Nous entrons dans un domaine qui constitue l’un des fondements premiers de la création de LIBR’ACTEURS. Nous pensons en effet qu’une nation moderne et riche doit privilégier toutes les vraies solidarités, et notamment celle entre les générations.
Vous comprendrez dés lors pourquoi la phase de négociations et réflexions qui s’ouvrent va retenir toute notre attention. Il s’agit du nouveau plan de réforme de la sécurité sociale.
A côté de l’étude de l’allongement des cotisations retraites et de la création d’une branche dépendance, nous nous attacherons à surveiller les propositions et réformes qui touchent à l’assurance maladie. Lieu premier ou l’on doit être vigilant, car il est celui de la vraie solidarité, face à la maladie.
A ce niveau il est utile de revenir sur le rapport ATTALI rapports qui préconise une enveloppe de crédits fermée et limitée pour l’assurance maladie.
Nous sommes conduits à dire ici, qu’il y a là un réel danger de dérive.
Si il s’agit de nationaliser purement et simplement l’ensemble, il faut le dire mais ce ne semble pas être le cas. Il est donc question de laisser au secteur privé le soin de prendre en charge les dépenses qui sortent de l’enveloppe.
C’est la fin de la solidarité, c’est la course au prix, et c’est l’accentuation des inégalités dans l’accès du plus grand nombre à des soins de qualité. Il est question de faire bouger la frontière entre ce qui relève de la solidarité et ce qui relève de l’assurance, et donc de laisser à l’initiative privée certaines prises en charge.
Nous demandons à voir, mais nous demandons surtout, une lecture claire de la qualité des soins, des coûts de gestion, et nous attendons, une publication officielle de ce qui est vraiment bon pour la santé du plus grand nombre.
Le profit, la rentabilité, le retour sur investissement, ou plus clairement les jeux capitalistiques n’ont rien à faire en matière de santé.
Ils s’y manifestent pourtant de plus en plus et c’est dommage.
Nous le regrettons d’autant plus que la solidarité dans le social, par le biais des initiatives des acteurs de l’économie sociale et solidaire responsable (ESSOR) est un gisement d’emploi, de croissance et d’innovations.
Richard HASSELMANN
Vous comprendrez dés lors pourquoi la phase de négociations et réflexions qui s’ouvrent va retenir toute notre attention. Il s’agit du nouveau plan de réforme de la sécurité sociale.
A côté de l’étude de l’allongement des cotisations retraites et de la création d’une branche dépendance, nous nous attacherons à surveiller les propositions et réformes qui touchent à l’assurance maladie. Lieu premier ou l’on doit être vigilant, car il est celui de la vraie solidarité, face à la maladie.
A ce niveau il est utile de revenir sur le rapport ATTALI rapports qui préconise une enveloppe de crédits fermée et limitée pour l’assurance maladie.
Nous sommes conduits à dire ici, qu’il y a là un réel danger de dérive.
Si il s’agit de nationaliser purement et simplement l’ensemble, il faut le dire mais ce ne semble pas être le cas. Il est donc question de laisser au secteur privé le soin de prendre en charge les dépenses qui sortent de l’enveloppe.
C’est la fin de la solidarité, c’est la course au prix, et c’est l’accentuation des inégalités dans l’accès du plus grand nombre à des soins de qualité. Il est question de faire bouger la frontière entre ce qui relève de la solidarité et ce qui relève de l’assurance, et donc de laisser à l’initiative privée certaines prises en charge.
Nous demandons à voir, mais nous demandons surtout, une lecture claire de la qualité des soins, des coûts de gestion, et nous attendons, une publication officielle de ce qui est vraiment bon pour la santé du plus grand nombre.
Le profit, la rentabilité, le retour sur investissement, ou plus clairement les jeux capitalistiques n’ont rien à faire en matière de santé.
Ils s’y manifestent pourtant de plus en plus et c’est dommage.
