dimanche 27 décembre 2020

MACRON SE DEVOILE!

 

 

Je veux croire que beaucoup ont lu ou liront avec attention le long entretien consenti par E MACRON et publié dans l’EXPRESS de cette semaine (N°3625 23/12 au 6/01).

Tout est dit, tout se révèle et tout s’explique, le jeune homme est de bonne foi, il est simplement victime de son âge, de son milieu social, de son cursus et sans doute d’un entourage qui a toujours été trop complaisant à son égard.

Si, le jeune homme avait passé un conseil de révision, avant de faire son service militaire, il aurait entendu parlé de tests de Q.I, qui révélaient, plusieurs choses. Non le bon sens n’est pas la chose du monde la mieux partagée, non la faculté de compréhension n’est pas identique d’un individu à l’autre. Le Président découvre cela et beaucoup d’autres choses que des lectures trop orientées et sans doute mal digérées ont occulté.

Il semble découvrir que le Français a un besoin impérieux d’être tranquillisé sur son devenir et en proie a un doute existentiel. Il parle d’une société victimaire et émotionnelle. Désolé Mr le Président mais ce n’est pas nouveau, et vous révélez ainsi une forme d’incompétence, dont M SERRES dit qu’elle prive de toute autorité !

Ce n’est pas nouveau, car le français cultive le doute mélange de peurs collectives et d’angoisses individuelles. Le Président prend conscience d’un pays qui ne se REFORME pas, comme les scandinaves, allemands ou autres anglo-saxons, mais un pays qui se TRANSFORME. Là encore de bonnes lectures comme celle d’E MORIN qui parle de métamorphose ou de R BOUDON et son éloge du sens commun auraient permis de gagner du temps.

Entendre un Président dire en cette fin 2020 que « le traumatisme c’est le rapport à l’Etat », vécu comme une contrainte, alors qu’il est un socle qu’on aime, pose questions. Ne dit-on pas que gouverner c’est prévoir ? Dès lors et depuis bien longtemps les gouvernants donnent à penser que nous sommes loin du compte.

Le Président semble enfin comprendre que la capacité d’analyser est indispensable, pour donner un cap, anticiper, et ne pas nourrir les médias d’approximations hésitations ou reculs qui confortent le doute individuel et collectif.

Ce sont ces atermoiements, ce manque d’épaisseur des élus qui fait que notre société s’ HORIZONTALISE comme le souligne le Président dans son propos. Il y a un vice de l’autorité, et chacun pense qu’il pourrait faire aussi bien. Croyance renforcée par les réseaux sociaux les médias en continu et les blablas médiatiques. Là encore E MACRON avoue faire ce constat avec une incroyable ingénuité.

Il suffit d’avoir quelques années de plus et avoir écu effectivement cela, pour en faire un élément fort de gouvernance. Celui qui a donné quelques cours ou conférences, lors de l’apparition des nouvelles technologies a vite compris que rien n’est reçu comme acquis mais va être discuté et engendre effectivement des processus de déconstruction accélérés.

On reparlera de tout cela en 2021 sur le thème de la démocratie.

 

LIBR'ACTEURS SOUHAITE UNE  BONNE ANNÉE A TOUTES ET TOUS

R HASSELMANN

 

mardi 22 décembre 2020

SANTE PUBLIQUE,ARDENTE OBLIGATION.

 



Dans le cadre de l’INSTITUT SANTE (www.institut-sante.org), les LIBR’ACTEURS contribuent très largement à l’ambition de donner au pays un nouveau système de santé.

Vous comprendrez qu’en qualité de co-fondateur et administrateur de cet organisme ce constat me réjouit.

Avant toute chose, en cette fin d’année marquée par une situation, sanitaire, économique et sociale préoccupante, qu’il soit néanmoins permis de formuler pour nos membres, sympathisants, lecteurs et proches, des vœux attentifs et chaleureux pour un exercice 2021 plus serein.

La santé est le bien le plus précieux de tout individu, sans elle et l’actualité le rappel douloureusement, le quotidien s’atrophie et l’économie s’arrête. Il est donc primordial en vue des prochaines consultations électorales d’œuvrer pour que la santé de tous, la santé publique soit une ardente obligation pour nos gouvernants.

Foin de sémantique pour savoir si la SANTÉ PUBLIQUE doit rejoindre la DÉFENSE, la COLLECTE DE L’IMPÔT, l’ECRITURE DES LOIS, et LA JUSTICE au rang des missions régaliennes de l’État.

Dans un pays moderne, la santé publique, doit être financée par l’Etat pour être assurée au plus grand nombre. Un État qui a pour mission de mettre à disposition des acteurs pertinents, les moyens pour mener à bien les missions et services que le citoyen attend.

LIBR’ACTEURS à la chance de compter en ses rangs des membres qui, en ce domaine, affichent une réelle expérience. Il s’agit de citoyens qui animent des groupements (mutuelles, associations) investis dans la santé. Il s’agit aussi de professionnels de santé de la ville ou de l’hôpital, et de paramédicaux également indispensables. C’est avec ce groupe, lucide et disponible et beaucoup d’autres que l’INSTITUT SANTE entend livrer clés en main courant 2021 un nouveau système de santé.

Une récente lecture me renvoie à CAMUS. « L’Hygiène publique n’est pas une vaine discipline mais, qu’on le regrette ou pas, un véritable service d’État » (La Peste) brulante actualité !

