mardi 9 décembre 2014
CITOYENNETÉ PARTICIPATIVE ? CHICHE !
Les réactions à ma récente contribution « Souvenez vous de L BLUM » me conforte dans l’idée que ce pays n’est pas perdu, car beaucoup font montre d’une grande lucidité.
A cet égard, on peut regretter que les commentaires, soient transmis sur mon @ personnel ou celui de LIBR’ACTEURS, privant ainsi beaucoup de leur pertinence roborative.
Permettez moi d’en tirer une forme de synthèse car le plus grand nombre vont dans le même sens, et doivent convaincre qu’il existe des solutions pour peut que l’on veuille bien regarder les choses en face.
Beaucoup ont entendu le Premier Ministre et ce sont étonnés du changement de ton. Le « Fier Sicambre » semble rentrer dans le rang, et n’est déjà plus une alternative crédible, dans la quête d’idées nouvelles, de personnalité neuve et de leader en capacité de rassembler.
Tout cela n’est pas bien grave, car il faut vraiment tout remettre à plat, en commençant par le commencement, le cadre démocratique !
Sans qu’il soit besoin de parler de VI ème République, emportant une réforme constitutionnelle lourde, il suffit de lister les instruments disponibles et de voir en quoi ils peuvent servir à répondre aux réalités du monde en ce début de siècle.
Ces réalités sont de différents ordres, mais toutes convergent. Les nouveaux moyens de communication autorisent une citoyenneté active par le biais de conventions citoyennes, organisées en proximité et de référendums diligentés sur les sujets qui le méritent .Cela autorise une diminution drastique du nombre d’élus aux différents niveaux, avec les gains économiques attachés et surtout la traçabilité de la responsabilité des décisions prisent, en vertu des mandats confiés.
Il est impératif, de mettre fin à un système verrouillé qui permet à certains de vivre toute une vie, des subsides liés aux mandats électifs.
Moins d’élus, la fin de tout cumul des mandats, dans l’espace et le temps, à l’exception de celui de Conseiller Municipal de base, un statut de l’élu novateur, mettant fin aux régimes spéciaux de retraites, un vote blanc pris en compte autorisé par une dose de proportionnelle, autant de mesures simples à mettre en œuvre rapidement.
Le citoyen aurait ainsi l’assurance que l’élu, porteur du mandat confié, l’exercera totalement et pourra en rendre compte devant ses mandants.
Nombreux s’étonnent du « Stop and Go » de l’actuelle politique gouvernementale, illustrée de reculades ou de reprises dans tous les domaines. A cet égard un Ministre de l’Environnement qui découvre qu’un Préfet, qui interdit ……le bois de chauffage promulgue des « Cies » est le dernier exemple ubuesque prêtant à rire…ou à pleurer.
De fait l’élu actuel porté par son parti, et les petits arrangements internes, n’a qu’une seule ambition être réélu en promettant tout et le contraire de tout .N’ayant aucune vision personnelle autre que celle de se maintenir, l’élu laisse la main à des mercenaires de la haute fonction publique qui préparent lois et règlements, circulaires et instructions d’application, en prise directe avec les intérêts corporatistes, en fonction des lobbies les plus performants, et des chapelles syndicales, plus ou moins influentes selon les départements ministériels.
Le lecteur admettra que cette question est un préalable absolu, et qu’il importe de prendre au mot un Président qui se fait l’apôtre d’une citoyenneté participative.
Les prochaines échéances cantonales et régionales vont fournir un parfait terrain de vérification.
Dans chaque canton, dans chaque région, les candidats devront être nouveaux, plus jeunes, non cumulards, et devront exciper d’un cursus personnel probant, en terme de vision, de culture sociale et de probité.
Est-ce beaucoup demander ?
R. Hasselmann
jeudi 27 novembre 2014
REMEMBER Léon BLUM !
