vendredi 10 mai 2019

ET L'EUROPE DANS TOUT CELA?






 A quelques jours du scrutin Européen ,permettez a un vieux citoyen épris de l'idéal européen,  de s’inquiéter.

Abondance de biens ne nuit pas,mais en l'espèce il est a craindre que la cacophonie ambiante, sème le trouble , alimente l'abstention et fasse le jeu d'une extrême droite inconséquente!
En fait d'équipe de France, nous allons envoyer a BRUXELLES une armée mexicaine, notamment composée d'opportunistes en quête de mandats rémunérateurs et ignorés du citoyen.
Et pourtant, il y avait là l'opportunité d'une formidable séance de pédagogie simple et fédératrice.Une liste qui aurait simplement pointé, les apports de l'Union Européenne, identifié les blocages et incohérences et montré le chemin qui reste a parcourir.
En 1950.....le 9 mai Robert SCHUMAN déclarait "L'EUROPE ne se fera pas d'un coup, ni dans une construction d'ensemble.Elle se fera par dfes réalisations concrètes, pour créer une solidarité de fait"Qui s'en souvient?
Qui se souvient  parmi les impétrants a un mandat Européen de J MONNET, père de la construction Européenne qui écrivait "Les nations souveraines du passé ne sont plus le cadre ou peuvent se résoudre les problèmes du présent..".c'était en 1976!!!
40 ans plus tard la question reste posée, et une Equipe de France soudée pourrait y apporter réponse.Cela passe par un ensemble recalibré, ou la conscience de l'Europe ne nuit pas a la nation, la région et les particularismes locaux, car le moteur premier  et la légitimité reste une paix durable et renforçée.
Une liste qui afficherait une telle ambition retiendrait l'attention de beaucoup, en soulignant que l'UNION EUROPEENNE permet de défendre des valeurs partagées, d'assurer la sécurité du citoyen, en protégeant l'identité de la nation face a la nouvelle donne géopolitique et en créant des solidarités économiques et sociales,dans un contexte de paix entre les états.
Un tel programme, en forme d'objectif et de plaidoyer, remettrait a plus tard les petites guéguerres franchouillardes de  ceux qui se trompent de scrutin et d'enjeux!
R HASSELMANN

jeudi 21 février 2019

PREVENTION, j'écris ton nom!








Dans ces temps troublés par des gesticulations colorées, la pratique du terrain, comme l’analyse des phénomènes, conduit à un maître mot PREVENTION !

Que ce soit en matière de santé, de dérèglement climatique et de mix-énergétique, d’éducation nouvelle, d’Europe et même et surtout de démocratie participative, autant d’items qui font l’actualité, un maitre mot LA PREVENTION, et son vecteur premier la pédagogie.

Pour illustrer le propos, arrêtons-nous sur la réforme de notre système de santé, qui crée l’émoi tant la récente loi, par son opacité ne laisse rien augurer de bon.

Voilà un domaine, la SANTE, ou la prévention devrait être regardée, comme essentielle, ardente obligation, qui avec le temps révèlera un formidable retour sur investissement. Elle est le bien le plus précieux de l’individu et figure au rang des priorités citées, alors que le Grand Débat l’occulte largement dans ces questions. Elle et surtout, quand on parle de SANTE PUBLIQUE le socle et le lien incontournable.

Cette prévention en santé mise en œuvre systématiquement, dès que possible, est seule de nature à répondre aux couts des soins liés aux progrès technologiques et au vieillissement de la population.
S’il est des maladies que l’on ne peut malheureusement pas prévenir, le plus grand nombre lié à notre environnement professionnel, géographique à nos comportements et addictions peut être éviter gommant les couts liés.

Qui dit prévention dit exactitude du diagnostic sur les causes des maladies, et on peut regretter que les textes en gestation occultent cette dimension.

C’est ici que toute l’actualité identifiée supra révèle son étroite imbrication. Au moment où est publié un plan ENERGIES CLIMAT frileux et rétrograde, la PREVENTION questionne tout l’environnement. C’est ici que nous devons parler de prévention primaire, au sens premier, le plus tôt possible, dès la maternelle, mais aussi en termes de facteurs de risques. Ainsi l’environnement social et professionnel, mais aussi géographique, pour ne pas dire géopolitique, est convoqué.

Cette approche montre à l’évidence qu’il y a urgence à imaginer une instance « omnipotente », sui generis, et transversale, qui s’imposerait à toute autre, et aurait pour mission LA SANTE PUBLIQUE au sens le plus large, physique et mentale, sanitaire et sociale.
Ce pourrait être la vocation nouvelle et future, d’un Conseil Economique et Social repensé

R HASSELMANN






samedi 29 décembre 2018

MEILLEURS VOEUX pour 2019 et la suite.....





