mercredi 24 décembre 2014
LAICITE en ce 24 décembre !
Nous participions le 16 décembre à l’Assemblée Nationale, à l’invitation du Groupe Socialiste Républicain et Citoyen (GSRC), aux 5emes rencontres de la laïcité sous la présidence de J GLAVANY.
Belle tribune ou se côtoyaient, un Ministre de l’Intérieur, un Président de l’Assemblée Nationale, un Président du groupe PS à l’Assemblée et surtout Abdennour BIDAR, philosophe français de confession musulmane , chargé de mission sur la pédagogie de la laïcité au ministère de l’Éducation nationale.
C’était avant JOUE LES TOURS, DIJON ou NANTES et l’actualité portait encore sur l’agression de Créteil marquée par un antisémitisme primaire.
Sur le thème « RESPECT et DÉPASSEMENTS DES DIFFÉRENCES », nous avons entendu un ministre de l’Intérieur, ministre des cultes avouer son anticléricalisme héréditaire et viscéral et des leaders politiques écartelés entre leurs convictions profondes et le souci d’éviter les amalgames.
L’actualité douloureuse de ce dernier weekend, nous conduit à revenir sur cette soirée ou devant une salle, jeune et avide de comprendre, les intervenants ont cherché à plaider pour une laïcité affirmée et respectueuse dans le même temps des croyances individuelles.
Dans le cadre de nos réflexions, nous nous sommes attachés à entendre et a comprendre les grandes religions monothéistes, et dans ce cadre avons été, en particulier, frappés par les musulmans ismaéliens, qui professent la primauté de la femme et de l’enfant, a l’appui d’une vraie vision prospective des civilisations ou séduit par les avancées lucides du Pape François.
En ce sens, au rang des sujets sociétaux clivant, l’analyse d’A.BIDAR mérite qu’on s’y arrête, quand il dit que le monde occidental pose un vrai défi à un monde islamique qui campe sur des certitudes dépassées.
Nous devons sans doute dire que mieux que laïque, notre République, bien que d’essence chrétienne, est A-RELIGIEUSE au sens ou toute religion, bride l’individu dans ses libertés, dans son égalité, et dans sa faculté d’exercer son libre arbitre.
SIMUL et SINGULIS, ENSEMBLE TOUT EN ÉTANT SOI-MÊME, là encore cette formule trouve tout son sens. La laïcité telle qu’elle ressort de la loi de 1905, fixe l’intérêt général et la sécurité publique comme limite a l’exercice de son culte. C’est à l’aune de cette règle simple que doivent être éradiqués tous les signes par trop ostentatoires et les prosélytismes affichés ou dissimulés.
Par contre et pour les raisons qui précédent, nous ne suivrons pas notre Ministre de l’intérieur quand il dit que le prisme religieux doit être éradiqué de l’école, car il menace le libre arbitre. Au contraire il importe de donner dés le plus jeune âge une approche historique des religions car c’est un véritable élément de culture. Un citoyen acteur de son destin est un citoyen qui dispose des éléments de compréhension pour se forger une conviction et exercer son libre arbitre et ses choix ! Nous regretterons ici que les jeunes enseignants, soient à cet égard incapables de transmettre une instruction qu’ils n’ont eux-mêmes jamais reçue mais c’est un autre débat.
A la réflexion comme nous l’avons déjà souligné, religion, laïcité, surgissent quand il y a des craintes, des incertitudes et une absence de vrai projet collectif. Tout est dans tout et réciproquement voilà pourquoi il faut commencer par identifier les blocages et archaïsmes ambiants et ne pas hésiter à les briser.
R HASSELMANN
mardi 23 décembre 2014
L’entreprise France mérite un vrai plan stratégique !
Nous l’avons déjà dit et écrit a maintes reprises, n’en déplaise aux politiciens de carrière, le pilotage d’un pays demande les mêmes expertises et souvent obéit aux mêmes règles que celles qui font les bons managers du secteur marchand ou associatif.
Dés lors, nous continuons à penser que les plus belles peaux d’ânes délivrées par les écoles qui sécrètent la pensée unique, administrative ou économique, ne prédisposent pas à montrer le cap dans une période aussi chahutée que celle que nous vivons.