Nous assistions hier, dans les locaux d’HEC a JOUY EN JOSAS, à une conférence organisée dans le cadre de la réhabilitation de la maison « Léon BLUM » léguée à la ville par Jeanne BLUM, avec un cahier des charges simple, perpétuer le souvenir de L BLUM et développer des activités culturelles.
Dans un premier temps plus de 800 personnes ont assisté à la projection du documentaire « ETE 36, les premières vacances des français », du à GM BENAMOU et D MISSIKA, pour servir d’introduction à un débat au thème porteur : « une politique des loisirs, hier , aujourd’hui demain ? ».
Thème porteur, au moment où le modèle social français vacille sur ses fondements, et où, dans le même temps, la France s’enorgueillit d’être la première destination touristique du monde et où les 35 heures ou l’ouverture des magasins le dimanche font débats.
Dans un tel contexte, les intervenants, à la conférence débat, et ceux conviés, à la suite au dîner de soutien réunissant plus de 400 convives, ont eu beau jeu de mettre en exergue la formidable actualité de L BLUM.
Réunir dans une même salle ou à une même table toutes les sensibilités politiques républicaines et humanistes a été le pari du Maire de JOUY en JOSAS et de la fondation du patrimoine.
Pari gagné, car les suites sont inscrites dans la logique citoyenne qui a émergé tout au long de la soirée. Pierre NORA, ami de Jeanne BLUM, a résumé BLUM en 3 items, qui doivent raisonner aujourd’hui aux oreilles de beaucoup de nos politiques qui confondent l’UTILE AVEC LE FUTILE, animés qu’ils sont que par une seule ambition, se maintenir au pouvoir, et/ou conserver les multiples mandats cumulés de longue date !
L BLUM c’était :
*Une grande vision humaine et politique !
*Une vraie culture personnelle pour autoriser une vision de politique culturelle ambitieuse !
*Une formidable dimension de probité et d’éthique !
Convenons qu’à l’aune de ces 3 points, qui paraissent être le minimum requis pour qui se croit apte à briguer un mandat, beaucoup de nos élus actuels, seraient piteusement recalés.
Laissons de côté, par charité chrétienne, l’aspect probité, honnêteté et éthique, le lecteur a assez d’éléments.
Attachons nous, aux 2 autres propositions.
Sommes nous surs que nos leaders politiques ont une vision ? Une vraie conviction personnelle, forgée par une réflexion intime qui ne soit pas alimentée par des mercenaires de la pensée, livrant en « KIT » des programmes frelatés. Il n’est qu’à retracer les cursus des impétrants pour constater que dans la grande majorité des cas on brigue un mandat, car on confond le suffrage universelle avec pôle emploi, car on s’ennui dans son travail, ou qu’il vous laisse de large « loisirs », ou encore pour « tromper » l’ennui d’une vie affective monotone !
Sommes nous surs par ailleurs de la culture d’un personnel politique, consanguin, qui fonctionne avec des grilles de lecture stéréotypées, et qui répugne à sortir des sentiers battus, pour ne pas être électoralement pénalisés, par des références culturelles qui ouvriraient d’autres voies.
La vraie culture qui permet, de construire la pensée et sa traduction, sans cadre formel contraint, qui fournit les bonnes références, et qui en résultante en tire la « substantifique moelle » !
Merci d’y réfléchir avec le souvenir de L BLUM !
lundi 13 octobre 2014
INSTITUTIONS : LE PREALABLE ABSOLU !
Si le jeu des campagnes électorales accapare encore l’attention au cours des prochains mois avec des cantonales précipitées et des régionales redoutées, il demeure que le besoin d’une vrai réflexion, profonde, sur le fonctionnement de nos institutions est un sujet tout aussi important pour les générations futures et une ardente obligation pour le citoyen acteur !
Car c’est bien le dysfonctionnement de notre démocratie qui met à mal la cohésion nationale et le sens du collectif, qui devraient pourtant guider la manière de conduire les affaires.
