lundi 5 janvier 2015

« Grande Braderie, Une opportunité pour les citoyens »



Après le Qatar, la Chine vient faire ses emplettes en investissant massivement en France et en Europe.

Pourquoi cette intervention dans l’Économie Française ne suscite t'elle pas plus de réaction que lors de l'intervention du Qatar dans notre Économie ?

Au nom du désendettement, les gouvernements successifs n'ont fait que brader les actifs infra structuraux et les biens immobiliers. La dette a t'elle diminué pour autant ? Hélas non, nous constatons que la France est au bord du gouffre et que les caisses sont vides depuis longtemps.

La vente des autoroutes et récemment de l'Aéroport de Toulouse sont des signes alarmants de la détresse des finances publiques. Se débarrasser d'infrastructures rentables c'est se priver de revenus futurs, de politique d'aménagement territorial.
Certes, L’État doit effectivement se désengager de nombreux secteurs pour se concentrer sur les domaines Régaliens majeurs (Éducation, Santé, Défense, Justice) et quelques domaines annexes.
Dans cette Grande braderie, les plus offrants sont de loin les Chinois, le Qataris et les Américains.
Où sont les Européens, que fait la trop fameuse BPI ?

Ce phénomène ne touche pas uniquement la France. De nombreux pays (notamment de Sud) sont dans le même cas. La vente du port du Pyrée par le Gouvernement Grec aux Chinois met en exergue l'absence de vision stratégique d'investissement à Moyen et Long terme au niveau européen.
En se délestant ainsi d'infrastructures majeures au profit de pays et d'entreprises non Européenne, l'Europe et ses Gouvernements font preuve d'une grave myopie.
D'autres ventes sont à prévoir et a redouter car elles risquent, une nouvelle fois de dépecer le patrimoine industriel collectif .

Le France peut s’appartenir et pour conserver ces types d'infrastructures et d'investissements dans la sphère nationale privée, réfléchissons ensemble à la mise en place d'un instrument d'investissement Citoyen Français et Européen.
Le but est de faire appel à l'épargne citoyenne, en créant un fonds pour investir dans les infrastructures françaises ou européennes, rentables et qui génèrent des revenus réguliers et récurrents. Permettre aux citoyens de devenir acteur de leur destin financier comme leur permettre d’être acteur démocratique c’est la modeste ambition de LIBR’ACTEURS.

Permettez-moi ici de lancer un appel aux membres, sympathisants et lecteurs de ce site pour mettre en place une équipe de projet et élaborer les modalités stratégiques, techniques et de gouvernance d'un tel fonds e manière a être opérationnel dans un an. Merci de vous faire connaitre sur franck-at-nourmamode.com ou libracteur-at-gmail.com, et une nouvelle fois, belle année 2015 à toutes et à tous.

F NOURMAMODE

lundi 29 décembre 2014

CHOMAGE QUAND TU NOUS TIENS !



27000 chômeurs de plus en novembre, le constat est accablant en cette année qui s’achève et ne laisse rien augurer de bon à l’aube de 2015 !

Une nouvelles fois le pouvoir et les partenaires sociaux se lamentent, de concert, mais chacun reste figé sur ses positions.

*Un Président de la République et un Gouvernement, crispés sur les manettes de l’Etat, qui continuent à prédire un horizon plus serein, qui recule au fur et a mesure que l’on avance.
*Des syndicats ouvriers animés par les salariés de la fonction publique, éloignés du spectre de la perte d’emploi, qui vocifèrent en cherchant des boucs émissaires au lieu de se regarder dans une glace. Ils y verraient le reflet d’un syndicalisme national éclaté et parfaitement incapable de sortir des postures qui lui assurent encore quelques conforts de fonctionnement.
*Un patronat, loin lui aussi de tout reproche, qui se veut uni et cohérent, alors qu’il y a des années lumière entre le CAC40 et la PME de mon village. Un patronat qui se refuse à regarder les choses en face. Il ne sert à rien de se gargariser de RSE (responsabilité sociale de l’entreprise), à astiquer son auréole en mécénat et autre actions de communication, si dans le même temps, on ne revoit pas la gouvernance des entités et si on n’imagine pas des formules nouvelles pour accueillir les demandeurs d’emplois.