Et pour conclure un simple petit rappel a tous ceux qui nous gouvernent ou aspirent à le faire, le pouvoir et les missions attachées, ont une seule vocation : Améliorer la condition du citoyen, sa santé, sa sécurité, ses connaissances, son bien-être. Voilà le régalien assorti d’une autorité reconnue et acceptée, car elle s’exerce en élevant le citoyen qui en profite.

Joyeux Noël a toutes et tous.

R HASSELMANN

 

dimanche 13 décembre 2020

VOUS AVEZ DIT REGALIEN?

 


 Dans le cadre des travaux engagés par l’INSTITUT SANTÉ (www.institut-sante.org), j’ai été amené à préciser notre objectif pour la mise en place d’un système de santé ambitieux, mariant à la fois le rôle et la place du citoyen, et une forme de remise a plat de la gouvernance du système.

A la suite de ma participation à une Visio-conférence initiée par l’INSTITUT PASTEUR LILLE, j’ai repris l’idée qu’il importait de préciser le rôle d’une médecine des modes de vie et donner à un Ministère de la santé revalorisé, une vraie mission régalienne, intégrant l’environnement et les sports et en créant un secrétariat d’État dédié a la SANTÉ PUBLIQUE, délégué interministériel soulignant l’importance de l’enjeu et les buts à atteindre.

A ma grande surprise cette préconisation a suscité et suscite encore des très nombreuses réactions.

Il m’est notamment reproché une démarche liberticide, car sous couvert de sante publique, et d’une mission régalienne affirmée l’État va pouvoir interdire de fumer, de boire ou  de jouer au poker. Addictions qui nuisent à la santé !

D’autres m’invitent à revoir mes leçons au motif que nos institutions précisent ce qui est régalien, donc relevant du seul pouvoir de l’État.

On y trouve la sécurité, intérieure et extérieure, la justice et le droit, le pouvoir monétaire, et enfin celui de lever l’impôt pour alimenter le budget de L’État. La santé publique ne peut être élevée à ce niveau. J’ai la faiblesse de penser que ce serait une bonne chose. L’État impulserait une action forte d’éducation et de prévention et pèserait sur le comportemental et les addictions. Cela paraît logique dès l’instant ou le denier public, par le biais de notre sécurité sociale est sollicité, par des citoyens qui se veulent libres et acteurs mais ne vont pas au bout de cette revendication.

Cette question va faire l’actualité dans le cadre des obligations vaccinales liées au COVID Il parait pourtant simple d’affirmer que la vaccination ne sera ni obligatoire, ni facultative, mais elle sera requise pour certaines activités et usages ou déplacements. Les gardiens des libertés prompts à se poser en victimes devraient pourfendre le permis de conduire, celui de chasser. Les mêmes pourtant se désolent d’une démocratie abîmée par trop de votes irresponsables, a quand le permis de voter ?

Une santé publique régalienne, ne fait pas obstacle à la fin du jacobinisme sanitaire au contraire.

Une santé publique d’un État moderne c’est un processus créant les conditions d’un exercice au plus prés du terrain, en donnant les moyens financiers et humains, a une gouvernance régionale de proximité associant les acteurs, Citoyens et les professionnels de santé de la ville et de l’hôpital.

R HASSELMANN

 

mercredi 25 novembre 2020

PRINCIPE DE PRECAUTION.

 



A l’heure où l’écologie politique essaye de briser son « plafond de verre », en structurant ses propositions, ambitions et alliances potentielles, l’actualité met en vedette l’un de ses principes fondateurs.

La pandémie qui bouleverse le monde conduit, entre autres, à la course aux vaccins et donne lieu à toute une série de réactions et commentaires. L’allocution présidentielle de ce 24 novembre, va alimenter les débats. La vaccination contre le COVID ne sera pas, pour le moment, obligatoire. Cela devrait donner le temps à l’INSTITUT PASTEUR de rattraper son retard vis-à-vis de PFIZER, MODERNA ou autres et de livrer son vaccin tricolore, qui aurait coché toutes les bonnes cases.

L’institut respecte en fait toutes les phases, et ne joue pas à la roulette russe. Ainsi, la phase de test sur des cobayes humains n’est initiée qu’à la suite des résultats connus sur les cobayes animaux.

Les concurrents ont éludé cette hiérarchie, pour gagner du temps. Ce faisant ,ils ne respectent pas les normes imposées à un laboratoire français, dont on dira qu’une nouvelle fois il se trouve pénalisé par l’excès national d’amour pour les normes et réglementations tatillonnes.

A bien y regarder, ce constat met en lumière le principe de précaution, qui s’applique à 2 domaines notamment l’Environnement et la SANTÉ. Apparu au grand jour avec la charte de RIO en 1992, le principe de précaution a droit de cité en notre constitution, avec la charte de l’environnement, qui enjoint aux autorités, en vertu du principe, ; de mettre en œuvre des mesures PROVISOIRES et proportionnées pour parer à un dommage éventuel.

Tout est dit, l ’INSTITUT PASTEUR travaille pour un vaccin fiable, mais est-ce un traitement provisoire ? Si la réponse est NON, le débat sur le caractère facultatif de la vaccination prend tout son sens et nous sortons de la « précaution » vis-à-vis d’un risque potentiel, pour parler de « prévention » contre un risque avéré.

Le taux d’adhésion à la future vaccination nous dira, alors, si le caractère facultatif de celle-ci est une bonne option surtout si l ’INSTITUT PASTEUR livre un vaccin performant et totalement fiable.

R HASSELMANN