Modifier à la marge les institutions ne suffit plus ; il faut repenser notre démocratie.
Le bipartisme qui régit aujourd’hui notre vie politique ne respecte pas le pluralisme politique, et conduit à privilégier les arrangements tactiques aux véritables débats de fond.
Toute remise en cause profonde du système est ainsi rendue impossible.
Or pour que les français aient confiance dans le système, pour qu’ils se réapproprient la démocratie, il faut véritablement remettre ce système en cause et proposer des changements d’orientation majeurs :
Ne pouvant plus contraindre le Parlement par la menace de la dissolution, l’exécutif devra au contraire expliquer et convaincre pour pouvoir bénéficier des crédits nécessaires et obtenir le vote des lois indispensables à l’exécution de sa politique.
L’exécutif de son côté, devra motiver ces décisions devant un Parlement plus fort, véritable responsable du contrôle de l’action politique.
Ces changements d’orientation dans le mode de fonctionnement de notre démocratie devraient s’accompagner d’une représentation nouvelle des citoyens et de la société civile, distincte de la représentation politique classique, tant par ses objectifs que par les moyens mis en œuvre.
C’est au prix d’une réflexion poussée sur ces nouvelles orientations, et de leur mise en œuvre, que les citoyens retrouveront confiance en la politique et en notre démocratie.
C’est là, a nos yeux, le principal enjeu des mois à venir, pour le bien de nos enfants et des générations futures, préalable absolu, pour autoriser les vraies réformes indispensables pour notre jeunesse, sa santé, son éducation, son emploi et sa sécurité !
Laurent PETITBON
Car c’est bien le dysfonctionnement de notre démocratie qui met à mal la cohésion nationale et le sens du collectif, qui devraient pourtant guider la manière de conduire les affaires.
Modifier à la marge les institutions ne suffit plus ; il faut repenser notre démocratie.
Le bipartisme qui régit aujourd’hui notre vie politique ne respecte pas le pluralisme politique, et conduit à privilégier les arrangements tactiques aux véritables débats de fond.
Toute remise en cause profonde du système est ainsi rendue impossible.
Or pour que les français aient confiance dans le système, pour qu’ils se réapproprient la démocratie, il faut véritablement remettre ce système en cause et proposer des changements d’orientation majeurs :
- Doter la France d’un régime strict de séparation des pouvoirs, fondé sur un rapport de force équilibré entre exécutif, législatif et judiciaire (une première en France pour ce dernier point).
- Doter le Parlement de compétences plus fortes en matière d’élaboration de la loi, d’un véritable pouvoir d’investigation et d’enquête et d’un large pouvoir de contrôle de l’action de l’exécutif.
- Supprimer au Président de la République le droit de dissolution du Parlement
- Faire disparaitre pour le Parlement la possibilité de renverser le gouvernement
Ne pouvant plus contraindre le Parlement par la menace de la dissolution, l’exécutif devra au contraire expliquer et convaincre pour pouvoir bénéficier des crédits nécessaires et obtenir le vote des lois indispensables à l’exécution de sa politique.
L’exécutif de son côté, devra motiver ces décisions devant un Parlement plus fort, véritable responsable du contrôle de l’action politique.
Ces changements d’orientation dans le mode de fonctionnement de notre démocratie devraient s’accompagner d’une représentation nouvelle des citoyens et de la société civile, distincte de la représentation politique classique, tant par ses objectifs que par les moyens mis en œuvre.
C’est au prix d’une réflexion poussée sur ces nouvelles orientations, et de leur mise en œuvre, que les citoyens retrouveront confiance en la politique et en notre démocratie.
C’est là, a nos yeux, le principal enjeu des mois à venir, pour le bien de nos enfants et des générations futures, préalable absolu, pour autoriser les vraies réformes indispensables pour notre jeunesse, sa santé, son éducation, son emploi et sa sécurité !
