dimanche 8 mars 2015

A QUI PROFITE LE CRIME ?

Dans le cadre des réflexions et points de vue, de nature a susciter débats d'idées et réactions, vous trouverez ci dessous un éclairage particulier d'un fin connaisseur du tissus des PME/PMI.





A qui profite le crime capitaliste ?

Le hasard a voulu que j’enchaîne deux réunions. L’une animée par Hervé Kempf et Philippe Frémeaux sur les alternatives à la croissance du PIB, l’autre réunissant quelques chefs d’entreprises dont l’un d’entre eux nous a « donné une leçon » de libéralisme pur et dur, leçon au demeurant assez convenue et ennuyeuse.

Ce fut pourtant une nouvelle occasion de s’interroger sur cette idéologie, ce dogmatisme de droite.

Voilà des gens brillants, intelligents et cultivés, présents sur le terrain de leur entreprise… des gens qui gagnent vingt à cinquante fois ce que gagnent leurs salariés de base… plus « accessoires »… des gens qui vivent dans le cercle fermé et aseptisé de cet entre soi élitiste… des gens qui font du bio (ou plutôt du green washing) et dont les question environnementales, les externalités ne sont pas leur problème… des gens qui trouvent les inégalités parfaitement justifiées et les très hauts salaires mérités… des gens qui voient dans la bourse une excellente source de financement de la croissance et qui nient les dérives de la finance… des gens qui « créent de la valeur » même quand c’est de la merde ou de la destruction… des gens réalistes qui épuisent la planète et toute bonne conscience… des gens à l’imagination débordante pour le business, mais limitée puisque, hormis l’argent, le pouvoir et le paraitre il n’imaginent pas que d’autres valeurs puissent exister… des gens qui louent l’exemplarité dans leur entreprise alors qu’ils ne donnent pas vraiment le meilleur exemple… bref des gens qui ne voient que vertu dans le système actuel, des gens qui taxent d’arriérés ou de malthusiens ceux qui s’inquiètent et s’interrogent… des gens qui assument avec candeur leurs certitudes en taxant les autres de bisounours !

Face à ce dogmatisme on peut « comprendre » les idéologies adverses et se poser la question, dans un cas comme dans l’autre : « à qui profite le crime ? ».

Au fond ces tenants assumés du libéralisme déroulent avec brio et certitude une « logique » bien logique. Pour eux.

En matière économique et politique en ces temps très difficile, côté objectivité et liberté de pensée, peut-on mettre sur un pied d’égalité cette élite privilégiée, profiteuse (et ceux qui lui sont inféodés dans les médias comme le dénonce si bien Corinne Lepage dans son dernier ouvrage « les mains propres ») face à ces courageux intellectuels qui paient souvent le prix fort de leur liberté de pensée ?

Il est temps de le dire haut et fort.

Comment comprendre autrement cet irresponsabilité qui consiste à laisser filer des inégalités croissantes et maléfiques pour tous si ce n’est pour en profiter individuellement le plus longtemps possible (argent, pouvoir, ego…) ?

Comment ne pas avoir le même regard critique sur leur mode de consommation délirant et destructeur de la planète ?

Comment admettre de ces « réalistes » leur croyance naïve dans la science et la technologie pour résoudre les problèmes environnementaux alors même que le problème ne cesse manifestement de s’aggraver ?

Comment accepter de ceux qui invoquent la responsabilisation (de leurs collaborateurs, des citoyens, de l’administration et de ses agents…) et dénoncent pèle mêle assistanat et solidarité, de faire preuve de tant d’irresponsabilité vis-à-vis des générations futures et même actuelles ?

Comment doit-on comprendre ce hiatus entre le niveau intellectuel de cette élite, si différente de ces capitaines d’industrie qui nous font défaut, et la « petitesse »,ce manque de « grandeur d’âme », de leurs motivations, dont le salaire est l’élément primaire et visible ?

Oui on peut comprendre le « camp d’en face » qui se nourrit de cette remarquable désinvolture.

Remarquable, car cette élite a fait basculer de son côté les cadres supérieurs, ces serviteurs dorés, et les patrons de petites entreprises (pourtant de plus en plus maltraités par cette oligarchie et ses amis bureaucrates)… tant le « camp adverse » les prends tous pour des adversaires ! Est-ce bien innocent ? Devons-nous rester prisonniers de ce manichéisme simpliste et nuisible ?

Remarquable aussi, car cette élite est adepte de la méthode « tu veux des bonbons, petite fille ? », méthode qui a conduit l’immense majorité à la perfusion et à l’addiction, mais pas à la vigilance. Qui conduit un nombre croissant d’individus à un mal-être permanent… en attendant les jours meilleurs de la reprise ! Est-ce bien innocent ? Devons-nous rester prisonniers de ces mirages artificiels ?

Entre « méthodes de droite » et « valeurs de gauche », du moins les bonnes, il doit pourtant y avoir quelque chose à faire pour sortir de cet esclavagisme des temps modernes.

La voie est assurément étroite car notre voix est interdite d’antenne ou « au mieux » ringardisée, ridiculisée, tournée en dérision et minimisée. Les chiens de garde veillent !

Ni putes ni soumis, ni de gauche ni de droite, saurons-nous susciter cet élan vital auprès du plus grand nombre ?

J.L. VIRAT

mercredi 4 mars 2015

LA FESSEE……pour qui ?

"Le lecteur trouvera un petit billet que nous inspire la situation ubuesque des prochaines élections départementales!
Occasion de confirmer à nos membres et sympathisants et de répondre à leur attente : LIBR'ACTEURS sera à l'affiche, sur l'un des cantons les plus emblématiques de FRANCE, au CHESNAY dans les Yvelines!
Un binôme va briguer les suffrages, sous le label LIBR'ACTEURS, dans un territoire qui affiche l'une des plus forte potentialité fiscale de France, ancien fief de C BLANC, repris par H GUAINO, et qui abrite la résidence de la Présidente du Front national. Une équipe animée par un membre de LIBR'ACTEURS va offrir une alternative démocratique et expliquer ce qu'est un citoyen acteur de son destin, qui entend peser sur les choix du futur conseil départemental, dans les domaines essentiels de sa compétence, Le Collége, l'accompagnement du grand âge, le soutien à la précarité notamment.
Nous serons sur le terrain lors des réunions publiques organisées, et espérons la présence de nombreux LIBR'ACTEURS et amis , notamment les 16 Mars à LA CELLE ST CLOUD et 18 Mars au CHESNAY."

R HASSELMANN

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A 3 semaines du premier tour des élections départementales, il me paraît utile de souligner, en creux, le fait du jour de C CORNUDET dans LES ECHOS, frappé au coin du bon sens et intitulé « La République, l’invitée surprise de la campagne » !

Le constat mis en lumière est une nouvelles fois accablant pour la classe politique en place et pour le pouvoir en particulier. C’est sans doute la première fois dans l’histoire d’une démocratie qu’un Président de la République convoque des électeurs, pour les inviter à élire des citoyens dont on ignore les compétences et les pouvoirs……qui restent à définir !

C’est assez dire la considération dans laquelle est tenue le citoyen, et cela souligne l’hypocrisie des « Cassandres » qui viendront après coup stigmatiser l’abstention ou la montée des extrêmes. Il est vrai que TOUT MANDAT IMPERATIF EST NUL, en l’espèce ce risque est écarté !!!

Depuis bientôt 10 ans avec nos amis, nous organisons des micros trottoirs, ou de petites réunions, pour sentir le pouls de l’opinion et donner des clés de lecture au plus grand nombre.

Un citoyen acteur de son destin, un citoyen qui utilise son bulletin de vote à bon escient, est un citoyen informé.

S’agissant des prochaines départementales, le résultat est accablant, plus de 85% des quidams ne connaissent pas les compétences obligatoires des futurs Conseils Départementaux, alors que dans l’état actuel de notre réglementation elles touchent au quotidien !

Une nouvelle fois, comme pour les Européennes, la classe politique organise une escroquerie intellectuelle en conduisant le citoyen à se tromper d’élection !

Quand vous expliquez, qu’un Conseil départemental, a un rôle direct sur la vie des collèges, la vie des personnes agrées, ou celle des précaires et qu’il est primordial que le citoyen qui y siégera se consacre exclusivement à cela, le regard change et l’attention se fixe !