Le chômage de masse est un cancer qui mine l’unité nationale, et qui détruit les santés individuelles et le cercle familial. Dés lors il faut bousculer les citadelles et briser les tabous.
En matière d’emploi, un acteur est incontournable : L’EMPLOYEUR !
Cet employeur relève de 2 sphères, la sphère publique et la sphère privée et associative. C’est donc à ce niveau qu’il faut agir, en utilisant ces instruments de manière à la fois novatrice et contraignante.

*Premier acteur, l’employeur public, Etat et ses établissements, Collectivités territoriale et fonction hospitalière. Des employeurs qui continuent à recruter, sur des emplois dont beaucoup ne demandent pas une grande technicité et qui continuent à préférer le concours ou le clientélisme .Des mesures simples peuvent mobiliser ces offreurs d’emplois en les contraignants a n’embaucher sur les emplois vacants ou crées, que des chômeurs. Mesure lisible et traçable qui emporte avec elle une multitude d’avantages que nous développerons plus avant mais que le lecteur impartial et non dogmatique imaginera rapidement.

*Second acteur, l’employeur privé et associatif allant du Groupe à la TPE. Là aussi nous avons une proposition de nature à résorber l’emploi, sans obérer les charges sociales et permettant même de restaurer la compétitivité de l’offre. L’obligation faite à toute entreprise d’accueillir en son sein durant la durée d’indemnisation, des chômeurs au prorata des effectifs ETP. Chômeurs qui perçoivent leurs indemnités mais sont tenus de travailler 3 jours en entreprise, pour se réinsérer et qui conservent 2 jours pour se former. L’entreprise d’accueil se borne à prendre en charge, les frais de transport et de restauration. Là encore l’impact induit par cette mobilisation au niveau humain économique et budgétaire n’échappera à personne.

Voilà 2 axes, qu’il est aisé de mettre immédiatement en place et que nous pourrons détailler par le menu si nécessaire.

R HASSELMANN

mercredi 24 décembre 2014

LAICITE en ce 24 décembre !



Nous participions le 16 décembre à l’Assemblée Nationale, à l’invitation du Groupe Socialiste Républicain et Citoyen (GSRC), aux 5emes rencontres de la laïcité sous la présidence de J GLAVANY.

Belle tribune ou se côtoyaient, un Ministre de l’Intérieur, un Président de l’Assemblée Nationale, un Président du groupe PS à l’Assemblée et surtout Abdennour BIDAR, philosophe français de confession musulmane , chargé de mission sur la pédagogie de la laïcité au ministère de l’Éducation nationale.

C’était avant JOUE LES TOURS, DIJON ou NANTES et l’actualité portait encore sur l’agression de Créteil marquée par un antisémitisme primaire.
Sur le thème « RESPECT et DÉPASSEMENTS DES DIFFÉRENCES », nous avons entendu un ministre de l’Intérieur, ministre des cultes avouer son anticléricalisme héréditaire et viscéral et des leaders politiques écartelés entre leurs convictions profondes et le souci d’éviter les amalgames.
L’actualité douloureuse de ce dernier weekend, nous conduit à revenir sur cette soirée ou devant une salle, jeune et avide de comprendre, les intervenants ont cherché à plaider pour une laïcité affirmée et respectueuse dans le même temps des croyances individuelles.

Dans le cadre de nos réflexions, nous nous sommes attachés à entendre et a comprendre les grandes religions monothéistes, et dans ce cadre avons été, en particulier, frappés par les musulmans ismaéliens, qui professent la primauté de la femme et de l’enfant, a l’appui d’une vraie vision prospective des civilisations ou séduit par les avancées lucides du Pape François.