LIBR’ACTEURS vous présente ses vœux attentifs et chaleureux pour 2019.
Vœux personnels et familiaux, Vœux professionnels et associatifs, vœux pour que, dans ces domaines vos attentes et efforts soient comblés.

Rendre LE CITOYEN ACTEUR DE SON DESTIN ! C’est sur cette idée qu’il y a bientôt 20 ans, après PROVIDENTIEL est né LIBR’ACTEURS.

Merci à toutes celles et ceux, qui dans leurs commentaires sur ce site, ou par des messages plus personnels, observent que nous étions précurseurs, et sommes désormais en pleine actualité.
Dès lors ,il n’étonnera personne que nous répondions favorablement aux nombreuses sollicitations, à l’occasion de  la mise en place par la Commission Nationale du Débat Public, des conventions citoyennes et que nos membres, sur le terrain soient des chevilles ouvrières disponibles.

LIBR’ACTEURS, collectif citoyen ni a droite ni a gauche mais devant, a su nouer des partenariats et participer aux travaux et réflexions de plusieurs mouvements et associations, qui toutes ont un point commun, LE CITOYEN ACTEUR guidé par la conscience de la terre et les grands principes qui fondent notre démocratie républicaine.

Pour preuve la liste qui suit qui recense en cette fin d’année nos liens et implications illustrant notre œcuménisme et le fil conducteur social mais lucide qui nous anime et guide nos propos et interventions.
LE LABO de l’ESS www.lelabo-ess.org
L’INSTITUT SANTE www.institut-sante.org
Le COMITE BASTILLE www.comitebastille.org
Le PACTE CIVIQUE www.pacte-civique.org
La SOCIETE CIVILE www.lasocietecivile.fr
Le CLUB du NOUVEAU SIECLE www.club-nouveau.siecle.org
L’UNION PANEUROPEENNE INTERNATIONALE  www.international-paneuropean-union.EU
CITOYENNETE ACTION PARTICIPATION pour le 21e Siècle (CAP21) www.cap21lrc.fr

A suivre donc, avec une feuille de route, qui par le biais des travaux de la CNDP, va notamment porter sur la refondation du système de santé (Institut Santé), sur l’affirmation du tiers secteur (LABO ESS), pour une refonte de notre cadre constitutionnel ,et sur un plaidoyer pour une Union Européenne revisitée.

Bonne Année donc et bien à vous.

R HASSELMANN

vendredi 21 décembre 2018

POLITIQUES PUBLIQUES.









« Ce que nous mesurons influence ce que nous faisons dés lors si nous ne mesurons pas ce qu’il faut, nous ne ferons pas ce qu’il convient de faire. » J STIGLITZ, parle d’or, et mérite qu’on s’interroge.

Au moment où, dans l’urgence, une volonté de renouveau démocratique est mise en musique, il paraît expédient et sage de bien situer les acteurs et les attentes. Il importe aussi de redire que la France, imbue de sa singularité auto -proclamée, est championne, pour simplement « faire du bruit avec la bouche ».
C’est en ce sens qu’une étude de FRANCE STRATEGIE, tombe au bon moment. Elle porte sur l’évaluation d’impact des politiques publiques de manière à alimenter le débat public….sur l’efficacité réelle des politiques mises en œuvre.

Lecture instructive au moment ou les projecteurs sont braqués sur le CNDP (Comité National du Débat Public), piloté par Chantal JOUANNO, chargé d’animer et de collationner la parole citoyenne, là où elle se trouve. Lecture instructive mais très inquiétante, quand on découvre que la France mesure et évalue beaucoup, par experts interposés, mais tire peu de leçons, par rapport à beaucoup de nos voisins.
Mieux, cette étude remet en lumière la DITP, Direction Interministérielle de la Transformation Publique, dont beaucoup de nos concitoyens ignorent l’existence.
Comme souvent évoqué prenant le risque d’être regardé comme donneur de leçons, il parait très utile une nouvelle fois de faire un peu de pédagogie.

Démocratie pas ci, démocratie par-là, il suffit de lire l’article 14 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen pour trancher. « Les citoyens ont le droit de constater par eux même ou leurs représentants la nécessite de la contribution publique de la consentir librement et d’en suivre l’emploi… ».
D’en suivre l’emploi, tout est dit car c’est bien parce que le citoyen ne sait pas où passe sa contribution qu’il est de plus en plus rétif à l’accepter. Cette réalité met une nouvelle fois en lumière, une France sur-administrée girondine dans les mots mais toujours aussi jacobine dans les actes.

