennent chercher dans les appareils un ascenseur social, que leurs menus mérites leur interdit dans la vraie vie !Partis minés par des rivalités et antipathies, qui se révèlent au grand jour et à bicyclette !!!

Pendant ce temps, la cote de l’exécutif continue à baisser, pendant ce temps 87% des français crient leur défiance vis-à-vis du personnel politique, qui est encore plus honni que le syndicaliste ou le journaliste, pourtant déjà largement « habillés pour l’hiver » ! Pendant ce temps, l’abstention grandit et les votes extrêmes servent de refuges.

Alors me direz vous, quel remède, et à quoi cela tient-il ?

LIBR’ACTEURS, travaille sur la régénération démocratique depuis de longues années, et pratique systématiquement le « micro-trottoir » ici et là. Nous en tirons la conviction que la cause première de cette désaffection croissante, tient au manque d’informations claires du peuple, à son manque d’éducation économique de base, et a la fâcheuse tendance qu’ont les politiques, les syndicalistes et les médias, a faire de la rétention de données ,a arranger les résultats dans le sens qui les arrange, et comme nous l’avons souvent dit à donner a croire que la France peut avoir raison contre la terre entière.

Les exemples foisonnent qu’ils tiennent à la performance de notre éducation nationale, aux caractères « représentatif » de nos syndicats, et bien sur a notre capacité a résorber notre déficit budgétaire……sans juguler notre dépense publique improductive !

Il nous paraît donc très urgent d’œuvrer dans 2 directions, si l’on veut faire comprendre et accepter par le plus grand nombre les efforts qu’il va falloir consentir, et qui de toute manière vont nous être imposés a court terme.

Dans un premier temps il faut ouvrir les mécanismes économiques au plus grand nombre, en vulgarisant le propos par le biais notamment de la mobilisation des grands médias audiovisuels. Les mécanismes peuvent être expliqués, leur interdépendance démontrée, et l’utilité de telle ou telle mesure éclairée à l’aune d’obligations collectives .Ainsi instruit le peuple pourrait resituer les vraies responsabilités et les vrais pouvoirs et ne pas se tromper de bouc émissaire. Il comprendrait ainsi que désormais la globalisation mondiale, a réduit mécaniquement l’influence de la France, que la robotisation de la finance sans frontière rend les marchés plus puissants que les états et qu’une nouvelle forme de comportement dans nos modes de productions et de consommation est la seule réponse valide !

Dans le même temps, à l’heure du « peuple connecté » il faut ouvrir les bases de données (data) au plus grand nombre, pour impliquer tous ceux qui le souhaitent et ne pas se cantonner dans un petits cercles de « sachant ».

Nous pensons que l’accès a toutes les données permettrait des conventions citoyennes de proximité fécondes, mais surtout la puissance innovante de l’initiative individuelle, viendrait challenger utilement les visions consanguines de corps intermédiaires dépassés. La vraie démocratie de proximité est possible, c’est d’elle qu’émergera demain une nouvelle race de citoyens, qui acceptera de porter pour un temps, les reformes courageuses que la majorité « silencieuse »est prête à accepter. La seule consolation est peut être de se dire qu’il est heureux d’avoir un gouvernement social libéral, pour préparer autre chose ! Mais social libéral, libéral social, social démocrate, ou crypto gauchiste, foin de sémantique, agissons !


R HASSELMANN (31.08.14)

Crédit Photo :Marylène EYTIER

mardi 26 août 2014

CONSCIENCE DE LA TERRE !

Réunis à PESSAC, EELV s'attache à faire comme si l’Écologie politique sait où elle va !
Vous lirez, à toutes fins utiles, le papier de C.LE PAGE ici :
http://www.liberation.fr/politiques/2014/08/21/40-ans-d-ecologie-en-france_1084337?xtor=rss-450  parfaite synthèse et mise en perspective.

