dimanche 9 février 2020

DATAS SANTE Attention danger!





L'actualité, et la presse de tous bords, glose sur la guéguerre industrielle, sur le démantèlement de notre appareil industriel, et sur l'espionnage cyber, ou pas.
Cela est bel et bon et cette prise de conscience va droit au cœur, de ceux, qui comme nous entendent laisser le "citoyen acteur de son destin"


Ainsi,  depuis 2018 au sein de l’INSTITUT SANTE nous nous attachons à forger une proposition globale de réforme de notre système de santé. Dans ce cadre  une large part est consacrée  a la HEALTH TECH, tant les innovations « disruptives » constituent des leviers primordiaux.

Il importe de réussir l’association des données de santé (data santé), avec l’I.A, sans négliger les risques. Réunir toutes les données dans un big data santé c’est bien, à condition que l’hébergeur/serveur soit national.
Effectivement dans ce cadre le « CLOUD ACT »  US de 2018 est une épée de Damoclès, car MICROSOFT ou autre GAFA , sera tenu de livrer ses contenus a toute demande de son gouvernement.
Il est, dès lors, effectivement urgent de se doter d’un hébergeur national, de cloisonner les données en fonction de la sensibilité, et de créer un coffre-fort, sorte de TAVERNY de la data numérique.

On en reparlera, l'INSTITUT SANTE, qui a identifié les symptômes des faiblesses du système de santé français après une "auscultation" exhaustive de 2 ans, a posé un diagnostic et préconisé des remèdes.
Nous sommes dans "le colloque singulier"  avec le corps social, en forme de conférence de consensus, avant de délivrer "l'ordonnance" qui sera un manifeste national, pour mise en œuvre par le pouvoir en place.
Vos observations sont attendues ici,ou sur le site www.institut-sante.org.
Merci

R HASSELMANN


vendredi 31 janvier 2020

L'ERE DES SOPHISTES!



L’actualité politique et sociale fournit aux sophistes un espace privilégié pour se livrer à leurs sournoises manipulations.

Que ce soit, en matière de taux de chômage, de réchauffement climatique, de réforme des régimes de retraite, ou encore au niveau des nouveaux comportements vertueux des entreprises, les sophistes se régalent .Il faut dire qu’au plan international, 2 experts, l’un aux USA, l’autre en Grande Bretagne montrent la voie.

Le drame c’est que se faisant tout ce beau monde alimente populisme et démagogie, et rendent inaudible les argumentations fondées et objectives.

Il faut avoir suivi hier, France 2 hier, F FILLON, d’une part, et les chroniqueurs et éditorialistes qui ont suivi. A partir d’une réalité, la présence de P FILLON, dans le sillage de son époux, les sophistes présents de tous bords construisent une argumentation, qui paraît valide, sauf qu’ici ou là elle est truffée de petits mensonges.
On attend avec impatience les pièces qui seront fournies aux juges, et notamment, la réalité de la présence d’un témoin, au fameux déjeuner FILLON/JOUYET, qui est central, car si cabinet noir il y avait (ou il y a) c’est la démocratie qui est sabotée !

En fonction des suites, il sera utile de tirer toutes les leçons de se lamentable épisode point d’orgue d’un délitement de notre démocratie, cannibalisée par des réseaux sociaux, qui déversent des certitudes et des mots sur des esprits, au vocabulaire appauvri et ou les émojis se substituent a la nuance du mot!

Un dernier mot, pour avoir eu la chance, de lire ALAIN, je vous livre une de ses saillies :
« Je plains ceux qui ont l’air intelligents, c’est une promesse qu’on ne peut tenir ! ».

A méditer pour identifier ceux qui ont l’air intelligents…. !

R HASSELMANN

vendredi 3 janvier 2020

Halte a l'artificialisation des terres!






Dans le grand vent de surenchères portant sur « La conscience de la terre », un article des ECHOS de ce 27 décembre, devrait susciter de nombreuses interrogations et réflexions. Comment la France pourrait cesser d’artificialiser a outrance ses terres, pour sortir de la spirale infernale qui englouti notre environnement.

Un objectif « Zéro artificialisation nette » (ZAN) en 2050, c’est un minimum, mais avec quels outils ?
C’est ici, qu’il parait urgent de rafraîchir la mémoire de beaucoup, car l’un des instruments de cette légitime ambition figure déjà dans la boite à outil du pouvoir pour peu que l’on prenne la peine d’y penser !
Déjà lors de la mise en orbite de la loi ALUR (Accès au logement et urbanisme rénové) en 2014, avec la notion de ZONES TENDUES, nous avions souligné l’impérieuse nécessité d’identifier, les logements vacants certes, mais aussi les « dents creuses » des cadastres communaux, enfin et surtout la réalité de la notion des biens vacants et sans maître de manière a sanctuariser dans les périphéries communales des terres fertiles et riches, a vouer a une agriculture maraîchère de plus en ^plus prisée et indispensable.

Ce vocable re-toiletté par la loi du 13 Aout 2004, et traduit à destination des Maires par une circulaire AMF du 8 mars 2006, livre la recette pour peu que l’on veuille bien s’y pencher.
Il fut un temps, pas si lointain, ou la commission communale des impôts, examinait tous les ans les états de restes à recouvrer (RAR), produits par les Comptables publics (Percepteurs), et laissant apparaître les côtes de foncier bâti ou non bâti, non réglées. Cela conduisait en fonction des données, a l‘admission en non-valeur, à la décharge de responsabilité et, dans les communes bien gérées, a la mise en œuvre de la procédure des biens vacants, débouchant après instruction à l’envoi en possession soit de la commune d’emprise soit à l’Etat.

La loi de 2004, a ramené la faculté d’enclencher cette procédure après constat à 3 années de foncier impayé, il faut s’en servir systématiquement, pour épargner le sacrifice de terres vierges au dieu béton.
Si le CGDD (Commissariat Général au Développement Durable), qui affiche une belle ambition de maitrise des espaces naturels, veut être crédible, il doit imposer, une contrainte à tous les PLU ou PLUI. Aucune nouvelle zone ne sera dévolue au bâti dés l’instant ou il existe du vacant et sans maitre, ou la lecture du cadastre fait apparaitre des « dents creuses » dans les zones bâties et ou une densification, est possible avec un COS (coefficient d’occupation du sol) assoupli et acceptable.

Pour convaincre, lors des travaux sur les lois DEFERRE (1981/82) portant sur la décentralisation, des voix avaient montré que l’envoi en possession des communes, ouvrirait la porte a des recettes nouvelles pour les collectivités, qui peuvent revendre le bien, ou construire et rénover pour donner à bail.
Au moment ou s'élaborent les programmes pour les municipales, cette thématique doit constituer un socle fort aux côtés de la santé en proximité et la disponibilité des services publics

R HASSELMANN