Car c’est bien de cela dont il s’agit, indépendamment des suites de la réforme territoriale, et de la persistance de l’échelon départemental, sans doute indispensable en certains points du territoire, dans l’instant, il nous faut des élus départementaux qui ont quelque chose à dire sur les points de leur compétence.

Le flou artistique entretenu, est un nouvel exemple de l’effet pervers du cumul des mandats, qui nécrose notre démocratie. En effet, une très large majorité des Conseillers Généraux sortant, outre qu’ils sont désignés par les appareils de partis, cumulent ce mandat avec un autre et notamment celui de parlementaire national. Dés lors soucieux d’apparaître « fiable » pour les enjeux nationaux aux yeux de son électorat, le candidat élude la proximité, pour aborder des thèmes nationaux !

L’élection à venir est une vraie chance, pour que le citoyen reprenne la main, en proximité, dans son bassin de vie, en confiant le Conseil Départemental à de nouvelles équipes mues par des principes simples de subsidiarité, d’éthique et de responsabilité. Il importe d’identifier les binômes qui seront porteurs de ce seul mandat, et qui proposent de vrais projets dans les domaines qui sont ceux des Conseils Départementaux.

Mieux qu’une fessée sans doute trop douce et qui déplait à BRUXELLES, s’agissant d’adultes en place, le coup de pied au C…..est plus approprié sans pour autant verser dans les extrêmes, ou se réfugier dans l’abstention.

Cette abstention dont nous disons avec force qu’elle rime avec ABANDON ou DEMISSION !

lundi 2 février 2015

EMPLOI ET SI NOUS INNOVIONS VRAIMENT ?



Nous aimons bien notre premier Ministre avec ses  attitudes et ses envolées, qui amusent la galerie.
Cependant après l’Apartheid, son numéro d’illusionniste en Chine, pays des meilleurs cirques, nous conduit à dire « halte au feu ! » !
Venir proclamer que la France aime l’entreprise, que les 35 heures sont une simple référence, que le licenciement est plus aisé qu’en Allemagne, et que nous travaillons plus que ce pays et tous les autres, relève a minima d’une ignorance coupable, et plus probablement d’une forme de morgue bien franchouillarde !

Chacun sait que notre modèle social, conçu dans l’immédiat après guerre, dans un contexte démographique et économique précis, n’est plus adapté au XXIe siècle, époque de toutes les concurrences, de toutes les avancées technologiques, et de la redistribution des grands équilibres géopolitiques.

Il est donc impératif à notre sens de renoncer à des replâtrages mais de faire montre de toutes les audaces, en bousculant les situations acquises et en tamisant les bonnes idées et innovations qui dorment dans les rapports et synthèses de cercles de réflexions, animés par des citoyens pour des citoyens.

A ce titre en regard de l’importance du chômage qui touche de fait toutes les classes d’âges, et à côté de mesures fortes au niveau du cursus éducatif, que nous déclinerons par ailleurs, il nous semble que le temps est venu de livrer ici ce qui suit tiré de nos travaux, et élément constitutif d’un ensemble pour valoir nouveau modèle social.

Dés l’instant où un emploi  public est vacant, à la suite d’un départ en retraite, démission ou autre, et après avoir épuisé l’ajustement par la promotion interne, la fonction publique concernée (État, territoriale, hospitalière) doit par priorité proposer cet emploi à un chômeur, sur son secteur géographique.
Cette mesure présente de multiples avantages, outre le fait de donner un emploi !

*Le recrutement se fait par un contrat de droit privé, CDI classique, qui ne vient pas obérer la dette publique, par un emploi à vie !

*Les élus locaux notamment, seront à l’abri des tentations clientélistes et népotiques.

*Les jeunes diplômés, qui dévoient par leur niveau Bac + 5 les concours à des emplois de catégorie Cou D, iraient par priorité dans le secteur privé.

* il est même possible  de n’ouvrir certains concours de la Fonction publique qu’aux seuls chômeurs.

*Les profils de postes à de très rares exceptions, sont identiques à ceux du secteur privé, et les chômeurs « seniors » pourraient apporter un vécu favorable.

*une formation accélérée pourrait même être envisagée, financée par l’indemnité chômage.

*Une telle mesure serait de nature à tendre vers l’harmonie public/privé, dans les faits et les mentalités, et ouvrirait la voie  vers un contrat unique de travail, et la fin des statuts et régimes qui empoisonnent notre solidarité et notre vivre ensemble.

*La sectorisation géographique, par bassin administratif, serait une réponse à la faible mobilité du chômeur français, en rapprochant l’offre du gisement de main d’œuvre.

A méditer au moment ou les différentes fonctions publiques vont recruter, notamment au niveau de l’éducation et de la sécurité, au moment ou les emplois aidés et notamment les contrats d’avenir montrent leurs limites, et où un service civique, ersatz fade de notre bon vieux service militaire n’abusera personne !

vendredi 23 janvier 2015

APARTHEID ?



 Que le lecteur nous pardonne, mais la stratégie du pouvoir consistant à « promener le brochet » pour amuser la galerie commence très sérieusement à lasser notre patience !
L’emploi de termes inappropriés pour faire du neuf avec du vieux participe de la même logique.

Ce n’est pas en constituant ici ou là des commissions, en confiant des missions, ou en promettant des lois qui vont laver plus blanc que blanc (la dernière en date sur la transparence de la vie économique) que nous allons faire avancer le schmilblick !

Le chiffre du chômage est proprement insupportable et la lecture froide des données démographiques, commerciales, industrielles et géopolitiques donne à  penser que cela ne va pas s’arranger, sauf si l’on prend les seules mesures qui s’imposent, peu populaires et électoralement pénalisantes !

Il  faut peut être un préalable pédagogique qui consisterait à dire que nous allons rechercher une vraie société de l’égalité des chances, entre les citoyens et entre les territoires, en poussant les discriminations positives au profit des plus démunis.

 Il faut oser dire qu’en contrepartie de la liberté pour tous d’entreprendre, il faut admettre que le résultat obtenu par les plus brillants, sera redistribué de manière inégalitaire vers les plus pénalisés.

Il faut dire qu’en simplifiant nos procédures, en allégeant le poids des emplois non marchands, en acceptant de mesurer la performance  de nos services publics, en un mot en faisant confiance, nous voulons clairement faire plus pour ceux qui en ont besoin en matière de santé, d’éducation et d’employabilité notamment.

Au moment où VOLTAIRE se vend bien, nous pourrions peut être mettre  en rayon ROUSSEAU et son contrat social, en montrant comment notre pays se fixe une grande ambition : réduire les inégalités au maximum en faisant admettre à tous, celles qui sont toutefois nécessaires.
Cela va loin car ce faisant, on aborde les aspects de redistribution, et une discrimination positive, qui va mettre à mal l’universalité dans plusieurs secteurs de notre modèle social.

La  relance économique qui conditionne en large part la diminution du chômage, passe, à l’heure  de la concurrence mondiale, par une nouvelle boite à outils dont nous disposons pour une vraie justice sociale, qui est au cœur de notre pacte démocratique.

Cela ne s’appelle pas l’apartheid !

samedi 17 janvier 2015

MINORITÉS et INDIFFÉRENCE !


En mai 2014, en cet espace, je faisais référence à Antonio GRAMSCI, et à sa dénonciation des indifférences, pour attirer l’attention sur les dangers qu’il y a , à ne pas être acteur de son destin, à ne pas prendre parti, et à laisser à d’autres, toujours les mêmes, le soin de tirer les ficelles de nos destinées.

Je ciblais alors le personnel politique et ses affidés, et l’effet nocif pour notre démocratie d’un État clientéliste bloqué et accaparé par un système où des partis politiques, écuries d’égos et d’ambitions, s’arrogent depuis trop longtemps le droit de dire qui sera candidat ou pas.
En cette affaire, le citoyen est simple spectateur, et se réfugie de plus en plus dans l’abstention, sœur de l’indifférence, alors qu’il est le premier concerné.
Nous ne devons pas admettre le fait accompli, et s’apitoyer ensuite sur une civilisation qui s’effrite, des idéaux foulés au pieds et autres formules qui se veulent fortes, mais sont en fait l’excuse des faiblesses.

