CITOYENNETE ACTION PARTICIPATION pour le XXI siècle, tout
est dit et prend encore plus de sens, dans une actualité, démocratique,
géopolitique, économique et sociale riche de dérives et d’incertitudes.
Corinne, comme moi et d’autres avons un vécu, qui permet de
porter un regard lucide sur des réalités, devant les quelles il faut avoir le
courage de mettre des mots simples, pour bien être compris et entendu, et
enclencher l’indispensable changement,
Un récent échange m’a remis en mémoire René DUMONT, qui en
72/73, dans l’UTOPIE ou la MORT, invitait à des changements, indispensables
dont certains restent d’actualité et d’autres comme le contrôle de la
démographie mondiale, se révèlent aujourd’hui infondés.
Cette « conscience de la terre », qu’il faut
inculquer dès le plus jeune âge, constitue à mon sens le fil conducteur d’une
refondation politique, en recherche des vrais équilibres, pour éviter les
affrontements et sentiments d’injustice d’où qu’ils viennent.
Toutes les réflexions et propositions qui serviront de socle
à de futures consultations électorales, partent de constats qui semblent
désormais incontestables :
L’Etat doit repenser son rôle, en sortant de son carcan
bureaucratique, pour se muer en impulseur et soutien des initiatives
citoyennes. Initiatives qui doivent être évaluées pour servir de canevas aux
décisions à prendre. Cela passe par une nouvelle conception du dialogue social,
de la prise en compte du fait associatif, et par une évaluation sans faiblesse
de la performance réalisée et du service rendu par tous les services publics.
Que ce soit en matière de santé, d’éducation, de logistique
de transports ou encore de sécurité l’actualité fournit matière à comparaisons
et à évaluation objectives des résultats.
Dans un autre domaine et sans sombrer dans un « gauchisme »
primaire, force est de constater que l’économie mondiale asservie à un
capitalisme anonyme et apatride, mérite une réaction forte pour redonner toute
sa place à l’économie réelle, celle du quotidien, qui différée de celle de
l’actionnaire.
Il y va de la souveraineté nationale dans de très nombreux
domaines.
Comme souligné il y a près de 20 ans, il faut donner la
priorité à UNE FINANCE PATIENTE, qui s’oppose à celle pilotée et
asservie en coulisse par les marchés financiers. A ce niveau, l’Economie Sociale
et Solidaire (ESS), ce tiers-secteur cher a C ALPHANDERY ou E MORIN trouve
toute sa justification, il suffit de bien le faire connaitre et bien le faire
comprendre.
Dans la conjoncture actuelle, persuadons-nous que le DENIER
PUBLIC est une denrée précieuse qu’il faut utiliser à bon escient. Il faut donc
mesurer la performance des secteurs et services qui en, bénéficient qu’ils
soient publics ou privés. En fonction des résultats constatés, la vraie
transition consistera a revoir les circuits de décisions et de fonctionnement,
avec une cible raisonnable :
La vraie prospérité dans le monde de demain, sera une
collectivité ou le plus grand nombre ne manque de rien, notamment dans les
domaines essentiels que sont la santé, l’éducation, la sécurité.
Pour ne manquer de rien dans ces domaines, il faut savoir
n’avoir besoin de rien de trop, pour permettre des répartitions équitables de
bienfaits et progrès.
C’est en ce sens, peut être que dans un monde en mutation,
ou transition, la croissance telle qu’elle est comprise n’est peut être pas une
fin en soi.
Vous avez mille fois raison!je découvre toutes vos analyses,bravo.Votre Institut Sante est-il invité au C.n.r,mis en place?
RépondreSupprimerIl paraît que votre Institut Sante,est un lieu d'échanges et de propositions et que les professionnels de santé ont joué le jeu.
RépondreSupprimerIl faut imposer vos conclusions au CNR et ne pas rester dans le platonique. Votre billet prouve que vous savez de quoi vous parlez,et je découvre que vous avez dirigé la plus ancienne mutuelle de France et que l'on vous doit des innovations.