En ce sens, au rang des sujets sociétaux clivant, l’analyse d’A.BIDAR mérite qu’on s’y arrête, quand il dit que le monde occidental pose un vrai défi à un monde islamique qui campe sur des certitudes dépassées.
Nous devons sans doute dire que mieux que laïque, notre République, bien que d’essence chrétienne, est A-RELIGIEUSE au sens ou toute religion, bride l’individu dans ses libertés, dans son égalité, et dans sa faculté d’exercer son libre arbitre.

SIMUL et SINGULIS, ENSEMBLE TOUT EN ÉTANT SOI-MÊME, là encore cette formule trouve tout son sens. La laïcité telle qu’elle ressort de la loi de 1905, fixe l’intérêt général et la sécurité publique comme limite a l’exercice de son culte. C’est à l’aune de cette règle simple que doivent être éradiqués tous les signes par trop ostentatoires et les prosélytismes affichés ou dissimulés.

Par contre et pour les raisons qui précédent, nous ne suivrons pas notre Ministre de l’intérieur quand il dit que le prisme religieux doit être éradiqué de l’école, car il menace le libre arbitre. Au contraire il importe de donner dés le plus jeune âge une approche historique des religions car c’est un véritable élément de culture. Un citoyen acteur de son destin est un citoyen qui dispose des éléments de compréhension pour se forger une conviction et exercer son libre arbitre et ses choix ! Nous regretterons ici que les jeunes enseignants, soient à cet égard incapables de transmettre une instruction qu’ils n’ont eux-mêmes jamais reçue mais c’est un autre débat.

A la réflexion comme nous l’avons déjà souligné, religion, laïcité, surgissent quand il y a des craintes, des incertitudes et une absence de vrai projet collectif. Tout est dans tout et réciproquement voilà pourquoi il faut commencer par identifier les blocages et archaïsmes ambiants et ne pas hésiter à les briser.

R HASSELMANN

mardi 23 décembre 2014

L’entreprise France mérite un vrai plan stratégique !


Nous l’avons déjà dit et écrit a maintes reprises, n’en déplaise aux politiciens de carrière, le pilotage d’un pays demande les mêmes expertises et souvent obéit aux mêmes règles que celles qui font les bons managers du secteur marchand ou associatif.

Dés lors, nous continuons à penser que les plus belles peaux d’ânes délivrées par les écoles qui sécrètent la pensée unique, administrative ou économique, ne prédisposent pas à montrer le cap dans une période aussi chahutée que celle que nous vivons.

Nous refusons la fatalité qui consisterait à continuer à faire comme si……car nous pensons que ce pays est riche de ses citoyens et de leur force créatrice à condition d’adopter une vraie démarche, avec un vrai plan stratégique comme nous l’avons fait en entreprise dans les périodes de transition économique ou technologique, car c’est bien de cela qu’il s’agit.

Ayant eu, à la fin des années 80, à connaître de l’impact du numérique sur les industries techniques de l’audiovisuel, nous pensons que la démarche mise en œuvre à l’époque est adaptable pour un pays confronté à une métamorphose géopolitique, technologique, démographique et sociale.

A cet égard, j’invite le lecteur du CERCLE (LES ÉCHOS) à lire avec attention la contribution du 18 courant de B. DURAND-TISNES en ce qu’elle concerne le management de la transition et la mise en exergue de la courbe de deuil et des différentes phases qu’elle implique.

Le plan stratégique que nous appelons de nos vœux pour l’entreprise France doit procéder de la même analyse et de la même démarche.

Adepte du management éthique et de la typologie de comportement des collaborateurs, nous l’avons testé sur les citoyens, pour constater que les mêmes reflexes se retrouvent.

Nous sommes, comme le dit E. MORIN, en métamorphose, et cela crée un choc pour beaucoup qui voient bousculer leurs certitudes, leurs rentes de situation et l’idée selon laquelle « La vie serait un long fleuve tranquille ».

Dés lors il appartient aux citoyens et notamment à ceux qui prétendent jouer un rôle de guides, de bien identifier le processus, qui à partir du choc et du déni, va conduire à l’acceptation et à l’engagement.