Je ne pensais pas que la douloureuse actualité que nous vivons allait m’amener si vite à revenir sur les dangers de toute léthargie intellectuelle et de remettre GRAMSCI, crypto gauchiste sympathique, en lumière. En fait, dans l’esprit tout au moins, je pense que ce révolutionnaire partisan aurait aimé l’irrévérence de CHARLIE de nature à bousculer les pantouflards qu’il pourfendait.

Il se trouve simplement qu’à la suite de mes 2 dernières contributions, je reçois directement de nombreux commentaires et témoignages, au rang desquels il m’a paru utile d’en sélectionner un, peut être connu mais qui colle avec nos réflexions.

Le danger vient toujours des minorités fanatiques quand les majorités pacifiques se taisent.
EINSTEIN disait « Le monde est dangereux à vivre pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ! »
Suit un texte de Martin NIEMOLLER, pasteur protestant mort en 1984, connaisseur de "mes" Cévennes et du Musée du Désert, qui se termine ainsi :

*Quand ils sont venus chercher les communistes j’ai laissé faire je ne suis pas communiste.

*Quand  ils sont venus chercher les juifs j’ai laissé faire, je ne suis pas juif

*Quand ils sont venus chercher les syndicalistes je n’ai pas protesté, je ne suis pas syndicaliste

*Quand ils sont venus chercher les catholiques je n’ai pas protesté, je ne suis pas catholique.

*Quand ils sont venus « ME » chercher…..il n’y avait plus personne pour protester !

Convenons que c’est à méditer au quotidien pour pointer l’impérieuse nécessité d’un engagement citoyen responsable, lucide et pondéré, mais sans faiblesse vis-à-vis des extrêmes, des fanatiques, et de toute mesure qui heurte la conscience républicaine.
L’indifférence c’est l’aboulie, c’est la démission, ce n’est pas la vie !

R HASSELMANN


Photo : Musée du Désert situé au Mas Soubeyran, Mialet, Gard

lundi 12 janvier 2015

EXCUSE NOUS CHARLIE !


Excuse moi CHARLIE je n’étais pas dans les rues aujourd’hui.
Pourtant j’ai croisé dans mon jeune temps Jean CABUT (CABU) PILOTE MÂTIN QUEL JOURNAL.
Pourtant j’appréciais B MARIS et sa vision néo keynésienne, pour une relance solidaire !
Pourtant je pense qu’un feutre, comme une langue bien pendue à la DESPROGES ou COLUCHE valent mieux que la violence, arme de ceux qui manquent de mots et d’agilité intellectuelle.
Pourtant je pense comme « CO2 MON AMOUR » paraphrasant J BREL que « Quand on a que l’humour à offrir en partage ».

Excuse moi mais dans le même temps, j’ai voulu prendre du recul et observer. Je retire une véritable fierté d’être Français devant cette fermeté sereine clairement affichée par des millions de citoyens de toutes conditions, races et religions. Lors de son message traditionnel, devant l’académie, ce jeudi, un ancien Président de la République a eu ces mots, à propos de l’éloge de la vertu. « Tout se sait, et nos dirigeants politiques le savent. Dans ce nouveau climat, la vertu sera inévitable, mais cette vertu sera contrainte par la connaissance publique plus que par la morale. On renonce à mentir non par vertu, mais par conscience de l’improductivité du mensonge vite percé ! »

Je veux croire que nos élites auront compris que le temps du mensonge est révolu. Cette marche pour l’histoire, en France pays des droits de l’homme, a été un moment fort ou l’évènement transcende l’individu et dépasse les clivages, religieux, politiques philosophiques. « Simul et Singulis » ensemble tout en étant soi-même, devise de la Comédie Française présente dans le cortège et d’une belle actualité.

Il est temps de mettre un terme aux crispations, aux postures, aux fausses certitudes et de bousculer les tabous. Un peuple capable de donner une telle image au monde entier, est aussi capable d’entendre toutes les vérités ! L’Union entre partis installés, qui devraient pourtant faire profil bas, n’abuse plus personne. Il est temps de mettre sur la table les vraies questions et d’analyser ce qui depuis plus de 30 ans nous a mené là où nous sommes. Notre classe politique usée et consanguine, lasse le citoyen, par ses promesses intenables et ses alliances de circonstances. C’est après ce dimanche qu’il faudra faire montre de courage, en exigeant une sanctuarisation sans faiblesse des budgets de l’éducation de la santé et de la sécurité. C’est après ce dimanche qu’il faudra revisiter le laxisme de notre code pénal, qui voit un individu en résidence surveillée, en province, recevoir ses émules, ou un terroriste sanguinaire dans la rue alors qu’il aurait du être encore derrière les barreaux.. C’est après ce dimanche qu’il faudra faire œuvre de pédagogie, pour parler des religions du Livre et dire ce qu’est le véritable ISLAM. Dire que de malheureux jeunes français écervelés au sens premier, robotisés, sont les instruments aveugles et déshumanisés d’autres qui rêvent d’une théocratie mondiale à leur botte, sans se regarder en face, en rayant peu a peu de la carte du monde, de manière insidieuse, des Etats, la SYRIE, l’IRAK, la LIBYE, lequel demain ?

L’article 4 de la constitution stipule « la loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitables des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la nation » ! Même si cela nous gêne, il faut définitivement admettre que c’est le peuple et son bulletin de vote qui donne légitimité à un parti. Pour l’en priver il faut mener des politiques d’intérêt général, ce que le plus grand nombre est prêt à partager et en premier lieu une certaine idée de la France et de son modèle social. Cela interdira une nouvelle fois à certains de se victimiser à peu de frais et nous conduire au mieux vers la défiance de l’abstention au pire vers des extrêmes.

En vertu de tout cela et de beaucoup d’autres choses, osons dire que nous aurions aimé voir derrière les familles touchées, et nos forces de l’ordre et sauveteurs admirables, défiler les seuls citoyens et associatifs. Après, mais seulement après, en marque de respect, les représentants du peuple, dont le premier d’entre eux qui ne sont que dépositaires, d’un pouvoir confié pour un temps.
Cela aurait été une belle image de la démocratie française, où chaque citoyen devrait tour à tour être gouvernant et gouverné et acteur de son destin, mais beaucoup de chemin reste à faire !!

Au fait CHARLIE est l’anagramme de CHIALER, c’est ce que j’ai fait encore ce dimanche !


jeudi 8 janvier 2015

JE SUIS CHARLIE !



Mon récent billet sur la laïcité a trouvé hier une très douloureuse acuité.

Ayant eu le rare privilège d'avoir croisé à plusieurs reprises LE GRAND DUDUCHE ( Jean CABUT dit CABU) il y a longtemps, vous comprendrez que LIBR'ACTEURS fasse une place particulière et hurle ce qui suit:

Le drame de CHARLIE HEBDO suscite indignation, larmes et colère pour tout être humain normalement constitué.

Nos pensées, notre émotion vont d'abord vers les familles et un journal dont le seul tort est de penser que la liberté de la presse n'est pas un vain mot.
Nous sommes également de ceux là, et affirmons que face à l'abjection de tous les terrorismes, la France est en capacité d'apporter une réponse forte, dans sa tradition laïque et républicaine.

Précisons cependant que notre réponse exclut toute complaisance ou angélisme, le temps des faiblesses et des lâchetés collectives est révolu, le monde mérite mieux que cela!

Le citoyen acteur de son destin c'est un citoyen informé éduqué et conscient de la chance qu'il a de vivre en France.

Merci

R HASSELMANN

lundi 5 janvier 2015

« Grande Braderie, Une opportunité pour les citoyens »



Après le Qatar, la Chine vient faire ses emplettes en investissant massivement en France et en Europe.

Pourquoi cette intervention dans l’Économie Française ne suscite t'elle pas plus de réaction que lors de l'intervention du Qatar dans notre Économie ?

Au nom du désendettement, les gouvernements successifs n'ont fait que brader les actifs infra structuraux et les biens immobiliers. La dette a t'elle diminué pour autant ? Hélas non, nous constatons que la France est au bord du gouffre et que les caisses sont vides depuis longtemps.

