lundi 11 janvier 2021

RECONCILIER CAPITAL ET TRAVAIL

 



La conjoncture que nous connaissons a confirmĂ© nos affirmations, notamment sur la prioritĂ© absolue a accorder Ă  la santĂ© sans laquelle toute activitĂ© est amoindrie ou impossible. Si la santĂ© est menacĂ©e, l’Ă©conomie s’arrĂȘte, nous vĂ©rifions en direct cette Ă©vidence.

LIBR’ACTEURS avec l’INSTITUT-SANTE, Ă  de longue date hiĂ©rarchisĂ© les prioritĂ©s et mis exergue l’importance de la santĂ© publique dans toutes ses dimensions individuelles et collectives. Mieux vaut tard que jamais, le Gouvernement informĂ© de nos travaux parle dĂ©sormais d’un "SEGUR DE LA SANTE PUBLIQUE" au second semestre 2021.Il n’est point besoin de ce type de mise en scĂšne, il suffit de lister les axes forts et d’enclencher une grande campagne d’information et d’Ă©ducation Ă  la prĂ©vention.

Persuadons-nous que la prĂ©vention, comme la culture, sont de bon virus et qu’il faut les transmettre des le plus jeunes, pour Ă©radiquer l’ignorance et les violences et rejets qu’elles engendrent.

Ce chantier ambitieux implique de mobiliser un maximum de moyens humains et matĂ©riels, en cherchant a faire cohabiter les bonnes volontĂ©s individuelles, et les capitaux disponibles, chez le particulier ou chez des acteurs concernĂ©s comme doivent l’ĂȘtre notamment les Mutuelles et autres entitĂ©s de l’ESS.

Plus largement, au moment ou les plans de relance et soutiens successifs alourdissent le poids de notre dette publique, il est urgent de dire quelle forme de capitalisme est dĂ©sormais acceptable, dans un pays qui affiche une devise et des valeurs d’Ă©galitĂ© et de solidaritĂ© revendiquĂ©es.

Il y a plus de 15 ans Ă  l’initiative de CREDIT COOPERATIF a Ă©tĂ© forgĂ©e la notion de FINANCE PATIENTE, il faut y revenir, pour remettre le CAPITAL sur le bon chemin.

Cela passe, par un cantonnement raisonnable des dividendes versĂ©s, et leur soumission a une fiscalitĂ© prĂ©cise et immĂ©diate Ă  la liquidation. Cela passe aussi et surtout par une meilleure transparence des rĂ©alitĂ©s capitalistiques et des inĂ©galitĂ©s qu’elles dissimulent.

Le capital est indispensable au dĂ©veloppement d’une entreprise, mais un capital conscient de l’importance de la valeur travail et acceptant dĂ©s lors de nouvelles formes de mises Ă  contribution !

R HASSELMANN

 

dimanche 27 décembre 2020

MACRON SE DEVOILE!

 

 

Je veux croire que beaucoup ont lu ou liront avec attention le long entretien consenti par E MACRON et publiĂ© dans l’EXPRESS de cette semaine (N°3625 23/12 au 6/01).

Tout est dit, tout se rĂ©vĂšle et tout s’explique, le jeune homme est de bonne foi, il est simplement victime de son Ăąge, de son milieu social, de son cursus et sans doute d’un entourage qui a toujours Ă©tĂ© trop complaisant Ă  son Ă©gard.

Si, le jeune homme avait passĂ© un conseil de rĂ©vision, avant de faire son service militaire, il aurait entendu parlĂ© de tests de Q.I, qui rĂ©vĂ©laient, plusieurs choses. Non le bon sens n’est pas la chose du monde la mieux partagĂ©e, non la facultĂ© de comprĂ©hension n’est pas identique d’un individu Ă  l’autre. Le PrĂ©sident dĂ©couvre cela et beaucoup d’autres choses que des lectures trop orientĂ©es et sans doute mal digĂ©rĂ©es ont occultĂ©.

Il semble dĂ©couvrir que le Français a un besoin impĂ©rieux d’ĂȘtre tranquillisĂ© sur son devenir et en proie a un doute existentiel. Il parle d’une sociĂ©tĂ© victimaire et Ă©motionnelle. DĂ©solĂ© Mr le PrĂ©sident mais ce n’est pas nouveau, et vous rĂ©vĂ©lez ainsi une forme d’incompĂ©tence, dont M SERRES dit qu’elle prive de toute autoritĂ© !