Il faut marteler que : « LA SEULE CHOSE QUI NE CHANGE PAS C’EST QUE TOUT CHANGE » pour que le citoyen accepte des mesures, qui vont bousculer les tabous et les idées reçues dans les domaines sensibles qui fondent le vivre ensemble.

Ne nous y trompons pas, le temps est fini ou des citoyens forgent des concepts, conçoivent des modèles, expérimentent des solutions, et laissent des « politiciens de métier » récolter dans les urnes l’attrait de telle ou telle mesure. Il est amusant d’entendre des gens qui ont prospéré toute une vie dans les couloirs de la politique, venir aujourd’hui vouloir laver plus blanc que blanc, pour donner la main et la voix au citoyen, en proximité.

Compte tenu de l’enjeux, territorial, économique et social, les prochaines régionales doivent être un moment fort, pour qu’une véritable force alternative citoyenne, propose des équipes neuves, en proximité et instruites par expériences vraies des particularismes locaux.

C’est au moins le vœu que nous formulons en cette fin d’année et à l’orée d’un exercice à haut risque, si l’on suit les « Cassandre » qui font leurs alliées des peurs collectives.

R HASSELMANN

vendredi 19 décembre 2014

CAP sur le RASSEMBLEMENT !



Le Président de la République plaide pour une démocratie participative, il trouve des charmes ignorés à la « conscience de la terre » (mieux qu’Écologie trop galvaudée) et entend placer l’Égalité au cœur de sa politique, pensant donner ainsi des gages d’orthodoxie à sa gauche.

Tout cela est bel et bon, tant se profilent des votes de rejet, ou des réflexes abstentionnistes dans une France crispée sur des positions politico-corporatistes d’un autre âge.
Concepteur il y a bien longtemps de l’écologie du collaborateur, ingrédient du management éthique cher a R. BRUHNES, nous pensons pouvoir utiliser les typologies de comportements et les « socio styles », pour trouver les bonnes réponses.
Notre démocratie a perdu de vue son fondement : Le pouvoir ultime doit être entre les mains du citoyen. Un citoyen autonome, capable de bon sens car conscient du sens commun.

Il faut donc formuler des propositions et mettre en œuvre la métamorphose de notre société, avec des mesures conçues et comprises par le plus grand nombre.
En effet, et là encore nous emprunterons à notre expérience managériale, une mesure n’a d’impact et de chance de s’imposer que si elle est perçue dans sa finalité par le citoyen.
Celui-ci va logiquement procéder à un arbitrage simple : Qu’est ce que j’obtiens pour ce que je donne ? Il s’agit du rapport entre le sacrifice consenti et le bénéfice retiré.

C’est notre démarche au moment ou nous savons qu’il faut revisiter notre modèle social, et interroger sans faiblesse, notre fiscalité, notre politique familiale, et autres solidarités intergénérationnelles (retraite, autonomie).

Le drame c’est que pour se maintenir, dans le cœur et les suffrages du citoyen, le « POLITIQUE » survalorise le bénéfice attendu, en brouillant les offres, et minimise les effets négatifs, en espérant les voir déportés ou ignorés.

C’est en cela que notre système politique « à la française » nécrose la démocratie et commande une approche novatrice par une citoyenneté active, que nous portons avec d’autres.
Il est urgent en effet d’obliger tous les impétrants à justifier de ses convictions et prétentions face a la collectivité, et à les calibrer à l’aune de l’intérêt collectif, de la justice et de l’équité. Cela nous conduira vers le consensus le plus large, sans exclure les minorités ou négliger la précarité. C’est l’instant ou les intérêts particuliers émergent et ou l’on apprécie l’ampleur de la lute des classes.