La vente des autoroutes et récemment de l'Aéroport de Toulouse sont des signes alarmants de la détresse des finances publiques. Se débarrasser d'infrastructures rentables c'est se priver de revenus futurs, de politique d'aménagement territorial.
Certes, L’État doit effectivement se désengager de nombreux secteurs pour se concentrer sur les domaines Régaliens majeurs (Éducation, Santé, Défense, Justice) et quelques domaines annexes.
Dans cette Grande braderie, les plus offrants sont de loin les Chinois, le Qataris et les Américains.
Où sont les Européens, que fait la trop fameuse BPI ?

Ce phénomène ne touche pas uniquement la France. De nombreux pays (notamment de Sud) sont dans le même cas. La vente du port du Pyrée par le Gouvernement Grec aux Chinois met en exergue l'absence de vision stratégique d'investissement à Moyen et Long terme au niveau européen.
En se délestant ainsi d'infrastructures majeures au profit de pays et d'entreprises non Européenne, l'Europe et ses Gouvernements font preuve d'une grave myopie.
D'autres ventes sont à prévoir et a redouter car elles risquent, une nouvelle fois de dépecer le patrimoine industriel collectif .

Le France peut s’appartenir et pour conserver ces types d'infrastructures et d'investissements dans la sphère nationale privée, réfléchissons ensemble à la mise en place d'un instrument d'investissement Citoyen Français et Européen.
Le but est de faire appel à l'épargne citoyenne, en créant un fonds pour investir dans les infrastructures françaises ou européennes, rentables et qui génèrent des revenus réguliers et récurrents. Permettre aux citoyens de devenir acteur de leur destin financier comme leur permettre d’être acteur démocratique c’est la modeste ambition de LIBR’ACTEURS.

Permettez-moi ici de lancer un appel aux membres, sympathisants et lecteurs de ce site pour mettre en place une équipe de projet et élaborer les modalités stratégiques, techniques et de gouvernance d'un tel fonds e manière a être opérationnel dans un an. Merci de vous faire connaitre sur franck-at-nourmamode.com ou libracteur-at-gmail.com, et une nouvelle fois, belle année 2015 à toutes et à tous.

F NOURMAMODE

lundi 29 décembre 2014

CHOMAGE QUAND TU NOUS TIENS !



27000 chômeurs de plus en novembre, le constat est accablant en cette année qui s’achève et ne laisse rien augurer de bon à l’aube de 2015 !

Une nouvelles fois le pouvoir et les partenaires sociaux se lamentent, de concert, mais chacun reste figé sur ses positions.

*Un Président de la République et un Gouvernement, crispés sur les manettes de l’Etat, qui continuent à prédire un horizon plus serein, qui recule au fur et a mesure que l’on avance.
*Des syndicats ouvriers animés par les salariés de la fonction publique, éloignés du spectre de la perte d’emploi, qui vocifèrent en cherchant des boucs émissaires au lieu de se regarder dans une glace. Ils y verraient le reflet d’un syndicalisme national éclaté et parfaitement incapable de sortir des postures qui lui assurent encore quelques conforts de fonctionnement.
*Un patronat, loin lui aussi de tout reproche, qui se veut uni et cohérent, alors qu’il y a des années lumière entre le CAC40 et la PME de mon village. Un patronat qui se refuse à regarder les choses en face. Il ne sert à rien de se gargariser de RSE (responsabilité sociale de l’entreprise), à astiquer son auréole en mécénat et autre actions de communication, si dans le même temps, on ne revoit pas la gouvernance des entités et si on n’imagine pas des formules nouvelles pour accueillir les demandeurs d’emplois.

Le chômage de masse est un cancer qui mine l’unité nationale, et qui détruit les santés individuelles et le cercle familial. Dés lors il faut bousculer les citadelles et briser les tabous.
En matière d’emploi, un acteur est incontournable : L’EMPLOYEUR !
Cet employeur relève de 2 sphères, la sphère publique et la sphère privée et associative. C’est donc à ce niveau qu’il faut agir, en utilisant ces instruments de manière à la fois novatrice et contraignante.

*Premier acteur, l’employeur public, Etat et ses établissements, Collectivités territoriale et fonction hospitalière. Des employeurs qui continuent à recruter, sur des emplois dont beaucoup ne demandent pas une grande technicité et qui continuent à préférer le concours ou le clientélisme .Des mesures simples peuvent mobiliser ces offreurs d’emplois en les contraignants a n’embaucher sur les emplois vacants ou crées, que des chômeurs. Mesure lisible et traçable qui emporte avec elle une multitude d’avantages que nous développerons plus avant mais que le lecteur impartial et non dogmatique imaginera rapidement.

*Second acteur, l’employeur privé et associatif allant du Groupe à la TPE. Là aussi nous avons une proposition de nature à résorber l’emploi, sans obérer les charges sociales et permettant même de restaurer la compétitivité de l’offre. L’obligation faite à toute entreprise d’accueillir en son sein durant la durée d’indemnisation, des chômeurs au prorata des effectifs ETP. Chômeurs qui perçoivent leurs indemnités mais sont tenus de travailler 3 jours en entreprise, pour se réinsérer et qui conservent 2 jours pour se former. L’entreprise d’accueil se borne à prendre en charge, les frais de transport et de restauration. Là encore l’impact induit par cette mobilisation au niveau humain économique et budgétaire n’échappera à personne.

Voilà 2 axes, qu’il est aisé de mettre immédiatement en place et que nous pourrons détailler par le menu si nécessaire.

R HASSELMANN

mercredi 24 décembre 2014

LAICITE en ce 24 décembre !



Nous participions le 16 décembre à l’Assemblée Nationale, à l’invitation du Groupe Socialiste Républicain et Citoyen (GSRC), aux 5emes rencontres de la laïcité sous la présidence de J GLAVANY.

Belle tribune ou se côtoyaient, un Ministre de l’Intérieur, un Président de l’Assemblée Nationale, un Président du groupe PS à l’Assemblée et surtout Abdennour BIDAR, philosophe français de confession musulmane , chargé de mission sur la pédagogie de la laïcité au ministère de l’Éducation nationale.

C’était avant JOUE LES TOURS, DIJON ou NANTES et l’actualité portait encore sur l’agression de Créteil marquée par un antisémitisme primaire.
Sur le thème « RESPECT et DÉPASSEMENTS DES DIFFÉRENCES », nous avons entendu un ministre de l’Intérieur, ministre des cultes avouer son anticléricalisme héréditaire et viscéral et des leaders politiques écartelés entre leurs convictions profondes et le souci d’éviter les amalgames.
L’actualité douloureuse de ce dernier weekend, nous conduit à revenir sur cette soirée ou devant une salle, jeune et avide de comprendre, les intervenants ont cherché à plaider pour une laïcité affirmée et respectueuse dans le même temps des croyances individuelles.

Dans le cadre de nos réflexions, nous nous sommes attachés à entendre et a comprendre les grandes religions monothéistes, et dans ce cadre avons été, en particulier, frappés par les musulmans ismaéliens, qui professent la primauté de la femme et de l’enfant, a l’appui d’une vraie vision prospective des civilisations ou séduit par les avancées lucides du Pape François.

En ce sens, au rang des sujets sociétaux clivant, l’analyse d’A.BIDAR mérite qu’on s’y arrête, quand il dit que le monde occidental pose un vrai défi à un monde islamique qui campe sur des certitudes dépassées.
Nous devons sans doute dire que mieux que laïque, notre République, bien que d’essence chrétienne, est A-RELIGIEUSE au sens ou toute religion, bride l’individu dans ses libertés, dans son égalité, et dans sa faculté d’exercer son libre arbitre.

SIMUL et SINGULIS, ENSEMBLE TOUT EN ÉTANT SOI-MÊME, là encore cette formule trouve tout son sens. La laïcité telle qu’elle ressort de la loi de 1905, fixe l’intérêt général et la sécurité publique comme limite a l’exercice de son culte. C’est à l’aune de cette règle simple que doivent être éradiqués tous les signes par trop ostentatoires et les prosélytismes affichés ou dissimulés.

