vendredi 1 mars 2024

AMBITION CITOYENNE.

 



Nous avons imaginé LIBR’ACTEURS au début de ce siècle en forme de « collectif de réflexion » pour rendre le citoyen acteur de son destin.

Cette initiative a été commandée, en son temps, par une conviction partagée par les fondateurs, l’impact du BABY BOOM allait pleinement se faire sentir en ce nouveau siècle, accru par l’allongement de la durée de vie, et générateur selon nous, de nombreuses incompréhensions intergénérationnelles, qu’il convenait de prévenir.

Ce premier quart de siècle écoulé nous donne raison, quand on relève un pouvoir qui mise sur les références à l’histoire, pour assurer la cohésion sociale, face aux défis que l’actualité nous propose.

L’histoire de France est belle et riche mais de plus en plus de jeunes « Français » n’ont pas d‘ancêtres gaulois. Dès lors il faut identifier et inculquer d’autres valeurs plus largement acceptées.

C’est ainsi que nous parlons de conscience de la terre, cette écologie, que nous défendons depuis les années 60 et qui fait désormais un socle consensuel en dehors de tout clivage partisan. Une conscience de la terre, partagée par des citoyens français, convaincus de la réalité des nombreux atouts du pays pour porter un tel objectif.

Des atouts français incontestables, qu’il conviendra de faire entendre lors des plus prochaines consultations électorales.

La France de par sa position géographique, son climat, ses surfaces maritimes et sa tradition culturelle polymorphe et œcuménique, affiche des données, favorables pour une géopolitique ambitieuse et des souverainetés revendiquées, alimentaire, énergétique ou industrielle.

C’est cette réalité qu’il convient d’enseigner et de faire partager, dans un contexte européen troublé.

L’UNION EUROPEENE doit se convaincre que son avenir passe par le respect de certaines souverainetés, dont le vecteur premier est la subsidiarité.

Ce sera le sens de notre action a venir pour porter et soutenir toutes initiatives fondées sur une citoyenneté avertie et associée, une conscience de la terre lucide et réaliste, et une souveraineté partagée dans les seuls domaines ou cela s’impose, la sécurité extérieure notamment.

R HASSELMANN

jeudi 28 décembre 2023

MERCI Mr DELORS.


Qu’il me soit permis ici de dire combien Jacques DELORS, qui vient de nous quitter figurait au rang des principaux inspirateurs lors de la création de LIBR’ACTEURS.

Pour avoir eu le privilège de l’entendre dans les années 70, j’ai retenu les axes principaux qui ont présidé a la fondation de l’UNION EUROPEENNE, telle que pensée par ses pères, MONNET, SCHUMANN, CASSIN.

J DELORS avait une idée de l’UE, prolongement de sa vision de la France, portée, par un sens aigu de la démocratie, modeste et lucide.

A quelques mois d’élections Européennes capitales dans un contexte géopolitique inquiétant, il parait indispensable de bien restituer les enjeux, pour mobiliser le citoyen électeur, et profiter de l’occasion de mieux faire comprendre l’UE et le rôle du parlement qu’il convient de renouveler pour 6 ans.

Cette instance est la seule élue directement par les citoyens des pays membres. Elle a un rôle trop méconnu par le grand public dont elle impacte pourtant le quotidien par les pouvoirs détenus dans de très nombreux domaines, à partir de compétences dévolues par les états membres, financières, législatives ou hiérarchiques vis-à-vis de la commission européenne.

Préparer les élections européennes de 2024, c’est l’occasion de se reposer les bonnes questions et retrouver l‘essence même de la vision initiale que J DELORS, partageait avec les pères fondateurs, et à la suite avec les personnalités nationales, qui savent prendre le recul nécessaire pour recalibrer le cadre européen à l’aune des priorités dictées par l’actualité.

Priorités qui sont, a mon sens, la sécurité, la santé et la transition écologique, 3 aspects, qui impliquent sans doute de revoir sans faiblesse, le fonctionnement institutionnel de l’UE et son périmètre.

Il faut se persuader, qu’à l’échelle planétaire une UE cohérente et unie est indispensable, pour peser effectivement. Quel périmètre, Quels pouvoirs délégués, quelles alliances éventuelles cela est a poser, en prenant garde a un environnement mondial, anti démocratique et ou, aidés par les nouvelles technologies, de nombreux MITHRIDATE œuvrent pour diviser et affaiblir l’Europe démocratique.