Nous refusons la fatalité qui consisterait à continuer à faire comme si……car nous pensons que ce pays est riche de ses citoyens et de leur force créatrice à condition d’adopter une vraie démarche, avec un vrai plan stratégique comme nous l’avons fait en entreprise dans les périodes de transition économique ou technologique, car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Ayant eu, à la fin des années 80, à connaître de l’impact du numérique sur les industries techniques de l’audiovisuel, nous pensons que la démarche mise en œuvre à l’époque est adaptable pour un pays confronté à une métamorphose géopolitique, technologique, démographique et sociale.
A cet égard, j’invite le lecteur du CERCLE (LES ÉCHOS) à lire avec attention la contribution du 18 courant de B. DURAND-TISNES en ce qu’elle concerne le management de la transition et la mise en exergue de la courbe de deuil et des différentes phases qu’elle implique.
Le plan stratégique que nous appelons de nos vœux pour l’entreprise France doit procéder de la même analyse et de la même démarche.
Adepte du management éthique et de la typologie de comportement des collaborateurs, nous l’avons testé sur les citoyens, pour constater que les mêmes reflexes se retrouvent.
Nous sommes, comme le dit E. MORIN, en métamorphose, et cela crée un choc pour beaucoup qui voient bousculer leurs certitudes, leurs rentes de situation et l’idée selon laquelle « La vie serait un long fleuve tranquille ».
Dés lors il appartient aux citoyens et notamment à ceux qui prétendent jouer un rôle de guides, de bien identifier le processus, qui à partir du choc et du déni, va conduire à l’acceptation et à l’engagement.
Il faut marteler que : « LA SEULE CHOSE QUI NE CHANGE PAS C’EST QUE TOUT CHANGE » pour que le citoyen accepte des mesures, qui vont bousculer les tabous et les idées reçues dans les domaines sensibles qui fondent le vivre ensemble.
Ne nous y trompons pas, le temps est fini ou des citoyens forgent des concepts, conçoivent des modèles, expérimentent des solutions, et laissent des « politiciens de métier » récolter dans les urnes l’attrait de telle ou telle mesure. Il est amusant d’entendre des gens qui ont prospéré toute une vie dans les couloirs de la politique, venir aujourd’hui vouloir laver plus blanc que blanc, pour donner la main et la voix au citoyen, en proximité.
Compte tenu de l’enjeux, territorial, économique et social, les prochaines régionales doivent être un moment fort, pour qu’une véritable force alternative citoyenne, propose des équipes neuves, en proximité et instruites par expériences vraies des particularismes locaux.
C’est au moins le vœu que nous formulons en cette fin d’année et à l’orée d’un exercice à haut risque, si l’on suit les « Cassandre » qui font leurs alliées des peurs collectives.
R HASSELMANN
vendredi 19 décembre 2014
CAP sur le RASSEMBLEMENT !
Le Président de la République plaide pour une démocratie
participative, il trouve des charmes ignorés à la « conscience de la
terre » (mieux qu’Écologie trop galvaudée) et entend placer l’Égalité au
cœur de sa politique, pensant donner ainsi des gages d’orthodoxie à sa gauche.
Tout cela est bel et bon, tant se profilent des votes de
rejet, ou des réflexes abstentionnistes dans une France crispée sur des
positions politico-corporatistes d’un autre âge.
Concepteur il y a bien longtemps de l’écologie du collaborateur,
ingrédient du management éthique cher a R. BRUHNES, nous pensons pouvoir
utiliser les typologies de comportements et les « socio styles »,
pour trouver les bonnes réponses.
Notre démocratie a perdu de vue son fondement : Le
pouvoir ultime doit être entre les mains du citoyen. Un citoyen autonome,
capable de bon sens car conscient du sens commun.
Il faut donc formuler des propositions et mettre en œuvre la
métamorphose de notre société, avec des mesures conçues et comprises par le
plus grand nombre.
En effet, et là encore nous emprunterons à notre expérience
managériale, une mesure n’a d’impact et de chance de s’imposer que si elle est
perçue dans sa finalité par le citoyen.
Celui-ci va logiquement procéder à un arbitrage
simple : Qu’est ce que j’obtiens pour ce que je donne ? Il s’agit du
rapport entre le sacrifice consenti et le bénéfice retiré.