Par contre et pour les raisons qui précédent, nous ne suivrons pas notre Ministre de l’intérieur quand il dit que le prisme religieux doit être éradiqué de l’école, car il menace le libre arbitre. Au contraire il importe de donner dés le plus jeune âge une approche historique des religions car c’est un véritable élément de culture. Un citoyen acteur de son destin est un citoyen qui dispose des éléments de compréhension pour se forger une conviction et exercer son libre arbitre et ses choix ! Nous regretterons ici que les jeunes enseignants, soient à cet égard incapables de transmettre une instruction qu’ils n’ont eux-mêmes jamais reçue mais c’est un autre débat.

A la réflexion comme nous l’avons déjà souligné, religion, laïcité, surgissent quand il y a des craintes, des incertitudes et une absence de vrai projet collectif. Tout est dans tout et réciproquement voilà pourquoi il faut commencer par identifier les blocages et archaïsmes ambiants et ne pas hésiter à les briser.

R HASSELMANN

mardi 23 décembre 2014

L’entreprise France mérite un vrai plan stratégique !


Nous l’avons déjà dit et écrit a maintes reprises, n’en déplaise aux politiciens de carrière, le pilotage d’un pays demande les mêmes expertises et souvent obéit aux mêmes règles que celles qui font les bons managers du secteur marchand ou associatif.

Dés lors, nous continuons à penser que les plus belles peaux d’ânes délivrées par les écoles qui sécrètent la pensée unique, administrative ou économique, ne prédisposent pas à montrer le cap dans une période aussi chahutée que celle que nous vivons.

Nous refusons la fatalité qui consisterait à continuer à faire comme si……car nous pensons que ce pays est riche de ses citoyens et de leur force créatrice à condition d’adopter une vraie démarche, avec un vrai plan stratégique comme nous l’avons fait en entreprise dans les périodes de transition économique ou technologique, car c’est bien de cela qu’il s’agit.

Ayant eu, à la fin des années 80, à connaître de l’impact du numérique sur les industries techniques de l’audiovisuel, nous pensons que la démarche mise en œuvre à l’époque est adaptable pour un pays confronté à une métamorphose géopolitique, technologique, démographique et sociale.

A cet égard, j’invite le lecteur du CERCLE (LES ÉCHOS) à lire avec attention la contribution du 18 courant de B. DURAND-TISNES en ce qu’elle concerne le management de la transition et la mise en exergue de la courbe de deuil et des différentes phases qu’elle implique.

Le plan stratégique que nous appelons de nos vœux pour l’entreprise France doit procéder de la même analyse et de la même démarche.

Adepte du management éthique et de la typologie de comportement des collaborateurs, nous l’avons testé sur les citoyens, pour constater que les mêmes reflexes se retrouvent.

Nous sommes, comme le dit E. MORIN, en métamorphose, et cela crée un choc pour beaucoup qui voient bousculer leurs certitudes, leurs rentes de situation et l’idée selon laquelle « La vie serait un long fleuve tranquille ».

Dés lors il appartient aux citoyens et notamment à ceux qui prétendent jouer un rôle de guides, de bien identifier le processus, qui à partir du choc et du déni, va conduire à l’acceptation et à l’engagement.

Il faut marteler que : « LA SEULE CHOSE QUI NE CHANGE PAS C’EST QUE TOUT CHANGE » pour que le citoyen accepte des mesures, qui vont bousculer les tabous et les idées reçues dans les domaines sensibles qui fondent le vivre ensemble.

Ne nous y trompons pas, le temps est fini ou des citoyens forgent des concepts, conçoivent des modèles, expérimentent des solutions, et laissent des « politiciens de métier » récolter dans les urnes l’attrait de telle ou telle mesure. Il est amusant d’entendre des gens qui ont prospéré toute une vie dans les couloirs de la politique, venir aujourd’hui vouloir laver plus blanc que blanc, pour donner la main et la voix au citoyen, en proximité.

Compte tenu de l’enjeux, territorial, économique et social, les prochaines régionales doivent être un moment fort, pour qu’une véritable force alternative citoyenne, propose des équipes neuves, en proximité et instruites par expériences vraies des particularismes locaux.

C’est au moins le vœu que nous formulons en cette fin d’année et à l’orée d’un exercice à haut risque, si l’on suit les « Cassandre » qui font leurs alliées des peurs collectives.

R HASSELMANN

vendredi 19 décembre 2014

CAP sur le RASSEMBLEMENT !



Le Président de la République plaide pour une démocratie participative, il trouve des charmes ignorés à la « conscience de la terre » (mieux qu’Écologie trop galvaudée) et entend placer l’Égalité au cœur de sa politique, pensant donner ainsi des gages d’orthodoxie à sa gauche.

Tout cela est bel et bon, tant se profilent des votes de rejet, ou des réflexes abstentionnistes dans une France crispée sur des positions politico-corporatistes d’un autre âge.
Concepteur il y a bien longtemps de l’écologie du collaborateur, ingrédient du management éthique cher a R. BRUHNES, nous pensons pouvoir utiliser les typologies de comportements et les « socio styles », pour trouver les bonnes réponses.
Notre démocratie a perdu de vue son fondement : Le pouvoir ultime doit être entre les mains du citoyen. Un citoyen autonome, capable de bon sens car conscient du sens commun.

Il faut donc formuler des propositions et mettre en œuvre la métamorphose de notre société, avec des mesures conçues et comprises par le plus grand nombre.
En effet, et là encore nous emprunterons à notre expérience managériale, une mesure n’a d’impact et de chance de s’imposer que si elle est perçue dans sa finalité par le citoyen.
Celui-ci va logiquement procéder à un arbitrage simple : Qu’est ce que j’obtiens pour ce que je donne ? Il s’agit du rapport entre le sacrifice consenti et le bénéfice retiré.

C’est notre démarche au moment ou nous savons qu’il faut revisiter notre modèle social, et interroger sans faiblesse, notre fiscalité, notre politique familiale, et autres solidarités intergénérationnelles (retraite, autonomie).

Le drame c’est que pour se maintenir, dans le cœur et les suffrages du citoyen, le « POLITIQUE » survalorise le bénéfice attendu, en brouillant les offres, et minimise les effets négatifs, en espérant les voir déportés ou ignorés.

C’est en cela que notre système politique « à la française » nécrose la démocratie et commande une approche novatrice par une citoyenneté active, que nous portons avec d’autres.
Il est urgent en effet d’obliger tous les impétrants à justifier de ses convictions et prétentions face a la collectivité, et à les calibrer à l’aune de l’intérêt collectif, de la justice et de l’équité. Cela nous conduira vers le consensus le plus large, sans exclure les minorités ou négliger la précarité. C’est l’instant ou les intérêts particuliers émergent et ou l’on apprécie l’ampleur de la lute des classes.

Vous comprendrez pourquoi, pour nous , le parti politique est un simple « instrument obligé » à la disposition du collectif. Nous sommes très loin du compte !
Le parti politique est l’outil de ses notables, organisant bal des égos, courants et chapelles, qui épuisent le militant, et donne la clé aux plus ambitieux, carriéristes, amoureux du pouvoir pour le pouvoir, et épris d’ambiance « florentine ».
Nous devons donc repenser notre organisation, en intégrant le fait qu’a l’heure des NTIC, le leader charismatique est vite contesté et qu’une vraie démocratie participative passe par la proximité. Un citoyen acteur dans sa cité c’est le meilleur vecteur d’un état social actif. Un État recentré sur une fonction stratège, qui expliquera que les régressions sur certains acquis sont compensées par de réelles contreparties pour le plus grand nombre.

C'est l'objectif de LIBR'ACTEURS qui a accepté de donner une nouvelle chance aux bonnes volontés en s'associant avec d'autres pour faire vivre cette ardente obligation, en lançant ce 13 décembre, un "CAP'RASSEMBLEMENT"

R HASSELMANN

mardi 9 décembre 2014

CITOYENNETÉ PARTICIPATIVE ? CHICHE !



Les réactions à ma récente contribution « Souvenez vous de L BLUM » me conforte dans l’idée que ce pays n’est pas perdu, car beaucoup font montre d’une grande lucidité.

A cet égard, on peut regretter que les commentaires, soient transmis sur mon @ personnel ou celui de LIBR’ACTEURS, privant ainsi beaucoup de leur pertinence roborative.
Permettez moi d’en tirer une forme de synthèse car le plus grand nombre vont dans le même sens, et doivent convaincre qu’il existe des solutions pour peut que l’on veuille bien regarder les choses en face.

