samedi 20 mars 2021

V.S.V- Vol sans visibilité!

 



 

Dans le contexte sanitaire et Ă©conomique ambiant nombre de citoyens s’interrogent sur la question de savoir si nos gouvernants savent oĂč ils vont ? Il est vrai que l’exercice proposĂ© relĂšve du V.S.V , vol sans visibilitĂ©, mais certains signes sont inquiĂ©tants.

 

Dernier Ă©pisode en date, aprĂšs la visite du PrĂ©sident a l’hĂŽpital de POISSY et l’indiffĂ©rence affichĂ©e du personnel soignant, la prestation du ¨Premier Ministre ouvrant un nouveau confinement au grand air, qui en est un sans l’ĂȘtre, tout en l’Ă©tant.

Au sortir de cette pitoyable confĂ©rence de presse, le citoyen cherche a comprendre, et il a raison car il n’y a aucune cohĂ©rence, et l’analyse rĂ©vĂšle une absence totale de luciditĂ©, Jugez-en.

S’agissant des 2 rĂ©gions et dĂ©partements « confinĂ©s au grand air », le protocole veut qu’entre 6h du matin et 19h, il y a autorisation de dĂ©placement dans un pĂ©rimĂštre de 10 kms autour du lieu de rĂ©sidence, pour toute activitĂ© qui respecte les gestes barriĂšres, et dans les lieux et Ă©tablissements demeurĂ©s accessibles (commerces, soins, espaces de sports et de loisirs etc…).

Parfait, mais le 1er Ministre, suivi par son ministre de la Santé et ses administrations, sortent des textes hermétiques qui noient la compréhension. A bien lire, sur ce créneau, dans les contextes et motivations décrites, il faut à chaque sortie remplir la célÚbre attestation, revue et corrigée pour la circonstance, datée signée, avec heure de sortie.

Ainsi, si vous sortez a 10h pour aller vous asseoir sur les bords de la riviĂšre a 100 m de chez vous…attestation avec date et heure. Vous rentrez pour dĂ©jeuner, et vers 14h vous ressortez pour une promenade dans le bois a 500 m de votre salon…attestation avec date et heure !

Il existe en droit français une notion d’attestation et de justification de domicile, avec force probante de la carte d’identitĂ©, et Ă  dĂ©faut, une simple quittance (loyer, EDF etc…) pour prouver votre lieu de rĂ©sidence. Cette simple obligation, comme tout contrĂŽle d’identitĂ©, aurait Ă©tĂ© bien comprise par le citoyen, sans qu’il soit besoin de compliquer les choses, gĂ©nĂ©rer gaspillage de papier et d’encre et exaspĂ©rer encore un peu plus une population docile qui mĂ©riterait une meilleure luciditĂ© pour les mesures prises et les formalitĂ©s exigĂ©es. !

R HASSELMANN

 

dimanche 14 mars 2021

CADRE DEMOCRATIQUE

 

 
 Ici ou lĂ  beaucoup s'interrogent sur les blocages de notre dĂ©mocratie, alors que la FRANCE plus que d'autres sait ce que solidaritĂ© veut dire. La rĂ©forme constitutionnelle en gestation  porte sur la modification de l'article 1 de la constitution pour y inclure la dĂ©fense de l'environnement, la lutte contre le dĂ©rĂšglement climatique et le respect de la biodiversitĂ©.
 
LIBR'ACTEURS a la chance de compter en ses rangs plusieurs citoyens biberonnés au droit constitutionnel qui s'inquiÚtent, comme moi, des gesticulations en tous genre, RIC ou RIP, proportionnelle ou pas, modification de l'article 1 de la constitution etc....!
 
Nous sommes tombés d'accord, pour constater que le problÚme est mal posé car le véritable enjeu est ailleurs.
 
