Nous voudrions revenir ici, toute révérence gardée, sur l'interview d'Edgar MORIN publié ce jour et portant sur le management de la complexité, prélude au U.S.I (Unexpected Sources of Inspiration) des 16 et 17 juin prochain à PARIS. Nous invitons instamment, les dirigeants politiques de ce pays à s'y rendre!!
Pour avoir été, dés les années 60, via le scoutisme, sensibilisé à la conscience de la terre, au respect du vivant et de la nature, nous sommes frappés par cet acharnement du politique à ne pas vouloir voir et entendre les réalités, et à nous conduire au résultat de ce 25 mai !
Avec d'autres, nous avons forgé dés les années 70, le concept de management basé sur "l'écologie des collaborateurs". Nous l'avons systématiquement appliqué dans nos managements publics, privés ou au sein du tiers secteur, et promotionné, dans nos interventions sur les formes alternatives d'entreprises, ou les formations en VAE (valorisation des acquis de l'expérience).
Principe simple, une entreprise dans quelque secteur que ce soit, doit prendre en compte l'équilibre du collaborateur et de sa famille, pour juger de l'impact de sa décision. Le bon manager doit s'attacher à choisir à l'aune de cette obligation, et prendre ainsi la meilleure décision.
Nous avons vite compris que cette démarche de simple bon sens devait être inculquée aux décideurs publiques. C'est ce qui nous a conduit à plaider de longue date pour pour l' ECOLOGIE DU CITOYEN, et à créer une association pour convaincre les élus de l'utilité de cette démarche !
Force est de constater que nous avons prêché dans le désert et que nous sommes très loin du compte, ce qui explique la lente dégradation de notre démocratie traduite en abstentions ou en votes protestataires.
La complexité dont parle E MORIN, donnée préalable à analyser pour innover, ne peut se satisfaire d'élus prisonniers de leurs castes, de leurs consanguinités, et de leurs grilles de lectures stéréotypées.
L'écologie du citoyen implique selon nous, de comprendre la complexité des attentes, des besoins, des particularismes et de bien percevoir les interactions entre les acteurs. Il faut donc au niveau politique disposer de méthodologies alternatives pour innover et avancer.
L'ECOLOGIE de l' ACTION est indispensable en entreprise, car une mauvaise décision peut se retourner contre l'entreprise ou le manager. Convenez que c'est autrement plus grave, quand par absence d'écologie de l'action une mauvaise décision se retourne contre les citoyens et les générations futures.
C'est pourtant ce qui arrive depuis des lustres, par le clivage partisan et binaire qui se résume à la lecture géométrique que nous dénonçons. Raisonner entre le gentil et le méchant, entre le bon et le mauvais, en le conservateur et le progressiste, laisse le champ libre à toutes les outrances, et donne à des idéologies, l'aspect d'une innovation alternative.
Fort heureusement, en dépit du brouhaha organisé par les partis dits de gouvernement, avec l'onction des grands médias et l'impuissance du CSA, des mouvements citoyens se lèvent et vont prendre rang dans un avenir proche.
Il reste à souhaiter que ces mouvements aient la sagesse de se regrouper, pour mutualiser les talents et les forces. Il appartiendra aux citoyen d'y veiller avec nous.
C'est en tout cas l’une des missions que LIBR'ACTEURS va se fixer dans les mois à venir, sans ostracisme, sans œillères, et sans faiblesse !
R HASSELMANN
Pour avoir été, dés les années 60, via le scoutisme, sensibilisé à la conscience de la terre, au respect du vivant et de la nature, nous sommes frappés par cet acharnement du politique à ne pas vouloir voir et entendre les réalités, et à nous conduire au résultat de ce 25 mai !
Avec d'autres, nous avons forgé dés les années 70, le concept de management basé sur "l'écologie des collaborateurs". Nous l'avons systématiquement appliqué dans nos managements publics, privés ou au sein du tiers secteur, et promotionné, dans nos interventions sur les formes alternatives d'entreprises, ou les formations en VAE (valorisation des acquis de l'expérience).
Principe simple, une entreprise dans quelque secteur que ce soit, doit prendre en compte l'équilibre du collaborateur et de sa famille, pour juger de l'impact de sa décision. Le bon manager doit s'attacher à choisir à l'aune de cette obligation, et prendre ainsi la meilleure décision.