Nous le regrettons d’autant plus que la solidarité dans le social, par le biais des initiatives des acteurs de l’économie sociale et solidaire responsable (ESSOR) est un gisement d’emploi, de croissance et d’innovations.
Richard HASSELMANN
Vous avez tout a fait raison , mais ne croyez vous pas que les MUTUELLES se torpillent seules, en jouant au capitalisme?
RépondreSupprimerVoulez vous me dire qui comprend les stratégies de la MAIF, la MACIF et autre MATMUT? A qui peut on faire croire que le militant a son mot a dire dans des montages cadenassés, ou l'on retrouve toujours les mêmes, souvent des fonctionnaires, des syndicalistes et des francs-maçons!
Notre société doit changer de paradigme dans les discours et dans les actes : passer de l'individualisme à la solidarité. Car seules la solidarité et l'équité permettront à notre société de se relever, d'avancer de façon cohérente et continue. Oui solidarité rime avec efficacité. Mais qui peut incarner ce changement de paradigme ? Certainement pas l'équipe en place, issue de millieux politiques qui trustent les fonctions représentatives, qui est proche des milieux d'affaire qui trustent les profits et refuse une redistribution des richesses plus équitables. Il faut du renouvellement. Le non cumul des mandats peut y contribuer.
RépondreSupprimerEn parlant de solidarité...: vu dans Le Monde : "Les grands patrons français sont désormais les mieux payés d'Europe. Selon l'étude annuelle de Hay Group, publiée mardi 12 février par La Tribune, 77 % des PDG des entreprises du CAC 40 ont vu leur rémunération augmenter de 40 % en 2007"... Tout va très bien Madame la marquise.
RépondreSupprimer@BELPHEGOR,
RépondreSupprimerune nouvelle fois, je crois comprendre que sous ce pseudo "masqué" se cache un fin connaisseur (e) du milieu des Mutuelles.
Votre question est une vraie question, et fait débat au sein du mouvement.La gouvernance est un théme central. A titre personnel je crois que l'idéal mutualiste est trop exemplaire pour le laisser confisqué, par des gens, qui comme en politique,viennet charcher au sein des instances mutualistes, sous couvert de bénévolat et de démocratie, des ascenseurs sociaux.c'est grisant de jouer au chef d'entreprise, ou au manager de pointe quand on en supporte pas "in fine" les vrais risques et contraintes.Les vraies mutuelles devraient émerger, celles qui s'attachent par leur gestion et leur lecture du besoin ,à rendre a leurs adhérents, en prestations et services le maximum de l'€ de cotisation confié.
Le non cumul des mandats, votre mére de toute les réformes comme vous dites, reste d'actualité.
RépondreSupprimerMais les urgences sont ailleurs vous devez vous attacher à aller au bout de votre référentiel de nouvelles valeurs.Quand on voit le probléme du logement étudiant, ou la question de la rémunération des stages, nous sommes au coeur de la question des jeunes générations;
sauf erreur l'un des fondateurs de votre mouvement, Mr CAMPION je crois est en pointe sur le ogement étudiant?
Bonne soirée et merci, c'est agréable de vous lire et de suivre votre obstination.
Ne pensez vous pas qu'un des lieux ou peut s'exprimer la solidarite, c'est au niveau de l'environnement et du développement durable?
RépondreSupprimercela me semble un bel angle pour l'exercice de votre notion de solidarité entre les générations.
Qu'en pensez-vous? merci.
@ le sectaire
RépondreSupprimeroui le développement durable et l'environnement doivent constituer un objectif commun pour toutes les générations. Mais le meilleur moyen d'atteindre cet objectif qui est aussi un impératif, c'est d'en finir avec la logique court terme dans les entreprises et dans la politique. Revenir à une vision sur le long terme. Pour ce faire, les actionnaires doivent accepter d'être moins gourmand et c'est là que l'économie sociale et solidaire peut montrer la voie. Pour la politique, sortons de la logique purement électoraliste elle forcément centrée elle aussi sur le court terme grâce au non cumul des mandats.