Certains le savent, à titre personnel, mon engagement en la matière remonte aux années 60, par le biais du scoutisme, ma rencontre avec P RAHBBI en CEVENNES (Les VANS) et mon combat pour éviter de voir la VALLEE FRANCAISE et le gardon de MIALET défigurés par le barrage dit de LA BORIE. Créateur d'une des premières associations agrée environnement cadre de vie, PAUSSAN ANIMATION INFORMATION SITE (PAIS), j'ai suivi avec attention la montée d'une écologie portée par R DUMONT, et vite perçu les dérives liées au mimétisme partisan.

Aujourd'hui l'inconduite de C DUFLOT, les outrances de J.V PLACE et un comportement opportuniste et électoraliste de beaucoup, me conduisent à inciter le plus grand nombre à ne plus parler d'écologie politique, mais de"conscience de la terre", notion forgée par LIBR'ACTEURS qui prend toute sa valeur et que je dévoile dans mon dernier billet sur LE CERCLE des ECHOS ici http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-107705-gouverner-cest-faire-croire-1034804.php

ÉCOLOGIE, le terme est usé et galvaudé, identifié comme un repère de gauchistes, nostalgique du grand soir et en retard d'une transition.
POLITIQUE , le terme traîne le parfum des combines partisanes, des apparatchiks, et autres leaders opportunistes.

CONSCIENCE DE LA TERRE, c'est le vrai socle fondamental qui couvre tout, et doit conduire demain un vrai projet de gouvernement. Cette conscience de la terre, c'est comprendre que ses surfaces sont menacées, ses ressources naturelles non inépuisables, sa démographie mal appréhendée, son climat affecté par l'empreinte de l'activité humaine, son équilibre géo-politique troublé par le sectarisme religieux.
Sur ce constat, réaliste et documenté, nous avons dégagé, lors de nos réflexions estivales 2 priorités, la prise en compte de notre jeunesse et des générations futures d'une part et l’impérieuse nécessité d'une nouvelle approche de la relance économique, en intégrant la transition énergétique et une vraie métamorphose de notre production industrielle et de notre consommation d'autre part.
La réforme du cadre institutionnel (non cumul, vote blanc,proportionnelle, citoyenneté active...) est un préalable, instrument indispensable pour se donner des citoyens qui porteront, pour un temps précis, les missions dont il s'agit. Citoyens issus du terrain, de la proximité, de la vraie vie, celle où l'on sait ce qu'est l'instabilité de l'emploi, l'angoisse du carnet de commandes, le poids des dépenses contraintes, le stress de l'insécurité notamment.

Voilà notre feuille de route, elle est ouverte à tous celles et ceux qui s'y retrouvent, individuels, ou mouvements et associations qui œuvrent dans le même esprit.
Notre espace  http://libracteurs.blogspot.fr/ vous attend pour un message, comme nos adresses @ : rhass@hotmail.fr ou libracteur@gmail.com.

Bonne rentrée à toutes et tous, merci de relayer, pour éveiller l’Intérêt des talents que recèle notre pays qui mérite mieux que ce qu'on en fait !
Cordialement,
HASSELMANN.R
Président,
"LIBR'ACTEURS"
                
pour un citoyen acteur de son destin!

vendredi 22 août 2014

GOUVERNER C’EST FAIRE CROIRE

A toutes fins utiles et pour faire lien avec nos lecteurs et sympathisants, le dernier billet publié sur LES ECHOS LE CERCLE.

Nous n'aurons pas la cruauté de dire ici, que dés 2012, avec d'autres nous avions annoncé et écrit que les hypothèses économiques et budgétaires du pouvoir en place, relevaient du vœu pieux, ou plus simplement de l'enfumage grossier.

Dés 2012, nous sommes de ceux qui avons regretté que le Président de La République, ait osé affirmer d'emblée que la politique est un vrai métier trop compliqué pour être confié a des techniciens spécialistes de tel ou tel domaine (cf J GANDOIS). Dont acte, mais l'amateurisme est encore plus regrettable et c'est bien de cela dont il s'agit !

