Dans ces temps troublés par des gesticulations colorées, la
pratique du terrain, comme l’analyse des phénomènes, conduit à un maître mot
PREVENTION !
Que ce soit en matière de santé, de dérèglement climatique
et de mix-énergétique, d’éducation nouvelle, d’Europe et même et surtout de
démocratie participative, autant d’items qui font l’actualité, un maitre mot LA
PREVENTION, et son vecteur premier la pédagogie.
Pour illustrer le propos, arrêtons-nous sur la réforme de
notre système de santé, qui crée l’émoi tant la récente loi, par son opacité ne
laisse rien augurer de bon.
Voilà un domaine, la SANTE, ou la prévention devrait être
regardée, comme essentielle, ardente obligation, qui avec le temps révèlera un
formidable retour sur investissement. Elle est le bien le plus précieux de
l’individu et figure au rang des priorités citées, alors que le Grand Débat
l’occulte largement dans ces questions. Elle et surtout, quand on parle de
SANTE PUBLIQUE le socle et le lien incontournable.
Cette prévention en santé mise en œuvre systématiquement,
dès que possible, est seule de nature à répondre aux couts des soins liés aux
progrès technologiques et au vieillissement de la population.
S’il est des maladies que l’on ne peut malheureusement pas
prévenir, le plus grand nombre lié à notre environnement professionnel,
géographique à nos comportements et addictions peut être éviter gommant les
couts liés.
Qui dit prévention dit exactitude du diagnostic sur les
causes des maladies, et on peut regretter que les textes en gestation occultent
cette dimension.
C’est ici que toute l’actualité identifiée supra révèle son
étroite imbrication. Au moment où est publié un plan ENERGIES CLIMAT frileux et
rétrograde, la PREVENTION questionne tout l’environnement. C’est ici que nous
devons parler de prévention primaire, au sens premier, le plus tôt possible,
dès la maternelle, mais aussi en termes de facteurs de risques. Ainsi
l’environnement social et professionnel, mais aussi géographique, pour ne pas
dire géopolitique, est convoqué.
Cette approche montre à l’évidence qu’il y a urgence à
imaginer une instance « omnipotente », sui generis, et transversale,
qui s’imposerait à toute autre, et aurait pour mission LA SANTE PUBLIQUE au
sens le plus large, physique et mentale, sanitaire et sociale.
Ce pourrait être la vocation nouvelle et future, d’un
Conseil Economique et Social repensé
R HASSELMANN