C’est notre démarche au moment ou nous savons qu’il faut
revisiter notre modèle social, et interroger sans faiblesse, notre fiscalité,
notre politique familiale, et autres solidarités intergénérationnelles
(retraite, autonomie).
Le drame c’est que pour se maintenir, dans le cœur et les
suffrages du citoyen, le « POLITIQUE » survalorise le bénéfice
attendu, en brouillant les offres, et minimise les effets négatifs, en espérant
les voir déportés ou ignorés.
C’est en cela que notre système politique « à la
française » nécrose la démocratie et commande une approche novatrice par
une citoyenneté active, que nous portons avec d’autres.
Il est urgent en effet d’obliger tous les impétrants à
justifier de ses convictions et prétentions face a la collectivité, et à les
calibrer à l’aune de l’intérêt collectif, de la justice et de l’équité. Cela
nous conduira vers le consensus le plus large, sans exclure les minorités ou
négliger la précarité. C’est l’instant ou les intérêts particuliers émergent et
ou l’on apprécie l’ampleur de la lute des classes.
Vous comprendrez pourquoi, pour nous ,
le parti politique est un simple « instrument obligé » à la
disposition du collectif. Nous sommes très loin du compte !
Le parti politique est l’outil de ses notables,
organisant bal des égos, courants et chapelles, qui épuisent le militant, et
donne la clé aux plus ambitieux, carriéristes, amoureux du pouvoir pour le
pouvoir, et épris d’ambiance « florentine ».
Nous devons donc repenser notre organisation, en intégrant
le fait qu’a l’heure des NTIC, le leader charismatique est vite contesté et
qu’une vraie démocratie participative passe par la proximité. Un citoyen acteur
dans sa cité c’est le meilleur vecteur d’un état social actif. Un État recentré
sur une fonction stratège, qui expliquera que les régressions sur certains
acquis sont compensées par de réelles contreparties pour le plus grand nombre.
C'est
l'objectif de LIBR'ACTEURS qui a accepté de donner une nouvelle chance
aux bonnes volontés en s'associant avec d'autres pour faire vivre cette
ardente obligation, en lançant ce 13 décembre, un "CAP'RASSEMBLEMENT"
R HASSELMANN
mardi 9 décembre 2014
CITOYENNETÉ PARTICIPATIVE ? CHICHE !
Les réactions à ma récente contribution « Souvenez vous de L BLUM » me conforte dans l’idée que ce pays n’est pas perdu, car beaucoup font montre d’une grande lucidité.
A cet égard, on peut regretter que les commentaires, soient transmis sur mon @ personnel ou celui de LIBR’ACTEURS, privant ainsi beaucoup de leur pertinence roborative.
Permettez moi d’en tirer une forme de synthèse car le plus grand nombre vont dans le même sens, et doivent convaincre qu’il existe des solutions pour peut que l’on veuille bien regarder les choses en face.
Beaucoup ont entendu le Premier Ministre et ce sont étonnés du changement de ton. Le « Fier Sicambre » semble rentrer dans le rang, et n’est déjà plus une alternative crédible, dans la quête d’idées nouvelles, de personnalité neuve et de leader en capacité de rassembler.
Tout cela n’est pas bien grave, car il faut vraiment tout remettre à plat, en commençant par le commencement, le cadre démocratique !
Sans qu’il soit besoin de parler de VI ème République, emportant une réforme constitutionnelle lourde, il suffit de lister les instruments disponibles et de voir en quoi ils peuvent servir à répondre aux réalités du monde en ce début de siècle.
Ces réalités sont de différents ordres, mais toutes convergent. Les nouveaux moyens de communication autorisent une citoyenneté active par le biais de conventions citoyennes, organisées en proximité et de référendums diligentés sur les sujets qui le méritent .Cela autorise une diminution drastique du nombre d’élus aux différents niveaux, avec les gains économiques attachés et surtout la traçabilité de la responsabilité des décisions prisent, en vertu des mandats confiés.
Il est impératif, de mettre fin à un système verrouillé qui permet à certains de vivre toute une vie, des subsides liés aux mandats électifs.