Le temps compte désormais pour revenir aux fondamentaux. Tenant de la démocratie par la citoyenneté active, nous invitons instamment les spécialistes de la politique électoraliste à relire Stuart MILL "Considérations sur le gouvernement représentatif", tout est dit. Un bon gouvernement se mesure à la vertu et à l'intelligence qu'il développe chez ses gouvernés, quand on voit les résistances corporatistes, les postures clientélistes, ou la fâcheuse tendance à nier les réalités en cassant les thermomètres, on peut douter de la qualité du pouvoir en place, qui est à mettre dans le même  tonneau que le précédent.

Pour LIBR'ACTEURS, la démocratie souffre de la perte de vue de son principe fondamental, le pouvoir ultime doit être entre les mains du citoyen. Un citoyen informé, en capacité d'exercer son libre arbitre et de percevoir le sens commun. Il faut donc formuler des propositions qui seront comprises par le plus grand nombre. En effet la valeur d'une réforme ou d'une avancée, n’a de sens que si elle est comprise par le citoyen qui choisira logiquement ce qui lui procurera le plus de bien être.

Qu'est ce que j'obtiens pour ce que je donne? Ratio basique entre le bénéfice consenti et le bénéfice retiré. Convenons que cela prend sens dans le contexte actuel, où l'on ne sait plus à quoi sert l'impôt ! Le politique professionnel, uniquement préoccupé de sa réélection, et de son électorat, a tendance à survaloriser le bénéfice attendu, avec des habillages douteux de son offre, et à minimiser le sacrifice a consentir. Cela doit cesser !
Le temps est venu de regarder les choses en face ! L'Etat providence et notre modèle social, conçu pour l'après guerre, font faillite, mais il est hors de question de donner les " clés du camion" à une économie libérale, cannibalisée par la fraude et le court terme !
Il existe une autre voie, simple et de bons sens, fondés sur d'autres rapports démocratiques, et notamment sur une fiscalité plus lisible et plus juste. Une voie bâtie sur la conscience de la terre, avec le respect des générations futures. Une voie qui privilégie la jeunesse qui n'a connu que la crise, en donnant des signes forts en matière d'éducation, de santé et de prévention. Une voie qui commande une finance patiente et des échanges marchands qui privilégient la proximité et l'économie circulaire, et génèrent des profits et rémunérations acceptables car raisonnables ! C’est à l'aune d'un tel cadre que doivent être diligentées des conventions citoyennes, de nature à remettre le citoyen aux affaires !

Il me souvient que lors des primaires du PS un certain M VALLS disait qu'il convenait de restaurer la crédibilité du politique qui doit dire la vérité, de la parole aux actes ?

Le courage c’est maintenant !

RH/20.08.14

jeudi 7 août 2014

INSTABILITÉS !



Les instabilités géopolitiques diverses et variées devraient éveiller les consciences.dans un
monde peuplé de plus de 7 Mds d'individus, la petite FRANCE devrait prendre conscience
que le temps presse !

Le temps n'est plus aux postures politiques, dogmatiques et datées.....comme au temps de
JAURES !

Le temps n'est plus aux petites combines, certains parlent d'alliances, entre des politiques usés
par les mandats cumulés et successifs, discrédités par les compromissions et les reniements et
uniquement préoccupés de leur maintien dans l'assiette au beurre !
Le temps est celui de l'expertise et du courage d'hommes et de femmes, nouveaux qui vont
constituer une équipe d' ou émergera le cas échéant un leader naturel.

Une équipe, n'en déplaise au Président HOLLANDE, avec a chaque poste un véritable expert
spécialiste qui ne sera pas a la merci des technocrates de tous poils, ou à la botte d'influences
extérieures.

Une équipe qui fera ce qu'il faut faire et que chacun sait, pour une nouvelle démocratie, une nouveau système de santé, une économie respectueuse de l'entrepreneur, une éducation utile a l'avenir de nos enfants, une justice véritablement impartiale etc..!

Une équipe qui aura le courage de dire ou est le véritable intérêt général, ce que le plus grand nombre est prêt a partagé, et qui agira en conséquence sans acratie et procrastination. Une équipe efficace et libre car non préoccupée de sa réélection.

