dimanche 21 octobre 2018

GRENELLE DE LA SANTE.








Le mardi 6 novembre de 9h a 12h30, dans le cadre du grand amphi de la FacultĂ© de mĂ©decine PARIS-DESCARTES (12 rue de l’Ecole de MĂ©decine 75006), LIBR’ACTEURS propose avec l’INSTITUT-SANTE (www.institut-sante.org) un Grenelle pour la refondation de notre systĂšme de santĂ©.

DĂ©marche ambitieuse, qui est partie, il y a plus de 6 mois d’un Ă©tat des lieux lucide, avec un diagnostic FORCES/FAIBLESSES, et l’Ă©bauche d’un plan stratĂ©gique.
La santĂ© est le bien le plus prĂ©cieux de l’individu, sans elle nos activitĂ©s sont amoindries ou interdites. Elle est regardĂ©e comme prioritaire par la grande majoritĂ© des citoyens qui entendent ĂȘtre de vrais acteurs, car ils sont financeurs, bĂ©nĂ©ficiaires et inĂ©luctablement patients par la maladie, le handicap, l’accident ou l’Age.
BĂ©nĂ©ficiaires, car la santĂ© est Ă  prendre au sens de la dĂ©finition de l’O.M. S (Organisation mondiale de la SantĂ©), tout ce qui contribue a l’Ă©quilibre physique et mental de l’individu. Cela implique donc les grands dĂ©terminants que sont la prĂ©vention, l’Ă©ducation, la sĂ©curitĂ©, l’emploi, le logement. Le soin est l’un des instruments  premiers de sauvegarde de la santĂ©.
FidĂšles Ă  notre mĂ©thode, rodĂ©e depuis de longues annĂ©es, nous avons diligentĂ© des micros-trottoirs, et organisĂ©e une consultation citoyenne sur le site de l’INSTITUT SANTE. Nous avons exploitĂ© prĂ©s de 1500 retours directs et indirects, pour fixer un axe de travail dĂ©clinĂ© en 4 commissions.
1 Les enjeux sociétaux de la santé au XXIÚme siÚcle.
2 RĂ©novation de l’organisation des soins VILLE et HOPITAL
3 Repenser la gouvernance des soins et une santé publique forte.
4 Du financement et des innovations « disruptives ».
Depuis 3 mois des groupes de travail, animĂ©s par les membres du ComitĂ© d’Orientation stratĂ©gique (COS) ont produit un socle de constats et propositions, enrichi par vos nombreuses contributions.
Nous allons nous attacher Ă  restituer cela le 6 novembre lors d’un colloque d’Ă©changes, prĂ©lude a l’Ă©dition d’un recueil, et a la prĂ©sentation qui sera faite devant les commissions dĂ©diĂ©es de l’AssemblĂ©e Nationale et du SĂ©nat. A la suite, les travaux seront dĂ©clinĂ©s en rĂ©gions, par le biais de nos rĂ©fĂ©rents rĂ©gionaux pour ĂȘtre expliquĂ©s et une nouvelle fois soumis aux citoyens acteurs.
Merci Ă  tous ceux et celles qui ont dĂ©jĂ  contribuĂ©s, merci de consigner d’autres observations sur ce site si cela vous agrĂ©e.
Attention pour le 6 novembre veillez Ă  vous inscrire ici ou sur le site de l’INSTITUT SANTE :
Le @ d’inscription vaudra sĂ©same pour des raisons de sĂ©curitĂ©, et le nombre de places est limitĂ©.

J’ajoute que nous avons des partenariats discrets, car nous ne voulons aucune rĂ©cupĂ©ration ni Ă©ventuels conflits d’intĂ©rĂȘts.

R HASSELMANN


mardi 28 août 2018

IMPOT A LA SOURCE, pourquoi faire simple?




Le citoyen contribuable a reçu un @ de la Direction GĂ©nĂ©rale des Finances publiques (DGFP) en forme de lettre du Ministre DARMANIN, pour annoncer et expliquer l’avĂšnement du prĂ©lĂšvement Ă  la source.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquĂ©, ou chronique d’une catastrophe administrative, budgĂ©taire, et sociale annoncĂ©e. Il suffit en effet de se pencher sur cette missive pour se convaincre des nuages et orages Ă  venir.

Le Ministre justifie le prĂ©lĂšvement pour mettre fin a un dĂ©calage entre la rĂ©alitĂ© des revenus perçus et le rĂšglement Ă  N+1 dans le systĂšme en vigueur. Ce dĂ©calage qu’il considĂšre comme inadaptĂ© aux changements de situation, au plan des activitĂ©s, des situations familiales, et des volumes de revenus.
Il promet que l’impĂŽt a payer et prĂ©levĂ© s’adaptera chaque mois, sans effort (sic), sauf si vous souhaiter une individualisation au sein du foyer fiscal. Il poursuit en invoquant une modernisation indispensable de notre pays, pour s’aligner sur un systĂšme que d’autres pratiquent depuis longtemps. Il conclut en mettant en exergue le dĂ©vouement et la disponibilitĂ© des agents de la DGFP, pour aider et expliquer.

Une nouvelle fois, le citoyen, ici contribuable, est considéré comme incapable de gérer son quotidien, sans une bienveillante tutelle administrative.
En l’espĂšce le gouvernement offre des verges pour se faire fouetter. Pour avoir, au dĂ©but des annĂ©es 70, participĂ© Ă  l’instauration de la mensualisation du paiement de l’I R (impĂŽt sur le revenu), a sa mise en place et avoir suivi ses amĂ©nagements et amĂ©liorations, qu’il soit permis de s’Ă©tonner. A l’Ă©poque, la piste du prĂ©lĂšvement Ă  la source a Ă©tĂ© envisagĂ©e, avec toute une sĂ©rie de scĂ©narii. Elle n’a pas Ă©tĂ© retenue, alors que d’autres pays sautaient le pas, au motif notamment d’un systĂšme français de sources de rĂ©munĂ©rations, d’organismes collecteurs, et de rĂ©gimes de retraites beaucoup trop Ă©clatĂ©s. Sauf erreur rien n’a changĂ© sur ce plan, il faudrait sans doute commencer par lĂ .

Le tempĂ©rament français, fait d’une culture du secret et de la discrĂ©tion, s’agissant des revenus et de la fiscalitĂ© des mĂ©nages avait Ă©galement Ă©tĂ© pointĂ©. LĂ  encore cela reste d’actualitĂ© mĂȘme si de moins en moins de mĂ©nages sont assujettis Ă  l’IR.
« ImpĂŽt Ă  la source : une prudence ambiguĂ« », selon la presse du jour. Mieux vaut tard que jamais, car la question des employĂ©s Ă  domicile ou la charge administrative et comptable des PME, ne sont que broutilles en regard d’autres difficultĂ©s, liĂ©es au fait que le citoyen contribuable va avoir beau jeu de s’estimer dĂ©possĂ©dĂ© de son acquiescement au paiement .
Il est encore temps de rendre obligatoire la mensualisation de l’IR, en montrant comment elle est dĂ©sormais une procĂ©dure d’une grande souplesse qui permet toutes les adaptations et laisse le citoyen aux manettes.
L’imagination technocratique, trouverait sans doute un meilleur emploi, en remettant Ă  plat notre fiscalitĂ©, dans le sens d’un impĂŽt national unique, et au plan local en mettant en pratique le vieil adage « Qui lĂšve l’impĂŽt le dĂ©pense »

R HASSELMANN