Laurent PETITBON
jeudi 9 octobre 2014
"La Stratégie du Myope"
Depuis plusieurs élections présidentielles et notamment celles de 2007 et 2012, le citoyen s'est rendu compte de la pauvreté des Programmes Politiques et surtout de l'absence de vision de nos gouvernants.
Les défis majeurs mondiaux et nationaux sont pourtant là, à la connaissance de tout le monde. Prenons quelques exemples:
- Changement climatique et les réfugiés climatiques
- Augmentation de la population mondiale et les tensions que cela va engendrer sur l'agriculture, le logement, l'emploi, le développement des villes, la demande croissante en énergie, en eau, ...
- Aller vers une économie alliant le mix énergétique, l'énergie verte, propre
- Dans cette mondialisation, quel système éducatif, de santé, souhaitons nous ?
- Quelle stratégie pour réindustrialiser la France ? l'Europe ?
- Rôle de la France dans le Monde et au sein de l'Europe
A l'évidence aucun Homme politique, aucun parti ne sait ou ne veut mettre en place une vision globale, un sens de direction à horizon 10 et 20 ans, permettant la mise en place de stratégies économiques, sociales, éducatives, ..
Or de nombreux pays dans le monde ont bâti des stratégies et un sens de direction clair.
Mes voyages professionnels notamment en Afrique, en Inde m'ont permis de constater que les Politiques au pouvoir ont tous défini une stratégie Économique allant dans le sens de la vision définie à Court, Moyen et Long terme. Ainsi le 1er ministre de Côte d'Ivoire a clairement expliqué sa vision guidant toute sa politique économique, visant à faire de son pays à Horizon 2020 un pays émergent !
D'autres pays bâtissent des visons communes. Ainsi 5 pays de l'Afrique de l'Est (Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda et Burundi) ont développé cette vision à horizon 2025 visant à créer un marché commun (sur le modèle Européen) et permettre ainsi le développement de cette zone géographique.
Le nouveau Premier Ministre Indien a notamment été élu sur son projet économique et sa vision de faire de l'Inde un nouveau Gujarat. (un État Prospère, en forte croissance, en industrialisation forte et des Universités de pointe et reconnues, ...).
Les classes politiques des pays Européens et notamment de la France ne regardent pas plus loin que le bout de leurs intérêts. Face à une population et à une société civile de plus en plus et de mieux en mieux informées, les Hommes politiques ne présentent aucune vision et aucun sens de direction.
Se sont ils posés les questions, ont ils réfléchi à tout cela. On ne les sent guider que par la prochaine élection ou réélection. Rien à l’horizon, A part quelques gesticulations médiatiques.
Beaucoup de temps perdu. L'Heure du Réveil a sonné depuis longtemps, mais personne ne bouge.
C'est bien dommage !!!!
Franck. NOURMAMODE
lundi 6 octobre 2014
Dans le mur en klaxonnant !
La société française est usée et sérieusement abîmée !
Usée par un personnel politique, consanguin, mu par une seule ambition, rester dans l’assiette au beurre le plus longtemps possible !
Usée par l’échec avéré de notre politique d’éducation, qui a abandonné les principes de base à inculquer, pour permettre une construction collective ambitieuse compatible avec le monde nouveau !
Usée par l’égoïsme ambiant et par des successions de lâchetés et de démissions à tous les niveaux, famille, école, pouvoirs politiques, sociaux ou intellectuels !
Usée enfin et peut être surtout par des crédos d’un autre âge, tirés de notre cartésianisme et portés par une phraséologie éculée, dont le sens des mots, très loin de l’acte, est inconnu des générations actuelles.
Cela et plus encore conduit a l’abstention, a la défiance généralisée, et a des scrutins qui voient élire ici des vieux chevaux de retour, a la robe légèrement tachée, là de jeunes ambitieux, véhiculant des relents suspects dans les plis de la supposée fraîcheur !