Moins d’élus, la fin de tout cumul des mandats, dans l’espace et le temps, à l’exception de celui de Conseiller Municipal de base, un statut de l’élu novateur, mettant fin aux régimes spéciaux de retraites, un vote blanc pris en compte autorisé par une dose de proportionnelle, autant de mesures simples à mettre en œuvre rapidement.
Le citoyen aurait ainsi l’assurance que l’élu, porteur du mandat confié, l’exercera totalement et pourra en rendre compte devant ses mandants.
Nombreux s’étonnent du « Stop and Go » de l’actuelle politique gouvernementale, illustrée de reculades ou de reprises dans tous les domaines. A cet égard un Ministre de l’Environnement qui découvre qu’un Préfet, qui interdit ……le bois de chauffage promulgue des « Cies » est le dernier exemple ubuesque prêtant à rire…ou à pleurer.
De fait l’élu actuel porté par son parti, et les petits arrangements internes, n’a qu’une seule ambition être réélu en promettant tout et le contraire de tout .N’ayant aucune vision personnelle autre que celle de se maintenir, l’élu laisse la main à des mercenaires de la haute fonction publique qui préparent lois et règlements, circulaires et instructions d’application, en prise directe avec les intérêts corporatistes, en fonction des lobbies les plus performants, et des chapelles syndicales, plus ou moins influentes selon les départements ministériels.
Le lecteur admettra que cette question est un préalable absolu, et qu’il importe de prendre au mot un Président qui se fait l’apôtre d’une citoyenneté participative.
Les prochaines échéances cantonales et régionales vont fournir un parfait terrain de vérification.
Dans chaque canton, dans chaque région, les candidats devront être nouveaux, plus jeunes, non cumulards, et devront exciper d’un cursus personnel probant, en terme de vision, de culture sociale et de probité.
Est-ce beaucoup demander ?
R. Hasselmann
jeudi 27 novembre 2014
REMEMBER Léon BLUM !
Nous assistions hier, dans les locaux d’HEC a JOUY EN JOSAS, à une conférence organisée dans le cadre de la réhabilitation de la maison « Léon BLUM » léguée à la ville par Jeanne BLUM, avec un cahier des charges simple, perpétuer le souvenir de L BLUM et développer des activités culturelles.
Dans un premier temps plus de 800 personnes ont assisté à la projection du documentaire « ETE 36, les premières vacances des français », du à GM BENAMOU et D MISSIKA, pour servir d’introduction à un débat au thème porteur : « une politique des loisirs, hier , aujourd’hui demain ? ».
Thème porteur, au moment où le modèle social français vacille sur ses fondements, et où, dans le même temps, la France s’enorgueillit d’être la première destination touristique du monde et où les 35 heures ou l’ouverture des magasins le dimanche font débats.
Dans un tel contexte, les intervenants, à la conférence débat, et ceux conviés, à la suite au dîner de soutien réunissant plus de 400 convives, ont eu beau jeu de mettre en exergue la formidable actualité de L BLUM.
Réunir dans une même salle ou à une même table toutes les sensibilités politiques républicaines et humanistes a été le pari du Maire de JOUY en JOSAS et de la fondation du patrimoine.
Pari gagné, car les suites sont inscrites dans la logique citoyenne qui a émergé tout au long de la soirée. Pierre NORA, ami de Jeanne BLUM, a résumé BLUM en 3 items, qui doivent raisonner aujourd’hui aux oreilles de beaucoup de nos politiques qui confondent l’UTILE AVEC LE FUTILE, animés qu’ils sont que par une seule ambition, se maintenir au pouvoir, et/ou conserver les multiples mandats cumulés de longue date !
L BLUM c’était :
*Une grande vision humaine et politique !
*Une vraie culture personnelle pour autoriser une vision de politique culturelle ambitieuse !
*Une formidable dimension de probité et d’éthique !
Convenons qu’à l’aune de ces 3 points, qui paraissent être le minimum requis pour qui se croit apte à briguer un mandat, beaucoup de nos élus actuels, seraient piteusement recalés.
Laissons de côté, par charité chrétienne, l’aspect probité, honnêteté et éthique, le lecteur a assez d’éléments.