Sommes nous ou non capables de comprendre que les temps ont changé et que notre cadre démocratique, nos institutions ne sont plus adaptées aux nouvelles technologies, à Facebook, a tweeter, a des réseaux qui diffusent tout et n'importe quoi a tout le monde et permettent de mobiliser, faisant le jeu des trublions de tous poils.
Le virus du COVID, en cache un autre plus dangereux encore, celui de l’anomie.Ce mal mine la dĂ©mocratie en brisant les valeurs communes essentielles, qui unissent les groupes,
 
Si l'on veut ĂȘtre crĂ©dible il nous faut proposer un nouveau cadre institutionnel d'exercice de notre dĂ©mocratie, qui servira de creuset a la mise en place d'un programme ambitieux portant sur des items identifiĂ©s et hiĂ©rarchisĂ©s ; LA CONSCIENCE DE LA TERRE et les GENERATIONS FUTURES, La SANTÉ PUBLIQUE et la SECURITE, LES SOLIDARITÉS, LA JUSTICE SOCIALE ET FISCALE, l 'EMPLOI, l' EUROPE et les  SOUVERAINETÉS  NATIONALES, et in fine l'affirmation du respect du principe de subsidiaritĂ©, pour faire vivre la proximitĂ© et le vivre ensemble.
 
Ce nouveau cadre institutionnel pose la question, comme dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©, d'un parlement libre vis Ă  vis de l'exĂ©cutif. La sĂ©paration des pouvoirs ne peut plus ĂȘtre un vain mot, le lĂ©gislatif doit ĂȘtre dĂ©connectĂ© du PrĂ©sident adoptons une constitution avec un directoire et un conseil de surveillance, le CESE rassemblant ......les actionnaires .A cette occasion nous revisiterons le statut de l'Ă©lu, car certaines longĂ©vitĂ©s et rentes de situation ne sont pas Ă©trangĂšres aux  clientĂ©lismes et marchandages.
 
Le moment paraßt opportun, pour ne pas laisser le champ libre aux outrances.Moment opportun pour redire que la France est au premier rang en termes de poids effectif des transferts sociaux, par sa fiscalité directe et indirecte et par les dispositifs de soutien financiers et matériels mis en place au fil du temps. Sur ce constat incontestable, il faut voir la réalité, le FRANCAIS doute et est inquiet.C'est donc que notre démocratie doit conduire a remettre a plat un modÚle social désormais obsolÚte.
 
Occasion indĂ©niable d'impliquer le citoyen qui entend ĂȘtre acteur qu'il soit salariĂ©, ou pas,reprĂ©sentĂ© ou pas. Le lien est Ă©vident c'est le moment de parler de DEMOCRATIE SOCIALE pour en imprĂ©gner notre nouveau cadre constitutionnel.
 
R .HASSELMANN


 

jeudi 4 février 2021

VU,BON A PAYER

 

 


Comme chacun sait Louis XIV jalousait la magnificence du surintendant Fouquet en son chĂąteau de Vaux le Vicomte. Il le lui fit payer. En un saisissant raccourci le « pouvoir » fait un retour en arriĂšre, toutes choses Ă©gales par ailleurs, il tord le cou aux vigies de la bonne gestion du denier public. 

 

 En effet, en 2021 peu de citoyens savent que va tomber l’un des principes forts du maniement de l’argent public : La sĂ©paration de l’ordonnateur et du comptable.  

 

On entend par Ordonnateur : l’Ă©lu juge de l’opportunitĂ© d’un engagement du denier public, en charge de rĂ©unir le denier pour y pourvoir et d’inscrire la dĂ©pense au budget de sa collectivitĂ©.

Le Comptable Public est un fonctionnaire assermentĂ©, responsable pĂ©cuniairement et personnellement en charge de la rĂ©gularitĂ©. Ce fonctionnaire a un rĂŽle clĂ© et trop souvent ignorĂ©, il prononce LE VU BON A PAYER et rĂšgle la dĂ©pense. Ce faisant le Comptable Public, dĂ©liĂ© de toute contrainte politique ou hiĂ©rarchique avec l’Ă©lu ordonnateur, veille au bon emploi du denier public, celui consenti par le contribuable. 

Ce mĂ©lange intelligent de colbertisme soft et de libĂ©ralisme paraissait Ă©quilibrĂ© et vertueux, soumis in fine, au juge des comptes habilitĂ© Ă  dĂ©livrer le quitus. 