Vous comprendrez pourquoi, pour nous , le parti politique est un simple « instrument obligé » à la disposition du collectif. Nous sommes très loin du compte !
Le parti politique est l’outil de ses notables, organisant bal des égos, courants et chapelles, qui épuisent le militant, et donne la clé aux plus ambitieux, carriéristes, amoureux du pouvoir pour le pouvoir, et épris d’ambiance « florentine ».
Nous devons donc repenser notre organisation, en intégrant le fait qu’a l’heure des NTIC, le leader charismatique est vite contesté et qu’une vraie démocratie participative passe par la proximité. Un citoyen acteur dans sa cité c’est le meilleur vecteur d’un état social actif. Un État recentré sur une fonction stratège, qui expliquera que les régressions sur certains acquis sont compensées par de réelles contreparties pour le plus grand nombre.

C'est l'objectif de LIBR'ACTEURS qui a accepté de donner une nouvelle chance aux bonnes volontés en s'associant avec d'autres pour faire vivre cette ardente obligation, en lançant ce 13 décembre, un "CAP'RASSEMBLEMENT"

R HASSELMANN

mardi 9 décembre 2014

CITOYENNETÉ PARTICIPATIVE ? CHICHE !



Les réactions à ma récente contribution « Souvenez vous de L BLUM » me conforte dans l’idée que ce pays n’est pas perdu, car beaucoup font montre d’une grande lucidité.

A cet égard, on peut regretter que les commentaires, soient transmis sur mon @ personnel ou celui de LIBR’ACTEURS, privant ainsi beaucoup de leur pertinence roborative.
Permettez moi d’en tirer une forme de synthèse car le plus grand nombre vont dans le même sens, et doivent convaincre qu’il existe des solutions pour peut que l’on veuille bien regarder les choses en face.

Beaucoup ont entendu le Premier Ministre et ce sont étonnés du changement de ton. Le « Fier Sicambre » semble rentrer dans le rang, et n’est déjà plus une alternative crédible, dans la quête d’idées nouvelles, de personnalité neuve et de leader en capacité de rassembler.
Tout cela n’est pas bien grave, car il faut vraiment tout remettre à plat, en commençant  par le commencement, le cadre démocratique !

Sans qu’il soit besoin de parler de VI ème République, emportant une réforme constitutionnelle lourde, il suffit de lister les instruments disponibles et de voir en quoi ils peuvent servir à répondre aux réalités du monde en ce début de siècle.
Ces réalités sont de différents ordres, mais toutes convergent. Les nouveaux moyens de communication autorisent une citoyenneté active par le biais de conventions citoyennes, organisées en proximité et de référendums diligentés sur les sujets qui le méritent .Cela autorise une diminution drastique du nombre d’élus aux différents niveaux, avec les gains économiques attachés  et surtout la traçabilité de la responsabilité des décisions prisent, en vertu des mandats confiés.
Il est impératif, de mettre fin à un système verrouillé qui permet  à certains de vivre toute une vie, des subsides liés aux mandats électifs.
Moins d’élus, la fin de tout cumul des mandats, dans l’espace et le temps, à l’exception de celui de Conseiller Municipal de base, un statut de l’élu novateur, mettant fin aux régimes spéciaux de retraites, un vote blanc pris en compte autorisé par une dose de proportionnelle, autant de mesures simples  à mettre en œuvre rapidement.

Le citoyen aurait ainsi l’assurance que l’élu, porteur du mandat confié, l’exercera totalement et pourra en rendre compte devant ses mandants.
Nombreux s’étonnent  du « Stop and Go » de l’actuelle politique gouvernementale, illustrée de reculades ou de reprises dans tous les domaines. A cet égard un Ministre de l’Environnement qui découvre qu’un Préfet, qui interdit ……le bois de chauffage promulgue des « Cies » est le dernier exemple ubuesque prêtant à rire…ou à pleurer.

De fait  l’élu actuel porté par son parti, et les petits arrangements internes, n’a qu’une seule ambition être réélu en promettant tout et le contraire de tout .N’ayant aucune vision personnelle autre que celle de se maintenir, l’élu laisse la main à des mercenaires de la haute fonction publique qui préparent lois et règlements, circulaires et instructions d’application, en prise directe avec les intérêts corporatistes, en fonction des lobbies les plus performants, et des chapelles syndicales, plus ou moins influentes selon les départements ministériels.