Attachons nous, aux 2 autres propositions.
Sommes nous surs que nos leaders politiques ont une vision ? Une vraie conviction personnelle, forgée par une réflexion intime qui ne soit pas alimentée par des mercenaires de la pensée, livrant en « KIT » des programmes frelatés. Il n’est qu’à retracer les cursus des impétrants pour constater que dans la grande majorité des cas on brigue un mandat, car on confond le suffrage universelle avec pôle emploi, car on s’ennui dans son travail, ou qu’il vous laisse de large « loisirs », ou encore pour « tromper » l’ennui d’une vie affective monotone !
Sommes nous surs par ailleurs de la culture d’un personnel politique, consanguin, qui fonctionne avec des grilles de lecture stéréotypées, et qui répugne à sortir des sentiers battus, pour ne pas être électoralement pénalisés, par des références culturelles qui ouvriraient d’autres voies.
La vraie culture qui permet, de construire la pensée et sa traduction, sans cadre formel contraint, qui fournit les bonnes références, et qui en résultante en tire la « substantifique moelle » !
Merci d’y réfléchir avec le souvenir de L BLUM !
lundi 13 octobre 2014
INSTITUTIONS : LE PREALABLE ABSOLU !
Si le jeu des campagnes électorales accapare encore l’attention au cours des prochains mois avec des cantonales précipitées et des régionales redoutées, il demeure que le besoin d’une vrai réflexion, profonde, sur le fonctionnement de nos institutions est un sujet tout aussi important pour les générations futures et une ardente obligation pour le citoyen acteur !
Car c’est bien le dysfonctionnement de notre démocratie qui met à mal la cohésion nationale et le sens du collectif, qui devraient pourtant guider la manière de conduire les affaires.
Modifier à la marge les institutions ne suffit plus ; il faut repenser notre démocratie.
Le bipartisme qui régit aujourd’hui notre vie politique ne respecte pas le pluralisme politique, et conduit à privilégier les arrangements tactiques aux véritables débats de fond.
Toute remise en cause profonde du système est ainsi rendue impossible.
Or pour que les français aient confiance dans le système, pour qu’ils se réapproprient la démocratie, il faut véritablement remettre ce système en cause et proposer des changements d’orientation majeurs :
Ne pouvant plus contraindre le Parlement par la menace de la dissolution, l’exécutif devra au contraire expliquer et convaincre pour pouvoir bénéficier des crédits nécessaires et obtenir le vote des lois indispensables à l’exécution de sa politique.
L’exécutif de son côté, devra motiver ces décisions devant un Parlement plus fort, véritable responsable du contrôle de l’action politique.
Ces changements d’orientation dans le mode de fonctionnement de notre démocratie devraient s’accompagner d’une représentation nouvelle des citoyens et de la société civile, distincte de la représentation politique classique, tant par ses objectifs que par les moyens mis en œuvre.
C’est au prix d’une réflexion poussée sur ces nouvelles orientations, et de leur mise en œuvre, que les citoyens retrouveront confiance en la politique et en notre démocratie.
C’est là, a nos yeux, le principal enjeu des mois à venir, pour le bien de nos enfants et des générations futures, préalable absolu, pour autoriser les vraies réformes indispensables pour notre jeunesse, sa santé, son éducation, son emploi et sa sécurité !
Laurent PETITBON
Car c’est bien le dysfonctionnement de notre démocratie qui met à mal la cohésion nationale et le sens du collectif, qui devraient pourtant guider la manière de conduire les affaires.
Modifier à la marge les institutions ne suffit plus ; il faut repenser notre démocratie.
Le bipartisme qui régit aujourd’hui notre vie politique ne respecte pas le pluralisme politique, et conduit à privilégier les arrangements tactiques aux véritables débats de fond.
Toute remise en cause profonde du système est ainsi rendue impossible.
Or pour que les français aient confiance dans le système, pour qu’ils se réapproprient la démocratie, il faut véritablement remettre ce système en cause et proposer des changements d’orientation majeurs :
- Doter la France d’un régime strict de séparation des pouvoirs, fondé sur un rapport de force équilibré entre exécutif, législatif et judiciaire (une première en France pour ce dernier point).