Il faut croire que comme FOUQUET faisait de l’ombre a LOUIS XIV, le comptable public a Ă©tĂ© regardĂ© comme un empĂȘcheur de faire sa petite cuisine. Aussi dans la plus grande discrĂ©tion on le fait disparaĂźtre, laissant a la seule Cour des Comptes un jugement a postĂ©riori. Il sera trop tard car le denier public sera sorti depuis longtemps de la caisse publique (Commune, dĂ©partement, rĂ©gion ou Ă©tablissement). 

 

Cette rĂ©alitĂ© mĂ©rite qu’on s’y arrĂȘte, dans l’instant, je pense a ce pauvre FOUQUET qui termina sa vie non loin de ma retraite, vers 1670 Ă  la forteresse de Pignerol. 

J LECLERCQ

samedi 30 janvier 2021

COVID-IL EST TEMPS DE CHANGER D'APPROCHE.

 

 PrĂšs d’un an aprĂšs l’arrivĂ©e de la pandĂ©mie en Europe, la stratĂ©gie du gouvernement consistant Ă  empĂȘcher la circulation du virus pour ne pas saturer les hĂŽpitaux est en Ă©chec. Il est temps de l’admettre et d’en changer.

Le confinement, puis les couvre-feu ou les semi-confinement visaient Ă  relĂącher la pression sur le systĂšme hospitalier menacĂ© d’ĂȘtre dĂ©bordĂ© au printemps dernier. Bien que ce ne soit pas l’objet des propos ici, il n’est pas inutile de rappeler qu’en un an les capacitĂ©s hospitaliĂšres n’ont pas augmentĂ©, ni en lieu ni en personnel, et qu’aucun hĂŽpital provisoire n’a Ă©mergĂ©.

La perspective d’un confinement III marque le constat d’Ă©chec de la politique mise en Ɠuvre. Il est temps de l’admettre, d’en tirer des enseignements et de changer d’approche.

Tester-alerter-protĂ©ger est la mĂ©thode choisie par les autoritĂ©s sanitaires pour circonvenir le virus. L’ARS fut chargĂ©e de suivre les cas positifs, les cas contacts et les malades afin d’identifier et de casser les chaĂźnes de contamination. Elle est en Ă©chec dans 75% des cas. C’Ă©tait dĂ©jĂ  le cas en septembre, ça l’est toujours aujourd’hui.

Tester-Isoler-soutenir

Puisque nous avons les moyens de multiplier les tests en s’appuyant sur les acteurs de la santĂ© en proximitĂ©, dĂ©cidons de placer dans une quarantaine bienveillante toutes les personnes contaminĂ©es. Nous ne manquons pas de chambres d’hĂŽtel et de logements “Airbnb” disponibles pour les accueillir.

Au vu des nombreuses carences de l’administration centrale, il serait pertinent de s’appuyer sur les collectivitĂ©s locales pour gĂ©rer avec humanitĂ© cette pĂ©riode de quarantaine. Repas Ă  domicile, soins, moyens nĂ©cessaires pour la connexion avec les proches, et maintien du niveau de vie seront les compensations nĂ©cessaires Ă  cette restriction Ă  la libertĂ© individuelle. C’est simple Ă  organiser si les responsables sont identifiables (les Ă©lus locaux) et la volontĂ© politique prĂ©sente.

S’organiser pour vivre avec le virus

Les perspectives offertes par le vaccin sont encore … fragiles. Il nous faut donc nous organiser pour vivre le mieux possible, adapter notre organisation sociale, tant que nous n’avons pas enrayer les chaĂźnes de contamination. Renforcer les capacitĂ©s hospitaliĂšres. Bien que nous ayons pris du retard, c’est une prioritĂ© et s’il faut solliciter l’aide d’autres pays pour avoir des hĂŽpitaux de campagne, faisons le.