A suivre donc avec attention !

Occasion évidemment de formuler des vœux pour une belle année 2024, au plan familial, professionnel et associatif.

R HASSELMANN.

rhass@hotmail.fr




dimanche 22 octobre 2023

HUMANISME


 NE SOYONS NI OPTIMISTES NI PESSIMISTES, SOYONS DÉTERMINES! (H REEVES)

 

Dans le contexte mondial perturbé et angoissant que nous vivons, certains de nos sympathisants s’étonnent de la discrétion et du silence de LIBR’ACTEURS depuis quelques temps.

Cette observation parfaitement fondée nous va droit au cœur. LIBR’ACTEURS est un collectif de réflexion attentif et disponible, qui depuis sa création s’efforce de PENSER JUSTE et évite de parler ou d’écrire pour ne rien dire.

Je reprends la plume car en qualité de membre d’HUMANITE et BIODIVERSITE, la récente disparition d’Hubert REEVES me conduit à revisiter certaines notions très utiles par les temps qui courent.

Pour avoir eu la chance de croiser H REEVES, E MORIN et M CROZIER, je me réfère à eux pour une approche lucide de la situation.

M CROZIER père d’une sociologie analytique fine, instrument d’un changement raisonnable, parlait de la même voix qu’H REEVES qui aimait la recherche pour les questions qu’elle soulevait. Il savait les limites de la technologie et de la prudence a garder et rejoignait en cela E MORIN qui parlait de LA MAITRISE DE LA MAITRISE. Il est en effet essentiel pour l’humanité de garder la main sur les effets et conséquences des innovations dans tous les domaines.

HUMANITE et BIODIVERSITE depuis sa création en 1976, s’attache a promouvoir la paix entre les humains et les peuples mais aussi entre tous les organismes vivants. H REEVES disait nous avons engagé une guerre suicidaire contre la nature, si nous en sortons vainqueurs, nous sommes perdus.

Tout est dit, et d’une brulante actualité, tans au niveau des conflits géopolitiques actuels, qu’en ce qui concerne toutes les formes de transitions environnementales, car nous formons avec tous les êtres vivants une communauté d’histoire et de destin.

LIBR’ACTEURS va s’attacher a faire entendre ce simple constat, qui peut être décliné et servir de fil conducteur pour une politique lucide nationale ou Européenne notamment.

R HASSELMANN

 

samedi 5 août 2023

BOIRE OU CONDUIRE......




 Boire ou conduire, il faut choisir!

Cette mise en garde connue de tous et d'une brulante actualité pour les départs estivaux et les drames liés à la conduite en état d'ivresse, me conduit a élargir le propos, et a répondre a ceux qui trouvent que LIBR'ACTEURS somnole.

Elargir le propos car choisir est essentiel s'agissant de l'emploi du denier public.

Depuis quelques années, la FRANCE se trompe dans ses choix, car elle privilégie l'individuel et l'identitaire au collectif.. Cela conditionne l'affectation du denier public. Il est urgent d'y remédier en veillant a l'orientation de la prochaine loi de finances pour 2024.

La situation actuelle commande de hiérarchiser les efforts, à l'évidence l'Education, la santé, la sécurité et l'énergétique  doivent être privilégiés et pour cela il faut revoir les moteurs de la construction budgétaire.

Dés lors, la production doit être aidée plus que la consommation , comme le social trop ambitieux doit céder la place a des investissements dans le collectif autrement plus urgent ,que ce soit pour la transition énergétique, les transports et les services publics indispensables en fonction de la hiérarchie des choix.

LIBERTE EGALITE FRATERNITE, tout est pourtant bien dit, le collectif d'abord, car à bien y regarder, in fine, l'individuel y trouvera son compte. Là encore nous sommes en pleine actualité au moment ou les revendications identitaires dans tous les domaines, entendent peser sur les choix, pervertissant ainsi les débats et mettant a mal notre capital ethnico-culturel, économique et social, en un mot notre démocratie!

Voilà ce qui conduit LIBR'ACTEURS a rester vigilant .

R HASSELMANN

samedi 10 juin 2023

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE :HALTE AU FEU!

 



Qu’il soit permis à un vieux citoyen de calmer le jeu devant l’emballement suscité depuis peu par l’I.A mise au service du plus grand nombre.