La société se fissure car à trop ignorer les réalités, elle exaspère et lasse la patience et le vrai courage citoyen.
*Réalité de l’insécurité, qui touche inégalement la ville et la campagne, la ville bourgeoise ou la ville ouvrière, le travailleur qui prend le métro ou celui qui roule seule dans sa voiture ou celle de fonction. Ici le remède passe par le sens des règles et leur utilité, et à la suite, quand les règles sont connues, par une répression sans faiblesse.
*Réalité d’un capitalisme miné par une finance aveugle et impatiente, qui affiche jour après jour son arrogance. Le remède réside sans doute dans un contrôle des managements mercenaires, et une taxation forte des mouvements de capitaux d’opportunité.
*Réalité de citoyens surprotégés, dans un modèle social désormais intenable car non finançable .Il faut s’interroger calmement sur les statuts des fonctions publiques, hypertrophiées et crispées dans leur corporatisme. Il faut savoir que chaque fonctionnaire recruté, est une dette inscrite au grand livre de la dette publique, au moment ou celle-ci consomme prés de 100% de notre PIB !
*Réalité de l’intégration manquée qui voit des français issus d’immigrés, en 3eme génération, non intégrés par l’école, l’emploi ou le logement et qui dérivent vers d’autres certitudes ! Une instruction civique renforcée s’impose, au même titre qu’une forte discrimination positive indispensable un temps.
*Réalité enfin d’une France de vieux, qui votent avec des réflexes « soixante-huitard », qui détiennent une sécurité matérielle et qui redoutent le jeune. Le citoyen retraité à par rapport au jeune le même comportement que le salarié du public par rapport a celui, autrement exposé, du secteur privé .La solution c’est peut être le droit de vote a 16 ans, ou des pondérations par collèges démographiques, pour gommer la sur représentation de nos seniors….dont je suis !
R .HASSELMANN
jeudi 25 septembre 2014
CONNIVENCES !
Pour l'auditeur attentif, le seul moment vrai de l'intervention d'un ancien président de la République, a été ce cri du cœur " être ministre de la république cela s'apprend........" à propos du menu dérapage d'un jeune Ministre "banquier".
Moment vrai car ce faisant, le candidat à la candidature rejoignait l'actuel Président de la République, balayant d'un revers de main l'utilité de Ministres issus de la vraie vie, aux motifs que la politique est un métier sérieux et trop compliqué pour qu'on le laisse......aux citoyens !
Circulez il n'y a rien à voir, il importe de rester entre nous, en jouant sur les peurs et l'ignorance du plus grand nombre, pour pouvoir continuer à plaisanter entre amis à la buvette de l'Assemblée ou du Sénat.
Nous avons créé LIBR'ACTEURS, forts de nos parcours, observations et analyses, pour rendre le citoyen acteur de son destin, empruntant à ARISTOTE, pour qui le citoyen doit être tour à tour gouvernant et gouverné. Nous avons dénoncé avec d'autres, le caractère pernicieux des partis politiques, machines à egos et à combines, lassant de plus en plus la bonne volonté et la conviction militante.
Nous avons forgé le concept de l'écologie citoyenne, et de la citoyenneté active, pour donner aux citoyens des clés de lecture, et une capacité d'exercice du libre arbitre, en dehors de la géométrie DROITE/CENTRE/GAUCHE, obsolète et entretenue pour le seul confort des vieux acteurs en place et des commentateurs complices.
Nous avons lu avec intérêt la saillie d'une ancienne Ministre socialiste, déléguée au grand âge, dénonçant l'absence d'expérience de la vraie vie, de la quasi totalité du personnel politique français. Elle préconise à l'électeur, avant de glisser son bulletin dans l'urne, de situer le parcours de l'impétrant pour éradiquer sans faiblesse les rejetons du système.