Nous ne pouvons plus faire comme si, dans un monde instable et polycentrique. Le temps presse, le citoyen doit venir aux affaires et tirer les leçons du passé. LIBR'ACTEURS, avec d'autres, va contribuer a cette pédagogie constructive.

Un exemple, un seul, le 16 mai 1916, 2 diplomates,G. PICOT et M. SYKES, dans un bureau douillet , devant un carte, on tracé , a la règle les frontières de l’IRAK et de la SYRIE, un siècle plus tard cela a les conséquences que l'on sait.toutes proportions gardées, il faudra sen souvenir au moment ou l'on veut "charcuter" la carte des régions , ou des départements !

Il existe en droit international public, une spécialité, le droit des minorités, fondé sur les particularismes locaux, le climat, les us et coutumes, la langues, le climat, la culture populaire, le citoyen saura s'en souvenir, pour savoir si tel département doit être allié à celui- ci ou celui-la, ou si telle région est cohérente.

Cette lecture objective serait judicieuse, il faudra y veiller, sans laisser les petits boutiquiers de la politique politicienne, construire au grès de  leur intérêt électoral souvent très éloigné de l’intérêt général qu'ils sont sensés défendre!


R HASSELMANN

vendredi 27 juin 2014


C’est la devise des jeux olympiques qui me vient à l’esprit a la lecture du rapport présenté ce mardi par J PISANI-FERRY « Quelle France dans 10ans » !
Plus vite, plus haut, plus fort, tant les propositions restent en de très nombreux domaines « trop tièdes, trop modestes, trop aléatoires ».

En l’état actuel du pays, la devise olympique ne sera pas empruntée plus qu’il ne faut, car si l’important c’est de participer et de bien combattre, il est primordial de triompher !

Triompher de nos immobilismes, de notre consanguinité de caste, de notre morgue et de notre suffisance qui nous incline à penser que nous avons raison contre la terre entière. Triompher surtout de notre système démocratique, confisqué par les partis politiques.

Les lecteurs, très nombreux qui nous font l’honneur et l’amitié de nous lire savent que LIBR’ACTEURS, depuis des années prône une citoyenneté active et une réforme fondamentale de nos modes de sélections de nos élus. Les articles publiés ici ou sur d’autres supports, prouvent si besoin est de notre antériorité .Nous n’en tirons aucune vanité, mais cela nous conforte dans la poursuite de l’effort .LIBR’ACTEURS se méfie de l’ACRATIE cette maladie de la volonté qui veut que l’on sait ce qu’il faut faire, mais qu’on ne fait pas !

Nous avons la chance de disposer dans toute la France de membres et sympathisants, qui nous alimentent de leurs lectures de leurs réflexions et surtout de leurs expériences de terrain.
Nous avons la chance de ne compter en nos rangs, aucun leader autoproclamé, en vertu d’une supposée notoriété, tirée de trajectoires politiques, médiatiques ou professionnelles.
Dés lors nous allons pouvoir d’abord proposer un socle lucide et fort, avant de voir quels citoyens nous paraitront les mieux a même de le faire connaitre.

Ce socle sera bâti en 4 volets, à partir de nos travaux, et constats.
Une réforme sans faiblesse de notre cadre institutionnel.
Une approche innovante d’un nouveau modèle social.
Une déclinaison lucide des enjeux et responsabilités des acteurs économiques.
Une prospective réaliste de la transition écologique indispensable.

Sur ces 4 axes, nos propositions vont être enrichies pour permettre en fin d’année d’élaborer un cadre abouti, qui sera ensuite diffusé par tous vecteurs pour être entendu et « challengé » par le plus grand nombre et servir a l’émergence d’une nouvelle race d’élus citoyens, qui ressembleront mieux aux français car ils en seront véritablement issus.
Plus vite, dans la réforme territoriale n’en déplaise a des sénateurs, qui veulent imposer « leur train » ……pour ne pas descendre des wagons douillets ou ils sont logés !
Plus haute l’ambition d’un nouveau modèle social, avec notamment un système de santé qui donne la primauté absolue au citoyen financeur, et toujours patient, par l’âge, la maladie ou l’accident !
Plus forte l’impérieuse nécessité de reconnaître l’entrepreneur qui prend le risque et qui crée l’emploi, quelle que soit la forme de sa gouvernance et son secteur d’activité.
Plus vite, plus haute, plus forte, la conscience de la terre, pour que développement durable mérite sa définition, et que ce qui se fait aujourd’hui n’obère pas lourdement le quotidien des générations futures.