Nous avons vite compris que cette démarche de simple bon sens devait être inculquée aux décideurs publiques. C'est ce qui nous a conduit à plaider de longue date pour pour l' ECOLOGIE DU CITOYEN, et à créer une association pour convaincre les élus de l'utilité de cette démarche !
Force est de constater que nous avons prêché dans le désert et que nous sommes très loin du compte, ce qui explique la lente dégradation de notre démocratie traduite en abstentions ou en votes protestataires.
La complexité dont parle E MORIN, donnée préalable à analyser pour innover, ne peut se satisfaire d'élus prisonniers de leurs castes, de leurs consanguinités, et de leurs grilles de lectures stéréotypées.
L'écologie du citoyen implique selon nous, de comprendre la complexité des attentes, des besoins, des particularismes et de bien percevoir les interactions entre les acteurs. Il faut donc au niveau politique disposer de méthodologies alternatives pour innover et avancer.
L'ECOLOGIE de l' ACTION est indispensable en entreprise, car une mauvaise décision peut se retourner contre l'entreprise ou le manager. Convenez que c'est autrement plus grave, quand par absence d'écologie de l'action une mauvaise décision se retourne contre les citoyens et les générations futures.
C'est pourtant ce qui arrive depuis des lustres, par le clivage partisan et binaire qui se résume à la lecture géométrique que nous dénonçons. Raisonner entre le gentil et le méchant, entre le bon et le mauvais, en le conservateur et le progressiste, laisse le champ libre à toutes les outrances, et donne à des idéologies, l'aspect d'une innovation alternative.
Fort heureusement, en dépit du brouhaha organisé par les partis dits de gouvernement, avec l'onction des grands médias et l'impuissance du CSA, des mouvements citoyens se lèvent et vont prendre rang dans un avenir proche.
Il reste à souhaiter que ces mouvements aient la sagesse de se regrouper, pour mutualiser les talents et les forces. Il appartiendra aux citoyen d'y veiller avec nous.
C'est en tout cas l’une des missions que LIBR'ACTEURS va se fixer dans les mois à venir, sans ostracisme, sans œillères, et sans faiblesse !
R HASSELMANN
Quand on voit la qualité de vos analyses, votre réseau et les liens de confiance que vous générez, on se demande vraiment pourquoi LIBR'ACTEURS ne renverse pas la table.
RépondreSupprimerSi c'est le cas vous pourrez compter sur beaucoup de monde je crois.
Membres de LIBR'ACTEURS nous avons cru comprendre qu'il va falloir choisir entre CAP21 et le rassemblement Citoyen .Choix cornélien....., nous aimerions simplement choisir LIBR'ACTEURS car la au moins on sait ou l'on va on ne dévie pas et on sait a qui l'on a a faire.
RépondreSupprimerMerci de votre réponse.
LA VIGIE
Le Rassemblement Citoyen était à l’origine une plateforme destinée à fédérer des aspirations et des compétences non partisanes pour proposer un modèle original et crédible de gouvernance. Il était dès lors parfaitement logique de chercher à se rapprocher d’autres mouvements pour constituer une force capable d’obtenir une représentation effective, ce qui aurait été le cas si on fait l’analyse des résultats.
RépondreSupprimerIl est malheureusement devenu très vite une tribune personnelle qui l’a fait dévier de son but si bien que certains membres fondateurs s'en sont détachés. Il suffit de regarder les scores de mouvements similaires comme Nouvelle Donne ou Nous Citoyens pour comprendre, et ce n’est pas faute pour certains d’entre nous de l’avoir dit et écrit, que l’union était la seul issue possible sur la base de propositions et de compétences qui dépassaient les égos.
Choisir entre CAP 21 et Libr'acteurs n'est pas le problème, il faut accepter qu'en politique comme ailleurs , il y a une taille critique et que les institutions actuelles ne laissent pas d'autre solution que de l'atteindre.
Jean Monnet disait : « « Quand les hommes se trouvent dans une situation nouvelle, ils s’adaptent et changent. Mais aussi longtemps qu’ils espèrent que les choses pourront rester en l’état ou faire l’objet de compromis, ils n’écoutent pas volontiers les idées neuves ».