- Doter le Parlement de compétences plus fortes en matière d’élaboration de la loi, d’un véritable pouvoir d’investigation et d’enquête et d’un large pouvoir de contrôle de l’action de l’exécutif.
- Supprimer au Président de la République le droit de dissolution du Parlement
- Faire disparaitre pour le Parlement la possibilité de renverser le gouvernement
Ne pouvant plus contraindre le Parlement par la menace de la dissolution, l’exécutif devra au contraire expliquer et convaincre pour pouvoir bénéficier des crédits nécessaires et obtenir le vote des lois indispensables à l’exécution de sa politique.
L’exécutif de son côté, devra motiver ces décisions devant un Parlement plus fort, véritable responsable du contrôle de l’action politique.
Ces changements d’orientation dans le mode de fonctionnement de notre démocratie devraient s’accompagner d’une représentation nouvelle des citoyens et de la société civile, distincte de la représentation politique classique, tant par ses objectifs que par les moyens mis en œuvre.
C’est au prix d’une réflexion poussée sur ces nouvelles orientations, et de leur mise en œuvre, que les citoyens retrouveront confiance en la politique et en notre démocratie.
C’est là, a nos yeux, le principal enjeu des mois à venir, pour le bien de nos enfants et des générations futures, préalable absolu, pour autoriser les vraies réformes indispensables pour notre jeunesse, sa santé, son éducation, son emploi et sa sécurité !
Laurent PETITBON
jeudi 9 octobre 2014
"La Stratégie du Myope"
Depuis plusieurs élections présidentielles et notamment celles de 2007 et 2012, le citoyen s'est rendu compte de la pauvreté des Programmes Politiques et surtout de l'absence de vision de nos gouvernants.
Les défis majeurs mondiaux et nationaux sont pourtant là, à la connaissance de tout le monde. Prenons quelques exemples:
- Changement climatique et les réfugiés climatiques
- Augmentation de la population mondiale et les tensions que cela va engendrer sur l'agriculture, le logement, l'emploi, le développement des villes, la demande croissante en énergie, en eau, ...
- Aller vers une économie alliant le mix énergétique, l'énergie verte, propre
- Dans cette mondialisation, quel système éducatif, de santé, souhaitons nous ?
- Quelle stratégie pour réindustrialiser la France ? l'Europe ?
- Rôle de la France dans le Monde et au sein de l'Europe
A l'évidence aucun Homme politique, aucun parti ne sait ou ne veut mettre en place une vision globale, un sens de direction à horizon 10 et 20 ans, permettant la mise en place de stratégies économiques, sociales, éducatives, ..
Or de nombreux pays dans le monde ont bâti des stratégies et un sens de direction clair.
Mes voyages professionnels notamment en Afrique, en Inde m'ont permis de constater que les Politiques au pouvoir ont tous défini une stratégie Économique allant dans le sens de la vision définie à Court, Moyen et Long terme. Ainsi le 1er ministre de Côte d'Ivoire a clairement expliqué sa vision guidant toute sa politique économique, visant à faire de son pays à Horizon 2020 un pays émergent !
D'autres pays bâtissent des visons communes. Ainsi 5 pays de l'Afrique de l'Est (Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda et Burundi) ont développé cette vision à horizon 2025 visant à créer un marché commun (sur le modèle Européen) et permettre ainsi le développement de cette zone géographique.
Le nouveau Premier Ministre Indien a notamment été élu sur son projet économique et sa vision de faire de l'Inde un nouveau Gujarat. (un État Prospère, en forte croissance, en industrialisation forte et des Universités de pointe et reconnues, ...).
Les classes politiques des pays Européens et notamment de la France ne regardent pas plus loin que le bout de leurs intérêts. Face à une population et à une société civile de plus en plus et de mieux en mieux informées, les Hommes politiques ne présentent aucune vision et aucun sens de direction.
Se sont ils posés les questions, ont ils réfléchi à tout cela. On ne les sent guider que par la prochaine élection ou réélection. Rien à l’horizon, A part quelques gesticulations médiatiques.
Beaucoup de temps perdu. L'Heure du Réveil a sonné depuis longtemps, mais personne ne bouge.
C'est bien dommage !!!!
Franck. NOURMAMODE
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