Pour avoir vu entrer le digital dans le quotidien des Français il y a très longtemps, pour l’avoir intégré dans la gestion d’entreprises et dans le quotidien domestique, je persiste à  penser qu’un outil est un outil, et qu’il ne faut pas laisser la bride sur le cou aux « ELUS DE LA MACHINE ».

De quoi parle-t-on ?

D’une simple mécanique, privée de tout esprit critique et parfaitement incapable de se projeter dans l’avenir.

A cet égard je concède que CHAT GPT est honnête, il prévient qu’il peut se tromper, et qu’il peut donner de mauvaises orientations, faute de mise a jour de l’actualité.

C’est déjà cela, pour un outil vite identifié comme un auxiliaire des tricheurs, et notamment dans les domaines de l’éducation. Fort heureusement la qualité et la similitude des réponses et propositions de nombreux étudiants à intrigué les correcteurs.

Un outil qui peut se tromper car ce n’est pas une encyclopédie, alors regardons l’I.A comme un instrument qui facilite les choses a condition de ne pas prendre pour argent comptant ses assertions.

Facilitateur car source d’informations inouïe sur tous les thèmes, l’I.A répond plus vite qu’une recherche plus académique, par un moteur de recherche.

On parle de ROBOT CONVERSATIONNEL INTELLIGENT, je réfute l’intelligence quelle que soit la sagacité de la machine qui n’invente rien et ne peut restituer que pour autant qu’elle dispose de données que l’homme a bien voulu lui confier.

Un dernier point, l’I-A ne commet jamais 2 fois la même erreur, elle tire les leçons et en ce sens elle peut, peut-être, servir de  modèle à l’humain.

Merci de vos attentions.

R HASSELMANN

 

mardi 14 mars 2023

OBSCURANTISME

 


Il est un moment ou il faut savoir dire stop !

Stop aux pédantisme des mots à la mode, inconnus et incompris du plus grand nombre.

Stop aux « sachants » qui encombrent les médias et réseaux sociaux et brouillent la réflexion.

Stop aux médiocrités et l’A PEU PRES franchouillard pointé par N BOUZOU.

Stop enfin au flou artistique du « ‘doigt mouillé » économique qui nous égare.

Revenons a des mots simples pour poser les bonnes questions et rendre le citoyen acteur lucide de son destin.

A vous de juger

Ainsi nous n’aurons pas une lecture DYSTOPIQUE de l’action ANTHROPIQUE et nous mesurerons la RESILIENCE de la collectivité approchée de manière HOLISTIQUE en fonction de la connaissance EPISTEMIQUE que nous en avons. Cette RECIPISCENCE est un préalable indispensable.

Le lecteur aura compris que nous sommes peut être sur la bonne voie !

De mon temps, les humanités grecques et latines bases de suites en droit et sciences politiques, nous ouvraient ce vocabulaire, mais nous invitaient a « VULGARISER LE PROPOS ». Nous assistons à un retour en arrière préjudiciable, allié inconscient du « wokisme » nihiliste.

La situation est alarmante et empire, il est donc temps de réagir.

Ainsi, pour ouvrir le propos et susciter la réflexion traduisons en mots simples et  écrivons :

« Ainsi nous n’aurons pas une lecture négative de l’action de l’homme. Nous mesurerons la capacité que la collectivité, prise dans son ensemble à, à encaisser des chocs de toute nature physiques ou moraux, sur la base de la connaissance que nous avons du groupe concerné. Cette prise de conscience en forme de MEA CULPA parait un préalable indispensable ! » !

 Merci de vos réflexions et de vos participations a la construction d’un socle programmatique, trans partisan, pour valoir proposition en 2024, à partir de prérequis :

-Conscience de la terre.

-Santé et solidarité.

-Union EUROPENNE revisitée dans ses frontières et souverainetés partagées.

R HASSELMANN

 

vendredi 17 février 2023

RETRAITES TOUT UN SYMBOLE!

