dimanche 25 octobre 2020

JE NE SAIS QU'UNE CHOSE.....



Je ne sais qu’une chose c’est que je ne sais rien ! Cet aveu, qui fonde le doute socratique mĂ©riterait d’ĂȘtre mis en lumiĂšre au moment ou notre civilisation, notre rĂ©publique, notre art de vivre se trouvent menacĂ©s, et oĂč il reste encore de beaux esprits pour accepter l’intolĂ©rable.

Qu’il soit simplement permis Ă  un citoyen d’apporter sa modeste pierre Ă  la rĂ©flexion, Ă  l’aune d’une vie de chrĂ©tien, persuadĂ© que dieu est un concept subtil, et que les interprĂ©tations faites par les diffĂ©rentes religions qui s’en revendiquent sont Ă  prendre avec prudence.

Certains le savent, j’ai eu la chance d’avoir comme professeur de philosophie, Robert BOURGNE, actuel directeur de l’institut ALAIN, qui m’a permis de lire ce philosophe, professeur de la lignĂ©e de ceux qu’on aime. ALAIN qui disait SAVOIR c’est SAVOIR qu’on sait, ou encore LA BÊTISE DES HOMMES est de critiquer l’originalitĂ© des autres.

Au moment oĂč nous devons impĂ©rativement former et Ă©duquer notre jeunesse, il serait judicieux de se redonner ALAIN, persuadĂ© que pour instruire il faut connaĂźtre l’enfant et que c’est en l’instruisant qu’on le connaĂźt car sa vraie nature va Ă©clore par la lecture des auteurs, l’Ă©tude des langues, l’approche des sciences.

Dans le mĂȘme temps, il faut penser Ă  SOCRATE, en inculquant la culture de l’esprit critique, celle de l’irrĂ©futable pour dĂ©busquer les assertions infondĂ©es cheval de Troie de tous les fanatiques, totalitaires et prĂ©dateurs. C’Ă©tait le crĂ©do de S PATY, mort car des fanatiques obscurantistes, manipulent les esprits, et s’arrogent le droit d’appliquer la peine de mort dans un pays qui l’a abrogĂ©e !!

LIBR’ACTEURS s’est donnĂ© pour objectif de rendre le citoyen acteur de son destin, cette ambition est nĂ©e, sur le constat d’un dĂ©ficit criant de notre rĂ©alitĂ© dĂ©mocratique. Cela reste d’actualitĂ© face aux menaces qui pointent et aux manipulations Ă  redouter. Nous apporterons notre pierre a toutes initiatives qui prĂ©tendra affirmer que la FRANCE a des valeurs, une culture, une gĂ©ographie, un climat parfaitement identifiable ……c’est Ă  prendre ou Ă  laisser !

R HASSELMANN

 


 

 


 

lundi 5 octobre 2020

UNE POLITIQUE DE SANTE PUBLIQUE DOIT ELLE ARBITRER ENTRE DEUX MAUX?


Le week-end dernier, deux tribunes (parmi de nombreuses autres) ont retenu mon attention. Elles portaient toutes deux (comme de nombreuses autres) sur le seul sujet qui nous prĂ©occupe en ce moment, la gestion politico-scientifique de l’Ă©pidĂ©mie de Covid-19. L’une demandait un confinement de 20 jours en dĂ©cembre pour stopper le virus, et passer de bonnes fĂȘtes de fin d’annĂ©e. La seconde invitait Ă  accepter le risque modeste d’ĂȘtre contaminĂ© car la politique actuelle crĂ©erait davantage de problĂšmes de santĂ© qu’elle n’en rĂ©sout. Les auteurs de la premiĂšre sont Prix Nobel d’Economie. La seconde est l’oeuvre d’un neurochirurgien, chef de service dans un grand hĂŽpital parisien. Deux analyses on ne peut plus opposĂ©es, deux analyses reflets de l’immense dĂ©sordre et dĂ©sarroi dans lesquels nous plonge la situation prĂ©sente.

Aux prix Nobel, le Ministre de la SantĂ© s’est senti obligĂ© de rĂ©pondre. Il ne fait pas de “plans sur la comĂšte” mais “se projette au jour le jour avec [ses] batteries de chiffres”.

Est-ce trop demander d’attendre d’un Ministre une hauteur de vue qui lui permettre de penser une politique Ă  moyen/long terme ? Ou qu’il prenne du recul face Ă  la “batterie de chiffres” ? En temps d’incertitude, moins on peut prĂ©voir, plus il faut projeter. Et revenons sur ces chiffres qui semblent eux-mĂȘmes sources de bien des confusions….