Ce n’est pas nouveau, car le français cultive le doute mĂ©lange de peurs collectives et d’angoisses individuelles. Le PrĂ©sident prend conscience d’un pays qui ne se REFORME pas, comme les scandinaves, allemands ou autres anglo-saxons, mais un pays qui se TRANSFORME. LĂ  encore de bonnes lectures comme celle d’E MORIN qui parle de mĂ©tamorphose ou de R BOUDON et son Ă©loge du sens commun auraient permis de gagner du temps.

Entendre un PrĂ©sident dire en cette fin 2020 que « le traumatisme c’est le rapport Ă  l’Etat », vĂ©cu comme une contrainte, alors qu’il est un socle qu’on aime, pose questions. Ne dit-on pas que gouverner c’est prĂ©voir ? DĂšs lors et depuis bien longtemps les gouvernants donnent Ă  penser que nous sommes loin du compte.

Le PrĂ©sident semble enfin comprendre que la capacitĂ© d’analyser est indispensable, pour donner un cap, anticiper, et ne pas nourrir les mĂ©dias d’approximations hĂ©sitations ou reculs qui confortent le doute individuel et collectif.

Ce sont ces atermoiements, ce manque d’Ă©paisseur des Ă©lus qui fait que notre sociĂ©tĂ© s’ HORIZONTALISE comme le souligne le PrĂ©sident dans son propos. Il y a un vice de l’autoritĂ©, et chacun pense qu’il pourrait faire aussi bien. Croyance renforcĂ©e par les rĂ©seaux sociaux les mĂ©dias en continu et les blablas mĂ©diatiques. LĂ  encore E MACRON avoue faire ce constat avec une incroyable ingĂ©nuitĂ©.

Il suffit d’avoir quelques annĂ©es de plus et avoir Ă©cu effectivement cela, pour en faire un Ă©lĂ©ment fort de gouvernance. Celui qui a donnĂ© quelques cours ou confĂ©rences, lors de l’apparition des nouvelles technologies a vite compris que rien n’est reçu comme acquis mais va ĂȘtre discutĂ© et engendre effectivement des processus de dĂ©construction accĂ©lĂ©rĂ©s.

On reparlera de tout cela en 2021 sur le thÚme de la démocratie.

 

LIBR'ACTEURS SOUHAITE UNE  BONNE ANNÉE A TOUTES ET TOUS

R HASSELMANN

 

mardi 22 décembre 2020

SANTE PUBLIQUE,ARDENTE OBLIGATION.

 



Dans le cadre de l’INSTITUT SANTE (www.institut-sante.org), les LIBR’ACTEURS contribuent trĂšs largement Ă  l’ambition de donner au pays un nouveau systĂšme de santĂ©.

Vous comprendrez qu’en qualitĂ© de co-fondateur et administrateur de cet organisme ce constat me rĂ©jouit.

Avant toute chose, en cette fin d’annĂ©e marquĂ©e par une situation, sanitaire, Ă©conomique et sociale prĂ©occupante, qu’il soit nĂ©anmoins permis de formuler pour nos membres, sympathisants, lecteurs et proches, des vƓux attentifs et chaleureux pour un exercice 2021 plus serein.

La santĂ© est le bien le plus prĂ©cieux de tout individu, sans elle et l’actualitĂ© le rappel douloureusement, le quotidien s’atrophie et l’Ă©conomie s’arrĂȘte. Il est donc primordial en vue des prochaines consultations Ă©lectorales d’Ɠuvrer pour que la santĂ© de tous, la santĂ© publique soit une ardente obligation pour nos gouvernants.

Foin de sĂ©mantique pour savoir si la SANTÉ PUBLIQUE doit rejoindre la DÉFENSE, la COLLECTE DE L’IMPÔT, l’ECRITURE DES LOIS, et LA JUSTICE au rang des missions rĂ©galiennes de l’État.

Dans un pays moderne, la santĂ© publique, doit ĂȘtre financĂ©e par l’Etat pour ĂȘtre assurĂ©e au plus grand nombre. Un État qui a pour mission de mettre Ă  disposition des acteurs pertinents, les moyens pour mener Ă  bien les missions et services que le citoyen attend.

LIBR’ACTEURS Ă  la chance de compter en ses rangs des membres qui, en ce domaine, affichent une rĂ©elle expĂ©rience. Il s’agit de citoyens qui animent des groupements (mutuelles, associations) investis dans la santĂ©. Il s’agit aussi de professionnels de santĂ© de la ville ou de l’hĂŽpital, et de paramĂ©dicaux Ă©galement indispensables. C’est avec ce groupe, lucide et disponible et beaucoup d’autres que l’INSTITUT SANTE entend livrer clĂ©s en main courant 2021 un nouveau systĂšme de santĂ©.