Merci de vos observations, contributions, ici ou sur libracteur-at-gmail.com.


R HASSELMANN

jeudi 29 mai 2014

DÉMOCRATIE ET COMPLEXITÉ !


Nous voudrions revenir ici, toute révérence gardée, sur l'interview d'Edgar MORIN publié ce jour et portant sur le management de la complexité, prélude au U.S.I (Unexpected Sources of Inspiration) des 16 et 17 juin prochain à PARIS. Nous invitons instamment, les dirigeants politiques de ce pays à s'y rendre!!

Pour avoir été, dés les années 60, via le scoutisme, sensibilisé à la conscience de la terre, au respect du vivant et de la nature, nous sommes frappés par cet acharnement du politique à ne pas vouloir voir et entendre les réalités, et à nous conduire au résultat de ce 25 mai !

Avec d'autres, nous avons forgé dés les années 70, le concept de management basé sur "l'écologie des collaborateurs". Nous l'avons systématiquement appliqué dans nos managements publics, privés ou au sein du tiers secteur, et promotionné, dans nos interventions sur les formes alternatives d'entreprises, ou les formations en VAE (valorisation des acquis de l'expérience).
Principe simple, une entreprise dans quelque secteur que ce soit, doit prendre en compte l'équilibre du collaborateur et de sa famille, pour juger de l'impact de sa décision. Le bon manager doit s'attacher à choisir à l'aune de cette obligation, et prendre ainsi la meilleure décision.
Nous avons vite compris que cette démarche de simple bon sens devait être inculquée aux décideurs publiques. C'est ce qui nous a conduit à plaider de longue date pour pour l' ECOLOGIE DU CITOYEN, et à créer une association pour convaincre les élus de l'utilité de cette démarche !

Force est de constater que nous avons prêché dans le désert et que nous sommes très loin du compte, ce qui explique la lente dégradation de notre démocratie traduite en abstentions ou en votes protestataires.
La complexité dont parle E MORIN, donnée préalable à analyser pour innover, ne peut se satisfaire d'élus prisonniers de leurs castes, de leurs consanguinités, et de leurs grilles de lectures stéréotypées.

L'écologie du citoyen implique selon nous, de comprendre la complexité des attentes, des besoins, des particularismes et de bien percevoir les interactions entre les acteurs. Il faut donc au niveau politique disposer de méthodologies alternatives pour innover et avancer. 
L'ECOLOGIE de l' ACTION est indispensable en entreprise, car une mauvaise décision peut se retourner contre l'entreprise ou le manager. Convenez que c'est autrement plus grave, quand par absence d'écologie de l'action une mauvaise décision se retourne contre les citoyens et les générations futures.
C'est pourtant ce qui arrive depuis des lustres, par le clivage partisan et binaire qui se résume à la lecture géométrique que nous dénonçons. Raisonner entre le gentil et le méchant, entre le bon et le mauvais, en le conservateur et le progressiste, laisse le champ libre à toutes les outrances, et donne à des idéologies, l'aspect d'une innovation alternative.

Fort heureusement, en dépit du brouhaha organisé par les partis dits de gouvernement, avec l'onction des grands médias et l'impuissance du CSA, des mouvements citoyens se lèvent et vont prendre rang dans un avenir proche.
Il reste à souhaiter que ces mouvements aient la sagesse de se regrouper, pour mutualiser les talents et les forces. Il appartiendra aux citoyen d'y veiller avec nous.
C'est en tout cas l’une des missions que LIBR'ACTEURS va se fixer dans les mois à venir, sans ostracisme, sans œillères, et sans faiblesse !

R HASSELMANN


lundi 12 mai 2014

Stages en entreprise pour les élus, est-ce suffisant ?

