dimanche 13 décembre 2020

VOUS AVEZ DIT REGALIEN?

 


 Dans le cadre des travaux engagés par l’INSTITUT SANTÉ (www.institut-sante.org), j’ai été amené à préciser notre objectif pour la mise en place d’un système de santé ambitieux, mariant à la fois le rôle et la place du citoyen, et une forme de remise a plat de la gouvernance du système.

A la suite de ma participation à une Visio-conférence initiée par l’INSTITUT PASTEUR LILLE, j’ai repris l’idée qu’il importait de préciser le rôle d’une médecine des modes de vie et donner à un Ministère de la santé revalorisé, une vraie mission régalienne, intégrant l’environnement et les sports et en créant un secrétariat d’État dédié a la SANTÉ PUBLIQUE, délégué interministériel soulignant l’importance de l’enjeu et les buts à atteindre.

A ma grande surprise cette préconisation a suscité et suscite encore des très nombreuses réactions.

Il m’est notamment reproché une démarche liberticide, car sous couvert de sante publique, et d’une mission régalienne affirmée l’État va pouvoir interdire de fumer, de boire ou  de jouer au poker. Addictions qui nuisent à la santé !

D’autres m’invitent à revoir mes leçons au motif que nos institutions précisent ce qui est régalien, donc relevant du seul pouvoir de l’État.

On y trouve la sécurité, intérieure et extérieure, la justice et le droit, le pouvoir monétaire, et enfin celui de lever l’impôt pour alimenter le budget de L’État. La santé publique ne peut être élevée à ce niveau. J’ai la faiblesse de penser que ce serait une bonne chose. L’État impulserait une action forte d’éducation et de prévention et pèserait sur le comportemental et les addictions. Cela paraît logique dès l’instant ou le denier public, par le biais de notre sécurité sociale est sollicité, par des citoyens qui se veulent libres et acteurs mais ne vont pas au bout de cette revendication.

Cette question va faire l’actualité dans le cadre des obligations vaccinales liées au COVID Il parait pourtant simple d’affirmer que la vaccination ne sera ni obligatoire, ni facultative, mais elle sera requise pour certaines activités et usages ou déplacements. Les gardiens des libertés prompts à se poser en victimes devraient pourfendre le permis de conduire, celui de chasser. Les mêmes pourtant se désolent d’une démocratie abîmée par trop de votes irresponsables, a quand le permis de voter ?

Une santé publique régalienne, ne fait pas obstacle à la fin du jacobinisme sanitaire au contraire.

Une santé publique d’un État moderne c’est un processus créant les conditions d’un exercice au plus prés du terrain, en donnant les moyens financiers et humains, a une gouvernance régionale de proximité associant les acteurs, Citoyens et les professionnels de santé de la ville et de l’hôpital.

R HASSELMANN

 

mercredi 25 novembre 2020

PRINCIPE DE PRECAUTION.

 



A l’heure où l’écologie politique essaye de briser son « plafond de verre », en structurant ses propositions, ambitions et alliances potentielles, l’actualité met en vedette l’un de ses principes fondateurs.

La pandémie qui bouleverse le monde conduit, entre autres, à la course aux vaccins et donne lieu à toute une série de réactions et commentaires. L’allocution présidentielle de ce 24 novembre, va alimenter les débats. La vaccination contre le COVID ne sera pas, pour le moment, obligatoire. Cela devrait donner le temps à l’INSTITUT PASTEUR de rattraper son retard vis-à-vis de PFIZER, MODERNA ou autres et de livrer son vaccin tricolore, qui aurait coché toutes les bonnes cases.

L’institut respecte en fait toutes les phases, et ne joue pas à la roulette russe. Ainsi, la phase de test sur des cobayes humains n’est initiée qu’à la suite des résultats connus sur les cobayes animaux.

Les concurrents ont éludé cette hiérarchie, pour gagner du temps. Ce faisant ,ils ne respectent pas les normes imposées à un laboratoire français, dont on dira qu’une nouvelle fois il se trouve pénalisé par l’excès national d’amour pour les normes et réglementations tatillonnes.

A bien y regarder, ce constat met en lumière le principe de précaution, qui s’applique à 2 domaines notamment l’Environnement et la SANTÉ. Apparu au grand jour avec la charte de RIO en 1992, le principe de précaution a droit de cité en notre constitution, avec la charte de l’environnement, qui enjoint aux autorités, en vertu du principe, ; de mettre en œuvre des mesures PROVISOIRES et proportionnées pour parer à un dommage éventuel.

