mardi 22 décembre 2020

SANTE PUBLIQUE,ARDENTE OBLIGATION.

 



Dans le cadre de l’INSTITUT SANTE (www.institut-sante.org), les LIBR’ACTEURS contribuent très largement à l’ambition de donner au pays un nouveau système de santé.

Vous comprendrez qu’en qualité de co-fondateur et administrateur de cet organisme ce constat me réjouit.

Avant toute chose, en cette fin d’année marquée par une situation, sanitaire, économique et sociale préoccupante, qu’il soit néanmoins permis de formuler pour nos membres, sympathisants, lecteurs et proches, des vœux attentifs et chaleureux pour un exercice 2021 plus serein.

La santé est le bien le plus précieux de tout individu, sans elle et l’actualité le rappel douloureusement, le quotidien s’atrophie et l’économie s’arrête. Il est donc primordial en vue des prochaines consultations électorales d’œuvrer pour que la santé de tous, la santé publique soit une ardente obligation pour nos gouvernants.

Foin de sémantique pour savoir si la SANTÉ PUBLIQUE doit rejoindre la DÉFENSE, la COLLECTE DE L’IMPÔT, l’ECRITURE DES LOIS, et LA JUSTICE au rang des missions régaliennes de l’État.

Dans un pays moderne, la santé publique, doit être financée par l’Etat pour être assurée au plus grand nombre. Un État qui a pour mission de mettre à disposition des acteurs pertinents, les moyens pour mener à bien les missions et services que le citoyen attend.

LIBR’ACTEURS à la chance de compter en ses rangs des membres qui, en ce domaine, affichent une réelle expérience. Il s’agit de citoyens qui animent des groupements (mutuelles, associations) investis dans la santé. Il s’agit aussi de professionnels de santé de la ville ou de l’hôpital, et de paramédicaux également indispensables. C’est avec ce groupe, lucide et disponible et beaucoup d’autres que l’INSTITUT SANTE entend livrer clés en main courant 2021 un nouveau système de santé.

Une récente lecture me renvoie à CAMUS. « L’Hygiène publique n’est pas une vaine discipline mais, qu’on le regrette ou pas, un véritable service d’État » (La Peste) brulante actualité !

Et pour conclure un simple petit rappel a tous ceux qui nous gouvernent ou aspirent à le faire, le pouvoir et les missions attachées, ont une seule vocation : Améliorer la condition du citoyen, sa santé, sa sécurité, ses connaissances, son bien-être. Voilà le régalien assorti d’une autorité reconnue et acceptée, car elle s’exerce en élevant le citoyen qui en profite.

Joyeux Noël a toutes et tous.

R HASSELMANN

 

dimanche 13 décembre 2020

VOUS AVEZ DIT REGALIEN?

 


 Dans le cadre des travaux engagés par l’INSTITUT SANTÉ (www.institut-sante.org), j’ai été amené à préciser notre objectif pour la mise en place d’un système de santé ambitieux, mariant à la fois le rôle et la place du citoyen, et une forme de remise a plat de la gouvernance du système.

A la suite de ma participation à une Visio-conférence initiée par l’INSTITUT PASTEUR LILLE, j’ai repris l’idée qu’il importait de préciser le rôle d’une médecine des modes de vie et donner à un Ministère de la santé revalorisé, une vraie mission régalienne, intégrant l’environnement et les sports et en créant un secrétariat d’État dédié a la SANTÉ PUBLIQUE, délégué interministériel soulignant l’importance de l’enjeu et les buts à atteindre.

A ma grande surprise cette préconisation a suscité et suscite encore des très nombreuses réactions.

Il m’est notamment reproché une démarche liberticide, car sous couvert de sante publique, et d’une mission régalienne affirmée l’État va pouvoir interdire de fumer, de boire ou  de jouer au poker. Addictions qui nuisent à la santé !

D’autres m’invitent à revoir mes leçons au motif que nos institutions précisent ce qui est régalien, donc relevant du seul pouvoir de l’État.

On y trouve la sécurité, intérieure et extérieure, la justice et le droit, le pouvoir monétaire, et enfin celui de lever l’impôt pour alimenter le budget de L’État. La santé publique ne peut être élevée à ce niveau. J’ai la faiblesse de penser que ce serait une bonne chose. L’État impulserait une action forte d’éducation et de prévention et pèserait sur le comportemental et les addictions. Cela paraît logique dès l’instant ou le denier public, par le biais de notre sécurité sociale est sollicité, par des citoyens qui se veulent libres et acteurs mais ne vont pas au bout de cette revendication.

Cette question va faire l’actualité dans le cadre des obligations vaccinales liées au COVID Il parait pourtant simple d’affirmer que la vaccination ne sera ni obligatoire, ni facultative, mais elle sera requise pour certaines activités et usages ou déplacements. Les gardiens des libertés prompts à se poser en victimes devraient pourfendre le permis de conduire, celui de chasser. Les mêmes pourtant se désolent d’une démocratie abîmée par trop de votes irresponsables, a quand le permis de voter ?

Une santé publique régalienne, ne fait pas obstacle à la fin du jacobinisme sanitaire au contraire.

Une santé publique d’un État moderne c’est un processus créant les conditions d’un exercice au plus prés du terrain, en donnant les moyens financiers et humains, a une gouvernance régionale de proximité associant les acteurs, Citoyens et les professionnels de santé de la ville et de l’hôpital.