Reprenons les ensemble. Celui qui est supposĂ© nous Ă©clairer tous les matins, mais peut-ĂȘtre nous Ă©blouit, est le nombre de “cas positifs”. Autour de 12000/j depuis une semaine. Leur signification fait l’objet d’une forte controverse depuis un article publiĂ© dans le New-York Times, “checkĂ©” et validĂ© pour l’essentiel par la presse française. Un “cas positif” ne serait pas malade (ni contaminant) dans 90% des cas ! En effet, selon les modalitĂ©s techniques pour rĂ©vĂ©ler la prĂ©sence de matĂ©riel gĂ©nĂ©tique viral, le fait d’ĂȘtre positif ne rĂ©vĂšlerait que le fait d’avoir Ă©tĂ© en contact avec le virus, ou d’avoir Ă©tĂ© malade et guĂ©ri et bien sĂ»r d’ĂȘtre malade. Cette situation avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© pointĂ©e par quelques mĂ©decins inquiets de ne pas avoir de prĂ©cisions des laboratoires sur ce point. Au final, ce nombre des “cas positifs” ouvre trop d’options pour en faire une source lĂ©gitime de nouvelles rĂ©glementations.

Demeurent les hospitalisations, rĂ©animations et dĂ©cĂšs. Souvenons-nous qu’en mars, de nombreux articles pointaient un manque de respirateurs et donc de lits adaptĂ©s au traitement nĂ©cessaire aux infections pulmonaires. Il Ă©tait question Ă  l’Ă©poque de 7000 lits. La menace de voir dĂ©bordĂ© la capacitĂ© d’accueil hospitaliĂšre fut dĂ©terminante dans la mise en place du confinement. Le gouvernement a-t-il tirĂ© les enseignements de cette crise ? Accru le nombre de lits adaptĂ©s en hĂŽpital public ? Ou, a minima, s’est-il mis en capacitĂ© de s’appuyer sur les cliniques privĂ©es qui avaient Ă©tĂ© laissĂ©es de cĂŽtĂ© au printemps ?

Les courbes et autres graphiques indiquant le nombre d’hospitalisations et d’entrĂ©es en rĂ©animation marquent une augmentation dĂ©but septembre et une stabilisation depuis. Sans minimiser ce que cela implique pour les personnes concernĂ©es, force est de constater que les patients sont beaucoup moins nombreux qu’au printemps. Et les dĂ©cĂšs aussi.

Et là se pose la question des arbitrages de la politique de santé publique. En effet, des bruits faibles mais récurrents essaient de se faire entendre depuis plusieurs mois. Médecins généralistes et spécialistes ont pointé à plusieurs reprises que nombre de malades chroniques (19 millions en France) suivaient moins bien ou interrompaient leur traitement, avec des conséquences évidemment dommageables à moyen-long terme.

Dans le mĂȘme temps, le confinement et ses consĂ©quences ont durement frappĂ© les plus (Ă©conomiquement) modestes d’entre nous. L’Insee indique ainsi que 30% d’entre eux ont vu leurs revenus se rĂ©duire. Or, il est connu depuis longtemps que la pauvretĂ© a des consĂ©quences directes sur la santĂ© et la situation sanitaire des personnes. Le Secours Populaire compare la situation Ă  l’aprĂšs seconde guerre mondiale et prĂ©cise que 45% de ceux qui le sollicitent lui Ă©taient inconnus.

Une nouvelle tribune de mĂ©decins et scientifiques demandent une autre politique de santĂ© publique. Faute de comprendre les motivations du gouvernement, certains Ă©voquent des chiffres manipulĂ©s, un chantage au financement public de l’hĂŽpital, … La dĂ©fiance s’installe, peut-ĂȘtre durablement dans la sociĂ©tĂ© française.

Comme un reflet de notre malaise collectif, la politique de santĂ© publique ne fait l’objet d’aucun dĂ©bat dĂ©mocratique. Aucune force politique supposĂ©e ĂȘtre dans l’opposition ne questionne la majoritĂ© sur les fondements de ce qui est dĂ©cidĂ© dans un quasi Ă©tat d’urgence permanent. Comment est-ce possible qu’aucune autre approche de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral n’Ă©merge de nos reprĂ©sentants Ă©lus et de leurs partis ? C’est dire la faiblesse de notre dĂ©mocratie….

Il est temps de regarder avec raison et objectivitĂ© les coĂ»ts et avantages de la politique de santĂ© publique menĂ©e. Peut-on accepter un risque modeste d’ĂȘtre contaminĂ© si c’est la meilleure façon d’Ă©viter des drames plus importants ? La population française a montrĂ© sa capacitĂ© Ă  se discipliner. Parions qu’elle peut aussi entendre un dĂ©bat intelligent, contradictoire et sincĂšre sur des choix, mĂȘme douloureux, Ă  faire. La question est aujourd’hui qui est en capacitĂ© de dĂ©battre ?

Eric LAFOND


 

mardi 8 septembre 2020

FESTIVALS,UNIVERSITES

 


L’Ă©poque est aux festivals contrariĂ©s par le COVID et aux universitĂ©s de rentrĂ©e en tous genres perturbĂ©es par les ambitions inavouĂ©es, les frilositĂ©s de certains et les outrances traditionnelles d’autres.

Le plus grave est ailleurs, car pour 2021 et 2022 une nouvelle fois le pays ne semble pas avoir compris. LIBR’ACTEURS dĂ©nonce depuis des annĂ©es une dĂ©mocratie cadenassĂ©e par des partis politiques confis de certitudes, enfermĂ©s dans des fonctionnements dĂ©passĂ©s et d’autres corps intermĂ©diaires qui n’ont de reprĂ©sentatifs que le nom.