Tout est dit, l ’INSTITUT PASTEUR travaille pour un vaccin fiable, mais est-ce un traitement provisoire ? Si la réponse est NON, le débat sur le caractère facultatif de la vaccination prend tout son sens et nous sortons de la « précaution » vis-à-vis d’un risque potentiel, pour parler de « prévention » contre un risque avéré.

Le taux d’adhésion à la future vaccination nous dira, alors, si le caractère facultatif de celle-ci est une bonne option surtout si l ’INSTITUT PASTEUR livre un vaccin performant et totalement fiable.

R HASSELMANN

dimanche 15 novembre 2020

DEMOCRATIE DU BIEN COMMUN

 

 


L’actualité sanitaire et sociale très préoccupante, se révèle être un formidable révélateur de la réalité de notre démocratie. Sur un thème, la santé de tous, considéré à juste titre, comme le plus grand dénominateur commun, il est étonnant de relever la variété des tonalités et positions.

La santé est considérée comme le bien essentiel de l’individu, sans elle toute activité est impossible ou amoindrie. L’actualité sanitaire démontre que la santé est nécessaire au travail et partant à l’économie, il devrait dès lors y avoir consensus total sur la politique à mener, c’est loin d’être le cas !

Ce constat doit conduire à une prise de conscience, notre démocratie, les orientations proposées et nos relais de communications sont à revisiter.

En vue des prochaines échéances électorales, il est particulièrement désolant de constater que la majeure partie des acteurs n’a toujours « rien compris au film ! ». Pour preuve les gesticulations des partis politiques, voire des syndicats corps intermédiaires d’un autre monde ! Pour emprunter à E MORIN, il ne s’agit pas de révolution, mais d’une naturelle métamorphose qui touche un corps vivant, l’humanité et en sons sein notre collectivité nationale.

Le parti politique est mort, il faut donc construire un autre instrument d’expression de la volonté de la population. Cela conduit à visiter les différents moyens de traduction pour que le plus grand nombre s’approprie, porte et développe le menu et les objectifs fixés. Cela ne peut s’accorder avec le jacobinisme et les consanguinités intellectuelles qui montrent, jour après jour leurs limites. De fait au même titre qu’il ne peut y avoir de véritable intelligence artificielle, il ne peut exister de démocratie pilotée par des partis.

Il est urgent désormais de concevoir une démocratie en phase avec le siècle et les nouvelles technologies qui permettent de partager les informations et données, et surtout de mieux identifier les attentes réelles de la population.

Ainsi, si l’on admet que la santé est la première attente de la population, un vrai projet de démocratie nouvelle, doit s’attacher à bâtir un menu qui pointe les principaux déterminants de santé, que sont, la sécurité, l’éducation, l’emploi et le logement. Quatre thèmes précis et parlant, pour servir de piliers, susciter le débat, pour que demain renaisse un ÉTAT stratège, en charge de veiller au respect des choix issus de la proximité et de la réalité du terrain.

Ainsi naitra une démocratie assisse sur la recherche permanente du bien commun, sur l’évaluation sans faiblesse des réponses apportées et l’adaptation au fil du temps, nourrie des innovations quotidiennes repérées ici ou là.

A l'heure ou beaucoup s'approprient l'image du Gl de GAULLE et ou le gaullisme social n'a jamais trouvé autant d'émules et fervents serviteurs, il serait bien de simplement se souvenir qu'il existe une belle forme de démocratie dite CATALYTIQUE appropriée désormais aux attentes, pour se substituer à la hiérarchie bureaucratique centralisée.

R HASSELMANN

 

 

 

lundi 9 novembre 2020

LE NUMERIQUE ALIMENTE LA CRISE!




N’en déplaise à Monsieur le Secrétaire d’État en charge de La Transition Numérique et des Communications Électroniques, la crise actuelle, est bel et bien, aussi numérique.

Les efforts fournis pour rassurer les petits commerçants et autres TPME, l’appel quasi immédiat aux acteurs du secteur lors de la 1ère vague ne changeront en rien un état de fait qui trouve ses racines dans des décennies de mauvais choix et d’ignorances, volontaires ou non. Le récent exemple du Click & Collect est une énième démonstration de l’inculture numérique à la Française.

Ce nouveau mode d'approvisionnement génère les files devant les magasins, pour la récupération des commandes, mais aussi du fait de petits malins, qui scrutent les vitrines, et enclenchent le CLICK....sur place !

On entend depuis le début, bon nombre de spécialistes, journalistes, économistes et autres « sachant » assurer que cette crise est la mort du petit commerçant au profit des grandes enseignes et autres prédateurs du type Amazon qui profitent des attaques, comme publicité...gratuite.