Sage conseil, qui va pénaliser lourdement les partis, ou les candidats sont avant tout des cumulards de mandats, des permanents politiques arrivés à maturité "supposée", des fonctionnaires en mal d'ascenseur social, voire quelques syndicalistes en quête d'une nouvelle vie!!!
Dans le même temps il conviendra de se méfier, de la floraison de mouvements et autres rassemblements, qui jouent sur l'effet d'aubaine, en affichant une volonté forte de donner les voix et ouvrir la voie à la "Société Civile", mais se révèlent animés par des politiques, cherchant une virginité ou un second souffle, dans les plis d'initiatives, portées par des citoyens de bonne foi.
Le pays a besoin d'une mobilisation des talents et des expertises, pour repenser notre cadre institutionnel, pour refonder notre modèle social, pour réfléchir à notre stratégie géopolitique, pour rendre à l' Etat son rôle stratège, et le recentrer sur les vraies mission régaliennes. Ces missions qui sont celles de l'intérêt général......ce que le plus grand nombre est prêt à partager!
Pour piloter cela, avec une représentation nationale régénérée, il reste à identifier une personnalité solide et cohérente, qui ne serait pas, le produit d'un sectarisme partisan et dogmatique, ou le fruit d'une envie de ……« REVENEZ-Y » !
dimanche 7 septembre 2014
INDEPENDANCE !!
Nous le savons tous depuis
des années et même si on ne veut pas voir la réalité en face, la
France est au bord du précipice. Depuis longtemps, l’automne est
implanté en France avec son cortège de pluie, de vents, de temps
maussades et incertains.
Sur le plan économique et
social, tous les budgets sont en déficits, plus aucun indicateur
n'est au vert.
Le système social est à
bout de souffle, c'est la fin de l'état Providence.
Dans un papier précédent
(datant de 2007), j'avais déjà évoqué ce thème. Face à cette
situation, le citoyen acteur de son destin et responsable doit
anticiper la fin de l'état providence .
Pour avoir cette
indépendance, nous devons alors nous préparer et préserver dès à
présent les
3 Capitaux majeurs:
- Capital
Santé: prendre en mains sa santé, en
pratiquant du sport, en surveillant
son alimentation, en
faisant les check up réguliers.
le but est de se
maintenir en bonne forme le plus longtemps possible, et de
s'éloigner des maladies sérieuses (diabète,
cholestérol,...).
Il faut également
savoir se soigner pour les maux du quotidien.
la "Bobologie"
étant de moins en moins rembourser.
Une bonne santé tout
au long de la vie permet de faire face aux
challenges de la vie,
de bien vieillir.
- Capital
Education: On ne gardera plus le même emploi
tout au long de sa vie
professionnelle. Dans
un monde mondialisé en perpétuel
changement,
l'acquisition de nouvelles connaissances et
compétences est la
base nécessaire pour la flexibilité et le
maintient de son
employabilité.
Le citoyen, acteur de
son destin, doit donc se montrer volontaire
pour s'accaparer le
life long learning. Les entreprises doivent
absolument former leur
collaborateurs pour l'acquisition de
nouvelles
compétences.
- Capital
Financier: Le citoyen acteur ne doit plus
compter sur l'Etat Providence.
L'incapacité et
l'impossibilité de l'Etat de faire face à ses
devoirs met en péril
le bien être de chacun. La baisse inéluctable
des remboursements
médicaux, des prestations sociales, des
retraites, impose au
citoyen d'être responsable et de se donner
les moyens de ne plus
dépendre des prestations. Il faut anticiper
ces aspects
financiers avec clairvoyance. Il y a de nombreux
moyens pour y
parvenir, que je détaillerais dans un prochain
billet.
Le citoyen doit donc se
prendre en mains de toute urgence et de tout mettre en œuvre pour
conquérir son indépendance et pour préserver, renforcer et
développer les 3 Capitaux.
Franck. NOURMAMODE
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