Le lecteur admettra que cette question est un préalable absolu, et qu’il importe de prendre au mot un Président qui se fait l’apôtre d’une citoyenneté participative.
Les prochaines échéances cantonales et régionales vont fournir un parfait terrain de vérification.
Dans chaque canton, dans chaque région, les candidats devront être nouveaux, plus jeunes, non cumulards, et devront exciper d’un cursus personnel probant, en terme de vision, de culture sociale et de probité.

Est-ce beaucoup demander ?

R. Hasselmann

jeudi 27 novembre 2014

REMEMBER Léon BLUM !


Nous assistions hier, dans les locaux d’HEC a JOUY EN JOSAS, à une conférence organisée dans le cadre de la réhabilitation de la maison  « Léon BLUM » léguée à la ville par Jeanne BLUM, avec un cahier des charges simple, perpétuer le souvenir de L BLUM et développer des activités culturelles.

Dans un premier temps plus de 800 personnes ont assisté à la projection du documentaire « ETE 36, les premières vacances des français », du à GM BENAMOU et D MISSIKA, pour servir d’introduction à un débat au thème porteur : «  une politique des loisirs, hier , aujourd’hui demain ? ».
Thème porteur, au moment où le modèle social français vacille sur ses fondements, et où, dans le même temps, la France s’enorgueillit d’être la première destination touristique du monde et où les 35 heures ou l’ouverture des magasins le dimanche font débats.

Dans un tel contexte, les intervenants, à la conférence débat, et ceux conviés, à la suite au dîner de soutien réunissant plus de 400 convives, ont eu beau jeu de mettre en exergue la formidable actualité de L BLUM.
Réunir dans une même salle ou à une même table toutes les sensibilités politiques républicaines et humanistes a été le pari du Maire de JOUY en JOSAS et de la fondation du patrimoine.

Pari gagné, car les suites sont inscrites dans la logique citoyenne qui a émergé tout au long de la soirée. Pierre NORA, ami de Jeanne BLUM, a résumé BLUM en 3 items, qui doivent raisonner aujourd’hui aux oreilles de beaucoup de nos politiques qui confondent l’UTILE AVEC LE FUTILE, animés qu’ils sont que par une seule ambition, se maintenir au pouvoir, et/ou conserver les multiples mandats cumulés de longue date !

L BLUM c’était :
*Une grande vision humaine et politique !
*Une vraie culture personnelle pour autoriser une vision de politique culturelle ambitieuse !
*Une formidable dimension de probité et d’éthique !

Convenons qu’à l’aune de ces 3 points, qui paraissent être le minimum requis pour qui se croit apte à briguer un mandat, beaucoup de nos élus actuels, seraient piteusement recalés.
Laissons de côté, par charité chrétienne, l’aspect probité, honnêteté et éthique, le lecteur a assez d’éléments.
Attachons nous, aux 2 autres propositions.

Sommes nous surs que nos leaders politiques ont une vision ? Une vraie conviction personnelle, forgée par une réflexion intime qui ne soit pas alimentée par des mercenaires de la pensée, livrant en « KIT » des programmes frelatés. Il n’est qu’à retracer les cursus des impétrants pour constater que dans la grande majorité des cas on brigue un mandat, car on confond le suffrage universelle avec pôle emploi, car on s’ennui dans son travail, ou qu’il vous laisse de large « loisirs », ou encore pour « tromper » l’ennui d’une vie affective monotone !

Sommes nous surs par ailleurs de la culture d’un personnel politique, consanguin, qui fonctionne avec des grilles de lecture stéréotypées, et qui répugne à sortir des sentiers battus, pour ne pas être électoralement pénalisés, par des références culturelles qui ouvriraient d’autres voies.
La vraie culture qui permet, de construire la pensée et sa traduction, sans cadre formel contraint, qui fournit les bonnes références, et qui en résultante en tire la « substantifique moelle » !

Merci d’y réfléchir avec le souvenir de L BLUM !