Une rĂ©cente lecture me renvoie Ă  CAMUS. « L’HygiĂšne publique n’est pas une vaine discipline mais, qu’on le regrette ou pas, un vĂ©ritable service d’État » (La Peste) brulante actualitĂ© !

Et pour conclure un simple petit rappel a tous ceux qui nous gouvernent ou aspirent Ă  le faire, le pouvoir et les missions attachĂ©es, ont une seule vocation : AmĂ©liorer la condition du citoyen, sa santĂ©, sa sĂ©curitĂ©, ses connaissances, son bien-ĂȘtre. VoilĂ  le rĂ©galien assorti d’une autoritĂ© reconnue et acceptĂ©e, car elle s’exerce en Ă©levant le citoyen qui en profite.

Joyeux Noël a toutes et tous.

R HASSELMANN

 

dimanche 13 décembre 2020

VOUS AVEZ DIT REGALIEN?

 


 Dans le cadre des travaux engagĂ©s par l’INSTITUT SANTÉ (www.institut-sante.org), j’ai Ă©tĂ© amenĂ© Ă  prĂ©ciser notre objectif pour la mise en place d’un systĂšme de santĂ© ambitieux, mariant Ă  la fois le rĂŽle et la place du citoyen, et une forme de remise a plat de la gouvernance du systĂšme.

A la suite de ma participation Ă  une Visio-confĂ©rence initiĂ©e par l’INSTITUT PASTEUR LILLE, j’ai repris l’idĂ©e qu’il importait de prĂ©ciser le rĂŽle d’une mĂ©decine des modes de vie et donner Ă  un MinistĂšre de la santĂ© revalorisĂ©, une vraie mission rĂ©galienne, intĂ©grant l’environnement et les sports et en crĂ©ant un secrĂ©tariat d’État dĂ©diĂ© a la SANTÉ PUBLIQUE, dĂ©lĂ©guĂ© interministĂ©riel soulignant l’importance de l’enjeu et les buts Ă  atteindre.

A ma grande surprise cette préconisation a suscité et suscite encore des trÚs nombreuses réactions.

Il m’est notamment reprochĂ© une dĂ©marche liberticide, car sous couvert de sante publique, et d’une mission rĂ©galienne affirmĂ©e l’État va pouvoir interdire de fumer, de boire ou  de jouer au poker. Addictions qui nuisent Ă  la santĂ© !

D’autres m’invitent Ă  revoir mes leçons au motif que nos institutions prĂ©cisent ce qui est rĂ©galien, donc relevant du seul pouvoir de l’État.

On y trouve la sĂ©curitĂ©, intĂ©rieure et extĂ©rieure, la justice et le droit, le pouvoir monĂ©taire, et enfin celui de lever l’impĂŽt pour alimenter le budget de L’État. La santĂ© publique ne peut ĂȘtre Ă©levĂ©e Ă  ce niveau. J’ai la faiblesse de penser que ce serait une bonne chose. L’État impulserait une action forte d’Ă©ducation et de prĂ©vention et pĂšserait sur le comportemental et les addictions. Cela paraĂźt logique dĂšs l’instant ou le denier public, par le biais de notre sĂ©curitĂ© sociale est sollicitĂ©, par des citoyens qui se veulent libres et acteurs mais ne vont pas au bout de cette revendication.

Cette question va faire l’actualitĂ© dans le cadre des obligations vaccinales liĂ©es au COVID Il parait pourtant simple d’affirmer que la vaccination ne sera ni obligatoire, ni facultative, mais elle sera requise pour certaines activitĂ©s et usages ou dĂ©placements. Les gardiens des libertĂ©s prompts Ă  se poser en victimes devraient pourfendre le permis de conduire, celui de chasser. Les mĂȘmes pourtant se dĂ©solent d’une dĂ©mocratie abĂźmĂ©e par trop de votes irresponsables, a quand le permis de voter ?

Une santé publique régalienne, ne fait pas obstacle à la fin du jacobinisme sanitaire au contraire.

Une santĂ© publique d’un État moderne c’est un processus crĂ©ant les conditions d’un exercice au plus prĂ©s du terrain, en donnant les moyens financiers et humains, a une gouvernance rĂ©gionale de proximitĂ© associant les acteurs, Citoyens et les professionnels de santĂ© de la ville et de l’hĂŽpital.

R HASSELMANN