La dĂ©mocratie française fonctionne comme les « CLOSED SHOP » des syndicats britanniques, ou l’accĂšs Ă  une profession Ă©tait interdit Ă  ceux qui n’avaient pas la bonne carte. Difficile Ă  de nouveaux talents dĂ©pourvus d’appuis de se faire entendre. Il est urgent d’entendre et de fĂ©dĂ©rer les initiatives novatrices et de dire aux partis politique que leur temps est fini, et que le pouvoir qu’ils s’octroient de dire qui sera candidat et qui ne le sera pas n’a plus de sens.

La vraie dĂ©mocratie c’est celle qui vit dans le bĂ©nĂ©volat et l’engagement associatif. Le COVID et les sĂ©quelles Ă©conomiques et sociales engendrĂ©es conduisent tout un chacun Ă  se poser des questions.

Quelle place doit tenir le citoyen de base, quels services mĂ©ritent effectivement le label « service public », quelles sont les limites des pouvoirs locaux de proximitĂ©, pour ne pas nuire Ă  certaines souverainetĂ©s qui permettent de faire Nation.

Il est encore temps et urgent de mobiliser la vitalitĂ© citoyenne pour dĂ©gager des consensus indiscutables sur les vraies prioritĂ©s. Outre la santĂ© qui a conduit LIBR’ACTEURS Ă  cofonder l‘INSTITUT-SANTE (www.instituit-sante.org), il semble qu’une nouvelle donne constitutionnelle, un cadre social en phase avec l’Ă©volution dĂ©mographique, la redĂ©finition des missions rĂ©galiennes de l’État, la remise a sa place d’un capitalisme patient et vertueux, ou encore la redĂ©finition d’une UNION EUROPÉENNE dans ses frontiĂšres et ses ambitions, constituent des axes porteurs.

Il convient donc de trouver le meilleur vecteur pour faire vivre, ces dĂ©bats en proximitĂ©, tiers de confiance reconnu, de nature Ă  permettre une centralisation et livrer des consensus les plus larges.

Le cadre communal, adossĂ© au cadre associatif, peuvent rĂ©pondre Ă  cet objectif. PrĂ©alable au choix des managers Ă©lus qui piloteront ces changements sous le contrĂŽle de reprĂ©sentations citoyennes, cette ambition n’a que faire des jeux de partis et petites ambitions personnelles !

R HASSELMANN.

« LIBR’ACTEURS »

             Pour un citoyen acteur de son destin !

 

 

 

samedi 15 août 2020

LE BON SENS......

 

 

 


Le bon sens est la chose du monde la mieux partagĂ©e selon DESCARTES, sur cette base la France cultive le doute, et une sorte de frustration individuelle et collective permanente, laissant la porte ouverte, a tous les charlatans !

La variĂ©tĂ© des Ă©changes et analyses produite par le « panel » LIBR’ACTEURS conduit Ă  constater qu’il est urgent de savoir de quoi l’on parle. En ce sens, aprĂšs E MORIN, B CYRULNIK, a le mĂ©rite de prĂ©ciser les choses, en distinguant CRISE et CATASTROPHE. Une fois la crise passĂ©e tout redevient comme avant, alors que la catastrophe gĂ©nĂšre un tel bouleversement (StrĂ©pho/Tourner, renverser) que plus rien ne sera comme avant !

Nous avons connu des crises Ă©conomiques, sociales, ou des crises liĂ©es a nos valeurs, nous vivons avec le COVID, une catastrophe Ă  l’Ă©chelle planĂ©taire, qui agit comme un cruel rĂ©vĂ©lateur dans de trĂšs nombreux domaines. Le monde, la France, l’UE ne peuvent plus continuer comme avant, il importe donc de faire des constats lucides, de poser le diagnostic et de chercher les bonnes rĂ©ponses.

Cela nous ramÚne au BON SENS, de maniÚre a ce que nos futurs choix collectifs, démocratiques soient les plus éclairés.

Il est en effet primordial, d’engager un formidable effort de pĂ©dagogie, pour faire de l’information du plus grand nombre un objectif dĂ©mocratique prioritaire. D VOLTON Ă©crivait rĂ©cemment, et Ă  juste titre, que la puissance technologique, qui confond vitesse et vĂ©ritĂ©, doit ĂȘtre regardĂ©e avec prudence, le cartable Ă©lectronique ne remplacera jamais le maĂźtre et le lien humain.

Il va donc falloir expliquer, Ă  partir de donnĂ©es et de chiffres incontestables et vĂ©rifiĂ©s, pourquoi, nos services publics ont failli ici ou lĂ , pourquoi il est urgent de repenser l’Europe, pourquoi il faut refuser des GAFAM, qui font commerce de tout et de rien, et qui se posent en passage obligĂ© des donnĂ©es de nos libertĂ©s et de notre santĂ© !

Vaste chantier, mais passionnant et salutaire pour l’avenir de nos enfants et petits-enfants.

R HASSELMANN