Beaucoup ont entendu le Premier Ministre et ce sont étonnés du changement de ton. Le « Fier Sicambre » semble rentrer dans le rang, et n’est déjà plus une alternative crédible, dans la quête d’idées nouvelles, de personnalité neuve et de leader en capacité de rassembler.
Tout cela n’est pas bien grave, car il faut vraiment tout remettre à plat, en commençant  par le commencement, le cadre démocratique !

Sans qu’il soit besoin de parler de VI ème République, emportant une réforme constitutionnelle lourde, il suffit de lister les instruments disponibles et de voir en quoi ils peuvent servir à répondre aux réalités du monde en ce début de siècle.
Ces réalités sont de différents ordres, mais toutes convergent. Les nouveaux moyens de communication autorisent une citoyenneté active par le biais de conventions citoyennes, organisées en proximité et de référendums diligentés sur les sujets qui le méritent .Cela autorise une diminution drastique du nombre d’élus aux différents niveaux, avec les gains économiques attachés  et surtout la traçabilité de la responsabilité des décisions prisent, en vertu des mandats confiés.
Il est impératif, de mettre fin à un système verrouillé qui permet  à certains de vivre toute une vie, des subsides liés aux mandats électifs.
Moins d’élus, la fin de tout cumul des mandats, dans l’espace et le temps, à l’exception de celui de Conseiller Municipal de base, un statut de l’élu novateur, mettant fin aux régimes spéciaux de retraites, un vote blanc pris en compte autorisé par une dose de proportionnelle, autant de mesures simples  à mettre en œuvre rapidement.

Le citoyen aurait ainsi l’assurance que l’élu, porteur du mandat confié, l’exercera totalement et pourra en rendre compte devant ses mandants.
Nombreux s’étonnent  du « Stop and Go » de l’actuelle politique gouvernementale, illustrée de reculades ou de reprises dans tous les domaines. A cet égard un Ministre de l’Environnement qui découvre qu’un Préfet, qui interdit ……le bois de chauffage promulgue des « Cies » est le dernier exemple ubuesque prêtant à rire…ou à pleurer.

De fait  l’élu actuel porté par son parti, et les petits arrangements internes, n’a qu’une seule ambition être réélu en promettant tout et le contraire de tout .N’ayant aucune vision personnelle autre que celle de se maintenir, l’élu laisse la main à des mercenaires de la haute fonction publique qui préparent lois et règlements, circulaires et instructions d’application, en prise directe avec les intérêts corporatistes, en fonction des lobbies les plus performants, et des chapelles syndicales, plus ou moins influentes selon les départements ministériels.

Le lecteur admettra que cette question est un préalable absolu, et qu’il importe de prendre au mot un Président qui se fait l’apôtre d’une citoyenneté participative.
Les prochaines échéances cantonales et régionales vont fournir un parfait terrain de vérification.
Dans chaque canton, dans chaque région, les candidats devront être nouveaux, plus jeunes, non cumulards, et devront exciper d’un cursus personnel probant, en terme de vision, de culture sociale et de probité.

Est-ce beaucoup demander ?

R. Hasselmann

jeudi 27 novembre 2014

REMEMBER Léon BLUM !


Nous assistions hier, dans les locaux d’HEC a JOUY EN JOSAS, à une conférence organisée dans le cadre de la réhabilitation de la maison  « Léon BLUM » léguée à la ville par Jeanne BLUM, avec un cahier des charges simple, perpétuer le souvenir de L BLUM et développer des activités culturelles.

Dans un premier temps plus de 800 personnes ont assisté à la projection du documentaire « ETE 36, les premières vacances des français », du à GM BENAMOU et D MISSIKA, pour servir d’introduction à un débat au thème porteur : «  une politique des loisirs, hier , aujourd’hui demain ? ».
Thème porteur, au moment où le modèle social français vacille sur ses fondements, et où, dans le même temps, la France s’enorgueillit d’être la première destination touristique du monde et où les 35 heures ou l’ouverture des magasins le dimanche font débats.

Dans un tel contexte, les intervenants, à la conférence débat, et ceux conviés, à la suite au dîner de soutien réunissant plus de 400 convives, ont eu beau jeu de mettre en exergue la formidable actualité de L BLUM.
Réunir dans une même salle ou à une même table toutes les sensibilités politiques républicaines et humanistes a été le pari du Maire de JOUY en JOSAS et de la fondation du patrimoine.

Pari gagné, car les suites sont inscrites dans la logique citoyenne qui a émergé tout au long de la soirée. Pierre NORA, ami de Jeanne BLUM, a résumé BLUM en 3 items, qui doivent raisonner aujourd’hui aux oreilles de beaucoup de nos politiques qui confondent l’UTILE AVEC LE FUTILE, animés qu’ils sont que par une seule ambition, se maintenir au pouvoir, et/ou conserver les multiples mandats cumulés de longue date !

L BLUM c’était :
*Une grande vision humaine et politique !
*Une vraie culture personnelle pour autoriser une vision de politique culturelle ambitieuse !
*Une formidable dimension de probité et d’éthique !

Convenons qu’à l’aune de ces 3 points, qui paraissent être le minimum requis pour qui se croit apte à briguer un mandat, beaucoup de nos élus actuels, seraient piteusement recalés.
Laissons de côté, par charité chrétienne, l’aspect probité, honnêteté et éthique, le lecteur a assez d’éléments.
Attachons nous, aux 2 autres propositions.

Sommes nous surs que nos leaders politiques ont une vision ? Une vraie conviction personnelle, forgée par une réflexion intime qui ne soit pas alimentée par des mercenaires de la pensée, livrant en « KIT » des programmes frelatés. Il n’est qu’à retracer les cursus des impétrants pour constater que dans la grande majorité des cas on brigue un mandat, car on confond le suffrage universelle avec pôle emploi, car on s’ennui dans son travail, ou qu’il vous laisse de large « loisirs », ou encore pour « tromper » l’ennui d’une vie affective monotone !

Sommes nous surs par ailleurs de la culture d’un personnel politique, consanguin, qui fonctionne avec des grilles de lecture stéréotypées, et qui répugne à sortir des sentiers battus, pour ne pas être électoralement pénalisés, par des références culturelles qui ouvriraient d’autres voies.
La vraie culture qui permet, de construire la pensée et sa traduction, sans cadre formel contraint, qui fournit les bonnes références, et qui en résultante en tire la « substantifique moelle » !

Merci d’y réfléchir avec le souvenir de L BLUM !

lundi 13 octobre 2014

INSTITUTIONS : LE PREALABLE ABSOLU !


Si le jeu des campagnes électorales accapare encore l’attention au cours des prochains mois avec des cantonales précipitées et des régionales redoutées, il demeure que le besoin d’une vrai réflexion, profonde, sur le fonctionnement de nos institutions est un sujet tout aussi important pour les générations futures et une ardente obligation pour le citoyen acteur !

Car c’est bien le dysfonctionnement de notre démocratie qui met à mal la cohésion nationale et le sens du collectif, qui devraient pourtant guider la manière de conduire les affaires.

Modifier à la marge les institutions ne suffit plus ; il faut repenser notre démocratie.

Le bipartisme qui régit aujourd’hui notre vie politique ne respecte pas le pluralisme politique, et conduit à privilégier les arrangements tactiques aux véritables débats de fond.

Toute remise en cause profonde du système est ainsi rendue impossible.

Or pour que les français aient confiance dans le système, pour qu’ils se réapproprient la démocratie, il faut véritablement remettre ce système en cause et proposer des changements d’orientation majeurs :
  • Doter la France d’un régime strict de séparation des pouvoirs, fondé sur un rapport de force équilibré entre exécutif, législatif et judiciaire (une première en France pour ce dernier point).
  • Doter le Parlement de compétences plus fortes en matière d’élaboration de la loi, d’un véritable pouvoir d’investigation et d’enquête et d’un large pouvoir de contrôle de l’action de l’exécutif.
  • Supprimer au Président de la République le droit de dissolution du Parlement
  • Faire disparaitre pour le Parlement la possibilité de renverser le gouvernement

Ne pouvant plus contraindre le Parlement par la menace de la dissolution, l’exécutif devra au contraire expliquer et convaincre pour pouvoir bénéficier des crédits nécessaires et obtenir le vote des lois indispensables à l’exécution de sa politique.