DĂ©doubler les classes et augmenter de 50% la rĂ©munĂ©ration des enseignants. Instruire est une prioritĂ© nationale, aussi il est temps de s’organiser pour adapter l’instruction publique au contexte. Le report des Ă©preuves du Bac permet d’allonger l’annĂ©e. Mettons Ă  profit cette situation pour diviser les effectifs des classes en deux au lycĂ©e, au collĂšge Ă  partir de la 4e, en organisant une scolaritĂ© Ă  mi-temps en prĂ©sentiel pour les Ă©lĂšves. RĂ©duisons les vacances scolaires d’une semaine si nĂ©cessaire en fĂ©vrier. Et cessons d’ĂȘtre pingres avec les enseignants en augmentant de 50% leur rĂ©munĂ©ration jusqu’Ă  la fin de cette annĂ©e scolaire. Instruire est une prioritĂ©, montrons le. A l’identique, nous pouvons rouvrir les universitĂ© en effectifs rĂ©duits, tournant, et, si nous faisons preuve d’intelligence, sur des horaires dĂ©calĂ©s pour Ă©viter d’accroĂźtre les flux dans les transports en commun.

Les lieux culturels peuvent ĂȘtre traitĂ©s Ă  l’identique des lieux cultuels, avec des jauges et des volumes maximum de spectateurs. A l’identique des cafĂ©s et des restaurants.

L’immense majoritĂ© de nos concitoyens fait preuve de discipline, de sagesse et de prĂ©caution au quotidien. Il est temps que ceux qui gouvernent s’appuient sur ces qualitĂ©s et envoient un message de confiance en changeant de stratĂ©gie sanitaire.

Eric LAFOND "LIBR'ACTEURS"

lundi 11 janvier 2021

RECONCILIER CAPITAL ET TRAVAIL

 



La conjoncture que nous connaissons a confirmĂ© nos affirmations, notamment sur la prioritĂ© absolue a accorder Ă  la santĂ© sans laquelle toute activitĂ© est amoindrie ou impossible. Si la santĂ© est menacĂ©e, l’Ă©conomie s’arrĂȘte, nous vĂ©rifions en direct cette Ă©vidence.

LIBR’ACTEURS avec l’INSTITUT-SANTE, Ă  de longue date hiĂ©rarchisĂ© les prioritĂ©s et mis exergue l’importance de la santĂ© publique dans toutes ses dimensions individuelles et collectives. Mieux vaut tard que jamais, le Gouvernement informĂ© de nos travaux parle dĂ©sormais d’un "SEGUR DE LA SANTE PUBLIQUE" au second semestre 2021.Il n’est point besoin de ce type de mise en scĂšne, il suffit de lister les axes forts et d’enclencher une grande campagne d’information et d’Ă©ducation Ă  la prĂ©vention.

Persuadons-nous que la prĂ©vention, comme la culture, sont de bon virus et qu’il faut les transmettre des le plus jeunes, pour Ă©radiquer l’ignorance et les violences et rejets qu’elles engendrent.

Ce chantier ambitieux implique de mobiliser un maximum de moyens humains et matĂ©riels, en cherchant a faire cohabiter les bonnes volontĂ©s individuelles, et les capitaux disponibles, chez le particulier ou chez des acteurs concernĂ©s comme doivent l’ĂȘtre notamment les Mutuelles et autres entitĂ©s de l’ESS.

Plus largement, au moment ou les plans de relance et soutiens successifs alourdissent le poids de notre dette publique, il est urgent de dire quelle forme de capitalisme est dĂ©sormais acceptable, dans un pays qui affiche une devise et des valeurs d’Ă©galitĂ© et de solidaritĂ© revendiquĂ©es.

Il y a plus de 15 ans Ă  l’initiative de CREDIT COOPERATIF a Ă©tĂ© forgĂ©e la notion de FINANCE PATIENTE, il faut y revenir, pour remettre le CAPITAL sur le bon chemin.

Cela passe, par un cantonnement raisonnable des dividendes versĂ©s, et leur soumission a une fiscalitĂ© prĂ©cise et immĂ©diate Ă  la liquidation. Cela passe aussi et surtout par une meilleure transparence des rĂ©alitĂ©s capitalistiques et des inĂ©galitĂ©s qu’elles dissimulent.

Le capital est indispensable au dĂ©veloppement d’une entreprise, mais un capital conscient de l’importance de la valeur travail et acceptant dĂ©s lors de nouvelles formes de mises Ă  contribution !

R HASSELMANN