La mobilisation populaire qui s’exprime massivement contre le projet de réforme des retraites est la parfaite illustration des dysfonctionnements de notre démocratie. En dépit des sondages et des manifestations populaires contre le texte, le gouvernement reste droit dans ses bottes et entend mener son projet à son terme. L’entêtement de l’exécutif à vouloir imposer une telle réforme interroge forcément. Comment les représentants du peuple peuvent-ils à ce point agir en désaccord - voire en opposition - avec ceux qui les ont élus ? A croire que l’action du gouvernement serait dictée par des intérêts inavouables et étrangers à ceux de la population. Pour justifier le bien-fondé de sa réforme, le gouvernement se cache derrière un argument massue. La réforme des retraites figurait dans le programme électoral du candidat Macron. Voter pour lui c’était donc accepter qu’elle soit mise en oeuvre. Fin de la discussion. Mais pour que l’argument soit recevable, encore aurait-il fallu qu’il y eu un programme et que les détails du projet de loi y soient clairement exposés. Car du côté des opposants à la réforme, le candidat Macron n’a pas été élu sur un programme mais par opposition à Marine Le Pen. Dans une forme d’ultime sacrifice, une majorité de Français a préféré voter en se bouchant le nez contre la candidate du RN et accorder leur confiance les yeux bandés en faveur du président sortant. La pilule doit être bien amère, en particulier pour les électeurs de La France Insoumise, artisans de la victoire d’Emmanuel Macron au second tour, manipulés par un Jean-Luc Mélenchon pour qui la victoire du monarque n’était rien d’autre que l’assurance de sa propre survie politique. J’ai souvent eu l’occasion de revenir sur les dangers du vote contre (1), de l’abstention (2) et du vote par défaut. Dans mon livre « Prendre le risque de la démocratie », j’ai tenté d’expliquer les origines de ces dysfonctionnements volontaires et les solutions qui pourraient les corriger. La Fable des Souris (3) qui sert de fil conducteur à ma réflexion depuis une dizaine d’années est d’une étonnante actualité. Elle résume à merveille les travers d’une démocratie électorale où les chats qui nous gouvernent agissent souvent pour des intérêts bien éloignés de ceux des petites souris qui les ont élus. L’exemple du régime spécial de retraites des sénateurs, un régime en or qui a la particularité de n’être réformable que par les sénateurs eux-mêmes, en dit long sur l’ampleur de l’illusion démocratique dans laquelle nous nous berçons. A la lumière de l’actualité du moment, je vous invite à la redécouvrir. On pourrait croire que les crises du pouvoir d’achat, du climat, de la santé, de l’énergie, de l’emploi, de l’insécurité sont autant d’urgences auxquelles nous devrions apporter des solutions pérennes. Elles le sont évidemment.

 Nous disposons au sein des Libr’acteurs de toutes les ressources intellectuelles, expertises et analyses nécessaires pour répondre de manière concrète à ces problématiques. Mais nos propositions n’auront aucun sens tant que nous n’aurons pas le pouvoir de faire. La véritable priorité qui devrait accaparer notre réflexion est la réforme de nos institutions. Ce sont bien ces dysfonctionnements qui nous privent de notre pouvoir de décision et nous cantonne sciemment dans le rôle de spectateur d’une démocratie qui nous échappe. Tant que le problème institutionnel ne sera pas résolu et que les mêmes politiciens de carrière continueront à préempter les mandats, les mêmes mauvaises décisions continueront à être prises par les mêmes chats déconnectés de la réalité des souris. La révision de nos institutions constitue donc un enjeu prioritaire. J’entend par là une redéfinition des règles du jeu électoral, la fin du carriérisme politique et du financement des partis, la généralisation des scrutins à un seul tour rendant impossible les petits arrangements en coulisse, la transformation du CESE en chambre citoyenne et la mise en place d’un véritable statut de l’élu, sorte de contrat de travail entre l’électeur et celui qu’il désigne pour le représenter. Dans une démocratie digne de ce nom, un tel contrat ne saurait être rédigé par ceux qui en profitent, n’est déplaise aux sénateurs. Repenser nos institutions, c’est évidemment l’introduction de la proportionnelle, le recours au Referendum pour les questions d’ordre sociétales et bien entendu la reconnaissance du vote blanc, indispensable outil d’une démocratie vivante sans lequel les petites souris que nous sommes seront contraintes à devoir choisir éternellement entre un chat noir…et un chat blanc.

Stéphane GUYOT

 (1) https://www.parti-du-vote-blanc.fr/vote-contre/ (2) https://maxmilo.com/products/abstention-piege-a-cons (3) http://stephaneguyot.fr/