L’exécutif de son côté, devra motiver ces décisions devant un Parlement plus fort, véritable responsable du contrôle de l’action politique.

Ces changements d’orientation dans le mode de fonctionnement de notre démocratie devraient s’accompagner d’une représentation nouvelle des citoyens et de la société civile, distincte de la représentation politique classique, tant par ses objectifs que par les moyens mis en œuvre.

C’est au prix d’une réflexion poussée sur ces nouvelles orientations, et de leur mise en œuvre, que les citoyens retrouveront confiance en la politique et en notre démocratie.

C’est là, a nos yeux, le principal enjeu des mois à venir, pour le bien de nos enfants et des générations futures, préalable absolu, pour autoriser les vraies réformes indispensables pour notre jeunesse, sa santé, son éducation, son emploi et sa sécurité !

Laurent PETITBON

jeudi 9 octobre 2014

"La Stratégie du Myope"



Depuis plusieurs élections présidentielles et notamment celles de 2007 et 2012, le citoyen s'est rendu compte de la pauvreté des Programmes Politiques et surtout de l'absence de vision de nos gouvernants.
Les défis majeurs mondiaux et nationaux sont pourtant là, à la connaissance de tout le monde. Prenons quelques exemples:
  • Changement climatique et les réfugiés climatiques
  • Augmentation de la population mondiale et les tensions que cela va engendrer sur l'agriculture, le logement, l'emploi, le développement des villes, la demande croissante en énergie, en eau, ...
  • Aller vers une économie alliant le mix énergétique, l'énergie verte, propre
  • Dans cette mondialisation, quel système éducatif, de santé, souhaitons nous ?
  • Quelle stratégie pour réindustrialiser la France ? l'Europe ?
  • Rôle de la France dans le Monde et au sein de l'Europe

A l'évidence aucun Homme politique, aucun parti ne sait ou ne veut mettre en place une vision globale, un sens de direction à horizon 10 et 20 ans, permettant la mise en place de stratégies économiques, sociales, éducatives, ..
 Or de nombreux pays dans le monde ont bâti des stratégies et un sens de direction clair.

Mes voyages professionnels notamment en Afrique, en Inde m'ont permis de constater que les Politiques au pouvoir ont tous défini une stratégie Économique allant dans le sens de la vision définie à Court, Moyen et Long terme. Ainsi le 1er ministre de Côte d'Ivoire a clairement expliqué sa vision guidant toute sa politique économique, visant à faire de son pays à Horizon 2020 un pays émergent !

D'autres pays bâtissent des visons communes. Ainsi 5 pays de l'Afrique de l'Est (Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda et Burundi) ont développé cette vision à horizon 2025 visant à créer un marché commun (sur le modèle Européen) et permettre ainsi le développement de cette zone géographique.
Le nouveau Premier Ministre Indien a notamment été élu sur son projet économique et sa vision de faire de l'Inde un nouveau Gujarat. (un État Prospère, en forte croissance, en industrialisation forte et des Universités de pointe et reconnues, ...).

Les classes politiques des pays Européens et notamment de la France ne regardent pas plus loin que le bout de leurs intérêts. Face à une population et à une société civile de plus en plus et de mieux en mieux informées, les Hommes politiques ne présentent aucune vision et aucun sens de direction.
Se sont ils posés les questions, ont ils réfléchi à tout cela. On ne les sent guider que par la prochaine élection ou réélection. Rien à l’horizon, A part quelques gesticulations médiatiques.
Beaucoup de temps perdu. L'Heure du Réveil a sonné depuis longtemps, mais personne ne bouge.
C'est bien dommage !!!!

Franck. NOURMAMODE

lundi 6 octobre 2014

Dans le mur en klaxonnant !

La société française est usée et sérieusement abîmée !
Usée par un personnel politique, consanguin, mu par une seule ambition, rester dans l’assiette au beurre le plus longtemps possible !
Usée par l’échec avéré de notre politique d’éducation, qui a abandonné les principes de base à  inculquer, pour permettre une construction collective ambitieuse compatible avec le monde nouveau !
Usée par l’égoïsme ambiant et par des successions de lâchetés et de démissions à tous les niveaux, famille, école, pouvoirs politiques, sociaux ou intellectuels !
Usée enfin et peut être surtout par des crédos d’un autre âge, tirés de notre cartésianisme et portés par une phraséologie éculée, dont le sens des mots, très loin de l’acte, est inconnu des générations actuelles.
Cela et plus encore conduit a l’abstention, a la défiance généralisée, et a des scrutins qui voient élire ici des vieux chevaux de retour, a la robe légèrement tachée, là de jeunes ambitieux, véhiculant des relents suspects dans les plis de la supposée fraîcheur !

La société se fissure car à trop ignorer les réalités, elle exaspère et lasse la patience et le vrai courage citoyen.

*Réalité de l’insécurité, qui touche inégalement la ville et la campagne, la ville bourgeoise ou la ville ouvrière, le travailleur qui prend le métro ou celui qui roule seule dans sa voiture ou celle de fonction. Ici le remède passe par le sens des règles et leur utilité, et à la suite, quand les règles sont connues, par une répression sans faiblesse.

*Réalité d’un capitalisme miné par une finance aveugle et impatiente, qui affiche jour après jour son arrogance. Le remède réside sans doute dans un contrôle des managements mercenaires, et une taxation forte des mouvements de capitaux d’opportunité.

*Réalité de citoyens surprotégés, dans un modèle social désormais intenable car non finançable .Il faut s’interroger calmement sur les statuts des fonctions publiques, hypertrophiées et crispées dans leur corporatisme. Il faut savoir que chaque fonctionnaire recruté, est une dette inscrite au grand livre de la dette publique, au moment ou celle-ci consomme prés de 100% de notre PIB !

*Réalité de l’intégration manquée qui voit des français issus d’immigrés, en 3eme génération, non intégrés par l’école,  l’emploi ou le logement et qui dérivent vers d’autres certitudes ! Une instruction civique renforcée s’impose, au même titre qu’une forte discrimination positive indispensable un temps.

*Réalité enfin d’une France de vieux, qui votent avec des réflexes « soixante-huitard », qui détiennent une sécurité matérielle et qui redoutent le jeune. Le citoyen retraité à par rapport au jeune le même comportement que le salarié du public par rapport a celui, autrement exposé, du secteur privé .La solution c’est peut être le droit de vote a 16 ans, ou des pondérations par collèges démographiques, pour gommer la sur représentation de nos seniors….dont je suis !


R .HASSELMANN


jeudi 25 septembre 2014

CONNIVENCES !



Pour l'auditeur attentif, le seul moment vrai de l'intervention d'un ancien président de la République, a été ce cri du cœur " être ministre de la république cela s'apprend........" à propos du menu dérapage d'un jeune Ministre "banquier".
Moment vrai car ce faisant, le candidat à la candidature rejoignait l'actuel Président de la République, balayant d'un revers de main l'utilité de Ministres issus de la vraie vie, aux motifs que la politique est un métier sérieux et trop compliqué pour qu'on le laisse......aux citoyens !

Circulez il n'y a rien à voir, il importe de rester entre nous, en jouant sur les peurs et l'ignorance du plus grand nombre, pour pouvoir continuer à plaisanter entre amis à la buvette de l'Assemblée ou du Sénat.

Nous avons créé LIBR'ACTEURS, forts de nos parcours, observations et analyses, pour rendre le citoyen acteur de son destin, empruntant à ARISTOTE, pour qui le citoyen doit être tour à tour gouvernant et gouverné. Nous avons dénoncé avec d'autres, le caractère pernicieux des partis politiques, machines à egos et à combines, lassant de plus en plus la bonne volonté et la conviction militante.

Nous avons forgé le concept de l'écologie citoyenne, et de la citoyenneté active, pour donner aux citoyens des clés de lecture, et une capacité d'exercice du libre arbitre, en dehors de la géométrie DROITE/CENTRE/GAUCHE, obsolète et entretenue pour le seul confort des vieux acteurs en place et des commentateurs complices.