A ce stade, il est permis de poser une question, est-ce que la première des politiques publiques à mesurer, évaluer et probablement à largement améliorer, n’est ce pas la capacité de l’Etat a mettre en place, les règles et instruments, pour que les initiatives citoyennes individuelles et collectives, puissent prendre corps.
Cela passe à n’en pas douter par un élagage sans faiblesse des doublons administratifs et territoriaux, par une hiérarchisation des enjeux de politique publiques, à partir de l’écoute de la voix citoyenne.
A cet égard, il paraît évident que la santé publique et ses principaux déterminants devrait arriver en bon rang.

Restera enfin à ciseler le bon modèle économique et social, entre une administration étouffante et un capitalisme financier anonyme et prédateur. Nous continuons à penser avec d’autres, que le tiers secteur est la bonne réponse.

R HASSELMANN






vendredi 14 décembre 2018

CE QUI NOUS SEPARE.






 En quelques jours les maux, les fractures, les lignes de séparation au sein de la société française, sont apparus clairement. Tout ce qui nous empêche de “faire société” et menace de nous diviser durablement est en surface, sans fard, sans la mise en forme des discours politiques.

L’aléa de la peur
La nouvelle attaque terroriste (au sens premier du terme, qui vise à terroriser sans autre objectif que celui-là) à Strasbourg est venue endeuiller la vie de dizaines de personnes, de façon absurde et sans autre raison que celle d’avoir été là. Cet aléa, transporté par une interprétation folle de l’Islam, traverse nos sociétés, sans contrôle. Il nous effraie, avive des antagonismes, excite les différences et les „identités“, éclaire aussi nos faiblesses et nos doutes sur les principes fondateurs de la société française (libertés fondamentales, laïcité).

La défiance permanente
La réaction de certains “gilets jaunes”, présentant cette attaque comme accompagnée ou téléguidée par le gouvernement afin de faire diversion et mettre un terme à leur mouvement, est la face abjecte du ressentiment, moteur des manifestions depuis 15 jours.

Ce ressentiment est de la défiance. Nous sommes entrés dans une “société de la défiance”. Le concept a déjà été décrit par quelques économistes ou sociologues. Ceux qui la vivent sont sur les ronds-points et devant les lycées. La colère et la peur ont pris le pas sur l’adhésion aux institutions de la République. L’École n’apporte pas de garantie, le système judiciaire effraie, les médias et les organes politiques sont des repoussoirs. Le “qui sont ces gens qui se prennent pour les élites ?“ a remplacé le „tous pourris”, encore inclusif — ils sont comme nous mais corrompus par le pouvoir et l’argent -. Cette défiance est le fruit d’un quotidien où rémunération modeste sans perspectives côtoie des charges sans cesse en augmentation. Elle est l’enfant du déclassement et du mépris ressenti pour les péri-urbain et les „banlieusards“, les nouveaux gueux des temps contemporains.

De la „fracture sociale“ de 1988 au „renouvellement“ de 2017, le discours politique croit depuis longtemps s’emparer de cette défiance. Appropriation contre-productive, particulièrement pour les „marcheurs“. Le loi sur la moralisation vidée de son contenu (non-cumul reporté, casier judiciaire écarté) ne sera pas compensée par la nouvelle promesse sur le vote blanc. La parole publique vient en effet tous les jours rompre ce qui nous unit. Le „réconcilier la base et le sommet“ du Président de la République est lourd de sens. Les propos sur les liens entre les élites/dirigeants et le peuple sont dans la même veine. Il leur manque l’humilité, la modernité et l’exemplarité attendues des représentants pour restaurer la confiance nécessaire en démocratie.

Le discours du changement et le réel
Il manque aussi, et c’est le cas avec les annonces récentes du Président de la République, la volonté de se confronter à la complexité du réel. Ainsi, le marché de l’emploi s’est-il coupé en deux et la réponse politique ne s’est pas adaptée. Précarité économique pour 15 à 20% de la population active, absence de perspective pour la plupart de ceux rémunérés autour du Smic, pressions bureaucratiques sur les personnes inscrites à Pôle emploi ou au RSA, la part du réel qui ne voit aucun changement ne cesse d’augmenter. Or, faute de comprendre cette nouvelle réalité et de s’y adapter, l’État est devenu un acteur „malveillant“ (contraire de bienveillant) de ce marché.

Pas de renouvellement sincère avant 2020
Être élu est une charge, non une source de privilèges. Mais seules de nouvelles pratiques pourront convaincre nos concitoyens et refabriquer la confiance, et cela prendra du temps. Il n’y a rien à attendre des élections européennes. En revanche, les élections municipales seront une occasion de renouveler les hommes et les femmes qui s’impliquent en politique, de porter des solutions nouvelles et d’instaurer des pratiques modernes. Et refaire société.

2020 se prépare maintenant.

Eric LAFOND