LIBR'ACTEURS va finir par faire entendre raison, pour régénerer notre démocratie, pour preuve les voix qui nous rejoignent pour que l'élu connaisse l'entreprise. Occasion de donner la parole à l'une de nos membres, experte en la matière et pilote de nos propositions dans ces domaines.

Cela fait  20 ans que  je dis et écris  que l’employabilité s’acquiert à l’école. Tous les acteurs que j’ai rencontrés, parents d’élèves, enseignants, fonctionnaires des  collectivités territoriales, élus, m’ont parfois accordé une écoute bienveillante, mais le plus souvent répondu que ce n’était pas l’urgence du moment. Mon expérience de 8 000 stages organisés m’a renforcé dans cette conviction.
Il semble que nous commençons à changer de logiciel si l’on en croit le nombre d’articles de presse qui relatent une proposition faite aux élus de la nation, par une association Entreprise et Progrès présidée par Denis TERRIEN, de passer une semaine dans une entreprise pendant les vacances parlementaires pour effectuer un stage. L’initiative baptisée «Moi parlementaire une semaine dans les pas d’un PDG» repose sur une réalité que personne ne conteste : "Notre constat est que les députés français connaissent peu l'entreprise et nous pensons que, s'ils la connaissaient mieux, ils seraient plus en confiance pour légiférer""90% des députés ne connaissent pas le monde privé et doivent passer des lois sur l’entreprise privée"…. "Imaginez qu’on demande à des dirigeants d’entreprise de passer des lois sur le droit de vote, ou sur les circonscriptions : je ne pense pas que ça soit les meilleures lois".
Ça va sans dire mais ça va encore mieux en le disant. Est-il raisonnable de confier de tels pouvoirs à des personnes qui ne connaissent pas les sujets dont elles auront à traiter ? Accepterait-on que les enseignants ne connaissent  pas les programmes dont ils ont  la charge ? … et malgré cela  les classements de la France en matière d’éducation posent question. Accepterait-on qu’un médecin n’ait pas fait les études nécessaires à l’exercice de sa profession ? …. et une enquête du magazine topsanté montre que beaucoup d’entre eux ne connaissent pas les effets indésirables des molécules qu’ils prescrivent, ce qui provoquerait 18 000 décès par an pour prise injustifiée de médicaments. Plus modestement, un Président d’association bénévole peut être poursuivi pour faute de gestion.
Que dire lorsqu’il s’agit d’élus qui gèrent des sommes considérables et ont la charge de décisions qui engagent la collectivité pour plusieurs années et parfois plusieurs décennies. Élue moi-même pendant 18 ans au sein d’un conseil municipal, je ne cache pas que j’ai appris « sur le tas » à lire et voter  un budget ou à prendre des décisions en matière d’urbanisme….
La question que pose en filigrane l’association Entreprise et Progrès n’est pas anodine : les élus peuvent-ils exercer correctement un mandat s’ils n’ont pas un minimum de connaissances ? Un stage d’une semaine, c’est peu et certainement  pas assez, mais c’est un début de réflexion sur la nécessaire formation dont ils ont besoin. La légitimité des urnes ne remplace pas la compétence et si nous ne changeons rien, la démocratie ne sera bientôt plus qu’une course à l’échalote où il suffit de promettre pour gouverner et de savoir naviguer pour durer.
Depuis plusieurs années, je propose que l’on crée pour les candidats à une élection des cursus courts ouverts à tous sur présentation d’un dossier sérieux et que l’on décerne à la fin un certificat d’aptitude, au même titre que l’on délivre le permis de conduire ou un brevet de secouriste. Cette formation pourrait être envisagée en remplacement du  service militaire par un service civique qui se ferait, en alternance  pour les jeunes, ou a posteriori pour les plus âgés qui demanderaient à bénéficier du DIF  le droit à la formation.
Je ne prétends pas que cela réglerait tout, mais ça éviterait aux élus d’avoir recours systématiquement à des experts ou de céder à des lobbys très performants qui sont devenus les vrais décideurs dans de nombreux domaines.

Colette GISSINGER