R HASSELMANN

 

mercredi 25 novembre 2020

PRINCIPE DE PRECAUTION.

 



A l’heure où l’écologie politique essaye de briser son « plafond de verre », en structurant ses propositions, ambitions et alliances potentielles, l’actualité met en vedette l’un de ses principes fondateurs.

La pandémie qui bouleverse le monde conduit, entre autres, à la course aux vaccins et donne lieu à toute une série de réactions et commentaires. L’allocution présidentielle de ce 24 novembre, va alimenter les débats. La vaccination contre le COVID ne sera pas, pour le moment, obligatoire. Cela devrait donner le temps à l’INSTITUT PASTEUR de rattraper son retard vis-à-vis de PFIZER, MODERNA ou autres et de livrer son vaccin tricolore, qui aurait coché toutes les bonnes cases.

L’institut respecte en fait toutes les phases, et ne joue pas à la roulette russe. Ainsi, la phase de test sur des cobayes humains n’est initiée qu’à la suite des résultats connus sur les cobayes animaux.

Les concurrents ont éludé cette hiérarchie, pour gagner du temps. Ce faisant ,ils ne respectent pas les normes imposées à un laboratoire français, dont on dira qu’une nouvelle fois il se trouve pénalisé par l’excès national d’amour pour les normes et réglementations tatillonnes.

A bien y regarder, ce constat met en lumière le principe de précaution, qui s’applique à 2 domaines notamment l’Environnement et la SANTÉ. Apparu au grand jour avec la charte de RIO en 1992, le principe de précaution a droit de cité en notre constitution, avec la charte de l’environnement, qui enjoint aux autorités, en vertu du principe, ; de mettre en œuvre des mesures PROVISOIRES et proportionnées pour parer à un dommage éventuel.

Tout est dit, l ’INSTITUT PASTEUR travaille pour un vaccin fiable, mais est-ce un traitement provisoire ? Si la réponse est NON, le débat sur le caractère facultatif de la vaccination prend tout son sens et nous sortons de la « précaution » vis-à-vis d’un risque potentiel, pour parler de « prévention » contre un risque avéré.

Le taux d’adhésion à la future vaccination nous dira, alors, si le caractère facultatif de celle-ci est une bonne option surtout si l ’INSTITUT PASTEUR livre un vaccin performant et totalement fiable.

R HASSELMANN

dimanche 15 novembre 2020

DEMOCRATIE DU BIEN COMMUN

 

 


L’actualité sanitaire et sociale très préoccupante, se révèle être un formidable révélateur de la réalité de notre démocratie. Sur un thème, la santé de tous, considéré à juste titre, comme le plus grand dénominateur commun, il est étonnant de relever la variété des tonalités et positions.

La santé est considérée comme le bien essentiel de l’individu, sans elle toute activité est impossible ou amoindrie. L’actualité sanitaire démontre que la santé est nécessaire au travail et partant à l’économie, il devrait dès lors y avoir consensus total sur la politique à mener, c’est loin d’être le cas !

Ce constat doit conduire à une prise de conscience, notre démocratie, les orientations proposées et nos relais de communications sont à revisiter.

En vue des prochaines échéances électorales, il est particulièrement désolant de constater que la majeure partie des acteurs n’a toujours « rien compris au film ! ». Pour preuve les gesticulations des partis politiques, voire des syndicats corps intermédiaires d’un autre monde ! Pour emprunter à E MORIN, il ne s’agit pas de révolution, mais d’une naturelle métamorphose qui touche un corps vivant, l’humanité et en sons sein notre collectivité nationale.

Le parti politique est mort, il faut donc construire un autre instrument d’expression de la volonté de la population. Cela conduit à visiter les différents moyens de traduction pour que le plus grand nombre s’approprie, porte et développe le menu et les objectifs fixés. Cela ne peut s’accorder avec le jacobinisme et les consanguinités intellectuelles qui montrent, jour après jour leurs limites. De fait au même titre qu’il ne peut y avoir de véritable intelligence artificielle, il ne peut exister de démocratie pilotée par des partis.

Il est urgent désormais de concevoir une démocratie en phase avec le siècle et les nouvelles technologies qui permettent de partager les informations et données, et surtout de mieux identifier les attentes réelles de la population.

Ainsi, si l’on admet que la santé est la première attente de la population, un vrai projet de démocratie nouvelle, doit s’attacher à bâtir un menu qui pointe les principaux déterminants de santé, que sont, la sécurité, l’éducation, l’emploi et le logement. Quatre thèmes précis et parlant, pour servir de piliers, susciter le débat, pour que demain renaisse un ÉTAT stratège, en charge de veiller au respect des choix issus de la proximité et de la réalité du terrain.

Ainsi naitra une démocratie assisse sur la recherche permanente du bien commun, sur l’évaluation sans faiblesse des réponses apportées et l’adaptation au fil du temps, nourrie des innovations quotidiennes repérées ici ou là.

A l'heure ou beaucoup s'approprient l'image du Gl de GAULLE et ou le gaullisme social n'a jamais trouvé autant d'émules et fervents serviteurs, il serait bien de simplement se souvenir qu'il existe une belle forme de démocratie dite CATALYTIQUE appropriée désormais aux attentes, pour se substituer à la hiérarchie bureaucratique centralisée.

R HASSELMANN