Nous avons lu avec intérêt la saillie d'une ancienne Ministre socialiste, déléguée au grand âge, dénonçant l'absence d'expérience de la vraie vie, de la quasi totalité du personnel politique français. Elle préconise à l'électeur, avant de glisser son bulletin dans l'urne, de situer le parcours de l'impétrant pour éradiquer sans faiblesse les rejetons du système.
Sage conseil, qui va pénaliser lourdement les partis, ou les candidats sont avant tout des cumulards de mandats, des permanents politiques arrivés à maturité "supposée", des fonctionnaires en mal d'ascenseur social, voire quelques syndicalistes en quête d'une nouvelle vie!!!

Dans le même temps il conviendra de se méfier, de la floraison de mouvements et autres rassemblements, qui jouent sur l'effet d'aubaine, en affichant une volonté forte de donner les voix et ouvrir la voie à la "Société Civile", mais se révèlent animés par des politiques, cherchant une virginité ou un second souffle, dans les plis d'initiatives, portées par des citoyens de bonne foi.

Le pays a besoin d'une mobilisation des talents et des expertises, pour repenser notre cadre institutionnel, pour refonder notre modèle social, pour réfléchir à notre stratégie géopolitique, pour rendre à  l' Etat son rôle stratège, et le recentrer sur les vraies mission régaliennes. Ces missions qui sont celles de l'intérêt général......ce que le plus grand nombre est prêt à partager!

Pour piloter cela, avec une représentation nationale régénérée, il reste à identifier une personnalité solide et cohérente, qui ne serait pas, le produit d'un sectarisme partisan et dogmatique, ou le fruit d'une envie de  ……« REVENEZ-Y » !

dimanche 7 septembre 2014

INDEPENDANCE !!



Nous le savons tous depuis des années et même si on ne veut pas voir la réalité en face, la France est au bord du précipice. Depuis longtemps, l’automne est implanté en France avec son cortège de pluie, de vents, de temps maussades et incertains.
Sur le plan économique et social, tous les budgets sont en déficits, plus aucun indicateur n'est au vert.
Le système social est à bout de souffle, c'est la fin de l'état Providence.

Dans un papier précédent (datant de 2007), j'avais déjà évoqué ce thème. Face à cette situation, le citoyen acteur de son destin et responsable doit anticiper la fin de l'état providence .

Pour avoir cette indépendance, nous devons alors nous préparer et préserver dès à présent les
3 Capitaux majeurs:

- Capital Santé: prendre en mains sa santé, en pratiquant du sport, en surveillant
son alimentation, en faisant les check up réguliers.
le but est de se maintenir en bonne forme le plus longtemps possible, et de s'éloigner des maladies sérieuses (diabète,
cholestérol,...).
Il faut également savoir se soigner pour les maux du quotidien.
la "Bobologie" étant de moins en moins rembourser.

Une bonne santé tout au long de la vie permet de faire face aux
challenges de la vie, de bien vieillir.

- Capital Education: On ne gardera plus le même emploi tout au long de sa vie
professionnelle. Dans un monde mondialisé en perpétuel
changement, l'acquisition de nouvelles connaissances et
compétences est la base nécessaire pour la flexibilité et le
maintient de son employabilité.
Le citoyen, acteur de son destin, doit donc se montrer volontaire
pour s'accaparer le life long learning. Les entreprises doivent
absolument former leur collaborateurs pour l'acquisition de
nouvelles compétences.

- Capital Financier: Le citoyen acteur ne doit plus compter sur l'Etat Providence.
L'incapacité et l'impossibilité de l'Etat de faire face à ses
devoirs met en péril le bien être de chacun. La baisse inéluctable
des remboursements médicaux, des prestations sociales, des
retraites, impose au citoyen d'être responsable et de se donner
les moyens de ne plus dépendre des prestations. Il faut anticiper
ces aspects financiers avec clairvoyance. Il y a de nombreux
moyens pour y parvenir, que je détaillerais dans un prochain
billet.

Le citoyen doit donc se prendre en mains de toute urgence et de tout mettre en œuvre pour conquérir son indépendance et pour préserver, renforcer et développer les 3 Capitaux.

Franck. NOURMAMODE
 

lundi 1 septembre 2014

LA ROCHELLE …….LES SOCIALO-FOLIES !


Les universités d’été du PS viennent de plier leur chapiteaux ou leurs multiples chapelles à courant d’air, et chacun aura trouvé dans l’auberge « ibérique » bien achalandée ce qu’il venait y chercher, sorte de FRANCO-FOLIES chères à JL FOULQUIER..

En cela, le PS ne déroge pas aux certitudes des partis épris de centralisme démocratique, qui continue à faire comme si. Partis cadenassés par les apparatchiks et les écuries et courants, les ambitieux persuadés de leur destin messianique et autres petits courtisans, qui viennent chercher dans les appareils un ascenseur social, que leurs menus mérites leur interdit dans la vraie vie !Partis minés par des rivalités et antipathies, qui se révèlent au grand jour et à bicyclette !!!

Pendant ce temps, la cote de l’exécutif continue à baisser, pendant ce temps 87% des français crient leur défiance vis-à-vis du personnel politique, qui est encore plus honni que le syndicaliste ou le journaliste, pourtant déjà largement « habillés pour l’hiver » ! Pendant ce temps, l’abstention grandit et les votes extrêmes servent de refuges.

Alors me direz vous, quel remède, et à quoi cela tient-il ?

LIBR’ACTEURS, travaille sur la régénération démocratique depuis de longues années, et pratique systématiquement le « micro-trottoir » ici et là. Nous en tirons la conviction que la cause première de cette désaffection croissante, tient au manque d’informations claires du peuple, à son manque d’éducation économique de base, et a la fâcheuse tendance qu’ont les politiques, les syndicalistes et les médias, a faire de la rétention de données ,a arranger les résultats dans le sens qui les arrange, et comme nous l’avons souvent dit à donner a croire que la France peut avoir raison contre la terre entière.

Les exemples foisonnent qu’ils tiennent à la performance de notre éducation nationale, aux caractères « représentatif » de nos syndicats, et bien sur a notre capacité a résorber notre déficit budgétaire……sans juguler notre dépense publique improductive !

Il nous paraît donc très urgent d’œuvrer dans 2 directions, si l’on veut faire comprendre et accepter par le plus grand nombre les efforts qu’il va falloir consentir, et qui de toute manière vont nous être imposés a court terme.

Dans un premier temps il faut ouvrir les mécanismes économiques au plus grand nombre, en vulgarisant le propos par le biais notamment de la mobilisation des grands médias audiovisuels. Les mécanismes peuvent être expliqués, leur interdépendance démontrée, et l’utilité de telle ou telle mesure éclairée à l’aune d’obligations collectives .Ainsi instruit le peuple pourrait resituer les vraies responsabilités et les vrais pouvoirs et ne pas se tromper de bouc émissaire. Il comprendrait ainsi que désormais la globalisation mondiale, a réduit mécaniquement l’influence de la France, que la robotisation de la finance sans frontière rend les marchés plus puissants que les états et qu’une nouvelle forme de comportement dans nos modes de productions et de consommation est la seule réponse valide !

Dans le même temps, à l’heure du « peuple connecté » il faut ouvrir les bases de données (data) au plus grand nombre, pour impliquer tous ceux qui le souhaitent et ne pas se cantonner dans un petits cercles de « sachant ».

Nous pensons que l’accès a toutes les données permettrait des conventions citoyennes de proximité fécondes, mais surtout la puissance innovante de l’initiative individuelle, viendrait challenger utilement les visions consanguines de corps intermédiaires dépassés. La vraie démocratie de proximité est possible, c’est d’elle qu’émergera demain une nouvelle race de citoyens, qui acceptera de porter pour un temps, les reformes courageuses que la majorité « silencieuse »est prête à accepter. La seule consolation est peut être de se dire qu’il est heureux d’avoir un gouvernement social libéral, pour préparer autre chose ! Mais social libéral, libéral social, social démocrate, ou crypto gauchiste, foin de sémantique, agissons !


R HASSELMANN (31.08.14)

Crédit Photo :Marylène EYTIER