A qui la faute ?

A la TPME qui a négligé sa communication et les outils numériques depuis trop longtemps parce que « pas prévu au budget »

Aux institutions bancaires et aux acteurs de l’aide à la création d’entreprise qui négligent encore et toujours la question du numérique et qui qualifient d’utopique tout business plan qui propose d’investir à minima 10% d’un CA annuel dans l'internet dédié à la communication digitale.

Aux Pouvoirs Publics et en particulier l’Éducation Nationale qui ont trop longtemps ignoré la place de l’informatique dans les matières essentielles à enseigner.

Aux professionnels de l’informatique enfin car ils profitent de ces états de fait et de la méconnaissance générale publique pour faire tourner de petits business au détriment de la qualité et l'efficacité pour le plus grand nombre.

Une nouvelle fois, le jacobinisme centralisateur français a refusé de donner la main à la proximité.

Il aurait fallu une réelle volonté politique de proposer des solutions en créant des places de marché numériques aux couleurs d'une région, d’un département, d’un canton peut-être, qui auraient regroupés les commerçants et autres vendeurs du secteur proposant leur marchandise aux populations locales.

Un constat les entreprises "agiles" en informatique ont vu leurs CA grossir confortablement depuis Avril 2020, et cela concerne aussi de petits acteurs.

Dès lors au moment où l’État veut faciliter l’accès du petit commerce à l’e-commerce pour modifier nos habitudes d'achat à l’aune de la sécurité sanitaire, au moment où la France entend être moteur d'une souveraineté numérique européenne, il faut aller plus loin que des "offres labellisées", en instituant une véritable mission numérique de "salut public".

Tout le monde y gagnera.

Le citoyen qui pourra enfin faire travailler des commerçants locaux   rendus visibles, identifiables et joignables, les professionnels du numérique qui profiteront des appels d’offres locaux et des retombées médiatiques, les collectivités puisque certaines entreprises ne baisseront pas le rideau, les pouvoirs publics avec le maintien voire la création d'emplois.

Seul le secteur du transport de colis verra ralentir son embellie, mais une vraie mission numérique, donnant la main aux régions et à la proximité citoyenne mérite de voir le jour. 

 

Julien HASSELMANN  (06.01.71.04.93)



dimanche 25 octobre 2020

JE NE SAIS QU'UNE CHOSE.....



Je ne sais qu’une chose c’est que je ne sais rien ! Cet aveu, qui fonde le doute socratique mériterait d’être mis en lumière au moment ou notre civilisation, notre république, notre art de vivre se trouvent menacés, et où il reste encore de beaux esprits pour accepter l’intolérable.

Qu’il soit simplement permis à un citoyen d’apporter sa modeste pierre à la réflexion, à l’aune d’une vie de chrétien, persuadé que dieu est un concept subtil, et que les interprétations faites par les différentes religions qui s’en revendiquent sont à prendre avec prudence.

Certains le savent, j’ai eu la chance d’avoir comme professeur de philosophie, Robert BOURGNE, actuel directeur de l’institut ALAIN, qui m’a permis de lire ce philosophe, professeur de la lignée de ceux qu’on aime. ALAIN qui disait SAVOIR c’est SAVOIR qu’on sait, ou encore LA BÊTISE DES HOMMES est de critiquer l’originalité des autres.

Au moment où nous devons impérativement former et éduquer notre jeunesse, il serait judicieux de se redonner ALAIN, persuadé que pour instruire il faut connaître l’enfant et que c’est en l’instruisant qu’on le connaît car sa vraie nature va éclore par la lecture des auteurs, l’étude des langues, l’approche des sciences.

Dans le même temps, il faut penser à SOCRATE, en inculquant la culture de l’esprit critique, celle de l’irréfutable pour débusquer les assertions infondées cheval de Troie de tous les fanatiques, totalitaires et prédateurs. C’était le crédo de S PATY, mort car des fanatiques obscurantistes, manipulent les esprits, et s’arrogent le droit d’appliquer la peine de mort dans un pays qui l’a abrogée !!

LIBR’ACTEURS s’est donné pour objectif de rendre le citoyen acteur de son destin, cette ambition est née, sur le constat d’un déficit criant de notre réalité démocratique. Cela reste d’actualité face aux menaces qui pointent et aux manipulations à redouter. Nous apporterons notre pierre a toutes initiatives qui prétendra affirmer que la FRANCE a des valeurs, une culture, une géographie, un climat parfaitement identifiable ……c’est à prendre ou à laisser !

R HASSELMANN